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Articles pour le mot-clé ‘personne’

 » Euh il est pas dans le classement N…. ? »

Classement des français préférés 2012 du JDD :

 

1 -  Yannick Noah
2 -  Omar Sy
3 -  Jean Dujardin
4 -  Gad Elmaleh
5 -  Zinédine Zidane
6 -  Florence Foresti
7 -  Jamel Debbouze
8 -  Simone Veil
9 -  Laurent Gerra
10 -  Nicolas Hulot
11 -  Marion Cotillard
12 -  Dany Boon
13 -  Sophie Marceau
14 -  Francis Cabrel
15 -  François Hollande
16 -  Mimie Mathy
17 -  Johnny Hallyday
18 -  Jean-Pierre Pernaut
19 -  Michel Sardou
20 -  Charles Aznavour
21 -  Jean Reno
22 -  Anne Roumanoff
23 -  Richard Bohringer
24 -  Renaud
25 -  Florent Pagny
26 -  Patrick Sebastien
27 -  Nicolas Canteloup
28 -  Patrick Poivre D'arvor
29 -  Laurent Ruquier
30 -  Michel Drucker
31 -  Muriel Robin
32 -  Alain Delon
33 -  Franck Dubosc
34 -  Jean-Paul Belmondo
35 -  Gérard Jugnot
36 -  Thierry Lhermitte
37 -  Charlotte Gainsbourg
38 -  Vanessa Paradis
39 -  Elie Semoun
40 -  Alain Souchon
41 -  Claire Chazal
42 -  Corneille
43 -  Sébastien Loeb
44 -  Daniel Auteuil
45 -  Laurent Delahousse
46 -  Cyril Lignac
47 -  Gérard Depardieu
48 -  Bixente Lizarazu
49 -  Line Renaud
50 -  Jean D'Ormesson


… trois présentateurs du journal de TF1 qu’on a jamais vu ailleurs. Et Florent Pagny qui fait la nique à Drucker, ça c’est collector !

Ouf sinon, personne de cette liste :

https://andremozzi.fr/archives/1013

Je suis pas un gros buffon

 » Le style est l’homme même. « 

Le ptit Buffon n’était certes pas une tête de la classe, mais il pouvait te damer la tête en cinq syllabes.

La figure de style, définition :

Une figure de style, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.

Euphémisme pour dire que le copain qui te parle toujours avec des mots louches et des tournures à la limite du ridicule, qui te met dans des situations humiliantes, sans que tu puisse te figurer avec certitude si oui ou non il se moque de ta gueule sur ce coup parce qu’il est plus brillant, bref ce gars-là, lui, il a du style, il est style.

J’en connais beaucoup qui en manquent, mais le monde oppose proies et prédateurs. Il y a dans le second camp ceux qui utilisent leur intelligence au quotidien pour prendre du recul, et dans le premier ceux (et celles) qui l’utilisent pour tenter de percer l’intelligence des autres.

Alors évidemment, j’en viens à tenter de puiser, dans mon propre style d’écriture, des explications sur ma propre personne, sur mon moi.

Comme par exemple j’adore placer sur une chaise un coussin péteur et attendre que la personne s’assoie, avec cette façon d’atteindre si facilement la jouissance, rien qu’au bruit que font des fesses libérant une bouffée de gaz provenant de la propre fermentation butyrique  dans mon système digestif, ça pourrait laisser imaginer que j’ai une tendance à faire dans la scatologie, idiotie, puisque le copain en question, qui a ce que j’appellerais tout de même un trouble, et bien ce trouble de l’oreiller farceur, le copain il rêverait de remplir la bouche d’une blonde aryenne bien connue de son urée, et qu’elle s’en gargarise. Et puis, cette histoire, ce n’est même pas vrai. Je m’en dédis d’autant qu’il est abonné à mon flux RSS, et qu’il perd une heure par jour à tenter de suivre mes élucubrations (rappelle-toi, lecteur, des proies, et des prédateurs).

Mes recherches introspectives ne m’ont donc rien apporté, si ce n’est moins d’espoir de comprendre, tout simplement.

 

Le 30 des phrases qu’on rêve tous de dire une fois dans notre vie

http://www.topito.com/top-phrases-rever-dire

Par exemple :

– Garde, Emmenez-le!

Dans le genre (je commence trèèèèès soffft. Il est encore temps petit d’appuyer sur Ctrl F4) :

– Que personne ne sorte de cette pièce ! 

Ou :

– Qu’on le jette aux lions !

Mais ça reste très général ces exemples, et un peu académiques sinon franchement anciens.

Je mets d’ailleurs n’importe qui au défi de me trouver un film avec une de ces citations. Il faut sans doute remonter à très loin dans l’histoire du cinéma et ça n’intéresse que les rats des salles obscures.

Mais enfin c’est citation de film… on se dit qu’on l’a déjà entendue quelque part. Mais on se trompe. On n’a jamais vu une personnage dans un film dire ça. C’était plus probablement dans une parodie comique d’un genre cinématographique à la télé un soir. Personne n’a vu ce pauvre film des années 20 ou la femme fait « Moi je suis adepte du multi orgasme« .

En plus, le sens parfois caché dans ces citations ultracélèbres . Celui qui jubile à l’idée de jeter son rival aux lions ne doit pas posséder le même profil psychologique que Mère Theresa.

Par exemple, une rubrique culte de film de Western est :

– Eau de feu de visage pâle très bonne

Ou en plus littéraire :

-Allez petit, joue de l’harmonica à ton grand frère

– C’est un hold up, les main en l’air !

Il suffit de puiser dans les films de notre culture commune pour trouver des perles de phrase qu’on aimerait bien dire une fois dans notre vie.

On a donc dans cet autre genre peut -être un peu moins raffiné :

Ouais ben moi aussi je l’ai baisée

Ou dans un puissant sous-genre pas si loin :

– Je sais pas quel âge elle a, mais elle aime la bite 

Pas facile à « placer » dans une discussion banale de tous les jours. Il faut probablement guetter avec ardeur une journée meilleure, un peu plus hors du commun, où l’on pourrait ne serait-ce qu’espérer de pouvoir la sortir après l’avoir rentrée.

Et donc je me disais que j’allais compléter encore cette liste avec « mes » références.

Il me suffit de donner un exemple pour tout de suite reconnaître le genre. Allez je me lance :

– Mon laser est en panne

– T’as de beaux yeux tu sais

– Le pilote a fait un malaise, on a besoin de vous au cockpit

– Les zombies ont réussi à rentrer dans la maison

– Mais alors Salomon, vous êtes juif ?

Une fois de plus, la tâche est trop facile car il est précisé que cela doit être une phrase que l’on rêve de dire. Je ne vais donc pas rêver d’être dans un avion qui a perdu un réacteur bien évidemment.

– The Ring is mine

Mhhhh…

– J’en laisse un bout dehors

Pareil…

– Stefan Brückner, ich komm aus Lübeck

Juste pour rappeler que je connais, apprécie, plébiscite le film More.

 

 

 

 

 

 

Un nerf de déjà vu

Je pioche des informations à coup de recherche sur Google. Je tombe sur cette page fruit de mes rares égarements électroniques :

http://hectorvictor.free.fr/

Oui, j’étais LE propriétaire du Hector 2HR+ de la société française Micronique, un remarquable ordinateur personnel de 1983, classe, efficace. Bon, ça c’est que tu n’as pas encore croisé le fer avec les ordis des copains qui arrachent leur mère et qui en plus sont moins chers, moins encombrant. Là tu sais que tu t’es fait définitivement avoir, tu ne vas quand même pas te taper la honte d’en vouloir un autre, celui des voisins, qui ne le méritent même pas et qui d’ailleurs ne savent pas programmer en BASIC.

J’ai campé – du moins pour l’apparence – sur mes positions en affirmant en toute occasion et à qui le voulait que j’avait fait le bon choix à acheter un Hector 2HR+, et qu’il finira un jour par regretter son Oric Atmos, ouaips c’est pas mal les jeux mais le nom, ça fait un peu portos… Un peu de sérieux.

Hector 2hr+ (1983)

Dans mon âme intérieur évidemment, j’étais dégoûté à mort avec ma pauvre bouse qui est pas foutue de faire un jeu intéressant.

Ah si peut-être un jeu qui s’appelait  » Stramble « . Le jeu où tu diriges un hélicoptère en haut, en bas, à gauche et à droite en tirant sur les ennemis et en évitant les tirs de la DCA. Enfin la version 2HR+…

Voilà, c’est ainsi que j’ai découvert avec grand intérêt ce site internet sur les différents membres de la famille Micronique. Chaque membre s’est fait microniqué. C’est miniature, c’est japonais, ouioui très bon pour vous, et tu te fais niquer à l’ancienne façon recette grand mère.

Ah Stramble, je te dois tant. Tu es la raison qui faisait venir un ou deux copains le lundi matin à la maison car on commençait les cours à 11 heures. Ca s’est peut-être même produit deux fois.

En cherchant un peu, je tombe sur la fiche du jeu :

http://hectorvictor.free.fr/index.php?page=5CWlF9EqPErC7HI1Lm2HU&sft=53

Pas très causante la page, juste une photo du manuel, une capture d’écran et un commentaire de visiteur.

La nature était trop belle, je me suis dit : et si je postais un commentaire pour égayer cette page un peu morne, et dire à la face du monde que Stramble est pur et beau. Que Stramble m’a beaucoup apporté, et je vais, je dois maintenant rendre honneur humblement au jeu Stramble sur Hector 2HR+, successeur du Victor.

Là je lis le commentaire. Une personne inconnue a fait avant moi le même cheminement interne(t) que moi car il pensait la même chose que moi. Incroyable, j’ai trouvé cette personne.

Mauvaise surprise, cet inconnu c’était moi.

Je venais de redécouvrir en quelque sorte.

Poker Jump !

Incroyable, je tombe sur cette photo :

Où est l'imper ?

Bon, je ne connais pas personnellement cette personne, mais je m’aperçois que c’est la première fois que je le vois dans les magazines ou à la télé ailleurs que dans un casino. Cet exemplaire d’être humain, mécanique, froid, self control, à la limite de la pièce d’orfèvre,  joue au poker tous les jours et toutes les nuits, et passe la plupart de son temps dans des pièces fermées et obscures. Exceptionnellement, il ose malgré tout défier Dame Nature en tentant de sauter au-dessus d’un point d’eau, pour la photo.

Il a vraiment l’air rond rond.

Il joue un rôle tout le temps, et fait l’erreur de ternir à ce point son image de joueur très fort, beaucoup plus intelligent que toi, qui te plumerait à l’apéritif. Tu es l’apéritif de cette personne. Et là, tu le voies s’apprêter à prendre un petit risque, un risque calculé, presque par déformation professionnelle. Le cliché, volé tellement il est mauvais, fige ce gars dans le plus noble objectifs physiques, garder ses pied au sec. Euh oui, ça il ne faut pas le voir, c’est la grosse honte.

Lui, la star, n’est plus le centre d’intérêt des spectateurs. C’est ce putain de trou d’eau, assez atypique en forme de vagin impudique qui attire notre oeil. Cet athlète acoutré d’une tenue que l’on peu qualifier de kit du pervers (manque l’imper mais c’est tout) en pervers disparaît de l’attention. Je ne le vois même plus, je vois le trou et pas ce petit nain.

Après, si on a le courage de réfléchir davantage, l’on remarque que son pied d’appel est le gauche, il doit être droitier, il se concentre. Il a l’air en tout début de mouvement de son sot parfait. Et en arrière fond on voit ses copains qui sont morts de rire.

 

Ben moi désolé, ça me fait pas rêver moi. Sous les tropiques avec une tête de sadique comme ça, non merci. Je préfère encore notre Francis national.

Non, sérieux…

Très bon shoot monsieur le chroniqueur. Tu as bien bossé, tu as un scoop.

Ah oui, mais je suis sur son compte Facebook, pas celui du chroniqueur sportif (encore un autre sujet, tiens), et j’ai trouvé cette photo… dans ses photos préférées qu’il à uploadées avec ses petits doigts boudinés. Ca a dû cliquer sec puisque je connais ses talents dans les jeux PC. Mais à part la souris et le poker, il est qui lui ?

C’est avant tout un homme surentraîné. Il a un coach physique. A deux, peut-être même à plus, ils formentent les tactiques et stratégies les plus tordues pour te piquer tes billets. Et c’est tout. Pas la peine de chercher, il n’y a rien d’autre, c’est fermé monsieur revenez mardi.

Et là soudain il est seul. Plus personne ne peut l’aider. Il doit se lancer et passer l’obstacle par lui-même, réussir, tout simplement. L’échec n’est pas une option. Il ne peut pas se viander. Il est surentraîné pour te voler, rappelle-toi.

Hop.

Et là plus d’image, on doit continuer l’action dans l’imagination.

Il saute. Et rien, ce n »était pas un évènement. Il n’a pas dû se gaufrer sinon on en aurait entendu parler. Mais le chroniqueur, l’auteur de ce cliché, il s’est posté là sur les abords de cette mare et à attendu sa proie comme le chasseur l’oiseau rare.

C’est pas très convainquant tout ça. J’arrête de me moquer.

On pourrait me croire comme lui, millionnaire en dollars, à qui tout réussi. Ah ça j’aimerais bien, mais j’ai pas encore trouvé la recette magique.

Oh, au poker j’ai un niveau insignifiant , très petit. Je n’ai pas gagné des millions puisque je préfère jouer avec mon hémisphère droit. Je suis simplement un transfuge du cerveau gauche, le calculateur, celui qui tourne sur le concret, le comptable.

Bof, il n’a pas trop les traits d’un clerc de notaire, mais il faut admettre qu’il sait réfléchir plus vite que la moyenne. Il t’intimide ?

Bof bof, je n’ai jamais admiré personne durant mon rapide passage dans le secteur tertiaire. Enfin, tant quand j’y étais ! J’ai reconnu par la suite les qualités de ces employés. Ouf je me suis évité des ennemis mortels en me rattrapant à la branche.

C’est pour cette raison d’ailleurs que j’ai décidé de quitter le secteur des services et me lancer dans internet.

Comment ça, c’est pas du tertiaire ? Mais c’est une évidence. Internet a autant à voir avec le secteur tertiaire qu’une bûche qui prédit la météo. C’est la communication qui m’intéresse, intéressée ou non. C’est comme se faire des amis chez de vulgaires inconnus. Je ne te dit pas qui je suis, mais tu m’as rapporté de l’argent. Je ne t’ai pas volé à proprement, j’ai réussi à te proposer un voyage au bout de la terre en faisant l’intermédiaire. J’ai touché ma comm’, tu n’en a jamais rien su comme chantait Eddy, et je ne connaîtrai jamais rien de ta misérable, lourde et morne vie. Si c’est pas poétique ça…

Mais j’irai malgré tout à l’essentiel, ton portefeuille bien sûr.

Et c’est tout, n’espère rien d’autre, vil cliqueur du soir avant l’émission de 20h40 dans ta banlieue lointaine doré à la bombe de peinture. Emprunte simplement une des autoroutes tracées pour te faire acheter l’objet ou le service que tu recherches.

Et je ne te parle même pas, je lis les journaux pourris que tu dévores pour te cerner plus près encore et deviner ce qui va passer par ton petit cerveau la prochaine fois que tu voudras partir en vacances dans un pays trop loin pour ta paie. Tu feras des recherches sur Google©, puis tu redescendras sur terre, et t’iras voir les vacances en Tunisie car tu n’as pas trop entendu parlé des révoltes, et que tu n’as pas de sous.

Bon finalement tu n’achètes rien et ne me fait rien gagner, tu n’es peut-être pas mon coeur de cible. Mais mille de ton acabit ont déjà pris ta place.

 

J’avais depuis quelques jours l’envie presque reptilienne de faire un post spécifique sur le sujet prénommé « ZANONI le déconneur ».

C’est un ouvrage que j’aimerais bien relire maintenant pour me poiler. Hélas, c’est un livre rare, la traduction en français encore davantage. Maintenant la rareté de cette oeuvre, tombé dans le domaine public, n’est plus. Chaque éditeur y va de sa couverture pour essayer de figer le quoitesque de ce roman pas terrible.

http://www.amazon.fr/Zanoni-Edward-Bulwer-Lytton/dp/1608640523

 

Je ne résiste pas à l’envie de poster ce petit résumé :

 » Ce texte, l’un des plus célèbres de la littérature ésotérique, est un roman initiatique ayant pour cadre le XVIIIème siècle. Il évoque l’histoire de deux rose-croix : Zanoni et Mejnour. La voie suivie par ce dernier est aride, c’est la voie de l’ascèse. Celle proposée par Zanoni est la voie de l’amour. 1842. « 

En résumé, tu t’abstiens si t’es neuneu, moi je nique car c’est ma philosophie. Je laisse le curieux découvrir la suite.

 

La couverture fait trop moderne. Mon exemplaire à moi était un tirage manuel comme on n’en fait plus que chez les libraires de bord de scène, avec les feuilles à séparer au couteau, qu’il fallait délicatement couper avec les ciseaux de sa trousse, parce qu’il a TOUJOURS eu des ciseaux dans sa trousse.

Bon ce sera pour la prochaine fois, car j’en ai encore des fous rires parfois, alors je dois m’appliquer sur le billet. Je dois reprendre tous les détails, les approfondir à partir du moindre souvenir. Un travail d’autant plus presque douloureux que l’on ne se reconnaît pas dans ce genre de souvenir, datant de cette époque après l’âge ingrat, qui est aussi un âge ingrat, juste plus raffiné, et encore.

En plus je passe vraiment pour un pauvre type, l’humiliation publique full face avec sa copine. Tu lui parles de Zanoni, et tu lui dis que tu aimerais bien lui prêter le bouquin. Je suis en stage à l’autre bout de la France, Biarritz (enfin Anglet), et je taquine mollement la variété locale de bourgeoises.

Et je tombe sur elle, enfin plutôt le contraire.

Dans ma piaule pour quelques mois, j’ai dans mes valises cet ouvrage, que dis-je ce fruit de l’imprimerie disparu d’autrefois. Je pars en voiture avec mes affaires pour 6 mois, je prends ZANONI, comme ça, me disant que ça pourrait servir, mais sans oser s’avouer que ce grimoire abscons à la con a une quelconque qualité cachée, très cachée, mais qui mérite à être découverte.

En clair, ma cocotte, tu vas lire ces 600 pages chez tes parents, dans ta chambre, en plein été basque, toute seule, et à défaut de penser à moi, tu ne penseras à personne d’autre que ZANONI qui te mettra les abeilles à tes deux lobes, ah ah ah ! Et si par miracle tu n’es pas la conne que tu es, tu trouveras peut-être des clés et tu me les abandonnerais. Et je m’enrichirais de ton analyse.

Mais elle ne m’en a pas laissé le temps et elle m’a très vite largué. Enfin, c’est mon analyse ça. Elle avait juste associé au poids de ma connerie celui dudit ouvrage. Lourd, chiant. A fuir.

 

L’histoire ne s’arrête pas là, loin de là, oh non. A l’évocation à son adresse de ce livre que j’aimerais bien qu’elle lise pour qu’elle me dise ce qu’elle en pense, elle me lance d’un sourire :

–  Oui, tu me l’as déjà prêté…

… laissant apparaître qu’elle ne l’a même pas feuilleté et qu’elle n’en a fermement pas l’intention.

N’empêche, elle ne me l’a jamais rendu ce bouquin cette conne. Je ne suis sûr de rien dans cette histoire, sauf qu’elle a gardé le bouquin, sans doute pour le bazarder peu après et faire de la place sous son bureau.

Et voilà comme un roman de 1842 finit sa route dans une déchetterie sans être même ouvert.

Quel cinglant jugement sans appel.

La vilaine a tout effacé de moi. Un jour, elle croise un copain commun, en fait le mec d’avant mois. Ils discutent un moment, ne s’échangent même pas les numéos, et au moment de partir elle place distinctement :

– si  tu revois qui tu sais, tu ne lui as pas dit que tu m’as vue.

Et j’avais même encore rien demandé, que le récit de mon copain soudainement ne m’intéressait plus. Maintenant cependant, je le soupçonne fortement d’avoir inventé. Mais elle se devait de se montrer peureuse après la claque que je lui ai collée. On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui… Finalement elle ne m’a pas oublié !

Et puis, si elle m’avait reproché d’aimer ce prétendu important livre pour moi, ça aurait été tellement plus beau. J’aurais été complètement à poil, désarmé par cette femme, qui revient avec ma bouteille à la mer dans sa main, fragile, nue. Elle aurait compris ZANONI et tomberait dans mes bras avec la pesanteur d’une plume.

Mais non.

Si il faut donc retenir une chose, c’est celle-là :

Aucune ex n’a lu ZANONI… mais celle-là c’était bouillant.

 

Tu connais Françoise CHANDERNAGOR ?

Clic-Clac

…. on passe à l’attaque.

Est-ce que tu vérifies que c’est bien fermé quand tu fermes un cadenas ?

Aujourd’hui un procureur, lors de sa réquisition, a demandé la détention provisoire pour celui à l’origine des fuites sur le bac de maths.

Bon oui, mais on ne met pas en détention provisoire pour rien, il faut en motiver la raison. En voici l’une d’elle fort à propos :

« Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indicels matériels ; »

En effet, le procureur s’est peut-être dit que le gadjo qui a donc eu accès d’une façon ou d’une autre à l’imprimerie du sujet, y repasserait dans la foulée de sa liberté conditionnelle pour passer quelques coups de Tipex© et semer le doute sur sa santé mentale. Bof. Le juge l’a foutu dehors, en attendant…

Voilà que mon pote Maître Eolas déteint sur mes billets, je dois rester vigilent.

http://www.maitre-eolas.fr/

On le lit, on le remercie, on le comprend dans l’ordre croissant des difficultés.

Liaisons

On n’a pas inventé grand chose en synonyme du mot braguette. Quel est l’autre mot qui veut dire braguette ? Allez ? Cherche ? Il n’y en a pas.

Et l’on fut plus prolixe pour dire un slip. Il existe des centaines de dénominations pour cet accessoire incontournable. Culotte, slob, string, calbute, benne, caleçon, sakakuÏ… et encore je ne me fatigue pas trop pour illustrer.

Sans transition ou presque.

Je réfléchis parfois à une idée barrée d’événement festif personnel. L’organisation de la soirée de mon entourage : travail, famille, amis, concierge, profs, bref tous ceux que je connais (et dont je me souviens) au moins un peu et qui me connaissent. Combien de personnes en tout cela ferait-il ?

Mon estimation compte tenu de mon nombre d' »amis » sur Facebook et de ce qu’il peut représenter par rapport à la totalité de mes connaissances. Au bas mot 200 personnes, au très bas mot. Ca devrait tourner autours de mille peut-être. Je pense que c’est assez peu par rapport à la moyenne des français de mon âge (histoire de situer). Ou pas ?

Bon, ça c’est le concept grand public. Pour les fines lames je propose la soirée avec que les personnes qu’on n’aime pas. C’est doublement ambitieux puisqu’elles risquent bien de ne pas venir à la fête. Celle avec seule les personnes qu’on aime coûte bien sûr au moins cent fois plus. Enfin, je parle de mon cas personnel, hein ?

Est-ce que tu crois que tu peux monter une de ces soirées en un mois et de pouvoir réunir plus de cent personnes ?

Tiens, souvent je me force un peu à atteindre les 1000 mots quand j’écris. Je viens de découvrir que Stephen King fait exactement la même chose mais se fixe la barre à 2000 par jour. Boh ça m’en secoue une sans faire bouger l’autre. Je suis un lovecraftien avant l’heure. A 15 ans j’avais tout lu, enfin tout ce que j’avais sous la main. Mais Stephen King très peu pour moi, c’est le Hitchcock de la littérature. Bref.

Tiens, lui c’est un tweeteur fou :

http://www.imdb.com/name/nm0005265/

Bon sinon, c’est clair, je déteste les Black Eyed Peas. Je me navre à les écouter à Taratata, et je comprends pourquoi ils s’entendent tous les quatre ! Clair qu’ils ne s’adressent pas à un garçon de mon éducation…

Ma chanson préférée bien sûr :

httpv://www.youtube.com/watch?v=U6XFwMyPoBo

Est-ce que tes parents ont négocié chez un cuisiniste et ont cru faire une affaire car le commercial avait téléphoné plus tard pour leur octroyer cette réduction incroyable (et inespérée pour ne pas dire, opération marketing extrêmement mal réalisée par un humanoïde avec deux de tension, du genre il t’annonce que tu as gagné 100 M€ au loto avec l’oeil morne du charcutier-tripier du marché de Lainsecq sur Yonne) ?

Mes parents ont été les plus malins. Ils ont accepté cette offre, acquis la cuisine d’exposition tant convoitée MAIS ne l’ont jamais installé. On ne réveille pas impunément l’esprit polémique et revanchard qui est le nôtre.

Petites flemmes ordinaires

Ce soir j’avais envie d’écrire une énième fois sur quelque aspect de la théorie musicale que j’affectionne ces derniers jours.

Ce soir je m’étais juré de mettre des mots sur les sentiments impurs que m’inspire la plastique surabondante au sens propre d’Amazon Eve :

Cette nuit j’avais signé de mon sang un contrat m’obligeant de disserter publiquement sur les possibilités infinies offertes par les 216 billes aimantées du Neocube. Je n’ai donc pas le choix, alors pour assurer le service minimum sur le sujet, rien ne vaut une vidéo :

httpv://www.youtube.com/watch?v=gidumziw4JE

(Tout ce que fait la personne au bout de ces mains est très difficile à réaliser. Voilà, c’est ça la magie du Neocube !)

Non, ce soir je vais aborder l’existence de ma boîte à idées que je nourris tous les jours.. Et de celle-ci me donner l’envie de parler de…. Je pioche…

La tenue iranienne des joueuses de foot.

Une réussite. Le législateur de ce pays s’est dit que déguiser la joueuse de foot en spermatozoïde cocaïné était ce que dictait la bonne pratique de la religion.

Foute

Et bim l’équipe de foot ne peut pas participer aux jeux olympiques à cause de la tenue. Ou donc trouvent-ils la force de renoncer à reconnaître leur erreur ? Si un jour j’ai la chance de comprendre cela, j’aurais fait un grand pas dans la compréhension de mes semblables. Je rêve même parfois que ce suis confronté à une personne qui valide cette tenue et qui m’explique son choix avec des arguments solides et étayés.

Bref, qu’on m’explique.

Allez passons à autre chose. Voyons dans le tiroir…  La DS J en aluminium, la DS K en taule.

Voilà.

Finissons par une rare vidéo de BHL avec les cheveux courts blonds en train de rentrer bourré chez lui :

Cette étonnante évolution

C’est un fait, je n’ai plus l’âge d’avoir des jouets. Je ne joue presque plus. Et ça fait le huitième soir de suite que j’écris avec le succès que je me connais. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Mais je recule pour mieux sauter en prétextant vouloir écrire ce que je vis au lieu de me mettre les mains dans le cambouis.

Malgré ce ROC (refus d’obstacle caractérisé), j’estime malgré tout avancer sur divers projets. Je ne veux pas faire le grand saut comme ça, tout seul dans mon coin.

Tiens je me rappelle de la première fois quilénie e j’ai eu à faire avec un voyou. C’était en 6ème D au cours de Monsieur Cohen, le prof principal de français qui nous faisait rire car il écorchait les noms de famille. Le voyou de la table devant se retourne et me pique mon stylo rouge. Je n’avait jamais été auparavant confronté à la vilenie humaine, je pleure car je suis en plus très sensible comme on dit, et le voyou dit à son copain voyou en riant presque touché : « t’as vu, il pleure parce que je lui a piqué un stylo (c’est dingue non ?) ». J’était déjà différent de la masse car j’ai connu la violence la violence plus tardivement que la moyenne. Ce qui a attendri ce voyou, c’est d’assister à la scène ou un mec de 10 ans expérimente sa première violence faite à sa personne de la part d’une personne qui n’a pas d’autorité parentale sur lui. Ces petits caids avaient une bonne longueur d’avance sur moi question vie d’adulte. Ah oui ce même voyou faisait passer entre ses copains un magazine porno en cours. Je rappelle que c’était en 6ème ! Et le plus dingue, c’est que j’ai fait moi des études et probablement pas lui. Mieux vaut ne pas trop savoir trop tôt. Si j’avais feuilleté ce magasine à l’époque, je serais peut-être aujourd’hui un gros pervers narcissique, célibataire prédateur, dandy et soit-disant libéré. Et si il ne m’avait pas piqué mon stylo rouge, j’aurais utilisé un stylo rouge pour souligner les choses importantes dans mes cahiers à l’école. Croyez-le ou pas, mais je n’ai plus jamais eu un seul stylo rouge dans ma trousse. Je n’écris strictement jamais en rouge.

C’est qu’il m’a fait sacrément flipper ce mamifère de Marne La Vallée.

Les grandes chaînes sont tes amis

Oulala que j’en ai marre de la télé et ces émissions de flux sur les criminels et autres petites gens. Cela peut rassurer de savoir que pas loin de chez moi des pervers sexuels assouvissent les plus bas et horribles des fantasmes morbides. Ces émissions semblent crier à tout va « TU es mieux que ces pauvres gens, alors ne zappe pas les écrans pub ». Très peu de personnes parlent de concepts, peu de gens ont des idées, la majorité d’entre nous parle… des autres gens. Bon bon bon… Et je suis bien placé pour savoir que les dirigeants des grandes chaînes de télé ne regardent probablement JAMAIS la télé. Je ne sais pas comment ils font. Des surêtres de l’univers, des Kwisatz Haderach.

C’est drôle combien depuis quelques jours ma tête est sèche comme un texte de Descartes. Je radoterais presque n’ayant rien de neuf à me mettre sous la dent. Là tout de suite, je me dis que je devrais me remettre à la musique cette absente. Mais c’est bien sûr. Des sonorités intraduisibles sur le papier car trop riches pour notre vocabulaire musical.

J’ai eu une idée amusante sur un nouveau business. Du conseil en gestion d’ondes électromagnétiques à destination de l’espace. L’objectif de cette science est de créer un flux de données radio permettant d’expliquer à des créatures intelligentes qui s’intéressent à notre planète comment se connecter sur notre réseau internet. Un tutorial électromagnétique pour expliquer comment fonctionnent nos protocoles réseau. Et que tout le monde sache que je suis un contact de la race humaine, message à l’intention d’éventuels visiteurs extraterrestres. Sinon je ne sais pas combien d’enlèvements ils auraient dû faire pour tout apprendre de nous grâce à des contacts fiables et sélectionnés, toujours dans le souci de la plus grande discrétion. Au niveau des pays. Et je me demande comment les aliens s’y prendraient pour en savoir plus sur nous sans interférer. Cela pourrait même en devenir une preuve de leur inexistence.

As-tu déjà passé le test de l’arbre ? Moi je découvre à peine l’existence de ce test. Je vais en dessiner un, et APRES je lirai ce que je trouve sur le sujet. C’est fait.

Pour rappel, le test de l’arbre c’est : prends une feuille et un crayon et dessine-moi un arbre, et je te dirai qui tu es :

http://www.aide-emploi.net/arbr.htm

Mon arbre :

Oulala pas de Photoshop, j’ai galéré comme un esclave pour insérer ce magnifique cliché aussi original que risqué pour moi! Imagine que mon arbre est le parfait exemple du typique gérontophile par exemple. Ca risquerait de me suivre des années. Je ferais la une des magazines people, je me marierais avec la mère de Madame de Fontenay et tout irait bien.  Mais point ne rêvons, je n’ai pas cette veine… Et je suis plus du genre Bernadette Chirac.

Le petite bonne nouvelle de la journée, c’est que je n’ai pas de tare congénitale décelable du premier coup d’oeil sur le dessin du test de l’arbre. Restons précis, c’est une petite petite étape franchie dans le long chemin vers l’état de félicité bouddhiste.

Intéressant ces catégorisations des arbres qu’il ne faut surtout pas faire lors d’un recrutement par exemple.

J’adore au passage l’arbre du caractère violent, un arbre mort avec que des grosses branches pointus sur le tronc. Brrrrr…

Et aussi l’arbre des prédateurs sexuels :

L'artbre du pervers sexuel

Et la légende :

Feuillage en forme de fesses
Cela montre :
Problèmes sexuels

Traduction : si tu vois un arbre comme ça dans la forêt, cours !

Excellent. Le mec il est tellement duculduculducul que quand on lui tend un papier et un crayon, il griffonne un cul et une bite en guise d’arbre.

Et j’adore la légende d’une très grande pudeur pour les incriminés. Ces perverts sont gentiment adoubé d’une étiquette légère avec indiqué dessus « problèmes sexuels ». Mais les mecs qui vivent dans cette forêt de culs, ils ressemblent à quoi pour que je puisse mieux les identifier la prochaine fois que j’en croise sur mon chemin ? Y en a-t-il plus ou moins à l’UMP qu’ailleurs ?

Un schizophrène :

Le schizophrénier

Il est tout mignon celui-là, tu coupes la ficelle du ballon et l’arbre part en orbite. Très moderne.

Le dépressif

C’est qui lui ? Mais c’est l’arbre du dépressifier bien sûr ! Comme quoi les schizophrènes et les dépressifs sont faits l’un pour l’autre. Les cheveux de l’un sur le caillou de l’autre.  En tout cas il fait très rasta!

Tiens je réfléchissais à une sorte de concours sur le test de l’arbre. Le challenge consiste à dessiner son arbre avec un cray sur une feuille A4 en moins de 30 secondes. Après les arbres sont analysés par la communauté. Le fait que l’on sache que son arbre sera étudié n’est qu’un paramètre supplémentaire à prendre en compte. Ca ne change rien, quand il faut dessiner un arbre on finit bien par dessiner quelque chose qui nous plaît ou qui est censé plaire à l’examinateur.

J’ignore si je vais approfondir mes connaissances botaniques malgré l’intérêt manifeste que je manifeste à la discipline. Imaginez qu’en maîtrisant cette science, je serais capable de dessiner l’arbre de notre président en fonction de son profil psychologique. Une sorte de retro-engineering. C’est très tentant n’est-ce pas ?

Est-ce que tu savais que la plupart des imprimantes du marché étaient programmées pour tomber en panne après un certain n’ombre d’impressions ? Tu es pour ou contre l’obsolescence programmée ? Je pressens un marché de l’hypra qualité, des produits ménagers garantis cent ans que l’on peut transmettrait rituellement de génération en génération. Bof, ça ne me plairait pas d’avoir le frigo de ma grand-mère… C’était ce qui me fait dire le plus que je n’aurait pas aimé être un allemand de l’Est à m’éclairer à des ampoules vieilles comme le Mur. Vive le poubellage de tout ce qui a un peu servi. Du neuf et encore du neuf pour supplanter le moins neuf. Balancez le tout dans des pays du tiers monde pour apprendre l’électronique aux gamins. C’est fou, il suffit d’acheter et jeter pour faire l’éducation de la jeunesse à l’autre bout du monde. J’ai de la peine à le croire même en me forçant…

Je repensais à l’instant à ma phrase « enlever l’écho ». Dois-je en conclure que j’ai en moi un larsen avec moi-même ? Mmhhh… Ca c’est pour moi le cas typique de la déduction paraissant géniale et simple, et qui se révèle très rapidement réductrice et inappropriée. Je parlais des morceaux que j’ai réalisés avec un piano et dix étages de réverb. Cet écho exagéré veut peut-être partir et laisser nu l’instrument, brut, indivisible. Non, vraiment pas.

Gymnastique de la survie

Je lisais la biographie d’une célèbre danseuse de la période dorée d’Hollywood dans ces comédies musicales qui ont fait leur succès. Cette actrice disait qu’elle devait faire au moins une heure de danse par jour car pour elle, c’était comme respirer, c’était vital. La danse c’est ça, j’en ai bien l’impression. C’est de n’avoir le choix que de passer un certain temps tous les jours à pratiquer une activité d’ordre physique et artistique pour ne pas mourir. Une chose est pour sûre, je ne suis pas un danseur du tout du tout.

Je viens d’avoir une idée du génie artistique. Les danseurs dansent en rond comme pour combler un cercle matériel dans l’espace. Au mieux ils le rempliront complètement. Mais ça ne sera qu’un disque pas énorme en comparaison de la taille hypothétique de l’univers. Et bien le génie, c’est tout l’univers restant. J’ai bien du mal à comprendre en quoi ce ne serait pas si grave si on oubliait quelques traditions. Et surtout en musique ! Certains aiment la musique et écoutent la musique du passé. Moi, je n’ai que celle qui se tourne vers l’avenir. J’attache peu d’importance à ce qui s’est fait. Toute tentative de création d’une culture musicale me fait hurler. Je ne me remets finalement pas beaucoup en question sur mes choix artistiques.

Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines personnes le détestaient. C’est parce qu’il met dans la bouche des autres ce qu’il aimerait entendre. Dans ses livres, quand il relate une discussion, il utilise de longues phrases qui dévoilent qu’elles n’ont évidemment pas été prononcées telles quelles. Il en rajoute une couche pour faire passer l’interlocuteur pour une maman wombat. Au premier regard, cette attitude dénote d’un réflexe de protection. Attaquer d’abord. C’est provoquer pour rallier les suffrages, c’est charmer pour mieux convertir. Quel charisme, ce Jean-Pierre Petit. En ces temps incertains, je m’hasarderais éventuellement sous la contrainte à estimer qu’un film sur sa vie et son message ne serait pas culturellement une erreur. J’ai de l’estime pour lui. Un soir où il ferait plus froid, je dirais qu’il serait la seule personne à avoir mon estime. Mais serait-ce le désespoir ? J’en ai bien peur…

Bon, je n’ai pas envie de me lancer dans le plagia à la mode, donc je vais faire un aparté en collant un texte de Maitre Mô qui raconte sa rencontre avec son client :

Jeune, on est enclin à attraper au vol les idées plutôt que d’attendre de se faire les siennes, et sa rencontre ne va pas m’inciter à vieillir : il ressemble à un monstre, et les faits qu’on lui reproche d’avoir commis sont justement assez monstrueux.

Après, on lui demande pourquoi il lui avait mis une cigarette dans l’oreille. “Ben parce que j’avais pas de cendrier”. Et le type il est sincère, limite de bonne foi. En tout cas, je ne crains rien de lui si, à sa sortie il tombe sur ce texte où je le traite allègrement d’abruti. Il ne maîtrise de doute évidence pas son alphabet.

Je suis fasciné ce que l’on ne peut appeler que “ces gens”, et je me demande combien ils sont, par exemple en France. Se pourrait-il que cette population constitue sur le plan politique le terrain le plus malléable, le plus perméable à la politique communication ? Et là non plus je ne crains personne.

Je ne me fais pas avoir quand un dirigeant fait un effet d’annonce car j’ai déjà désamorcé ce qui ne sont souvent que des mots. Se pourrait-il que cette population constitue les petits soldats de la grande armée de l’ombre de la république, une armée civile qui répond au doigt et à l’oeil par le truchement des discours au sens caché qui leur sont destinés ?

Celui qui s’est immolé par le feu en Tunisie s’appelle Mohamed Bouazizi. Pour protester contre une décision de justice à son désavantage, il a décidé de se mettre le feu.

Je ne serais pas capable de m’immoler. Je suis écolos, alors la combustion de l’essence, très peu pour moi. Je pense qu’un dispositif ancré dans le sol, une cabine automatique indéboulonable même par l’armée, qui génèrerait du 120 décibels non stop avec en boucle le morceau You Suffer de Napalm Death (attention c’est très intense, ça mérite vraiment de gougler) la nuit et Sacré Soleil de Bernard Ménez dans la cour de l’Elysée. Oui, j’aime beaucoup Bernard Ménez et je vous emmerde. J’estime qu’il n’a pas acquis la reconnaissance que je mérite. Le vrai expert es Ménez que je suis réussira à convaincre la plèbe, ou périr. Qu’il est difficile d’être trop en avance sur les modes…

Ca se mange un Kiwi ?

Est-ce que tu aimes la provocation ?

Bon, là d’un coup je sèche. J’ai déjà écrit un article de plus de 300 mots cet après-midi qui n’a pas grand chose à voir avec ce projet. Avec cela j’ai écrit un long mail de 249 mots à mes drilles du poker. Suis-je à la limite? Mais non ! Je formalise des idées que je ne couche pas systématiquement et forcément sur le papier. Je ne me lancerais pas sur des théories à base de partie émergée de l’iceberg, mais pour autant, je me devais de faire preuve de cette honnêteté, cet avertissement. Je n’écris pas tout. Je propose seulement le bestof, le zapping de la journée, l’essentiel du moment, le concentré de vous avez compris je n’insiste pas, le Morandini!….

As-tu un Polaroid à poster ?

Je regarde un documentaire sur les photos Polaroid. L’on trouve une certaine beauté à l’aspect partiellement aléatoire d’un cliché Polaroid : humidité, température, rendu des couleurs, développement partiel… Cela contribue à l’art photographique. Le fait que la photo ne soit pas parfaite la rend touchante. C’est l’équivalent du swing des séquenceurs électroniques musicaux. Moi la musique séquencée je n’en pense pas trop de bien, alors je me suis demandé quel serait l’équivalent de ma “conception de la musique” en photographie. Je penses que ce serait de la vidéo. Et de la vidéo, ce serait un Chien Andalou bien sûr !

Ta mère à la direction de l’EPAD

Bon, je m’en vais de ce pas terminer mon interview… Voilà.

Je repensais à mon glauque passé de jeu de rôliste. J’ai maintenant une définition de ces jeux. Ce sont des procédés techniques pour mettre en place son propre esprit dans une configuration géographique et autre différente. Les règles d’un jeu de rôle décrit autant que possible l’univers de la personne projetée pour lui donner vie, et permet aux participants de développer un univers mental porté par l’imagination, canalisé au travers de son personnage. Bon bref je trouve un peu déplacé pour le moins le débat sur l’intérêt de cette activité. Mais il est vrai qu’elle prend beaucoup de temps et ne rapporte de l’argent qu’aux éditeurs.

Idée n°326357. Cacher un objet, et répondre par oui ou par non aux questions des visiteurs jusqu’à ce que l’objet soit découvert. Mais pas le droit de poser de question sur la localisation physique de celui-ci ainsi que toute question concernant mes “données personnelles”, entendons les détails sur les endroits que je fréquente et mon identité. Par contre, le participant peut poser par exemple des questions sur la météo qu’il faisait quand je l’ai caché, si ça m’a pris du temps pour y aller de chez moi (je répondrais par oui ou non, mais je ne répondrais pas aux questions qui d’après moi sont une conséquence directe de celle-ci).

On peut faire ça avec une personnalité, ce serait plus simple mais aussi bien plus nul. Il n’y aurait rien à gagner !

Aouch!

T’as déjà été sauvé par le Cockpuncher ? Ca fait quand même 32 ans qu’il ne s’entraine exclusivement qu’à ça. Ca fait 32 ans qu’il se prend des coups de pied dans les parties. Il est blindé le gars.

Je pense aux grandes journalistes d’aujourd’hui. Michelle Cotta, Arlette Chabot, Anne Sinclair, même si elle est un peu en retraite. En retraite la mère Sinclair ? Et elle est mariée avec qui Mamie Sinclair ? Elle va te revenir dans la gueule direct en 2012 pour aller au top avec son ptit Domi.

Ca doit être l’enfer d’être connu. Ces millions de personnes que tu ne connais même pas et qui épluchent ta vie privée. Ces gens s’intéressent à TOI.

Prudhommes…

J’ai lu une question d’un prof de fitness qui demande si on peut se faire licencier à cause d’érections incontrôlées pendant qu’il donne ses leçons. Après la faute lourde, la faute dure ?

Tu connais Leonid Gaidai ?

Je regarde un fillm sur la vie de Vermeer, et je me dis que n’importe quel homme célèbre faisant partie de notre histoire, rigolerait franchement à voir un film sur sa vie. Et je ne parle même pas du théatre pour ne pas mourir d’étouffement. C’est arrivé un biopic du vivant de personne, je pense à Tina sur la vie de Tina Turner. A la question “ ça vous a paru vrai ? “, elle a surement répondu “ Oui, c’est un très bon film !”. Ouarf, ça a dû l’énerver pas mal ou la faire hurler de rire à se pisser dessus !

Je me surprends à mater la Jeune Fille à la Perle, et me demandait si, dans la réalité, je pourrais rencontrer une fille comme ça, si ça existe dans la nature… J’ai bien du mal à le croire ! C’est ce qui fascine les critiques d’art, car en s’entichant de cette beauté que le commun des mortels qualifie pour le moins de très moche, il trouvent une définition de la beauté très différente, et qui fait bien rire l’écrasante majorité aux goûts communs. Quand on aime quelqu’un, on ne fait pas de film sur lui. Résumer ainsi sa vie par le prisme d’une personne qui l’a connu, c’est je pense bien misérable.

Mais qu’est-ce qu’il est lent ce film “ La jeune fille à la perle “ ! Une vraie plaie ouverte au genre ! L’action va à un à l’heure, tout est surjoué, les décors peaufinés sales pour faire plus vrais, des plans de coupe interminables explorent des panoramas inspçonnés. Le dézoom de la fin m’aura achevé.

Est-ce que tu connais quelqu’un qui t’a sauvé la vie ?

J’aimerais bien voir un documentaire où je vois un homme se défendre en témoignant à la cour de justice. Se défendre et mentir, comme on le découvrirait par la suite, plusieurs années après même. L’officiel se défend et il ment. Cela montre toute l’agilité dont doivent faire preuve nos politiques. Enfin doivent…

J’ai une bonne idée pour gagner un peu de sous. Je vais monter un journal dans un local. Je vais publier un numéro qui titrera qu’on s’est fait cambrioler et que 20 PC ont été dérobés. Là, assurances, dépôt de bilan, ni vue ni connue l’arnaque à l’assurance ! Mais ce n’est peut-être pas une bonne idée, Il faut être le premier pour que ça marche. Là, on est déjà lassés…

Qu’est-ce que je pense du Pape qui lâche du lest sur les capotes ? Je ne pense qu’il ne lui reste plus qu’à marier les homos et tu seras fréquentable mon pote.

Tu sais qui a dit “ Malheur à Moi, je suis nuance. “ ?

Je me demande souvent si je ferais un bon journaliste. Dire du mal d’un politique, lui chercher les poux, c’est faire montre d’une méconnaissance crasse du fonctionnement de notre société. Le politique en face, il est dans la même société, c’est un collègue éloigné. Et il est très puissant dans la société, il est aux commandes. Crois-tu misérable scribouilleux que tu fais le poids avec ton torchon à la con qui sert aux Raymondes pour se torcher l’anus ?

Qui a dit :

– Écoutez, je pense que messieurs Chirac et monsieur [de] Villepin n’étaient peut-être pas en poste au moment de l’affaire de Karachi

Et pourquoi ? Lui je l’aime déjà.

Tu connais buildingwhat.org ? La contestation émerge, jusqu’où ira-t-elle ?

Assez donné pour aujourd’hui. Je vais me coucher et réfléchir à ma semaine. Je vais m’évertuer à prendre dans mon temps pour sortir et respirer un peu. L’autre jour j’avais listé les missions du lendemain, et je crois les avoir toutes pliées facilement et sans effort. Mais demain est le premier jour d’une nouvelle semaine, je vais travailler comme tous les jours sans avoir le temps de manger ni penser à d’autres préoccupations. Mais au moins je ne ressens aucun poids. Me voilà affranchi de la servitude depuis trois ans. J’ai réussi !

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
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Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.

Allez, on repart doucement

Allez, on repart doucement. Comme dirait Polnareff, j’ai tant de choses à dire…

L’histoire du monde telle que nous la connaissons, est-ce vraiment l’histoire ? De plus en plus bien sûr le nombre de sources d’information augmente. C’est grâce à elles que l’on écrit l’histoire, elle est donc de plus en plus riche. Il semblerait à premier abord que l’intégralité des faits soit cataloguée, documentée. Or il n’en est rien. Que j’aille aux toilettes maintenant ou dans cinq minutes, personne ne le saura jamais à part moi (pour mémoire me concernant, je n’y suis pas allé du tout). Certains artistes se « contentent » de documenter un fait obscur ou considéré comme inintéressant (inutile plus exactement). Mais la grande majorité de ceux-ci préfèrent au contraire inventer l’histoire en faisant de leur vie et/ou de leurs oeuvres un outil permettant de l’écrire. Me concernant, je semble me placer au dessus de l’histoire et de tenir le rôle d’un observateur global. Et c’est cette globalité qui probablement m’emprisonne. Je sens qu’elle empoisonne à mon insu la moindre pensée qui traverse mon esprit. Elle me permettrait de rire au nez d’un assassin qui veut me tuer. L’angle de vue que je possède me permet d’avoir recours systématiquement à la vue aérienne intégrale de l’événement. J’ignore en réalité si cela m’est bénéfique ou pas.

A l’heure actuelle, je n’ai toujours même pas essayé de me relire. J’hésite beaucoup à le faire car je crains que cela n’impacte pas sur ce que j’écris. Et j’ai bien raison d’être inquiet ! Cela serait inévitable et enliserait mes idées au point de les alourdir ad nauseam. Si je veux écris une « histoire », je devrais assurément adopter une nouvelle méthode d’écrire ET de relecture.

Je pensais encore à l’ordre naturel, la loi de la nature. On dit que l’homme détruit son environnement par exemple en défrichant un carré de forêt amazonienne. L’état de nature est surtout pour moi l’évolution de la nature sans l’homme, régie par les hasards et autre improbabilités. On cherche à préserver la nature pour une raison qui m’échape. La majorité de mes semblables croit encore faire partie de ce tout que l’on appele la nature. Cela constitue une tragique méprise bien dommageable pour notre évolution. L’homme commence à découvrir qu’il lui sera possible très bientôt de pouvoir effectuer des changements sur sa propre espèce.

J’en arrive à cette réflexion qui est le symbole même du nombrilisme. J’ai du mal à intégrer les événements nouveaux dans mon inspiration. Le concept neuf me glace et m’empêche de m’envoler (ou de plonger). Ceci acquis, je dois apprendre à surmonter ces changements et à les intégrer dans mes écrits. C’est ce que j’ai commencé à peine à faire avec ces lignes.

Quanf j’était étudiant, deux ingénieurs (donc plus agés) m’ont dit de bien profiter de la prépa scientifique que j’allais rejoindre, car cela était le sommet intellectuel de mes études. Cela faisait baisser l’intérêt déjà entamé que j’avais pour les écoles d’ingénieur. Et dire que je l’ai cru si longtemps. Non mais c’est complètement dingue d’être convaincu de cela. On réfléchit le temps de quelques années dans sa vie, et après on bosse comme un calu le reste.

Le contexte de la création, et son histoire sont-ils importants dans une oeuvre ? Cette question résonne à mes oreilles comme un sujet du bac. Comment l’artiste en est venu à peindre tel tableau. Mais justement, c’est ce qui est de plus important à savoir. Connaître telle anecdote sur un artiste donne un pouvoir immense. C’est toujours bon à prendre de faire son éducation à un passionné. Cela flatte l’égo et la vanité.

SI Ruquier il prend pas de la coke, je veux bien arrêter à vie le Omaha Hi Lo.

Tu sais qui a dit « Je compte sans dépenser » ?

Je dois m’acheter une blouse blanche. Je la mets, cela signifie que j’ai changé de peau et que je suis maintenant celui qui compose, qui crée.

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante de militaires ou du genre à faire une chorégraphie, avec deux blocs en losange d’envirion 30 personnes chacune qui s’entrelasse en avant, en arrtière et en avance rapide. Il est amusant de penser au travail incroyable nécessaire à faire se synchroniser des êtres humains tels des robots. L’on trouve beau aussi donc les choses qui mettent en avant la capacité de robotisation d’une personne dans un cas particulier : chorégraphie, sport, musique. On trouve en cette vidéo une beauté peut-être en fin de compte plus sur le conceptuel que les moyens mis en oeuvre pour sa réalisation.

Et cela me remet sur les rails de la musique. Pourquoi l’apprécie-t-on ou non ? Il faut bien avouer que l’on est tous sensible à la performance technique d’une chanson. La musique aux instruments cherche à découvrir des horizons inviolés, mais à quel prix ! C’est pour moi un système de surenchère stérile. Et la répétivité, c’est rassurant, il paraît que ça mime le battement du coeur, bof bof bof..

Je pensaois à la porte de sortie dont j’ai déjà parlé. Elle s’apparente à la réussite. Le fait de devenir célèbre et recherché donne le pouvoir de quitter ce monde, ou tout du moins se sentir simplement en contrôle de son environnement.

T’as déjà dépassé les 20 000 heures de jeu en ligne ?

Je suis vraiment un petit joueur, moi j’ai au compteur 833 heures de minitel sur 3615 Akela. Il faudra que je parle de ce sujet un jour. 834 heures, c’est près de 35 jours. J’ai passé 35 jours de mon existence à discuter avec des inconnus sur un pauvre minitel. On parle souvent d’esclavage moderne, on est pile dedans ici.

Je pense aussi aux théories sur le trou noir. Elles ne m’ont jamais convaincue, bien que je ne puisse conceptualiser une altrernative. Je me dis toujours que l’on sait si peu de chose en physique des particules puisque l’on se pose encore tant de questions.

Maintenant, je vois un pe plus clair. Lorsque la densité attend une valeur limite se forme un jonction avec une dimension supplémentaire, comme une tache. Cette dimension ne se manifeste que lorsque cette densité est dépassée. La masse serait remplacée par une inertie de celle-ci, sous forme d’un échange. La théorie dominante du trou noir est sauvée. Et cela m’insprie d’autres idées en partant de cette pseudo-théorie. Si cette dimension est attirée par la matière, comment à l’inverse se présenter sous le plus beau jour pour et être attirant ? Comment lui prendre de la masse ? J’ai bien du mal à me le figurer.

Et ces idées d’espace infini, je n’y crois pas, et je parle bien de croyance car je ne peux le prouver. Je crois donc que nos trois dimensions sont finis, et que ce serait également le cas de toute autre dimension. Cela n »expliquerait en rien le pourquoi de nos univers (ou de l’univers ?), mais j’estime ce point de vue philophiquement acceptable.

Je pense sinon à l’importance de connaître l’existence ou non d’une vie extraterrestre. J’ai longtemps cru que c’était la question tout en haut de la pyramides de nos interrogations. Mais je suis certain que, dès lors que nous aurions la réponse, Il se dévoilerait d’autres questions qu’il nous est impossible d’imaginer. Et cette prétendue question de la plus haute importance se rabaisse à une simple étape. Cette rétrogadation est d’autant plus agaçante que l’on n’a strictement aucune idée de l’essence de la ou les étapes suivantes.

Je me rends bien compte que mes idées paraissent méchament passer du coq à l’âne sans lien logique apparent. C’est que j’essaye de toutes mes forces à concrétiser cette porte de sortie. J’ignore encore hélas ne serait-ce que de la forme qu’elle aura (aurait ?).

FInalement, le manifeste que je cherche éperdument à rédiger, le voilà : c’est tout ce texte, tous ces billets durement arrachés, soignemement enregistrés et archivés.

T’as déjà fantasmé sur une photo de Kermit Roosevelt ?

Tu peux citer une comédie musical où dans une chanson il y a le mot « masturbation » ?

Idée d’un scénario. Les gars chez eux viennent d’installer sur leur iPad une appli qui dessine l »avenir proche du possesseur de l’iPad. Ils lancent l’appli et voient un monstre, ça les fait rire bien sûr. Puis le dessin s’affine et ils s’aperçivent que le décors derrière le monstre, c’est celui du salon où ils se trouvent. Et là ils prennent conscience de la chose, et, évidemment, derrière leur iPad apparaît en vrai le monstre menaçant… Bof bof bof…

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours. Comment fédérer les fins esprits que je me suis en tête de traquer sans en être le chef ? Gasp…

J’avais une idée aujourd’hui. Mais comme mon ex elle est partie…

Il fat que je cesse de médire sur la puissance de notre cerveau. Il arrive assez à faire stresser déjà comme ça non ?

La déclartation optimiste est là, mais où donc ? Elle se crée et réfléchit à son alter ego. Ce n’est pas un secret question stratégie. Ca fait du bien !

Je m’intéresse finalement à notre capacité à inventer des histoires. Je suis touché par l’improvisation vécue. Par les suites aléatoires de mots qui sont dits par des personnes comme moi. Rasoir, atome, fruit, mépris, la, terre, mule,jeu,rouge,vert,blanc (oups), tenet, saillant, Euride, Schwepps, février, flop, capot, Bernard Ménez, UMP, , !!!, bougnat, bruche, corde. Hitler a tué son style de moustache, il a tellement marqué son temps qu’on a encore peur aujourd’hui de porter la moustache comme lui. Si c’est pas du pouvoir ça…

Pourquoi ne peut-on pas parler d’Hitler quand on est pas histoirien ? Qu’est-ce qui fait que l’on ne eut pas aborder neutrement le destin d’un homme ou d’une femme à l’histoire exceptionnelle ? Car je suis désolé, tous les tyrans ont une histoire exceptionnelle en comparaison à l’humain moyen. RIen que cela, cela ne se dit pas parmis mes semblables.

On me fera pas croire que s’intéresser à la vie d’une personne décédée ou non et d’écrire des bouquins et des bouquins dessus, cela puisse être finalement vraiment intéressant et utile. Les chercheurs en histoire ne font que fabriquer des histoires à partir d’informations diverses. Une fois validée, cette histoire s’incorpore à un corps plus grand, celui de noitre histoire. Mais sur le plan de la vérité, qu’est-ce que notre histoire ? Ce n’est qu’une interprétation, aussi il me paraît malaisé de prétendre chercher la vérité dans l’histoire. Partant de ce principe, je préfère penser qu’il est plus reposant intellectuellement de confondre la vérité et l’histoire. Cela facilite le raisonnement, les différences entre les deux ne sont peut-être que de la finesse d’esprit, la taille de cette maille pour comprendre et compulser les informations perçues.

Je suis mon corps, pourtant je tombe malade. Je devrais pouvoir me réparer tout seul, pourtant je ne le fais pas car je n’en suis pas capable. On subit son corps ! On n’en est l’esclave. Et si la porte de sortie c’était de quitter cette enveloppe ?

Nous sommes donc sur l’échelle de l’évolution (si tant est qu »elle existe!) comme une espèce. Une espèce. Ca veut dire qu’on va encore peut-être évoluer dans les prochains millions d’années, bref, on est pas stables. Une autre vie intelligente a probablement dépassé ce débat un peu archaique, convenons-en, pour avoir évolué hors de la nature pour perfectionner non pas sa descendance, mais soi-même ! Je parle là d’une évolution telle que l’espèce puisse se défaire de cette notion de nature.

J’aimerais beaucoup entendre des voix, ça me laisserait dire qu’il y a quelqu’un qui veut me parler. Mais je pense que je serais avant tout terrorisé.

Je ne pourrais jamsi me dire que je suis bien par exemple à marcher pied nu car je ne fais qu’un avec la terre. Je n’ai pas de connexion entre moi et la nature. Je n’arrive pas à m’y intégrer.

J’ai très peur de me mettre à réfléchir à certains sujets. Je me l’interdis et me force à penser à autre chose. La folie m’attire mais je reste sans problème maître de moi. Ca s’appelle de la droiteur d’esprit comme on dit…

J’éprouve des difficultés des choses que je me force à retenir pour plus tard et dont je perds la trace invariablement dès quelques heures passées.

J’ai une très grande clairvoyance. Je vais tâcher de la dompter et de me dire ce que j’ai à savoir. Tu peux changer ? Alors change ! C’est un bon défi pour prouver ma valeur sur les suites aléatoires de mots. Excellent. Tiens j’ai envie de partir, juste là, maintenant. Claquer la

porte et voilà. Heureseuement, la raison est là.

L’argent. Encore un défi, comment sortir de son cadre et trouver un moyen simple d’avoir de l’argent, et au moins vivre décemment et ensemble. L’argent semble bien cadenassé et les faiblesses dans le réseau sont indécelables à mes yeux. Mais si… ?

MANIFESTE POUR DIRE QUE JE N’AI PAS BESOIN DE VOUS !

Mais non, mais non, ne partez pas en courant…

Ce qui est trop souvent vendu comme art n’est que la surface de l’art. Le public se complaît dans cette superficialité. Je la retrouve chaque fois que j’écoute la musique à la radio.

Plus précisément, la recherche musicale n’existe pas dans la grande majorité des « artistes » actuels. Le genre musical depuis toujours semble s’étayer et s’élargir à l’infini, alors qu’il se rétrécit au contraire encore et encore. L’on tente depuis si longtemps de restreindre la musique que la pratique n’est jamais remise en question.

Passons en revue les composantes de cette étrange matière qui a tant de puissance et d’influence sur la musique.

* écriture de la musique

C’est l’erreur qui a tout fait basculer. Le premier homme qui a griffonné une croche avait déjà été perverti. La musique doit rester sauvage, inconditionnée, fugace, insaisissable. Tenter de la matter par de froides partitions devrait être déclaré d’inutilité publique. Ca ne sert à rien. On répète la succession d’accords qui doit reproduire la chanson pour se l’approprier, la faire sienne. Mais vous allez lui foutre la paix oui ? Ma conception de la musique ressemble finalement à un amour de la nature inversé ou intérieur.

Franchement, quel plaisir y a-t-il à jouer mille fois le même morceau ? C’est de l’asservicement. Et le coup de la technique qui ouvre de nouvelles voies? Je dis oui bien sûr mais qui parle de pistes ? Voyons, on n’est pas Chamonix, un peu de sérieux.

* la structure de la musique

poum-tchak-poumpoum-tchak

intro-couplet-refrain-point-refrain-solo-couplet-refrain-couplet

attack-decay-sustain-release

solo-duo-trio-quatuor-quintet

bling-blang-boum

pause, demi-pause, soupir, demi-soupir

Bon je crois que j’ai été suffisamment clair.

* la répétition

La répétition éfrênée de littanie aggressives ne font pas forcément ce qu’on appelle de la musique. Le sampling a tout précipité. J’espère que cet « instrument » sera vitre oublié… Ila donné tout ce qu’il pouvait donner, et force la musique à se plier à ses contraintes de répétitions aussi pauvres que macablres. Le sampler est le tueur d’imagination.

* la voix

La voix humaine dans la musique, c’est un moyen fort comode pour convertir une idée musicale en son. C’est pour moi de la facilité et du manque de sérieux de prétendre vouloir naviguer et plonger tout en chantant.

On m »objecte régulièrement dans mon entourage que les paroles prononcées par cette voix ou une autre sont touchantes et à leur tour « poétiques ». Je n’arrive pas à accepter de mettre les paroles dans la musique. Je ne peux pas crier des poêmes dans mes chansons. C’est effectivement très déclaratif de ma part pour une fois je crois, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

* l’instruments de musique

Mêmes remarques que pour la voix, mêmes observations. Quel instrument pour aller explorer la musique ? Encore une question que je refuse de me poser.

Bon, ce n’était qu’un brouillon. Il va falloir que je me lance dans l’argumentaire commercial en thèse antithèse synthèse foutaise malaise.

Partons plutôt sur un contexte objectif.

CONTEXTE : je ne vais pas dire un truc du genre :  » Les gens écoutent de la mauvaise musique. » Déjà ils en écoutent. Soyons moins ambitieux et disons que les gens manquent d’imagination dans leurs goûts et d’ouverture vers la nouveauté discontinue avec les courants existants. C’est comme si la musique devait forcément se rattacher à une famille.

OBJECTIF : faire découvrir de nouvelles sensations pour les esgourdes. Bien sûr, les oreilles n’ont rien à dire de la musique. Disons donc pour mes congénères.

Mais fais-je de la musique avant tout pour les autres ou pour moi ? Bien sûr pour moi d’abord, et j’aimerais beaucoup rencontrer des personnes qui comprennent ma musique. Je me sentirais bien moins seul si je n’en connaissais ne serait-ce qu’une… Ce qui donnerait :

Contexte : un océan s’offre à moi

Objectif : je plonge !!

Il faut retenir le plongeon, c’est une métaphore en béton armé.

Idée SF. Des enfants jouent à reproduire notre histoire. Le gamin fabrique une terre clonée en l’an 200 avant JC (200 millions de personnes) dans les exactes mêmes configurations. il en accélère follement le dévoloppement et compare la situation actuelle sur sa terre et la nôtre pour voir si on est vraiment au top de la pyramide… Evidemment ce jeu est encore plus fou et excitant si l’on change les conditions initales, ou même les conditions tout court qui évoluraient avec le temps de développement selon des critères préétablis.

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…