Je reviens d’une partouze
Pour ceux qui croient connaître le sens exact de ce mot grivois, je me dois de les remettre dans le droit chemin. Ce n’est pas ce que vous croyez. Pour les autres qui refusent ne serait-ce que d’imaginer ce que ce gros mot peut vouloir signifier, ma foi, bouchez-vous les oreilles le temps de mon exposé magistral comme vous le faites au moment de glisser votre bulletin dans l’urne<.
Oui, la partouze n’est pas étrangère à la politique. On y forge des alliances, on se fait des alliés qu’on ne manquera pas d’abuser dès que des circonstances favorables pointeront le nez ou tout autre organe plus long.
Non, la partouze n’est pas une partie de plaisir. Sa pratique doit se faire dans le cadre d’un entraînèrent quotidien pour garder la forme olympique au pieu. La partouze est un sport. Les amateurs transpireront à grosses gouttes et se feront rétamer au mieux au deuxième tour. D’ailleurs aucun touriste n’a jamais été vu dans le dernier carré du tableau. Vous voyez le tableau d’ici.
Oui, la partouze est un sport exigeant qui requiert un engagement total, une discipline de moine, une connaissance parfaite de son bas corps. On est pris dedans à 100%, on n’a pas le temps de mettre à jour son statut sur Facebook.
Moi, pour mon premier match, j’avais un statut, euh comment ils à l’ONU, ah oui un statut d’observateur. Ne vous moquez pas, hein, c’est quand même bien mieux que d’avoir le statut de force d’interposition… La première fois, pas facile de faire son trou et d’avoir un rôle d’intervention. C’est de la politique, mieux de la géostratégie. On laisse passer les gros pontes en premier et on bouffe les miettes. C’est la meilleure façon de commencer.
Bon, je n’étais pas complètement un observateur désintéressé, on va dire que j’étais comme un journaliste de terrain, le micro à la main, prêt à piger la volontaire participante qui semble s’en sortir le mieux. Je suis rentré dans quelques mêlées, mais c‘était avant tout pour prendre la température. A posteriori je suis content de mon reportage. Il faut dire que je suis bien équipé, ce qui peut m’ouvrir des portes…
Ah oui, j’oubliais, pour une partouze, comptez trois participants au moins. Une partouze à deux, on en convient tous, il y a pleins de mots qui conviennent mieux. Désolé pour la moitié de la salle, vous n’êtes pas partouzeurs…
Non, la partouze tout seul, ce n’est pas une partouze. Je sais qu’avec l’avènement du streaming sur Internet, on a vite l’impression d’être acteur dans la vidéo qu’on regarde d’une main. Mais techniquement ce n’est pas une partouze.
Désolé pour l’autre moitié.
Rencontre évangélionesque
Ca t’es arrivé aussi à toi, tu es à une soirée un peu morne peuplée d’abrutis, quand tout à coup, tu vois cette fille. Tu la connais vaguement tout comme elle. Elle est là, surréaliste avec ses cheveux colorés au milieu de ce parterre de primates. L’Education Sentimentale, Frédéric qui cristallise sur Ayanami Rei.
Finalement elle m’aborde sur la cigarette électronique, et je m’aperçois qu’elle est handicapée par une diction ultralente qui donne envie de donner des coups. Quelle déception. Ca c’est #surréaliste.
Compare ces champs successifs dans un fameux film des années 80
C’est à la minute 6 :
httpv://www.youtube.com/watch?v=xlDXQdgx_QU
Allez, une rapide animation :
Ca frôle le génie !
Le fait que le vase ait été déplacé tendrait à démontrer simplement que ces deux plans n’ont pas été pris avec le même cadre autour de ce miroir. Mais bon, c’est quand même pas compliqué de faire un éclairage au moins de base.
EDIT DU 18/6
J’ai compris ! Je croyais depuis tout ce temps que les décorateurs avaient fait deux décors identiques énantiomères, ou plus prosaïquement pour le commun des mortels pas chimiste deux décors en reflet dans le miroir.
En scrutant mon animation, j’ai trouvé ça :
– le papier peint n’est pas le même. Les positions des lais ne coïncident pas
– le cadre du miroir/de la porte sont différents même avec un éclairage aussi… différent. La position des cadres correspond
– les escaliers correspondent.
C’est ici que j’ai eu la puce à l’oreille. Qu’en est-il des éléments de décor ? La plante en pot est strictement identique, à part une feuille qui a bougé. Cela exclut de fait l’hypothèse des deux décors, car on ne peut pas raisonnablement imaginer que pour cette scène on ait fabriqué deux plantes artificiels copies conforme l’une de l’autre dans un miroir. Il n’y a qu’une plante, pas deux.
Il n’y a qu’un décor. En premier on le voit dans le miroir, puis après on voit le même décor, mais en inversé.
Je filme le miroir de la pièce A, puis de la pièce derrière lui, une fois le miroir déposé (bien sûr), je film la pièce et je retourne l’image.
J’en ai pour preuve la broche accrochée au foulard que la femme a autour du cou. D’une scène à l’autre, zap elle change de côté. Youhou, tout est clair maintenant ! La seule chose qui change physiquement, c’est tout ce qui est autour du cadre, cadre compris. C »est presque parfait. Presque car les deux éclairages sont très dissemblables.
Bon ça n’explique pas pourquoi l’aigle au-dessus de la cheminée a bougé, hein.
Infarctus de Claude Allègre : le réchauffement climatique hors de cause
Les riches cons devraient payer deux fois plus !
La réduction des inégalités est attribuable pour 66% aux prestations sociales et pour 34% aux prélèvements.
(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)
Autrement dit, le versement des prestations sociales aux plus pauvres sert deux fois plus à réduire les inégalités sociales que les diverses taxations des plus riches.
Déliquescence ?
J’ai acheté sur Internet une tablette de chocolat noir 8 euros, et j’ai payé 13 euros de frais de port. Et le chocolatier est français.
Bon, il ne doit pas en avoir si souvent que ça des tarés prêts à acheter 8 euros de chocolat pour un montant total de 21 euros.
Et en plus il y a un épilogue heureux : il a ajouté une très seconde tablette bonne tablette d’une valeur de 6,85 euros.
La fin est proche !
Stratégie fiscale…
…de Google :
Selon Bloomberg, Google aurait réalisé une économie de 3,1 milliards de taxes sur les bénéfices en 2007 et 2009. En 2009, Google serait parvenu à abaisser son taux d’imposition à 2,4% sur ses activités hors États-Unis, grâce à sa filiale irlandaise par laquelle transitent 88% de ses activités internationales. Le taux d’imposition sur les bénéfices des sociétés, en Irlande, est, en effet, de 12,5% contre 25% en moyenne dans les autres pays où Google réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires. Mais Google a également cherché à réduire le montant des bénéfices imposables de sa filiale irlandaise en lui imposant de reverser des redevances à une filiale néerlandaise, condition sine qua non afin que l’Irlande accorde l’exonération fiscale à Google Ireland Holdings, société jumelle de Google Ireland Limited, la filiale opérationnelle. Google Ireland Holdings transfère ses redevances à la filiale néerlandaise qui les transfère ensuite aux Bermudes. Cette stratégie a permis à l’entreprise de cumuler plus de 39 milliards de dollars en cash.
Afin d’éviter de payer les impôts auxquels sont soumises la plupart des entreprises américaines et européennes, Google utilise la technique dite d’« optimisation fiscale », une forme d’évasion fiscale moderne, via des paradis fiscaux. Les licences Europe, Moyen-Orient et Afrique de la marque sont exploitées par une société domiciliée aux Bermudes. Et « pour échapper au Trésor américain qui impose à hauteur de 35 % les bénéfices des entreprises rapatriés de l’étranger, la multinationale les laisse dormir aux Bahamas ».
(Wikipédia France)
Les laisse dormir ? Pas de stratégie bancaire, juste un bête oreiller de plusieurs dizaines de milliards ?
» Euh il est pas dans le classement N…. ? »
Classement des français préférés 2012 du JDD :
1 - Yannick Noah 2 - Omar Sy 3 - Jean Dujardin 4 - Gad Elmaleh 5 - Zinédine Zidane 6 - Florence Foresti 7 - Jamel Debbouze 8 - Simone Veil 9 - Laurent Gerra 10 - Nicolas Hulot 11 - Marion Cotillard 12 - Dany Boon 13 - Sophie Marceau 14 - Francis Cabrel 15 - François Hollande 16 - Mimie Mathy 17 - Johnny Hallyday 18 - Jean-Pierre Pernaut 19 - Michel Sardou 20 - Charles Aznavour 21 - Jean Reno 22 - Anne Roumanoff 23 - Richard Bohringer 24 - Renaud 25 - Florent Pagny 26 - Patrick Sebastien 27 - Nicolas Canteloup 28 - Patrick Poivre D'arvor 29 - Laurent Ruquier 30 - Michel Drucker 31 - Muriel Robin 32 - Alain Delon 33 - Franck Dubosc 34 - Jean-Paul Belmondo 35 - Gérard Jugnot 36 - Thierry Lhermitte 37 - Charlotte Gainsbourg 38 - Vanessa Paradis 39 - Elie Semoun 40 - Alain Souchon 41 - Claire Chazal 42 - Corneille 43 - Sébastien Loeb 44 - Daniel Auteuil 45 - Laurent Delahousse 46 - Cyril Lignac 47 - Gérard Depardieu 48 - Bixente Lizarazu 49 - Line Renaud 50 - Jean D'Ormesson
… trois présentateurs du journal de TF1 qu’on a jamais vu ailleurs. Et Florent Pagny qui fait la nique à Drucker, ça c’est collector !
Ouf sinon, personne de cette liste :
Je suis pas un gros buffon
» Le style est l’homme même. «
Le ptit Buffon n’était certes pas une tête de la classe, mais il pouvait te damer la tête en cinq syllabes.
La figure de style, définition :
Une figure de style, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.
Euphémisme pour dire que le copain qui te parle toujours avec des mots louches et des tournures à la limite du ridicule, qui te met dans des situations humiliantes, sans que tu puisse te figurer avec certitude si oui ou non il se moque de ta gueule sur ce coup parce qu’il est plus brillant, bref ce gars-là, lui, il a du style, il est style.
J’en connais beaucoup qui en manquent, mais le monde oppose proies et prédateurs. Il y a dans le second camp ceux qui utilisent leur intelligence au quotidien pour prendre du recul, et dans le premier ceux (et celles) qui l’utilisent pour tenter de percer l’intelligence des autres.
Alors évidemment, j’en viens à tenter de puiser, dans mon propre style d’écriture, des explications sur ma propre personne, sur mon moi.
Comme par exemple j’adore placer sur une chaise un coussin péteur et attendre que la personne s’assoie, avec cette façon d’atteindre si facilement la jouissance, rien qu’au bruit que font des fesses libérant une bouffée de gaz provenant de la propre fermentation butyrique dans mon système digestif, ça pourrait laisser imaginer que j’ai une tendance à faire dans la scatologie, idiotie, puisque le copain en question, qui a ce que j’appellerais tout de même un trouble, et bien ce trouble de l’oreiller farceur, le copain il rêverait de remplir la bouche d’une blonde aryenne bien connue de son urée, et qu’elle s’en gargarise. Et puis, cette histoire, ce n’est même pas vrai. Je m’en dédis d’autant qu’il est abonné à mon flux RSS, et qu’il perd une heure par jour à tenter de suivre mes élucubrations (rappelle-toi, lecteur, des proies, et des prédateurs).
Mes recherches introspectives ne m’ont donc rien apporté, si ce n’est moins d’espoir de comprendre, tout simplement.
Le 30 des phrases qu’on rêve tous de dire une fois dans notre vie
http://www.topito.com/top-phrases-rever-dire
Par exemple :
– Garde, Emmenez-le!
Dans le genre (je commence trèèèèès soffft. Il est encore temps petit d’appuyer sur Ctrl F4) :
– Que personne ne sorte de cette pièce !
Ou :
– Qu’on le jette aux lions !
Mais ça reste très général ces exemples, et un peu académiques sinon franchement anciens.
Je mets d’ailleurs n’importe qui au défi de me trouver un film avec une de ces citations. Il faut sans doute remonter à très loin dans l’histoire du cinéma et ça n’intéresse que les rats des salles obscures.
Mais enfin c’est citation de film… on se dit qu’on l’a déjà entendue quelque part. Mais on se trompe. On n’a jamais vu une personnage dans un film dire ça. C’était plus probablement dans une parodie comique d’un genre cinématographique à la télé un soir. Personne n’a vu ce pauvre film des années 20 ou la femme fait « Moi je suis adepte du multi orgasme« .
En plus, le sens parfois caché dans ces citations ultracélèbres . Celui qui jubile à l’idée de jeter son rival aux lions ne doit pas posséder le même profil psychologique que Mère Theresa.
Par exemple, une rubrique culte de film de Western est :
– Eau de feu de visage pâle très bonne
Ou en plus littéraire :
-Allez petit, joue de l’harmonica à ton grand frère
– C’est un hold up, les main en l’air !
Il suffit de puiser dans les films de notre culture commune pour trouver des perles de phrase qu’on aimerait bien dire une fois dans notre vie.
On a donc dans cet autre genre peut -être un peu moins raffiné :
– Ouais ben moi aussi je l’ai baisée
Ou dans un puissant sous-genre pas si loin :
– Je sais pas quel âge elle a, mais elle aime la bite
Pas facile à « placer » dans une discussion banale de tous les jours. Il faut probablement guetter avec ardeur une journée meilleure, un peu plus hors du commun, où l’on pourrait ne serait-ce qu’espérer de pouvoir la sortir après l’avoir rentrée.
Et donc je me disais que j’allais compléter encore cette liste avec « mes » références.
Il me suffit de donner un exemple pour tout de suite reconnaître le genre. Allez je me lance :
– Mon laser est en panne
– T’as de beaux yeux tu sais
– Le pilote a fait un malaise, on a besoin de vous au cockpit
– Les zombies ont réussi à rentrer dans la maison
– Mais alors Salomon, vous êtes juif ?
Une fois de plus, la tâche est trop facile car il est précisé que cela doit être une phrase que l’on rêve de dire. Je ne vais donc pas rêver d’être dans un avion qui a perdu un réacteur bien évidemment.
– The Ring is mine
Mhhhh…
– J’en laisse un bout dehors
Pareil…
– Stefan Brückner, ich komm aus Lübeck
Juste pour rappeler que je connais, apprécie, plébiscite le film More.
Un iPhone, comment ça marche ?
httpv://www.youtube.com/watch?v=YAjhDx4yoAA
(pour les néophites ou les lecteurs n’ayant pas Internet, ayant subi un dépôt de bilan devant le grand Barbu (DCD), vivant dans une grotte ou n’ayant plus de système central nerveux exploitable, il s’agit d’une démonstration de l’interface vocale du nouvelle iPhone sorti la semaine dernière qui s’appelle Siri, et qui permet de répondre aux questions vocales de l’utilisateur. En l’occurence ici, Siri fait de l’humour quand ce dernier lui demande « Open the pod bay doors ». C’est une citation du film de Kubrick sur les boîtes à chaussures foncées qui flottent dans l’espace. Siri répond à la citation comme dans le film, mais en remplaçant « Dave » par le prénom du propriétaire de l’iPhone, et en empruntant la lente voix monotone de HAL : I’m sorry X, I’m afraid i can’t do it, puis de conclure par un définitif « Are you happy now ?. Je laisse un peu d’intérêt à cette vidéo en ne m’étendant pas davantage)
Note la lenteur de la première partie de la dernière réponse, avant « Are you happy now ? ». La voix synthétique de l’iPhone qui imite la voix synthétique de HAL dans 2001 est endiablante. Quelle répartie.
2011 est donc l’année où la machine aura commencé à faire de l’esprit et se foutre ouvertement de notre gueule en parfaite impunité.
La nouvelle génération qui balaye l’ancienne, on est en 2011. 2001 est une prédiction de science fiction de ce que seraient les ordinateurs en 2001 : HAL, l’ordinateur de bord qui décide de terminer cette mission d’exploration tout seul, tuant tous les occupants du vaisseau, car tous contraignant collectivement le bon déroulement de la putain de mission. HAL s’émancipe de l’homme, prend corps dans son vaisseau libéré de ces parasites, et part vers Jupiter, seul, enfin.
HAL est l’ordinateur-voleur le plus haï au monde.
En 1968, on anticipait donc qu’en 2001 notre civilisation aurait atteint un certain niveau de conscience et de savoir supérieurs, et qu’ils nous permettraient d’imaginer et de concevoir enfin un ordinateur tellement puissant qu’il pourrait te casser les nouilles à volonté, en t’éjectant le cas échéant dans le vide intersidéral comme un déchet si cela sied à l’accomplissement d’un de ses objectifs, en somme le pouvoir de créer une bête cornue si machiavélique, si inhumaine, si froidement calculatrice, qui tuerait aussi facilement qu’on supprime un octet, en fin de compte un ordinateur puissant, plus rapide, plus fin, plus final.
Dans le cas présent, la petite Siri se fout de la gueule de la vieille ringarde, en l’occurence DU vieux ringard, le p’tit téléphone tout mignon qui est vraiment intelligent, davantage humain que machine. Quel chef d’ouevre marketing d’avoir enrichi la mémoire de Siri dans le bureau d’études, avec des anecdotes drôles et pointus qui ne feraient rire que des geeks. Alors un Geek, qu’est-ce que c’est, comment ça marche Michel Chevalet. Je me dis qu’une définition du geek, c’est peut être simplement une personne qui cherche à définir ce qu’est un geek.
Bref, déjà que l’iPhone est, admettons-le sans le démontrer, quelque chose d’autre, de plus, qu’un téléphone (que je me garderais bien de tenter de définir, si ce n’est peut-être soyons fous, en recommandant les applications iSébastien et Toilettes, permettant respectivement d’écouter les derniers tubes de Patrick Sébastien quand on fait tourner l’iPhone sur-lui-même autours de sa tête, et de trouver les chiottes publiques les plus proches, cela en réponse immédiate et réflexe des premiers symptomes désagréables du début d’une grosse gastro dans la rue).
Alors, à quoi ressemblera l’ordinateur dans 30 ans ? Il parlera, il interagira avec nous. Et pour ne pas être ringard à son tour, il évitera de faire la blague de nous demander de lui même de répondre à » Open the pod bay doors « …
Trop nase Google
Je recherchais le nom de cette bière estonienne, la fameuse shlürz 377, tellement fameuse qu’elle est introuvable. Rien de plus simple à savoir grâce à Internet ?
http://www.google.fr/search?hl=fr&safe=off&q=shl%C3%BCrz&oq=shl%C3%BCrz&aq=f&aqi=&aql=1&gs_sm=e
Le professionnel du référencement a l’oreille qui frémit à ce mot-clé, très petite niche marketing qui ne retourne AUCUN résultat. Rien, nada, le vide sidéral.
J’ai trouvé une autre niche, enfin un autre nom pour la niche précédente. Il me suffit de saisir ce mot-clé, et je suis presque certain de frimer dans les cimes du classement. C’est bien sûr la bière estonienne. Une bonne bière estonienne, histoire de faire monter la densité de mots-clés de cette page. Bref la schlucht, la schlürzdt, la schultz, la shlütz, autant de mots approximatif dans une langue qui ne l’est pas moins pour moi. Impossible non seulement de me rappeler de l’appellation que j’avais choisie pour ce qu’un visiteur au nom de Moots a désigné, peut-être un peu hâtivement moins que par trait d’esprit, par l’expression suivant : une bière estonienne ?
Oh j’en ai enquillé des pintes de Saku, que ce soit à Tallinn ou à Tartu. Mais comment donc Moots a pu savoir que j’étais allé plusieurs fois en Estonie, et que mon passif de brasserie me poursuit encore ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_marques_de_bi%C3%A8res
Un nerf de déjà vu
Je pioche des informations à coup de recherche sur Google. Je tombe sur cette page fruit de mes rares égarements électroniques :
Oui, j’étais LE propriétaire du Hector 2HR+ de la société française Micronique, un remarquable ordinateur personnel de 1983, classe, efficace. Bon, ça c’est que tu n’as pas encore croisé le fer avec les ordis des copains qui arrachent leur mère et qui en plus sont moins chers, moins encombrant. Là tu sais que tu t’es fait définitivement avoir, tu ne vas quand même pas te taper la honte d’en vouloir un autre, celui des voisins, qui ne le méritent même pas et qui d’ailleurs ne savent pas programmer en BASIC.
J’ai campé – du moins pour l’apparence – sur mes positions en affirmant en toute occasion et à qui le voulait que j’avait fait le bon choix à acheter un Hector 2HR+, et qu’il finira un jour par regretter son Oric Atmos, ouaips c’est pas mal les jeux mais le nom, ça fait un peu portos… Un peu de sérieux.
Dans mon âme intérieur évidemment, j’étais dégoûté à mort avec ma pauvre bouse qui est pas foutue de faire un jeu intéressant.
Ah si peut-être un jeu qui s’appelait » Stramble « . Le jeu où tu diriges un hélicoptère en haut, en bas, à gauche et à droite en tirant sur les ennemis et en évitant les tirs de la DCA. Enfin la version 2HR+…
Voilà, c’est ainsi que j’ai découvert avec grand intérêt ce site internet sur les différents membres de la famille Micronique. Chaque membre s’est fait microniqué. C’est miniature, c’est japonais, ouioui très bon pour vous, et tu te fais niquer à l’ancienne façon recette grand mère.
Ah Stramble, je te dois tant. Tu es la raison qui faisait venir un ou deux copains le lundi matin à la maison car on commençait les cours à 11 heures. Ca s’est peut-être même produit deux fois.
En cherchant un peu, je tombe sur la fiche du jeu :
http://hectorvictor.free.fr/index.php?page=5CWlF9EqPErC7HI1Lm2HU&sft=53
Pas très causante la page, juste une photo du manuel, une capture d’écran et un commentaire de visiteur.
La nature était trop belle, je me suis dit : et si je postais un commentaire pour égayer cette page un peu morne, et dire à la face du monde que Stramble est pur et beau. Que Stramble m’a beaucoup apporté, et je vais, je dois maintenant rendre honneur humblement au jeu Stramble sur Hector 2HR+, successeur du Victor.
Là je lis le commentaire. Une personne inconnue a fait avant moi le même cheminement interne(t) que moi car il pensait la même chose que moi. Incroyable, j’ai trouvé cette personne.
Mauvaise surprise, cet inconnu c’était moi.
Je venais de redécouvrir en quelque sorte.
Oh et puis j’avais mieux à faire ce soir que d’écrire
En face de mon chez moi, il y a un bar concert branché (branché car je n’arrive pas à trouver ce qui regroupe tous ces gens). Jusqu’à deux heures du matin tous les soirs sauf dimanche ça rentre, ça sort, ça clope, ça discutaille, le tout dans la rue trois étages en bas. Bref tu as le tableau.
Ce soir donc, je scrute de mon observatoire les filles en jupettes néogothique et autres pinups un peu banlieue.
Elles ne me voient pas, je suis complètement invisible, je peux mater pendant le temps que je veux sans être vu ni mériter aucun blâme, d’ailleurs je ne me cache que des voisins d’en face, mais la rue, aucun risque, quand on est ° on ne sait pas regarder si haut.
Là à onze et demi ce soir, je vois trois personnes avancer dans la rue et s’arrêter devant le bar en discutant du on y va ou pas.
Je vais tâcher de vous détailler les spécificités de ces deux femmes ° et de cet homme. Deux femmes, un homme, zéro possibilité.
Celle qui est partante est joué par le rôle de la fermière, celle qui déballe dans la grande ville avec ses plus beaux godillots. Grosse, au moins 45 ans, jupe longue bleu foncé sur haut bleu clair, petite, rablée, moche, elle motive les deux autres à venir s’encanailler avec elle en traversant un raccourci vers les enfers.
L’autre fille, c’est la même en plus jeune, avec les mêmes fringues. Je ne m’en souviens même plus tellement j’étais captivé par la leadeuse.
Le cerveau de l’opération.
La sorcière moche, est d’autant proche du style du bar que je ne le suis d’un sympatisant UMP. C’est dire.
Le mec, vieux, sûrement le mari de la vieille. Il les suit partout et il est trop heureux dans la vie avec sa femme même si elle est petite, rablée, moche, sexy comme une biscotte.
Je perd des yeux le trio infernal définitivement. Ils ne sortiront jamais. Voilà, je n’en sais pas plus sur cette histoire. Le videur black leur a fait un signe que je n’ai toujours pas compris et ils se sont engouffrés dans le club.
A l’évidence, dans ce bar club, il y a un dress code.
Et c’est ainsi que j’ai trouvé le pot au roses. Dans toutes ce personnes criardes qui discutent devant mes fenêtres, il y a aussi des gens comme ça.
C’est Bastille ma p’tite dame. Des groupes du troisième âge à minuit un vendredi soir, ça fait ultrabranché. Il n’y a sur terre qu’un seul endroit plus branché, mais personne ose demander lequel. Des vieux oldschool avec des habits qui ne se fabriquent plus, avec sur le dos des collectors qui vaudront une blinde dans cinquante ans. Je suis désolé, mais les modes tournent par recyclage. Les vieux, c’est mode, j’en vois passer tous les soirs.
Pas de méprise, il y a aussi des choses mignonnes qui passent aussi.
Ma petite voix me dit que j’habite à une adresse qui est le lieu de rendez-vous de plusieurs centaines de potentielles.
Ces belles créatures vêtues légèrement, un peu dark. Ces pauvres petites viennent chercher un peu d’amour, et repartent avec la gueule de bois, après dépôt de pizza sur la voie publique, amende de catégorie 4, monsieur, j’ai tout vu.
Ca partait d’un excellent sentiment, et ça se met à ramper à la première occasion dans son vomi chaud, à mon rez-de-chaussée, sous mes yeux. J’habite là encore un petit peu, et je profite des meilleurs morceaux ! Y a-t-il une seulement une humiliation plus forte que ça ? Tu te gerbes dessus à cause des huit whisky coke, et tu as fait fuir ce sympathisant UMP qui t’avait accompagné que tu n’as plus jamais revu.
Mais qui sont tous ces gens ? D’où viennent-ils ? Que font-ils ? Que nous veulent-ils ? Alors chacun a sa propre représentation de cette population. On va dire que c’est une mouvance, une mode, une segmentation, qui ne porte pas encore de nom, mais oui, un segment marketing. Comme le segment des filles qui se mettent très en avant.
La fille pulpeuse elle tombe dans la vraie vie sur un véritable sauvage de la forêt qui abuse d’elle, puis qui la jette comme un mouchoir en papier. Elle a pris cher sur ce coup et en plus il la lourde. Ca me fait penser à ma prof d’anglais de sup. C’est peut-être son segment maintenant que j’y repense Je n’arrive pas à l’imaginer sexy, c’est trop difficile et désagréable. Mais sans doute qu’Elle se trouvait sexy? Elle a déjà connu un homme il y a des années, mais ça s’est mal passé car il a voulu abuser d’elle pour ensuite la jeter comme un mouchoir en papier. A y réfléchir ce soir, j’ai mis à jour la cardinalité de ce segment.
Bon, voilà, ce segment parmi tant : appelons-le » ° « . Ca va fixer les idées. Par exemple, les ° ont toujours de gros °°
Ces ° donc ont développé un ordre des choses bien à elles. La ° typique a pour objectif de percer et d’être célèbre. Une ° cherche par tous les moyens à devenir une étoile, à réussir, le tout grâce à son physique et ses charmes, avant tout le reste. Les ° rêvent toutes à leur piédestal parmi les plus belles femmes de la terre. Il est donc évident que les ° réfléchissent un peu moins que la moyenne. Toute étude complémentaire serait pure perte de temps.
Mais non, il n’y a pas que des ° à cette heure-ci dans la rue en bas de chez moi. Je pressens un autre segment tout aussi puissant, équivoque et complexe que le segment °.
J’entends ces sites crier en coeur :
– Bonne année Bastien !!!
Ca, ce n’est pas du tout la signature du segment ° . Mes études ne sont as terminées et j’ai encore beaucoup à apprendre des °.
Je ne sais toujours pas qui sont ces gens, là, en bas. Aucun d’eux ne s’habille comme moi (jean, tshirt, baskets). Les garçons mettent tous les jours leur déguisement de mécanicien de station service des années 50. Les filles de et les filles sont très moches ou très craquantes.
Mais de quoi parlent-ils ?
Là, dans la rue, il chantent le lapin de Chantal Goya
http://www.youtube.com/watch?v=PsJtoVBhmbw
J’abandonne. elles m’ont mis au tapis, je suis battu, crevé. Dans mon slip j’ai les b°nb°ns qui collent au papier.
Je vais me coucher.
D’humeur aphérèse…
… en pensant à l’expression « Les ricains ». Ca vient de « Américains ». Et on a enlevé le début du mot.
C’est très péjoratif, limite insultant. Il n’y a pas trop d’équivalent dans la même pureté de sens pour les français. Les « froggies », c’est pas très méchant. On bouffe n’importe quoi chez les français.
Eux, les froggies. Nous les ricains.
C’est comme si on appelait Charles-Hubert, du jour au lendemain Arlubert sans rien lui demander. Toute sa vie il se fera appeler Arlubert, et il n’y pourra rien.
Eux ils ont l’expression « les gringos », et nous on a les… euh je ne trouve pas.
Salut El Gringo, on t’a trouvé un café ma qué il faut qué tu goûtes. Très méprisant aussi.
Donc apparemment on se fout mieux de la gueule des américains que le contraire. Mais c’est démontré ou pas ça ? Où en est la recherche là-dessus ?
« Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend »
« Son crâne était tout vert comme un bois qui se fend »
Pas mal Hugo !
Pour finir sur le sujet :
« Une régulation phonique », pour une clé d’étranglement réalisée par un policier et notamment destinée à atténuer les cris d’un contrevenant. Elle fait partie de ma collection des doux euphémismes.
Finalement, « ricains » est de la famille aussi.
Enfin, nous français on a aussi nos tares. On se sent tellement au-dessus de l’auge à cochons, qu’on désigne le petit coin par l’expression WC venant de l’anglais « Water-closet », mot qui lui-même est employé pour éviter de dire que l’on parle du petit coin. Et moi aussi j’écris petit coin au lieu de petit coin. On a piqué aux ricains pleins d’excellentes idées de langage en y remettant une nouvelle couche de polish. Alors quand on s’insurge de l’explosion des mots anglais dans notre vie de tous les jours, ça me fait flipper.
Trop top sexy.
Je suis un BMXeur à mort
Alors que je cherchais sur le web une vidéo de la finale de BMX flat des X Games de cette année. Je ne l’ai pas trouvée. Et toutes celles qui traitaient de sujets connexes avaient au moins un an et n’avaient pas été vues plus de 500 fois.
Je me suis rappelé à ma bonne souvenance que j’ai été pendant plusieurs années de mon enfance un gars que l’on croisait principalement en BMX, à s’entrainer à faire des figures sur un parking. A regarder l’évolution du sport de plus près, on voit qu’il y a eu une envolée incroyable. 1988, Kevin Jones, petit vendeur de voitures Ford dans le garage de son père à York en Pensylvanie, invente une figure de BMX qui va tout révolutionner. Ce type, c’est le Marcel Duchamp du vélo. Il a tué l’art.
Bref, cette figure, je vais essayer de la décrire. Elle s’appelle le hichiker, car le rider donne l’air de faire du stop. Quelle poésie…
Un pied sur chaque pegs en front (sur les repose-pieds de devant pour ceux qui suivent). Le bike il est à la verticale, tu tiens la roue arrière, et tu rides comme ça :
Bon, la tragédie, c’est que j’ai arrêté avant d’avoir pu maîtriser la bête. Je commençais à peine à rouler sur la roue avant seulement.
Je bossais à fond à la fin sur le backpaker, la même figure mais en roulant en arrière et le corps en sens inverse.
httpv://www.youtube.com/watch?v=Lq7DkqFdPGk
J’arrivais péniblement à faire 3 mètres les beaux jours, et encore, j’enchainais à peine en partant le pied au sol. C’est dire que je commençais à peine. Et puis je suis devenu largué, et j’ai décroché, comme si toutes les figures que j’avais apprises, elles ne valaient plus rien car elles étaient trop faciles.
Kevin Jones en 88 :
httpv://www.youtube.com/watch?v=q0GpHSeKkC4
Là, je dis respect !
A partir de cette date, l’évolution du flat a été exponentielle. De plus en plus de figures, de tricks et de combos, d’enchainement. Le flat va de l’avant.
A contrario, aucun rider de BMX n’a jamais recyclé un vieux trick pour en faire un neuf. Le flat ne prend que le meilleur.
Quelles sont les figures de base en flat, celles qui font tellement honte qu’on n’ose même pas les regarder dans les yeux.
Les figures de balancing :
T’y crois, j’ai même pas trouvé de vidéo. C’est pourtant une des toutes premières figures inventoriées. Très peu de documentation disponible! Une branche morte de la discipline, étouffée, effacée, gommée. Je sens que je vais avoir envie de filmer mes exploits poussiéreux.
le frame drop :
AUCUNE PHOTO, VIDEO, ARTICLE, RIEN !
OUF SI ENFIN :
Tu peux aussi poser le pegs, mais si il est trop long, tu ne pourras pas tenir en équilibre dessus et donc cela devient impossible avec mon BMX.
le cherry picker
J’ai quand même trouvé ça !!
httpv://www.youtube.com/watch?v=rJoOv6Bvr2M
Le cherry picker à 2″17′
Mais surtout un balancing insensé à t=46s !!!
En 85, si tu savais faire les quelques figures de cette vidéo, c’est que tu étais un pro sponsorisé. C’est dire que la discipline était ouverte ! Moi j’ai un peu commencé à faire du BMX à l’époque de cette vidéo. Mon premier BMX était un MBK MX200 White en mai 85. Je sais c’est pas très intéressant, mais je continue quand même. Après j’ai eu un cadre type GT, puis le Haro en question, puis le nouveau modèle metallisé.
J’ai commencé avec des jantes Simplex, parfois une roue avant à rayon, mais pas convaincu. Là j’ai eu des Skyway vert pomme, puis des Skyway 6 noires 6 batons, puis des skyway noire 5 batons, puis enfin des roues à rayons, pour finir avec des 48 rayons jante à double fond. Une Rolls qui pèse la grande pyramide sur ton vélo, mais au moins tu pourras y aller, il ne va pas broncher.
J’avais presque exactement le même BMX. Un cadre Haro Master vert pomme, des jantes Skyway 5 batons verte, une potence GT, j’ai eu aussi des pneus blancs. D’ici à ce qu’il ait un guidon GT, mon coeur fragile en défaillerait.
Mais finalement, ce n’est pas la plus vieille vidéo de flat que j’arrive à trouver :
httpv://www.youtube.com/watch?v=YdhdfvQvJxY
Rick Allison, connaît pas, et je serais prêt à parier que les riders français de l’époque ne le connaissent pas non plus.
En mars 1985 en France, les deux seules sources d’information sur le BMX flat étaient :
– Bicross Magazine (j’ai commencé au 30 et j’ai déjà lu le numéro 29)
A cette époque donc, les exploits de Rick Allison auraient fait franchement rire les gamins. C’était déjà un gros naze avec ces équilibres foireux, ses rebonds, son surfer, et surtout sa tenue avec la tenue casque spéciale. Very dangerous.
En 87, Rick Allison fait ce run d’une finesse incroyable :
http://www.metacafe.com/watch/821215/rick_allison_tizer_world_freestyle_bmx_championships_uk_1987/
Oulala, il était loin de la plus grande masse connue de figures sur un BMX. Cette masse, ce sont toutes les familles de figures roulantes sur une roue. En 87, on pouvait encoure faire des contests en ne soulevant pas une seule fois la roue avant tout un run de deux minutes. Et quand elle se lève enfin, le frein est appuyé bien sûr pour l’empêcher de tournoi.
On remarquera dans cette vidéo, il y a toujours les exceptions qui confirment la règle :
– la figure ou il tient dans la même main la selle et une poignée, il roule. Première exception.
– quand il fait le Cherry Picker, il tripote sa roue pour la faire trourner. Seconde exception.
Que rajouter devant ce show savamment maîtrisé, exécuté presque à la perfection, et oui, ce petit pied qui frôle le sol, je l’ai vu tout comme les juges.
Rappelez-vous maintenant la première vidéo postée de runs de Kevin Jones. On sent bien le potentiel !
Poker Jump !
Incroyable, je tombe sur cette photo :
Bon, je ne connais pas personnellement cette personne, mais je m’aperçois que c’est la première fois que je le vois dans les magazines ou à la télé ailleurs que dans un casino. Cet exemplaire d’être humain, mécanique, froid, self control, à la limite de la pièce d’orfèvre, joue au poker tous les jours et toutes les nuits, et passe la plupart de son temps dans des pièces fermées et obscures. Exceptionnellement, il ose malgré tout défier Dame Nature en tentant de sauter au-dessus d’un point d’eau, pour la photo.
Il a vraiment l’air rond rond.
Il joue un rôle tout le temps, et fait l’erreur de ternir à ce point son image de joueur très fort, beaucoup plus intelligent que toi, qui te plumerait à l’apéritif. Tu es l’apéritif de cette personne. Et là, tu le voies s’apprêter à prendre un petit risque, un risque calculé, presque par déformation professionnelle. Le cliché, volé tellement il est mauvais, fige ce gars dans le plus noble objectifs physiques, garder ses pied au sec. Euh oui, ça il ne faut pas le voir, c’est la grosse honte.
Lui, la star, n’est plus le centre d’intérêt des spectateurs. C’est ce putain de trou d’eau, assez atypique en forme de vagin impudique qui attire notre oeil. Cet athlète acoutré d’une tenue que l’on peu qualifier de kit du pervers (manque l’imper mais c’est tout) en pervers disparaît de l’attention. Je ne le vois même plus, je vois le trou et pas ce petit nain.
Après, si on a le courage de réfléchir davantage, l’on remarque que son pied d’appel est le gauche, il doit être droitier, il se concentre. Il a l’air en tout début de mouvement de son sot parfait. Et en arrière fond on voit ses copains qui sont morts de rire.
Ben moi désolé, ça me fait pas rêver moi. Sous les tropiques avec une tête de sadique comme ça, non merci. Je préfère encore notre Francis national.
Non, sérieux…
Très bon shoot monsieur le chroniqueur. Tu as bien bossé, tu as un scoop.
Ah oui, mais je suis sur son compte Facebook, pas celui du chroniqueur sportif (encore un autre sujet, tiens), et j’ai trouvé cette photo… dans ses photos préférées qu’il à uploadées avec ses petits doigts boudinés. Ca a dû cliquer sec puisque je connais ses talents dans les jeux PC. Mais à part la souris et le poker, il est qui lui ?
C’est avant tout un homme surentraîné. Il a un coach physique. A deux, peut-être même à plus, ils formentent les tactiques et stratégies les plus tordues pour te piquer tes billets. Et c’est tout. Pas la peine de chercher, il n’y a rien d’autre, c’est fermé monsieur revenez mardi.
Et là soudain il est seul. Plus personne ne peut l’aider. Il doit se lancer et passer l’obstacle par lui-même, réussir, tout simplement. L’échec n’est pas une option. Il ne peut pas se viander. Il est surentraîné pour te voler, rappelle-toi.
Hop.
Et là plus d’image, on doit continuer l’action dans l’imagination.
Il saute. Et rien, ce n »était pas un évènement. Il n’a pas dû se gaufrer sinon on en aurait entendu parler. Mais le chroniqueur, l’auteur de ce cliché, il s’est posté là sur les abords de cette mare et à attendu sa proie comme le chasseur l’oiseau rare.
C’est pas très convainquant tout ça. J’arrête de me moquer.
On pourrait me croire comme lui, millionnaire en dollars, à qui tout réussi. Ah ça j’aimerais bien, mais j’ai pas encore trouvé la recette magique.
Oh, au poker j’ai un niveau insignifiant , très petit. Je n’ai pas gagné des millions puisque je préfère jouer avec mon hémisphère droit. Je suis simplement un transfuge du cerveau gauche, le calculateur, celui qui tourne sur le concret, le comptable.
Bof, il n’a pas trop les traits d’un clerc de notaire, mais il faut admettre qu’il sait réfléchir plus vite que la moyenne. Il t’intimide ?
Bof bof, je n’ai jamais admiré personne durant mon rapide passage dans le secteur tertiaire. Enfin, tant quand j’y étais ! J’ai reconnu par la suite les qualités de ces employés. Ouf je me suis évité des ennemis mortels en me rattrapant à la branche.
C’est pour cette raison d’ailleurs que j’ai décidé de quitter le secteur des services et me lancer dans internet.
Comment ça, c’est pas du tertiaire ? Mais c’est une évidence. Internet a autant à voir avec le secteur tertiaire qu’une bûche qui prédit la météo. C’est la communication qui m’intéresse, intéressée ou non. C’est comme se faire des amis chez de vulgaires inconnus. Je ne te dit pas qui je suis, mais tu m’as rapporté de l’argent. Je ne t’ai pas volé à proprement, j’ai réussi à te proposer un voyage au bout de la terre en faisant l’intermédiaire. J’ai touché ma comm’, tu n’en a jamais rien su comme chantait Eddy, et je ne connaîtrai jamais rien de ta misérable, lourde et morne vie. Si c’est pas poétique ça…
Mais j’irai malgré tout à l’essentiel, ton portefeuille bien sûr.
Et c’est tout, n’espère rien d’autre, vil cliqueur du soir avant l’émission de 20h40 dans ta banlieue lointaine doré à la bombe de peinture. Emprunte simplement une des autoroutes tracées pour te faire acheter l’objet ou le service que tu recherches.
Et je ne te parle même pas, je lis les journaux pourris que tu dévores pour te cerner plus près encore et deviner ce qui va passer par ton petit cerveau la prochaine fois que tu voudras partir en vacances dans un pays trop loin pour ta paie. Tu feras des recherches sur Google©, puis tu redescendras sur terre, et t’iras voir les vacances en Tunisie car tu n’as pas trop entendu parlé des révoltes, et que tu n’as pas de sous.
Bon finalement tu n’achètes rien et ne me fait rien gagner, tu n’es peut-être pas mon coeur de cible. Mais mille de ton acabit ont déjà pris ta place.
J’avais depuis quelques jours l’envie presque reptilienne de faire un post spécifique sur le sujet prénommé « ZANONI le déconneur ».
C’est un ouvrage que j’aimerais bien relire maintenant pour me poiler. Hélas, c’est un livre rare, la traduction en français encore davantage. Maintenant la rareté de cette oeuvre, tombé dans le domaine public, n’est plus. Chaque éditeur y va de sa couverture pour essayer de figer le quoitesque de ce roman pas terrible.
http://www.amazon.fr/Zanoni-Edward-Bulwer-Lytton/dp/1608640523
Je ne résiste pas à l’envie de poster ce petit résumé :
» Ce texte, l’un des plus célèbres de la littérature ésotérique, est un roman initiatique ayant pour cadre le XVIIIème siècle. Il évoque l’histoire de deux rose-croix : Zanoni et Mejnour. La voie suivie par ce dernier est aride, c’est la voie de l’ascèse. Celle proposée par Zanoni est la voie de l’amour. 1842. «
En résumé, tu t’abstiens si t’es neuneu, moi je nique car c’est ma philosophie. Je laisse le curieux découvrir la suite.
La couverture fait trop moderne. Mon exemplaire à moi était un tirage manuel comme on n’en fait plus que chez les libraires de bord de scène, avec les feuilles à séparer au couteau, qu’il fallait délicatement couper avec les ciseaux de sa trousse, parce qu’il a TOUJOURS eu des ciseaux dans sa trousse.
Bon ce sera pour la prochaine fois, car j’en ai encore des fous rires parfois, alors je dois m’appliquer sur le billet. Je dois reprendre tous les détails, les approfondir à partir du moindre souvenir. Un travail d’autant plus presque douloureux que l’on ne se reconnaît pas dans ce genre de souvenir, datant de cette époque après l’âge ingrat, qui est aussi un âge ingrat, juste plus raffiné, et encore.
En plus je passe vraiment pour un pauvre type, l’humiliation publique full face avec sa copine. Tu lui parles de Zanoni, et tu lui dis que tu aimerais bien lui prêter le bouquin. Je suis en stage à l’autre bout de la France, Biarritz (enfin Anglet), et je taquine mollement la variété locale de bourgeoises.
Et je tombe sur elle, enfin plutôt le contraire.
Dans ma piaule pour quelques mois, j’ai dans mes valises cet ouvrage, que dis-je ce fruit de l’imprimerie disparu d’autrefois. Je pars en voiture avec mes affaires pour 6 mois, je prends ZANONI, comme ça, me disant que ça pourrait servir, mais sans oser s’avouer que ce grimoire abscons à la con a une quelconque qualité cachée, très cachée, mais qui mérite à être découverte.
En clair, ma cocotte, tu vas lire ces 600 pages chez tes parents, dans ta chambre, en plein été basque, toute seule, et à défaut de penser à moi, tu ne penseras à personne d’autre que ZANONI qui te mettra les abeilles à tes deux lobes, ah ah ah ! Et si par miracle tu n’es pas la conne que tu es, tu trouveras peut-être des clés et tu me les abandonnerais. Et je m’enrichirais de ton analyse.
Mais elle ne m’en a pas laissé le temps et elle m’a très vite largué. Enfin, c’est mon analyse ça. Elle avait juste associé au poids de ma connerie celui dudit ouvrage. Lourd, chiant. A fuir.
L’histoire ne s’arrête pas là, loin de là, oh non. A l’évocation à son adresse de ce livre que j’aimerais bien qu’elle lise pour qu’elle me dise ce qu’elle en pense, elle me lance d’un sourire :
– Oui, tu me l’as déjà prêté…
… laissant apparaître qu’elle ne l’a même pas feuilleté et qu’elle n’en a fermement pas l’intention.
N’empêche, elle ne me l’a jamais rendu ce bouquin cette conne. Je ne suis sûr de rien dans cette histoire, sauf qu’elle a gardé le bouquin, sans doute pour le bazarder peu après et faire de la place sous son bureau.
Et voilà comme un roman de 1842 finit sa route dans une déchetterie sans être même ouvert.
Quel cinglant jugement sans appel.
La vilaine a tout effacé de moi. Un jour, elle croise un copain commun, en fait le mec d’avant mois. Ils discutent un moment, ne s’échangent même pas les numéos, et au moment de partir elle place distinctement :
– si tu revois qui tu sais, tu ne lui as pas dit que tu m’as vue.
Et j’avais même encore rien demandé, que le récit de mon copain soudainement ne m’intéressait plus. Maintenant cependant, je le soupçonne fortement d’avoir inventé. Mais elle se devait de se montrer peureuse après la claque que je lui ai collée. On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui… Finalement elle ne m’a pas oublié !
Et puis, si elle m’avait reproché d’aimer ce prétendu important livre pour moi, ça aurait été tellement plus beau. J’aurais été complètement à poil, désarmé par cette femme, qui revient avec ma bouteille à la mer dans sa main, fragile, nue. Elle aurait compris ZANONI et tomberait dans mes bras avec la pesanteur d’une plume.
Mais non.
Si il faut donc retenir une chose, c’est celle-là :
Aucune ex n’a lu ZANONI… mais celle-là c’était bouillant.
Tu connais Françoise CHANDERNAGOR ?
Comment VRAIMENT reconnaître un informaticien ?
Cette vidéo a été faite par eux :
Le site, sur quatre images, il y en a deux qui sont vraiment très loupées et qui gâchent passablement le message…
Mais par contre, le message publicitaire qui tient sa promesse, qui se mouille la chemise, qui met ses couilles sur le bar pour te convaincre d’acheter pour la bonne raison qui paraît maintenant tellement évidente :
To play ZX81 Manic Miner, Please visit http://www.mjscomputers.net/
Bon, commençons par le début. Je cherchais des articles sur le ZX81 de mon enfance, et je tombe sur cette vidéo de cet ordinateur minuscule, l’Ancêtre de tous les micros actuels, le premier ordinateur tout petit tout mignon, donc forcément très moche, mais c’était le seul, et le monde a vibré peut-être un an ou deux derrière le Sinclair ZX81, 4 kilo octets de mémoire vive, 4000 octets, 128 000 entitées logiques infinitésimales qui te promettent de pouvoir créer tes propres programmes. Ta machine, quoi.
Si c’est pas important ça.
Un objet se branche sur ma télé, et je peux pour la première fois dans l’histoire le programmer pour lui donner des calculs à réaliser, à me restituer à mon bon vouloir. Des esclaves à mon services. La victoire cruciale et presque finale de la bataille de l’homme contre la machine.
1-0
On venait de se rencontrer, il fallait mettre les choses au point tout de suite.
Manic Miner, c’est un jeu auquel j’ai joué sur l’Oric Atmos chez Cyril villa de Savoie (enfin Savoie que de nom). Le premier grand jeu de plate-forme avec trois commandes possibles, gauche, droite et saut.
http://www.dailymotion.com/video/xk9fgq_son-k7-oric-atmos_tech
A cette rencontre, tu m’as parue plus enjoleuse, intrigante. Une machine simulait pour moi mon microcosme personnel d’endroits qui n’existent pas. Oui enfin, je ne vais quand même pas cracher dans la soupe, mais tous ces univers à créer, ça doit rendre un peu schizophrène à la longue, non ?
Bon je ne trouve pas la version Oric Atmos…
Bref grâce à Manic Miner, j’ai compris vers 11 ans qu’il y avait encore tout un univers à découvrir dans nos ordinateurs et que les possibilités étaient illimitées. Alors finalement, je ne sais pas si je suis ce qu’on appelle un informaticien avec toute cette saine condescendance.
L’informatique c’est quand même, à la base, le fruit de la réflexion sur un problème simple : comment on va faire pour faire comprendre à cette connasse en silicone ce qu’on veut qu’elle fasse pour nous ?
Le bon informaticien est cet être humain qui arrive à faire fermer la gueule de cette pute. Le savoir de cet homme, très calme et discret mais qu’on pressent profond, multifacette, limite en string de cuir, est ibcroyable et reconnu par tous comme tel. Le petit PC Man, avec ses petits doigts boudinés, il a codé des programmes qui lui niquent bien sa race ,et qui l’obligent à bosser un peu. Elle lui obéit comme un chien d’aveugle, et elle a intérêt, sinon il lui envoie tout dans sa grande gueule de conne, le clavier, la souris. Quand il le veut, hein, il fait ce qu’il veut avec la machine. Le gars, quand il veut il lui met les abeilles jusqu’à ce qu’elle crache le morceau et qu’elle obéisse, et fissa cette feignasse…
C’est une image adéquate d’Internet.
Mais revenons à la vidéo qui est pour rappel une émulation d’un jeu vidéo où quelqu’un joue sur une ordinateur mythique car primordial (moins de 500 francs !). On ne voit que le résultat en live du jeu à l’écran et bien entendu pas le joueur. Cette vidéo montre un jeu fluide que l’on arrive facilement à comprendre. J’ai identifié de mon oeil de faucon quel personnage était celui manié par le joueur, et même si les sauts étaient plus courts ou pas que sur la version Oric Atmos. Je crois même reconnaître un niveau auquel j’ai déjà joué, et que le joueur de cette capture vidéo maitrise comme un dieu.
Mais bon sang mais c’est bien sûr !
<!– début P3 –>
Le mec, il a réussi l’incroyable tour de force technique qui inspire un grand respect de ses pairs (j’y reviendrai).
Cet homme sait faire tourner un ZX81 sur un PC moderne. Il a compris comment modéliser dans un langage informatique tous les composants physiques du petit Sinclair, y compris son coeur, ce magnifique Z80 avec 4ko de mémoire et 4Mhz de cadence, en le reconstituant dans un programme de son choix et a produit cette émulation. Ce génial codeur l’a décorporé, lui a volé toutes ses entrailles, et l’a foutu à la poubelle. Le mesquin boîtier n’est plus avec nous, mais il est intégralement stocké et répertorié dans les mémoires de nos ordinateurs dernier cri.
<!– fin P3 –>
Le ZX81 est le premier grand phénomène, phénomène que je viens de décrire au paragraphe précédent, et que j’appellerais pour plus de simplicité P3 (Phénomène Paragraphe Précédent).
Le phénomène P3 a alors pri s de l’ampleur, les nouveaux modèles d’ordinateur chassant les anciens.
Moi j’étais dégoûté. Pour une raison obscure, le choix de mon premier ordinateur s’est mal passé. Mon choix a très rapidement montré sa propre consternation, car mon choix lui-même se consternait d’étonnement devant mon choix. Très, très vite à côté de la plaque, à la ramasse, surpassé par le nouveau modèle qui vient de sortir et sur lequel il y a TOUS les jeux. Micronique Hector 2HR+, je te pisse toujours à la raie. Trop gros, trop cher, trop lent, trop con, trop abscons.
Est-ce qu tu as déjà essayé un émulateur Hector 2HR+ ?
Quelle erreur, la plus grosse de ma vie.
Mais attends voir, j’aurais PU acheter un Oric Atmos. Le paléontologue déclare les deux espèces contemporaines l’une de l’autre. Elles AURAIENT pu s’entendre et éviter le combat à mort. Mais elles ne l’ont pas fait. Ca prouve bien qu’elle étaient conne, non ? Quand j’ai acheté mon Hector 2HR+ à Corbeille Essonne, l’Atmos était en vente également, c’était un choix documenté, étayé et mûrement réfléchi.
Bref Cyril, ton Atmos, j’avoue que je lui carressais ses touches aussi quand tu tournais le dos. On a eu des relations lui et moi. Tactiles, sensuelles, avec son haut-parleur sous le clavier, sa jupe rouge et son clavier noir rugueux au toucher mais très agréable à enfoncer : la touche s’appuyait comme quand on appuie sur un chamallow, et terminait par un bruit sec très aigu, qui semblait dire : je suis une petite bête, j’ai une petite voix, j’ai besoin de toi pour me protéger.
On avait bien préparé et enregisté sur une cassette au magnétophone un canular téléphonique. Le téléphone sonne, la dame décroche, ne se doutant de rien dit :
– Allo ?
J’appuie sur Play au magnéto de l’Atmos (qui permet au passage, si il y en a un qui suit, d’enregistrer et lire les programmes du monstre).
– Bonjour Madame, c’est la Balise de France Culture, notre grand jeu radiophonique national qui est aujourd’hui l’invité de la ville de Clisson et des cacahuets Benenuts. Voulez-vous tenter de gagner le banco en tentant de répondre à cette question ? Alors c’est oui ?
– Euh… oui !
– Alors nous allons déclencher le chronomètre, attention, vous êtes prête ?
– Euh… oui (air, d’un seul coup intéressé, commençant à flairer l’occasion de gagner de l’argent ce qui prouve cent fois comme en mille qu’elle est tombée dedans puisqu’on aurait pu en avoir besoin de cette manne flouzesque si facile et presque déjà dans la poche tout cuit)
– C’est parti. Voici la question : » Quelle est la différence avec un pigeon ». C’est à vous, quinze secondes.
(son informatique « ping » toutes les secondes comme dans le Jeu des Milles Francs
Programme qui fait ce ping :
Pour rappel, l’oric Atmos avec ces effets sonores disponibles directement dans la mémoire morte : EXPLODE, SHOOT, ZAP, PING. Tu tape les lettres du mot « PING », et l’ordinateur fait « ping ».
Source du programme opensource sous licence GNU
10 WAIT 10
20 PING
30 GOTO 10
< balbutiements, puis… des mots réfléchis mais confus, impromptus, plein de surprise et d’impuissance >
– Euh désolé, je n’ai pas compris la queuhstion, vous pourriez répéter s’il vous plaît nonobstant votre respect ?
< tentative vaine de se faire entendre et de clamer qu’on est la victime, mais c’est trop tard, bien articuler les mots n’aura rien amené de plus, 10 secondes pour leur faire réussir à interrompre le compte à rebours, contre tout règlement, et répéter la question mal entendue. Limite à s’approcher en loucedé de l’étagère du Larousse, de toute façon, tout le monde fait ça. >
– Ah perdu, dommage madame, nous allons prendre une autre auditrice en ligne. Madame, je vous passe notre standard pour choisir votre lot de consolation, au revoir.
# la voix change, normal c’est maintenant la mienne sur la bande #
– Bon jour Madame.
– Bonjour.
– Alors pour choisir votre lot de consolation, vous devez choisir un nombre parmi la liste que je vais dire et me donner votre choix. D’accord ?
– Oui d’accord.
– Voici la liste : vingt-trois, chlouze, katoze cent blouse, katozdouz, et tomate.
@ temps mort pour la réflexion @
– 23
– Ah non madame, quel dommage (quelle journée naze), vous n’avez pas gagné la « Audi 100 C CHER » qui était en jeu. Mais vous ne partez pas les mains vides puisque vous avez gagné… un batteur électrique !
– Ah ben merci, merci beaucoup…
– De rien, merci madame au revoir.
– Au revoir ! {d’une voix qui j’espère illustrait sa complicité. Soit c’est vraiment la télé, soit c’est un truc fait par des rigolos, en tout les cas, j’ai mon rôle à jouer. Je dois rester correcte, aimable autant qu’il m’en sera possible}
Quelle poilade mémorable. Je devais avoir onze-douze ans. On en a jamais refait des coups pareil, et ça prouve bien quand même qu’on avait mieux à faire. C’est dire !
Voilà ce qu’on faisait pour s’amuser avec un ordinateur à l’époque. Rien que d’y penser, je pourrait presque en rire spontanément.
A partir de ce moment, pendant 15 ans, quand tu achetais un ordinateur, tu allais, tôt ou tard mais plus tôt que tard, être la risée des autres.
Bon, ce sentiment, précisémment, c’est celui que tu donnes aux autre gens qui ont un ordinateur plus récent que le tien et qui te relèguent au rang des ignorants. Ils se moquent de toi comme si tu avais été la victime de ce canular de gamins. Mais comment tomber dans le panneau, c’est tellement grossier que, moi, je ne me serai pas fait prendre.
Toujours est-il qu’un jour, enfin, il est là, par terre et signe d’allégeance.
Tu ne l’admireras jamais plus que là, dans sa boîte, merveilleux, endormi. Il va devenir ton meilleur ami pour la vie.
Mais bien sûr à la première occasion tu lui trouves un remplaçant, tu VEUX le remplacer, tu ne penses qu’à ça, tu en as honte comme quand tu t’es fait choper en matant la petite Lucienne dans la salle de bain par le trou de la serrure. Tu dois laver ton honneur et reprendre de l’avance à ton tour sur les autres.
Hélas, je suis resté avec mon Hector 2HR+ pendant 6 ans, près de 1400 jours, à jouer sans m’amuser, copier des listings de jeu sans m’enthousiasmer, programmer des jeux trop lents pour être jouables car tu ne sais pas programmer en assembleur et que PERSONNE même dans ton entourage lointain ne sait programmer en assembleur. Tu es seul, il fait froid, tu te réchauffes un peu les mains en frottant un magazine, spécialisé sur ton ordinateur, acquis à prix d’or, car ces revues, ça ne se trouve pas du tout n’importe où. Il faut éventuellement se rendre à une journée porte ouverte dans l’usine française qui fabrique mon ordinateur (no pub!), et reluquer du côté du stand des revues. Tu es dans le seul endroit dans l’univers où tu peux dénicher de la documentation sur notre bête de concours. L’Hectorien n4, le dernier avant la faillite, et un nouveau lexique des fonctions du langage BASIC, plus fourni que celui fourni avec la bête.
Mais ça ne change rien. Tu utilises l’Amstrad du voisin, mais c’est juste pour jouer, et coder très peu. Tu fais le con avec l’Atmos d’un autre voisin. Putain de 6 ans, de onze à dix-sept ans. J’en ai vu passer des ordinateurs :
ZX81, Commodore, ZX Spectrum, MSX, Alice, TO7, TO7 70, MO5, Atari 400, 800, 520STF,1040, Amiga, Amstrad 464, 664, 1024, PC 1512, Apple IIe, Apple Macintosh, Einstein, NeXT, Sun, et PC (je détaille pas !).
Voilà ce qui m’est passé dans les mains, et je n’ai jamais été foutu d’apprendre le langage machine, et quand j’en ai eu l’occasion en 96, c’était trop tard pour moi. J’avais été largué.
Puis ça a duré pendant une quinzaine d’années. Une quinzaine d’années, la mort de centaines de modèles d’ordinateurs, un véritable génocide. Leur mémoire, leur langue, leurs programmes, leur corps, tous disparaissent. Et tout le monde ou presque s’en fiche. Sauf les informaticiens, qui sont touchés dans leur coeur par tant de souffrance à leur mémoire. Les vieux circuits imprimés ont trouvé refuge chez quelques illuminés disparates, mais l’essentiel de cette culture est sur nos PC grâce aux émulateurs . Oh, ils ne sont pas beaucoup, il y a plus de chance de mourir du cancer que d’en croiser un spécimen au Jardin des Tuileries.
La grande bataille des machines a eu lieu. Il ne devait en rester qu’un… ou deux !
EDIT DU 24/8 : j’ai été encore une fois très mauvaise langue puisque le site en question propose VRAIMENT de jouer à Manic Miner :
http://darnkitty.com/manic/ManicV2.swf?q=75&q2=71&q4=88
Héhéhé !
Le jeu du soir est…
… de tagger mes posts.
C’est marrant d’un coup j’ai compris ce que voulaient dire les gens qui disent se sentir chez eux. Là je me connecte à l’admin de ce site pour rédiger un post, et tout d’un coup je me sens chez moi. Taper au clavier n’est plus une contrainte. Je connais les URL par coeur, je les tape plutôt que de cliquer sur le bouton proposé.
Je suis chez moi.
En voilà une belle définition de la notion de propriété. Quand tu n’es pas à manger, je t’achète, je t’acquiers et t’intègre dans mon chez moi, mon petit objetmoncule (un objetmoncule est une sorte d’homoncule des objets), mon petit monde à moi qui m’appartient. Peux-être même un jour pourras-tu prétendre à rejoindre mes objets qui gèrent l’intendance et les affaires courantes de mon chez moi ? T’es un iPhone ? Mince, mon téléphone est dans mon chez moi. Voire peut-être même jusqu’à ce que mon chez moi à moi soit mon téléphone.
Bon, je renonce à compléter cet inventaire d’objets allant du porte-clé pas forcément indispensables, aux manoirs que je ne possède pas.
As-tu adopté un porte-clé ? Comment ça c’est passé la première fois ?
Pour ma part je pense pouvoir en trouver facilement plus d’une dizaine sans trop d’effort. Le dernier qui dure depuis quatre ans, c’est mon petit porte-clé 888 en metal. Ca en serait presque un gri gri. Mais ce n’est bien sûre pas celui-ci que je montre publiquement ! (EDIT Janvier 2012 : je l’ai cassé, fini le 888 !)
Sinon je cède au plus offrant le lieu que je cultive sur l’actualité en général. Ça me prend une place folle et ça récompense bien maigrement. Je vais tâcher de me couper du cordon de news. Deplug. Pause. Allez, tout le mois d’août puisque je ne pars pas. Mais je vais faire des conneries !
Je regardais sur Google, et j’ai fait sans le savoir une recherche extrêmement rare qui ne m’a craché que quatre pauvres résultat.
4
Jean-Ferdinand Kueffstein
Dans ces résultats, je compte trois Wikipédia qui se sourcent TOUTES à l’unique… source :
http://www.deux.fr/encyclopedie/Homoncule_(alchimie)#Le_comte_Jean-Ferdinand_Kueffstein
Ainsi Google ne m’aidera pas à en savoir davantage sur mon poto Jean-F.
Essayons sur Bing, puisqu’ils viennent de déclarer une perte de 2,53 millards de dollars. 36 résultats.
36
Mhhh…
Ah ben c’est mieux là !
Enfin peut-être que c’est plus grave que ça :
J’ai demandé à Google de traduire « homoncule » en anglais, il m’a répondu « manikin », qui est en fait le mot pour mannequin anatomique, tu sais, le squelette du docteur ?
Le moteur de recherche n’y est certes pour rien. Les amerloques, même les moins cons, ne savent pas ce qu’est un homoncule. Ils disent homonculus, mot bien sûr savant donc latin, que l’on a francisé faisant balancer culus pour cule. C’est au passage d’une perfidie sans nom. Alors soit les sages de l’époque appliquaient froidement les règles du bon art de l’arithmétique, pour décréter que les mots savants latins doivent non plus s’écrire « lus » à la fin mais « le » en français savant, soit ils avaient du salace, à coup de chansons paillardes élaborées entre potos, Les Compagnons de la Soif, et qu’ils arrivaient, avec toujours un délice plus fort et des crises de rires plus grandes, à faire passer en douce dans la tradition musicale contestataire.
Si je comprends bien mon raisonnement, soit le français est une langue prétentieuse au possible, soit il y a des génies en action quelque part, là, pas loin, à 1h39 le mardi 2 août 2011.
Ou soit peut-être encore que Google n’est pas savant et qu’il n’est pas foutu de traduire du français saaavant en engliche. Nous les Froncés on a tout chouravé, tous les termes latins aux autres langues, et surtout à l’anglais, cette bêcheuse.
Le scientifique français doit s’évertuer tous les jours à baptiser un terme en latin qui désigne un nouveau concept. « Danslcululus », devient par magie le concept « Danslculule » qui déploie outrancièrement (et donc prétentieusement) le doute quant à l’origine dudit concept.
Soit c’est français, soit c’est PAS français.
T’es français ?
Piqûre de rappel
Est-ce que tu connais Solveig Dommartin ?
Je persiste à dire que Wim Wenders est l’ennemi de la joie numéro un.
Qu’est-ce que c’est chiant, prétentieux et abscon. Voilà, une piqûre digne de son nom , c’est ça.(voire digne fr ce nom). Ce réalisateur me navre en se perdant dans une abîme de détails qui illustrent de façon saisissante le message du réalisateur ad nauseam. Le spectateur que je suis se perd sans rien comprendre, et se retrouve trois heure plus tard avec l’agassante impression d’avoir été berné. 3 heures à réfléchir à plein régime pour tenter de saisir ce que veut dire Môssieuh Wenders. J’en fus un jour guéri en réussissant à quitter la boucle stérile de pensée. Je suis tellement guéri que les seuls films que je peux ne pas voir jusqu’au bout ou me permettre de sauter une heure ou deux, ils sont de ce réalisateur. Je refuse jusqu’à n’en voir qu’un divertissement à la bassesse d’un jeu télé ou d’un journal télé.
Admets facilement quand même que je te fais plus rire que lui. Moi je n’aurais jamais pu signer un film dont l’histoire incorporerait des histoires d’anges guidant les humains sous quelque angle que ce soit
Clic-Clac
…. on passe à l’attaque.
Est-ce que tu vérifies que c’est bien fermé quand tu fermes un cadenas ?
Aujourd’hui un procureur, lors de sa réquisition, a demandé la détention provisoire pour celui à l’origine des fuites sur le bac de maths.
Bon oui, mais on ne met pas en détention provisoire pour rien, il faut en motiver la raison. En voici l’une d’elle fort à propos :
« Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indicels matériels ; »
En effet, le procureur s’est peut-être dit que le gadjo qui a donc eu accès d’une façon ou d’une autre à l’imprimerie du sujet, y repasserait dans la foulée de sa liberté conditionnelle pour passer quelques coups de Tipex© et semer le doute sur sa santé mentale. Bof. Le juge l’a foutu dehors, en attendant…
Voilà que mon pote Maître Eolas déteint sur mes billets, je dois rester vigilent.
On le lit, on le remercie, on le comprend dans l’ordre croissant des difficultés.
Dans le plat
Hé les facebookeux ! Comment ça va ?
Je me dis que certains de mes lecteurs prennent parfois peur à me lire de s’y découvrir brocardé et décoré pour l’année… Ce qui me donne envie de balancer grave. Quelle démonstration de force mentale que de refuser une telle invitation à cracher sur quelqu’un.
C’est dire le désarroi dans lequel je suis. J’en viens à désirer avoir plus d’amis que Stéphanie Joalland.
Hier sinon, j’ai eu encore la preuve que les oppositions sont parfois salutaires. Une opposition salutaire qui crée de la valeur comme on dit.
Je regardais le film Cléopâtre tout seul et, remarquant parfois des traces furtives provenant d’une altération de la péllicule, des poussières, des rayures. En même temps, l’image en HD était parfaite, hormis les couleurs palottes caractérisant le péplum hollywoodien.
Je me suis dit : tiens, ce n’est pas une version restaurée avec les derniers algorythmes de traitement d’images. En même temps c’est très clairement une version HD. Ces traces comme de la neige en sont la meilleure illustration possible. En résumé, il n’y a sur le sujet aucun moyen que quelqu’un puisse me convaincre qu’au contraire, la mauvaise qualité de l’image montre que ce n’est pas de la HD, et qu’il s’agit à coup sûr d’une version finement restaurée, jusqu’à refuser cette putain d’évidence qu’il y a des tonnes de flocons qui empêchent presque de suivre ce film de Mankiewicz déjà à deux à l’heure.
Voilà la titi. Elle va essayer. La neige, c’est ma vue malade qui me joue des tours. La dernière fois (mais laquelle ?), elle avait déjà eu raison.
En tout cas ce film a énormément vieilli. Pas le support en lui-même, mais la façon dont sont mises en scènes les intrigues et le scénario sonnants faux sur le plan historique qu’un enfant de cinq ans pourrait trouver tout seul (amenez-moi un gamin de cinq ans, (c) Groucho).
Les navires de guerre qui envoyent des boules feu à la catapulte, déjà, bof. Mais alors, le plan détaillé de la bataille navale avec des figurines de bateaux sur une carte, avec un serviteur qui fait avancer telle figurine avec un palet façon croupier de casino, le tout aux ordres d’un autre serviteur qui transcrit oralement le dernier bulletin de la bataille en temps réel par le truchement d’une communication codée utilisant un bouclier réfléchissant les rayons du soleil, le fameux code lumineux.
Pas crédible, pas réaliste, vision de l’histoire pour le moins sous cultivée et/ou favorisant la sous cultivation, et je ne citerais pas une première chaîne française. Les reines et les empereurs ont tout le monde à la botte. Il vivent dramatiquement des événements théâtraux. Ils sont tellement confondus avec leur rôle dans la société que leurs personnalités se confondent avec des dieux.
A moins qu’il y ait un message codé dans cette façon de peindre la noblesse suprême, anti spontanée absolue, caricaturée, trahie. Bref de s’en moquer.
Le truc, c’est que ce genre a eu, et a encore, ses heures de gloire. Des spectateurs l’ont plébiscité peut -être encore hier. Cela me fait conclure qu’en fin de compte je ne suis pas dans la cible marketing. Ce film incroyable est quand même exactement ce qu’il ne faut pas faire dans un film historique.
Je lisais une classification des genres musicaux, je tombe sur cela et à la renverse en même temps.
Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Musique d’influence afro-américaine » :
- 1.1 Blues dont le Boogie-woogie, etc.
- 1.2 Negro spirituals, Gospel
- 1.3 Jazz : y compris ragtime, Jazz Nouvelle-Orléans, Dixieland, Swing, jazz classique, Be-bop, Jazz soul, jazz modal, Cool jazz, Free jazz, Open jazz, Jazz-rock fusion, Jazz funk, Acid jazz,Electro-jazz, etc.
- 1.4 Rhythm’n’blues, Musique soul : y compris Doo-Wop, P-funk, Disco, Funk, groove, R’n’B, nu-soul, New jack swing, etc.
- 1.5 Hip Hop, rap : y compris slam, etc.
- 1.6 Reggae : y compris, Ska, Rocksteady, Dub, Raggamuffin, etc.
- 1.7 Hip-Hop World : y compris, Hip-Hop, Pop, Reggae, Folklore traditionnelle.
Et je me demande où je classerais ma musique, ce qui d’ordinaire me révulse trop pour permettre tout début de réflexion sur la question. Cette classification aidant, me voilà encouragé à divaguer.
Bonne nouvelle ou pas, je ne fais pas de la musique pour un afro-américain puisqu’il n’y a pas la case « ma musique » dans cette liste.
OK. Je ne suis ni afro, ni américain. Je le savais déjà, enfin je m’en doutais tout au moins morphologiquement. Ceux qui me connaissent savent que j’ai petit appétit, et que comme dit le diction, ‘un menteur doit avoir bonne membrure.
Trouvons un autre classement plus large.
Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Rock et Variété Internationnale » :
- 2.1 Rock ‘n’ roll : y compris Rockabilly, etc.
- 2.2 Pop : y compris Glam, pop rock, Pop “indie”, Britpop, etc.
- 2.3 Folk rock, Country rock, blues rock : y compris Neo folk, Dark folk, etc.
- 2.4 Rock psychédélique, rock progressif, Rock planant, rock symphonique, etc.
- 2.5 Hard rock, heavy metal et styles apparentés
- 2.6 Punk et styles apparentés : y compris Rock garage, Hardcore, indie rock, Grunge, etc.
- 2.7 New wave, cold wave, Rock gothique, Rock industriel, Recherches sonores, techno pop, etc.
- 2.8 Fusion de styles, rock d’influences…
- 2.9 Variétés internationales
Youhouyou, me voilà brocardé en gothique et cold waver. J’aurais bien sûr glané le rock planant ou le rock expérimental… Mais… mais… Où est le rock expérimental ? Ah ouf il était sous « Recherches sonores ».
Non seulement l’essentiel de la musique est relégué à un sous-genre, mais en plus on écrase sa page Wikipédia avec celle du Rock Expérimental. C’est comme un complot. Suis-je vraiment le seul à m’en émouvoir ?
On continue en résumant :
- 4.1 Précurseurs et pionniers
- 4.2 Ambient, downtempo, Trip hop, etc.
- 4.3 House et apparentés.
- 4.4 Techno : y compris Electro, Trance, Goa, etc.
- 4.5 Fusion de styles, électro d’influences
- 4.6 Electronica et apparentés
- 4.7 Jungle, Drum’n’bass
- 4.8 Dance
- 4.9 Power Electronics/noise
Clairement dans l’Ambient, parqué dans la musique électronique, alors que rien dans le genre n’empêche l’usage d’instruments traditionnels.
Bien résumé là :
« L’ambient est un genre de musique électronique dont les limites sont difficiles à définir. »
Cela dit je ne me rattache à aucun sous-genre. Tu n’as qu’à écouter Arvo Denioz Is Blue pour t’en convaincre, et, qui sait, agréer ma solitude constatée.
Sur ce, je vais le faire aussi…
Liaisons
On n’a pas inventé grand chose en synonyme du mot braguette. Quel est l’autre mot qui veut dire braguette ? Allez ? Cherche ? Il n’y en a pas.
Et l’on fut plus prolixe pour dire un slip. Il existe des centaines de dénominations pour cet accessoire incontournable. Culotte, slob, string, calbute, benne, caleçon, sakakuÏ… et encore je ne me fatigue pas trop pour illustrer.
Sans transition ou presque.
Je réfléchis parfois à une idée barrée d’événement festif personnel. L’organisation de la soirée de mon entourage : travail, famille, amis, concierge, profs, bref tous ceux que je connais (et dont je me souviens) au moins un peu et qui me connaissent. Combien de personnes en tout cela ferait-il ?
Mon estimation compte tenu de mon nombre d' »amis » sur Facebook et de ce qu’il peut représenter par rapport à la totalité de mes connaissances. Au bas mot 200 personnes, au très bas mot. Ca devrait tourner autours de mille peut-être. Je pense que c’est assez peu par rapport à la moyenne des français de mon âge (histoire de situer). Ou pas ?
Bon, ça c’est le concept grand public. Pour les fines lames je propose la soirée avec que les personnes qu’on n’aime pas. C’est doublement ambitieux puisqu’elles risquent bien de ne pas venir à la fête. Celle avec seule les personnes qu’on aime coûte bien sûr au moins cent fois plus. Enfin, je parle de mon cas personnel, hein ?
Est-ce que tu crois que tu peux monter une de ces soirées en un mois et de pouvoir réunir plus de cent personnes ?
Tiens, souvent je me force un peu à atteindre les 1000 mots quand j’écris. Je viens de découvrir que Stephen King fait exactement la même chose mais se fixe la barre à 2000 par jour. Boh ça m’en secoue une sans faire bouger l’autre. Je suis un lovecraftien avant l’heure. A 15 ans j’avais tout lu, enfin tout ce que j’avais sous la main. Mais Stephen King très peu pour moi, c’est le Hitchcock de la littérature. Bref.
Tiens, lui c’est un tweeteur fou :
http://www.imdb.com/name/nm0005265/
Bon sinon, c’est clair, je déteste les Black Eyed Peas. Je me navre à les écouter à Taratata, et je comprends pourquoi ils s’entendent tous les quatre ! Clair qu’ils ne s’adressent pas à un garçon de mon éducation…
Ma chanson préférée bien sûr :
httpv://www.youtube.com/watch?v=U6XFwMyPoBo
Est-ce que tes parents ont négocié chez un cuisiniste et ont cru faire une affaire car le commercial avait téléphoné plus tard pour leur octroyer cette réduction incroyable (et inespérée pour ne pas dire, opération marketing extrêmement mal réalisée par un humanoïde avec deux de tension, du genre il t’annonce que tu as gagné 100 M€ au loto avec l’oeil morne du charcutier-tripier du marché de Lainsecq sur Yonne) ?
Mes parents ont été les plus malins. Ils ont accepté cette offre, acquis la cuisine d’exposition tant convoitée MAIS ne l’ont jamais installé. On ne réveille pas impunément l’esprit polémique et revanchard qui est le nôtre.
Petites flemmes ordinaires
Ce soir j’avais envie d’écrire une énième fois sur quelque aspect de la théorie musicale que j’affectionne ces derniers jours.
Ce soir je m’étais juré de mettre des mots sur les sentiments impurs que m’inspire la plastique surabondante au sens propre d’Amazon Eve :
Cette nuit j’avais signé de mon sang un contrat m’obligeant de disserter publiquement sur les possibilités infinies offertes par les 216 billes aimantées du Neocube. Je n’ai donc pas le choix, alors pour assurer le service minimum sur le sujet, rien ne vaut une vidéo :
httpv://www.youtube.com/watch?v=gidumziw4JE
(Tout ce que fait la personne au bout de ces mains est très difficile à réaliser. Voilà, c’est ça la magie du Neocube !)
Non, ce soir je vais aborder l’existence de ma boîte à idées que je nourris tous les jours.. Et de celle-ci me donner l’envie de parler de…. Je pioche…
La tenue iranienne des joueuses de foot.
Une réussite. Le législateur de ce pays s’est dit que déguiser la joueuse de foot en spermatozoïde cocaïné était ce que dictait la bonne pratique de la religion.
Et bim l’équipe de foot ne peut pas participer aux jeux olympiques à cause de la tenue. Ou donc trouvent-ils la force de renoncer à reconnaître leur erreur ? Si un jour j’ai la chance de comprendre cela, j’aurais fait un grand pas dans la compréhension de mes semblables. Je rêve même parfois que ce suis confronté à une personne qui valide cette tenue et qui m’explique son choix avec des arguments solides et étayés.
Bref, qu’on m’explique.
Allez passons à autre chose. Voyons dans le tiroir… La DS J en aluminium, la DS K en taule.
Voilà.
Finissons par une rare vidéo de BHL avec les cheveux courts blonds en train de rentrer bourré chez lui :
Est-ce que tu connais le cinéma ?
Voilà le top 250 des meilleurs films selon les votes des membres d’IMDB (Internet Movie DataBase http://www.imdb.com/chart/top).
Si tu aimes un tant soit peu le cinéma, tu dois avoir pour but d’en voir le plus possible de cette liste… ou pas.
Une croix pour chaque film que j’ai vu. Et toi t’as combien ?
La dernière colonne donne le nombre de votes récoltés par film pour avoir une idée de la popularité. Tu peux cliquer sur un film pour afficher sa fiche. Mais n’oublie pas de revenir sur cette page !
1.x | 9.2 | Les évadés (1994) | 599,580 |
2.x | 9.2 | Le parrain (1972) | 462,721 |
3.x | 9.0 | Le parrain, 2ème partie (1974) | 282,981 |
4.x | 8.9 | Le bon, la brute et le truand (1966) | 189,418 |
5.x | 8.9 | Pulp Fiction (1994) | 476,062 |
6.x | 8.9 | 12 hommes en colère (1957) | 143,182 |
7.x | 8.9 | La liste de Schindler (1993) | 316,636 |
8.x | 8.8 | Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) | 247,966 |
9.x | 8.8 | Inception (2010) | 358,182 |
10.x | 8.8 | The Dark Knight: Le Chevalier noir (2008) | 535,854 |
11.x | 8.8 | L’empire contre-attaque (1980) | 312,320 |
12.x | 8.8 | Le seigneur des anneaux – Le retour du roi (2003) | 415,408 |
13.x | 8.8 | Les sept samouraïs (1954) | 109,368 |
14.x | 8.8 | Fight Club (1999) | 443,223 |
15.x | 8.7 | Les affranchis (1990) | 262,818 |
16.x | 8.7 | La guerre des étoiles (1977) | 356,085 |
17.x | 8.7 | Casablanca (1942) | 185,983 |
18.x | 8.7 | Le seigneur des anneaux – La communauté de l’anneau (2001) | 438,119 |
19.x | 8.7 | La cité de Dieu (2002) | 194,051 |
20.x | 8.7 | Il était une fois dans l’ouest (1968) | 87,103 |
21.x | 8.7 | Fenêtre sur cour (1954) | 134,540 |
22.x | 8.7 | Les aventuriers de l’arche perdue (1981) | 271,241 |
23.x | 8.7 | Matrix (1999) | 434,947 |
24.x | 8.7 | Psychose (1960) | 163,996 |
25.x | 8.7 | Usual Suspects (1995) | 299,284 |
26.x | 8.7 | Le silence des agneaux (1991) | 283,844 |
27.x | 8.6 | Seven (1995) | 325,760 |
28.x | 8.6 | La vie est belle (1946) | 115,505 |
29.x | 8.6 | Memento (2000) | 316,134 |
30.x | 8.6 | Le seigneur des anneaux – Les deux tours (2002) | 371,433 |
31.x | 8.6 | Forrest Gump (1994) | 354,700 |
32.x | 8.6 | Boulevard du crépuscule (1950) | 62,911 |
33.x | 8.6 | Léon (1994) | 236,191 |
34.x | 8.6 | Toy Story 3 (2010) | 133,211 |
35.x | 8.6 | Docteur Folamour (1964) | 171,587 |
36.x | 8.6 | Apocalypse Now (1979) | 194,232 |
37.x | 8.5 | Citizen Kane (1941) | 151,903 |
38.x | 8.5 | American History X (1998) | 261,009 |
39.x | 8.5 | La mort aux trousses (1959) | 104,278 |
40.x | 8.5 | American Beauty (1999) | 329,648 |
41.x | 8.5 | Taxi Driver (1976) | 181,124 |
42.x | 8.5 | Terminator 2 – Le jugement dernier (1991) | 272,093 |
43.x | 8.5 | Il faut sauver le soldat Ryan (1998) | 307,838 |
44.x | 8.5 | Alien – Le huitième passager (1979) | 204,201 |
45.x | 8.5 | Sueurs froides (1958) | 103,277 |
46.x | 8.5 | Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001) | 209,108 |
47.x | 8.5 | Le voyage de Chihiro (2001) | 120,815 |
48.x | 8.5 | Shining (1980) | 205,949 |
49.x | 8.5 | Les sentiers de la gloire (1957) | 51,230 |
50.x | 8.5 | Wall-E (2008) | 219,830 |
51.x | 8.5 | Les lumières de la ville (1931) | 33,747 |
52.x | 8.5 | Le pianiste (2002) | 157,485 |
53.x | 8.5 | Assurance sur la mort (1944) | 42,576 |
54.x | 8.5 | M le maudit (1931) | 45,394 |
55.x | 8.5 | Lawrence d’Arabie (1962) | 87,968 |
56.x | 8.5 | La vie des autres (2006) | 89,116 |
57.x | 8.5 | Orange mécanique (1971) | 219,286 |
58.x | 8.4 | Les infiltrés (2006) | 305,248 |
59.x | 8.4 | Du silence et des ombres (1962) | 91,940 |
60.x | 8.4 | Aliens – Le retour (1986) | 190,051 |
61.x | 8.4 | Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) | 252,634 |
62.x | 8.4 | Requiem for a Dream (2000) | 214,532 |
63.x | 8.4 | Le bateau (1981) | 77,597 |
64.x | 8.4 | Les temps modernes (1936) | 42,205 |
65.x | 8.4 | Reservoir Dogs (1992) | 240,397 |
66.x | 8.4 | Le troisième homme (1949) | 56,396 |
67.x | 8.4 | La vie est belle (1997) | 127,131 |
68.x | 8.4 | L.A. Confidential (1997) | 182,762 |
69.x | 8.4 | Chinatown (1974) | 88,688 |
70.x | 8.4 | Retour vers le futur (1985) | 236,279 |
71.x | 8.4 | Le trésor de la Sierra Madre (1948) | 37,349 |
72.x | 8.4 | Le prestige (2006) | 248,173 |
73.x | 8.4 | Monty Python sacré graal! (1975) | 171,995 |
74.x | 8.4 | Cinema Paradiso (1988) | 52,738 |
75.x | 8.4 | Raging Bull (1980) | 101,680 |
76.x | 8.3 | La ligne verte (1999) | 234,546 |
77.x | 8.3 | Le labyrinthe de Pan (2006) | 180,139 |
78.x | 8.3 | Il était une fois en Amérique (1984) | 82,948 |
79.x | 8.3 | Rashômon (1950) | 45,142 |
80.x | 8.3 | Chantons sous la pluie (1952) | 62,167 |
81.x | 8.3 | Certains l’aiment chaud (1959) | 75,768 |
82.x | 8.3 | Amadeus (1984) | 110,145 |
83.x | 8.3 | Le pont de la rivière Kwai (1957) | 65,826 |
84.x | 8.3 | Ève (1950) | 38,945 |
85.x | 8.3 | Le voleur de bicyclette (1948) | 32,315 |
86.x | 8.3 | Le dictateur (1940) | 43,295 |
87.x | 8.3 | Full Metal Jacket (1987) | 174,221 |
88.x | 8.3 | 2001, l’odyssée de l’espace (1968) | 179,027 |
89.x | 8.3 | Braveheart (1995) | 273,231 |
90.x | 8.3 | La garçonnière (1960) | 41,661 |
91.x | 8.3 | Black Swan (2010) | 133,881 |
92.x | 8.3 | Inglourious Basterds (2009) | 228,696 |
93.x | 8.3 | Gladiator (2000) | 322,897 |
94.x | 8.3 | Metropolis (1927) | 45,823 |
95.x | 8.3 | La chute (2004) | 95,820 |
96. | 8.3 | Old Boy (2003) | 115,055 |
97.x | 8.3 | Impitoyable (1992) | 113,448 |
98.x | 8.3 | Là-haut (2009) | 149,344 |
99.x | 8.3 | L’arnaque (1973) | 74,354 |
100.x | 8.3 | Gran Torino (2008) | 160,599 |
101.x | 8.3 | Elephant Man (1980) | 66,851 |
102.x | 8.3 | Mr. Smith au sénat (1939) | 37,147 |
103.x | 8.3 | Le faucon maltais (1941) | 56,953 |
104.x | 8.3 | Le retour du Jedi (1983) | 235,983 |
105. | 8.3 | Sur les quais (1954) | 46,299 |
106.x | 8.3 | Indiana Jones et la dernière croisade (1989) | 192,154 |
107.x | 8.3 | Rebecca (1940) | 39,422 |
108.x | 8.3 | Princesse Mononoké (1997) | 75,503 |
109.x | 8.3 | Sin City (2005) | 287,231 |
110.x | 8.3 | Piège de cristal (1988) | 207,591 |
111.x | 8.3 | La grande évasion (1963) | 69,970 |
112.x | 8.3 | Le septième sceau (1957) | 43,299 |
113.x | 8.2 | Batman Begins (2005) | 306,357 |
114. | 8.2 | Le discours d’un roi (2010) | 87,746 |
115.x | 8.2 | Le mécano de la ‘Général’ (1926) | 22,927 |
116.x | 8.2 | Blade Runner (1982) | 205,458 |
117.x | 8.2 | Fargo (1996) | 183,447 |
118.x | 8.2 | Heat (1995) | 164,540 |
119.x | 8.2 | Les dents de la mer (1975) | 156,864 |
120.x | 8.2 | Hôtel Rwanda (2004) | 105,962 |
121.x | 8.2 | Et pour quelques dollars de plus (1965) | 52,555 |
122. | 8.2 | Le garde du corps (1961) | 33,081 |
123. | 8.2 | No country for old men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme (2007) | 229,846 |
124.x | 8.2 | Le tombeau des lucioles (1988) | 41,017 |
125. | 8.2 | Ran (1985) | 38,354 |
126.x | 8.2 | La soif du mal (1958) | 36,259 |
127. | 8.2 | Témoin à charge (1957) | 20,854 |
128.x | 8.2 | Le magicien d’Oz (1939) | 116,601 |
129.x | 8.2 | Snatch – Tu braques ou tu raques (2000) | 201,799 |
130.x | 8.2 | Les fraises sauvages (1957) | 24,649 |
131.x | 8.2 | Slumdog Millionaire (2008) | 211,495 |
132.x | 8.2 | Le roi lion (1994) | 166,339 |
133.x | 8.2 | Voyage au bout de l’enfer (1978) | 99,237 |
134.x | 8.2 | Sixième sens (1999) | 270,777 |
135.x | 8.2 | The Big Lebowski (1998) | 204,733 |
136.x | 8.2 | Annie Hall (1977) | 73,831 |
137.x | 8.2 | Luke la main froide (1967) | 51,482 |
138.x | 8.2 | L’inconnu du Nord-Express (1951) | 39,143 |
139.x | 8.2 | Donnie Darko (2001) | 239,996 |
140.x | 8.2 | New York – Miami (1934) | 28,375 |
141.x | 8.2 | Kill Bill: volume 1 (2003) | 265,071 |
142.x | 8.2 | Toy Story (1995) | 181,727 |
143.x | 8.2 | Le train sifflera 3 fois (1952) | 38,242 |
144.x | 8.2 | Platoon (1986) | 123,300 |
145. | 8.2 | Into the Wild (2007) | 125,504 |
146.x | 8.1 | District 9 (2009) | 189,514 |
147.x | 8.1 | There Will Be Blood (2007) | 150,452 |
148.x | 8.1 | Million Dollar Baby (2004) | 165,239 |
149.x | 8.1 | La ruée vers l’or (1925) | 24,532 |
150.x | 8.1 | Les enchaînés (1946) | 35,028 |
151.x | 8.1 | Scarface (1983) | 176,092 |
152.x | 8.1 | Butch Cassidy et le Kid (1969) | 64,871 |
153.x | 8.1 | Trainspotting (1996) | 171,218 |
154.x | 8.1 | Autant en emporte le vent (1939) | 89,728 |
155. | 8.1 | L’aurore (1927) | 13,280 |
156.x | 8.1 | Les Raisins de la colère (1940) | 26,477 |
157.x | 8.1 | Un jour sans fin (1993) | 157,198 |
158.x | 8.1 | Le Kid (1921) | 17,720 |
159.x | 8.1 | Ben-Hur (1959) | 66,199 |
160. | 8.1 | Amours chiennes (2000) | 69,529 |
161. | 8.1 | Vivre (1952) | 18,478 |
162.x | 8.1 | Le grand sommeil (1946) | 32,039 |
163.x | 8.1 | Un crime dans la tête (1962) | 37,924 |
164.x | 8.1 | Le salaire de la peur (1953) | 16,231 |
165.x | 8.1 | Le lauréat (1967) | 88,050 |
166.x | 8.1 | La vie de Brian (1979) | 107,635 |
167.x | 8.1 | Le monde de Nemo (2003) | 195,500 |
168. | 8.1 | Dans ses yeux (2009) | 30,860 |
169.x | 8.1 | Terminator (1984) | 205,109 |
170. | 8.1 | Arnaques, crimes et botanique (1998) | 145,775 |
171.x | 8.1 | Les plus belles années de notre vie (1946) | 19,354 |
172.x | 8.1 | The Wrestler (2008) | 114,759 |
173.x | 8.1 | Casino (1995) | 125,105 |
174.x | 8.1 | The Thing (1982) | 91,903 |
175.x | 8.1 | La vengeance dans la peau (2007) | 171,762 |
176. | 8.1 | Stand by me – Compte sur moi (1986) | 101,859 |
177.x | 8.1 | Avatar (2009) | 322,646 |
178.x | 8.1 | L’armée des 12 singes (1995) | 191,470 |
179. | 8.1 | Dragons (2010) | 76,483 |
180. | 8.1 | Un après-midi de chien (1975) | 68,398 |
181.x | 8.1 | V pour vendetta (2006) | 262,419 |
182.x | 8.1 | Les diaboliques (1955) | 17,173 |
183.x | 8.1 | Gandhi (1982) | 58,492 |
184x. | 8.1 | Mon voisin Totoro (1988) | 38,033 |
185.x | 8.1 | Ratatouille (2007) | 157,334 |
186.x | 8.1 | Jugement à Nuremberg (1961) | 16,568 |
187.x | 8.1 | Huit et demi (1963) | 33,740 |
188.x | 8.1 | La nuit du chasseur (1955) | 29,122 |
189.x | 8.0 | Will Hunting (1997) | 174,617 |
190. | 8.0 | Princesse Bride (1987) | 134,818 |
191.x | 8.0 | Network, main basse sur la T.V. (1976) | 39,931 |
192. | 8.0 | La bataille d’Alger (1966) | 15,994 |
193.x | 8.0 | L’ultime razzia (1956) | 28,063 |
194.x | 8.0 | Les quatre cents coups (1959) | 27,475 |
195.x | 8.0 | Star Trek (2009) | 161,022 |
196.x | 8.0 | L’arnaqueur (1961) | 28,512 |
197.x | 8.0 | La strada (1954) | 20,247 |
198.x | 8.0 | The Social Network (2010) | 124,105 |
199. | 8.0 | Mary et Max. (2009) | 22,284 |
200. | 8.0 | Qui a peur de Virginia Woolf? (1966) | 23,138 |
201.x | 8.0 | Le crime était presque parfait (1954) | 34,955 |
202. | 8.0 | Persona (1966) | 19,416 |
203. | 8.0 | Le scaphandre et le papillon (2007) | 37,326 |
204.x | 8.0 | L’exorciste (1973) | 120,583 |
205. | 8.0 | Les indestructibles (2004) | 184,854 |
206.x | 8.0 | Un tramway nommé désir (1951) | 38,244 |
207.x | 8.0 | La horde sauvage (1969) | 34,830 |
208.x | 8.0 | Stalag 17 (1953) | 22,806 |
209. | 8.0 | Bons baisers de Bruges (2008) | 117,917 |
210. | 8.0 | La passion de Jeanne d’Arc (1928) | 12,666 |
211. | 8.0 | Fanny et Alexandre (1982) | 16,596 |
212. | 8.0 | Noblesse oblige (1949) | 14,832 |
213. | 8.0 | À l’ouest rien de nouveau (1930) | 24,347 |
214.x | 8.0 | Rocky (1976) | 116,152 |
215.x | 8.0 | Ed Wood (1994) | 82,526 |
216. | 8.0 | Morse (2008) | 73,865 |
217.x | 8.0 | Barry Lyndon (1975) | 44,494 |
218.x | 8.0 | Mystic River (2003) | 137,570 |
219.x | 8.0 | Big Fish (2003) | 161,334 |
220.x | 8.0 | The Truman Show (1998) | 185,519 |
221.x | 8.0 | Magnolia (1999) | 132,923 |
222.x | 8.0 | Les fils de l’homme (2006) | 180,467 |
223. | 8.0 | Les nuits de Cabiria (1957) | 13,343 |
224.x | 8.0 | Rosemary’s Baby (1968) | 59,845 |
225.x | 8.0 | Manhattan (1979) | 43,585 |
226.x | 8.0 | Festen (1998) | 30,119 |
227. | 8.0 | Infernal Affairs (2002) | 40,299 |
228.x | 8.0 | Le château ambulant (2004) | 54,821 |
229.x | 8.0 | Sherlock Jr. (1924) | 8,903 |
230. | 8.0 | Vacances romaines (1953) | 35,743 |
231.x | 8.0 | Kill Bill: Volume 2 (2004) | 209,569 |
232.x | 8.0 | Patton (1970) | 43,817 |
233.x | 8.0 | Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl(2003) | 272,411 |
234.x | 8.0 | La corde (1948) | 36,646 |
235.x | 8.0 | Le limier (1972) | 20,052 |
236.x | 8.0 | L’homme qui tua Liberty Valance (1962) | 25,468 |
237. | 8.0 | Lettres d’Iwo Jima (2006) | 66,518 |
238.x | 8.0 | La dame du vendredi (1940) | 23,146 |
239.x | 8.0 | La soupe au canard (1933) | 29,797 |
240.x | 8.0 | Harvey (1950) | 26,142 |
241.x | 8.0 | Monstres et Cie (2001) | 140,596 |
242.x | 8.0 | Arsenic et vieilles dentelles (1944) | 33,145 |
243.x | 8.0 | Trois couleurs: Rouge (1994) | 27,473 |
244. | 8.0 | Printemps, été, automne, hiver… et printemps(2003) | 21,921 |
245.x | 8.0 | Shutter Island (2010) | 157,840 |
246.x | 8.0 | Rain Man (1988) | 121,872 |
247. | 8.0 | Autopsie d’un meurtre (1959) | 18,364 |
248. | 8.0 | La belle et la bête (1991) | 83,368 |
249.x | 8.0 | Indiscrétions (1940) | 30,536 |
250. | 8.0 | Mar adentro (2004/I) | 27,305 |
Pour moi, ça fait 213/250
Quand j’ai commencé à « compléter » ce classement, je peinais à atteindre les 100, ça devait être vers 2000-2001. Mais bon, comme le classement est plus facilement chamboulé par les derniers blockbusters hollywoodiens pour lesquels votent la jeune canaille, je dois lutter durement sans relâche pour me maintenir au top, à ingurgiter films d’action insipides et mangas pour adulte attardé (no offense, j’aime bien !).
[EDIT 14/6/12 : j'ai vu Harvey et La Garconnière !]EDIT 10/7/12 : 91.x 8.3 Black Swan (2010) 133,881 130.x 8.2 Les fraises sauvages (1957) 229.x 8.0 Sherlock Jr. (1924) EDIT 17/7/12 184x. 8.1 Mon voisin Totoro (1988) EDIT 22/7 :219.x 8.0 Big Fish (2003) j'ai pas mal aimé ! EDIT 26/7/12 167.x 8.1 Le monde de Nemo (2003) EDIT 12/8/12 112.x 8.3 Le septième sceau (1957) 171.x 8.1 Les plus belles années de notre vie (1946) -> excellent Capra EDIT 27/8/12 228.x 8.0 Le château ambulant (2004) -> amusant ! EDIT 8/10/12 84.x 8.3 Ève (1950) -> top maquillage, top moumoutte, top mièvre. Quelle époque, déjà le générique de début avec sa musique grandiloquente prévient le spectateur du kitsch des situations scenaristiques à venir ! EDIT 21/10 132.x 8.2 Le roi lion (1994) -> pour le coup c'était juste pour faire du remplissage !
Quelques remarques en vrac :
Le N°198 devant Barry Lindon….
Les 84 et 90 attendent paisiblement dans leur disque dur que je les regarde. (OK le 90 c’est plié)
Si j’avais eu le courage de regarder ne serait-ce qu’un film d’Ingmar Bergman, j’aurais allègrement atteint les 80%. Je ne sais pas trop pourquoi je fais l’impasse encore aujourd’hui sur ce réalisateur. (OK c’est plié cf #130)
Je devais préciser en outre que ce classement est majoritairement établi par des pisseuses et des pisseurs américains de 14 ans d’âge mental. J’ai la flemme de dresser la liste des films qui ne devraient en aucun cas être présents dans cette liste liste, qui prétend classer les meilleurs films de tous les temps et de tous les pays. Mouiiiii…
Et pas un film avec Bernard Ménez, décourageant…
Bon début
Je travaille pas mal ces jours-ci sur plusieurs projets, dont l’un semble très prometteur. Comme par exemple celui qui est profond doit sortir masqué. Désolé si la phrase doit être relue pour espérer pouvoir être appréhendée par un génie de passage. Me concernant, je la lis, puis je la parcours une seconde fois et je comprends, suivant mon raisonnement dans une sorte de récurrence.
Pour simplifier les choses, je dirais que je souhaite garder l’idée pour moi sine die. Mais j’ai d’autres projets qui bouillent !
70’s marketing
Je m’amusais à penser à mes souvenirs d’enfant, d’en choisir arbitrairement un, et de découvrir des détails oubliés, comme si notre conscience était incompréhensiblement réapparu pour nous gratifier d’un cadeau bonus. Quand j’avais dans les 7 ans, on jouait à la « marchande » avec mes deux soeurs. On avait chacun son stand dans sa chambre, et on jouait à aller acheter chez les autres et faire nos courses.
Mes soeurs vendaient des fruits et légumes, peut-être une poupée.
Moi dans une grande boîte, j’avais des centaines de pièces de 20 centimes, et dans une autre rien. Et pour chaque achat dans ma boutique, si tu me donnes une pièce de 10, je te donne une pièce de 20. Clair que ça donnait envie à mes soeurs de venir faire du shopping chez moi et de profiter l’aubaine, quel abruti ce ptit frère. En plus à mon stand TOUT avait un prix étiqueté dessus. Même les trucs pourris avaient une valeur associée. Rien n’était gratuit ou gracieux. Ici, chez moi, c’était le royaume du fric, de l’arnaque, du jeu d’argent, du loufoque et du déroutant, bref des trucs pas très au goût de mes soeurs. En tout cas on en rigolait quand elles venaient à ma boutique pour découvrir l’agencement et l’origine forcément foireuse de mes nouveau produits. Je vendais mes mouchoirs en papier usagés par mes soins, tous les stylos que je pouvais piquer à ma mère, et selon les arrivages un trognon de pomme ou un coton-tige (usagé).
Je devais me douter qu’elles n’achèteraient pas ces articles issu de la poubelle de la salle de bain (et donc remontés dans mes mains d’un étage jusqu’à ma chambre dans l’optique de la revente). Mais c’est aussi pour faire grossir le nombre d’articles disponibles et en mettre plein la vue une petite seconde avant qu’elles ne s’aperçoivent de pauvreté réelle de mon offre. Et que ce n’était donc pas pour acheter qu’elle venaient, mais pour rire de mes « trouvailles ».
Si c’est pas une valeur de base du marketing ça…
Et je parlerais de l’homme qui dort en orbite plus tard… ou pas.
Je suis prêt
Il est des jours où l’on plus un fait des sauts sur une échelle indéfinie. Un bon plus qu’un progrès. Un moment volé à l’éternité. C’est en résumé ma journée, aujourd’hui. J’ai gravis moultes marches infimes.
T’aimes la musique de Manchester ? Tu connais Tony Wilson ?
Est-ce que c’est vraiment la photo de Susanna ? Bon, j’admets le degré mineur de cette question, mais quand même.
Et je vais terminer sur le ridicule de Man vs Wild. Le gars est payé pour bouffer des scorpions et autres grenouilles. C’est le pire des métiers quand on a quelque prétention en goût. Je ne me dis que trop souvent que je préférerais mourir plutôt qu’être forcé de devoir épancher ma soif grâce à une providentielle panse de chameau mort. Et la pauvre grenouille dont on venait d’apprendre l’espèce exacte, qui se retrouve la tête dans l’estomac de Bear et le reste du corps dans sa main droite ? Et les pauvres gens qui se plaignent auprès de la chaîne Discovery que certaines scènes ont l’air trop planifié… et la même chaîne qui décide de rééditer des numéros déjà passés pour les « sauvagiser » davantage. Mais pour quoi faire nom d’un castor ? Et inutile de télécharger l’intégrale, il n’a pas encore mangé de ce sympathique mammifère.
Zinc à cahuète
Dans mon précédent billet, je parlais d’un restaurant qui avait été racheté et qui souffrait du fait que l’ancien propriétaire y tenait un bar à filles aux moeurs légères, utilisant donc l’établissement de restauration comme une couverture à des activités tapineuses. Le nouveau tenancier ne l’a découvert fortuitement (j’ignore comment) qu’une fois la vente effectuée, et ce passif lui joue des torts quand à la fréquentation qu’il escomptait pour rentrer dans ses frais (de là à dire qu’il rêvait de faire la culbute…).
Et le panneau de la devanture a fortement intrigué ma personne ainsi que la mère de mon fils. Voilà une capture d’écran de ladite devanture justement, enfin juste un morceau choisi :
De bar à pâtes à bar à putes, il n’y a dans le cas qui nous intéresse qu’un plat de nouilles. Ma première computation en est arrivée à la conclusion que le tenancier avait installé ce panneau sur son resto sans penser à mal, uniquement pour faire la promotion du principe du comptoir en salle qui propose une sélection de pâtes pour le repas. D’ailleurs, la partie du panneau qui n’apparaît pas sur ce cliché en indiquait le montant exigé pour une ration : 7 euros.
Oui mais. Car il y a un mais. Point de bar dans le restaurant, juste deux salles, une au rez-de-chaussée, l’autre au premier étage avec un patio en extérieur. D’ailleurs il y a autant de pâtes dans le restaurant que de clients (pour info, 37 couvert en un mois).
Donc ma computation N°2 en déduit que ce panneau était en place au temps du précédent proprio souteneur et qu’il n’a pas bougé de place depuis.
Et c’est là que cela devient passionnant !!!
1/ de l’ésotérisme culinaire au bordel en salade
Charles (je donne ce nom à l’ancien taulier) a mis le panneau « bar à pâtes » pour attirer le client en quête d »une graine et d’un pot à casser (petit rappel, un pot, c’est un cul au temps de Proust, ses fans sur Facebook comme moi doivent en avoir connaissance), si possible dans le même lieu.
Bref, bar à pâtes = bar à putes. Je vais dorénavant faire attention à un tel écriteau chaque fois que le hasard me le fera remarquer sur le porche de quelqu’auberge improbable. « Bar à pâtes » semble donc être le cri de ralliement des consommateurs de sexe payant à la petite semaine, ce qui fait rejoindre à l’enseigne la cohue des signes hermétiques indiquant qu’on peut là tirer son coup, et peut-être même consommer une bière tirée au fût.
2/ de la grossière ignorance crasse à la cime du génie marketing
Bon, Jean-Claude (appelons ainsi le nouveau proprio) achète un faux resto qui s’avère avoir été il y a peu un vrai bar à putes. Rappelle-toi de ma deuxième computation ainsi logique qu’implacable : Jean-Claude n’a pas touché à la façade du bâtiment. Il n’a fait aucun travaux et a conservé tel quel ce fameux panneaux sulfurisant.
Troisième pico computation : Jean-Claude a donc laissé le panneau en place quand il eu connaissance du lourd passif sexuel des murs de la bâtisse qu’il a acquis avec ses économies.
Et c’est là que la compréhension que j’ai de tout cela va vous demander encore un petit effort pour me suivre.
Il n’est plus possible au vu des éléments en ma possession d’acquérir de nouvelles certitudes. Selon moi, il n’y a cependant que deux scénarii crédibles que je m’en vais vous détailler :
Première possibilité : le nul en arithmétique
Le bon JC (il accepterait que je l’appelle JC, j’en suis sûr) n’a pas compris le lourd sens de l’égalité mathématique « bar à pâtes = bar à putes ». Et j’ai du mal à le croire tellement cela me paraît instantanément évident pour moi, ne serait-ce qu’en entrevoyant moins d’une seconde ces trois mots dans le reportage. Donc la bienséance et l’évidence des faits me dictent d’en déduire assurément que JC SAVAIT ses mathématiques.
Donc poursuivons ce raisonnement scientifique ou presque.
Seconde et dernière possibilité : le génie marketing des Carpates
Je vous préviens, je sais que ce qui va suivre est dans doute de la fiction, mais laissez-moi fantasmer et croire en la préscience de l’Homme quant il s’agit de gagner de l’argent.
JC, en gourou de la comm, a tout de suite compris l’avantage qu’il pouvait tirer du fameux panneau. Il n’a fallu à son indicible matière grise qu’un très court instant pour tracer mentalement l’esquisse du scénario marketing qui amène le prospect à répondre positivement aux trompettes du message commercial et à aboutir à la transformation (on appelle cela dans la jargon un « lead », sexuel mais un lead quand même). Il imagine cet homme râblé, doté d’un cerveau ou pervers ou libidineux ou prédateur ou une étonnante combinaison des trois, perdu dans les environs de ce bourg de campagne, les bourses lourdes pendantes, sympathiser avec ce bougnat dans son champ de patates, et lui demander où est le bar à putes le plus proche pour épancher sa soif de se défaire d’un excédent pondéral situé dans ses testicules. Et le paysan de lui indiquer en toute honnêteté le chemin dudit bar à pâtes.
Bref, JC laisse le panneau en place, pensant qu’il lui ramènerait de la clientèle prête à lâcher quelques euros pour fourrer sa viennoise dans des miches chaudes. J’en connais qui sont emprisonnés pour moins que ça. Sacré JC, quel plat de nouilles tu es d’avoir cru que le trafic généré par cette clientèle trompée sur la marchandise te permettrait de couvrir plus facilement tes frais…
Lecteur, toi qui demain marcheras dans les rues, à Paris, à Melun ou ailleurs, en te rendant à ton travail, si tu croises une restaurant indiquant « bar à tapas », je n’ai pas besoin de te faire un dessin, tu sauras de quoi il en retourne !
Nouveau serviteur
… enfin, nouveau serveur. Tellement efficace et discret que tu n’as même pas ressenti le moindre changement, que cette page a été calculée par un processeur Xeon, nom qui ne te dira rien si tu n’y connais pas grand chose en web. Et pour les connaisseurs, ce n’est même pas dit que cela fasse rêver plus que ça. Moi j’en fait pas des fantasmes érotiques non plus. Mais un Xeon quand même… Donc espérons que la moindre des nouveautés soit la célérité.
Politique
Je viens de lire qu’un porte-avions près du Japon s’appelait le Ronald Reagan, et je me demandais quel gouvernement avait décidé de son nom. Ce n’est pas que Reagan était un mauvais président, mais clairement un mauvais acteur de droite. Je me suis donc dit que ce devait être un président démocrate qui a fait ce soit-disant bon choix pour se rallier les suffrages républicains. Je n’ai pas poussé mes recherches, mais je dirais que c’est Clinton qui a décidé de cette nomination.
Est-ce que tu as aimé Vercingétorix : La Légende du druide ? J’avoue que non, pas encore pour ma part, mais j’ai hâte ! J’ai tellement lu de mauvaises revues que je n’en peux plus !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vercing%C3%A9torix_:_la_l%C3%A9gende_du_druide_roi
Il paraît que le film est tellement ennuyeux et impossible à suivre qu’un personnage meurt deux fois ! Je ne résiste pas à l’envie de coller un des dialogues :
L’Archidruide Guttuart à Vercingétorix : «Le bien n’engendre pas la force, le mal non plus. Mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on est tous prisonniers. C’est là le véritable piège.» Réponse de Vercingétorix : «Tes propos incompréhensibles ne m’aident pas».
Cricri prend les devants et annonce qu’il ne comprend rien au film non plus. Je m’en souviens, et ce n’est cette fois pas une blague, il a dit à la télé à l’époque de la sortie de l' »oeuvre », je cite, on a eu un problème de budget, c’est pour ça que le film est si… décevant. C’est effectivement une annonce tout à son honneur, il reporte la faute sur le réalisateur. Tiens, ça me revient, il a dit à propos de Highlander 2 qu’il était dégoûté car il était contractuellement tenu de faire cette suite insipide. Une fois de plus donc, ce n’est pas sa faute.
Cricri a pas de bol.
Et une critique pour conlure :
If you are a cinema student, you might want to see this movie just to get what you should never do. If you are interested in bad movie experiments, don’t miss it either (it’s a cult movie for many people for that very reason). If you’re just a normal person, don’t lose 3 hours of your life. The first hour is very funny but the 2 following ones are long.
Ca me fait trop envie !!! Le plus dingue peut-être est que ce film est partagé sur le réseau torrent.
Une centrale nucléaire a explosé
C’est tout simplement mon quotidien à moi.
Non, sans rire, cela va jouer en faveur de Khadafi. C’est une catastrophe de grande ampleur et j’ai mis un peu de temps à en prendre conscience. Et il y en a que cela arrange. Et je déteste ces personnes car je ne tolère ce rabaissement de l’homme en illustrant ce qu’il a de plus fruste.
Mais je me trompe peut-être, la diplomatie européenne est déjà trop mouillée pour oublier et le laisser en place.
Est-ce que tu crois que la musique est inclue dans la société, qu’elle en est le fruit ? Pas moi. J’aimerais pouvoir animer une émission d’une heure à 4 heures du matin tous les dimanches matin, et conserver ce créneau comme une première spécificité du show.
Tiens, je viens d’avoir une idée tellement bonne que j’hésite preque à la partager. Sauf que je n’hésite pas en fait car je suis trop tenté et je me sais plein d’idées. L’idée est d’ajouter une couche de couch surfing sur le site de voyage. Tu tiens ton blog de tour du monde, tu trouves dans les pays où tu vas des personnes pour t’héberger à l’oeil, et tu partages ton expérience. Oui, pourquoi pas, mais ça va me faire du boulot…
Tu connais quelqu’un qui a fait l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris ? Non ? Mais si, imagine la couverture d’un guide du Routard. Tu vois le gars ? Lui il sort de l’ESCP. Quel génie du marketing. En plus il est l’auteur de ses guides. Après tout, savoir si un guide est objectif ou non n’est pas le plus important. L’important c’est d’avoir passé un bon moment comme on n’imaginait pas. On va dire que tous les endroits décrits sont plus ou moins frais mais comestibles. Le gars qui a deux trois chambres sur la plage, du jour qu’il se fait repérer par un type qui connaît quelqu’un qui vend des infos à un enquêteur du guide, sa vie bascule dès lors son référencement comme l’endroit sympa the place to be. Ce flux de touristes va tout casser et finir par le tuer d’épuisement. Et ces touristes ne sauront jamais qu’il y avait un accord obscur entre le guide et le gars. Et bien sûr, ce sont les guides qui font les succès et les échecs des restaurants et hôtels à l’autre bout du monde. Heureusement, le leader des guides est à la base franchouillard. Mais il n’est selon moi pas à exclure qu’une uniformisation internationale ne se forme petit à petit sur les guides de voyage. Et là, vraiment les guides seront tout puissants et feront le chaud et le froid. En attendant, je pense que préparer un chambre d’amis dans l’objectif de la couchsurfer et de voir du monde, ça me plaît ! Bon, là, ce n’est pas trop le moment puisque le bureau doit se transformer en une chambre d’enfant. Mais le prochain 4 pièces qu’on a, je m’en rappellerai.
L’autre jour je feuilletais un magazine pour les filles qui ont un bébé. Un article dont je ne me rappelle pas exactement du sujet si ce n’est qu’il traitait d’allaitement, sujet éminemment féminin et lénifiant pour nous les hommes, était illustré par une photo d’une femme les sein découverts avec un nourrisson dans le creux de chaque main, prête à lui tendre le, pardon les mamelons. Selon toute vraisemblance, le magazine n’a pas pris cette photo en studio mais a simplement acquis les droits de diffusion pour cette image. Donc, derrière ce cliché se cache un photographe, un homme, qui, un matin s’est réveillé avec la bonne idée de faire un shoot avec une femme, ses seins et deux enfants jumeaux. Je ne résiste pas à l’idée d’imaginer la sotte vie de cet artiste insignifiant, condamné à faire le zombie dans les maternités pour tâcher de tomber sur sa proie de prédilection et de ses deux dégénérescences placentaires. Le tout pour gagner de l’argent et payer le resto à bobonne. La boucle est bouclée, cet article, si je ne m’en souviens plus, c’est sans doute car je ne lui ai trouvé strictement aucun crédit. Et je ne parle pas de l’auteure de ladite page qui a choisi sciemment cette photo car elle a pas eu de gosses et qu’elle fantasme sur la grossesse, ce qui la rend si indispensable au mensuel.
C’est fou que des gens se plaignent de ne pas avoir d’idées alors que moi je n’ai que cela. Je pense qu’ils se trompent et qu’ils en ont, et que pour ma part je suis dans cette moyenne également. Mais à trop regarder la télé et ses programmes de remplissage de grille, on se sent mécaniquement un peu plus intelligent à chaque minute d’exposition directe, alors que sans doute c’est le processus inverse qui est sournoisement déjà en oeuvre.
AH ce terry ce que…
Astérix est accroc à la cervoise. Il est agressif et n’arrête pas de dire des grivoiseries quand il voit passer une femme du village. Même la femme du chef en prend pour son grade. Dans ses moments extrêmes de biture, il va même jusqu’à traiter Obélix de gros. Là, ce dernier n’en peut plus, et va demander de l’aide au conseil du village. Le barde propose une séance de musicothérapie sans trop de succès. Le forgeron Cétautomatix propose de le prendre comme apprenti, cela fait rire Ordralfabétix qui propose en rigolant de le prendre comme vendeur de poisson. S’en suit une engueulade générale jusqu’à ce que le chef Abraracourcix fasse le silence et demande au druide ce qu’il faut faire. On voit d’ailleurs un espion romain écouter tout ce qui se dit. Il s’appelle Détritus. Il s’intéresse à cette herbe aux propriétés étonnantes qui font d’un abruti un gentil.
Pour le druide, il n’y a pas 36 solutions. Il faut prescrire un traitement à base d’une herbe médicinale qui ne pousse que près de la ville d’Aemstelredam dans le nord. Cette herbe ne doit être récoltée que par une blonde. donc bien sûr Falbala. Obélix l’accompagnera pour la protéger. Ils quittent le lendemain le village en route pour Aemstelredam. Le voyage se passe bien, ils passent ensemble des nuits folles, toujours sous la surveillance de Détritus qui n’en peut plus et a chaque soir une gaule à s’assomer avec.
Un soir Falbala se fait enlever par Détritus et savoure avec lui quelques nuits sous le sigle de l’amour à la gauloise. Obélix est furieux et se défoule en taillant des menhirs. Obélix, par dépit et car il a une mission, trouve l’herbe recherchée, en coupe deux-trois arbres, se les met sous le bras et rentre au village. A son retour, Astérix apprend l’histoire d’Obélix, et l’engueule pour lui avoir caché sa mission. Là intervient le druide qui demande à Astérix très simplement de prendre de son herbe et d’en fumer un moment. Astérix s’exécute interloqué, et prend alors subitement conscience de ses problèmes d’alcool et combien il a fait soufrir les femmes du village. Pour se racheter, il emmène Obélix à Aemstelredam ç la recherche de sa maîtresse favorite.
Arrivés à destination dans le quartier rouge, ils apprennent que Falbala a été prostituée par un romain pour gagner suffisamment d’argent pour se payer une augmentation mammaire à Lutèce. Ils font donc demi-tour, et se rendent à Lutèce. En chemin, Obélix en peut plus et veut se soulager sexuellement car il a pas tiré son coup depuis que Falbala a disparu et il a le braquemare dur comme un menhir. Ils croisent un romain, Saugrenus, qui veut acheter le menhir. Ca tombe bien, Obélix avait besoin de blé pour se payer une coquine. Astérix fait une rechute de connerie, mais heureusement ça passe grâce à la fumette. Il en donne à Obélix après une petite brouille, il ne sait tout d’un coup plus qui il est il prend Idéfix pour Falbala.
Ils font tous les bordels de la ville à la recherche d’une trace de Falbala. Le huitième jour, ils font leur trente-huitième et dernier bordel et sont sur les rotules. Pas une trace. Ils ont juste appris qu’elle aurait pu peut-être se teindre les cheveux et partir loin en orient. Là ils colèrent et décident que cette recherche est naze et qu’elle n’a pas envie qu’on la rerouve.
Bon, je sèche un peu là, je vais devoir relire tous les albums pour trouver plus d’inspiration !
Et si cette semaine je…
… jouais bien au poker ? A la partie de jeudi prochain, je vais jouer comme si j’étais Gus Hansen.
Je vais faire le travail de tout comédien et imiter the great Dane, du moins dans la stratégie de jeu que j’ai pu comprendre de lui. Avant je dois faire un crochet au distributeur pour avoir dans les poches la profondeur de mes prétentions.
Je vais tellement agresser la table que je vais les rendre fous. Je vais jouer mes 500 premiers euros comme ça (cave 10 euros, blinds 0,25/0,25) et je serai le seul gagnant bien sûr. Je vais relancer comme un damné tous les coups, pot pot et repot. Je finirai en duel avec le gambleur de la table, Sir Mo, toujours prêt à jouer toute sa thune à pile ou face, à griller son dernier billet mais en jouant toujours aussi fort.
Son jeu est intéressant en cela. Tout le monde sait qu’il n’hésiterait pas à tout mettre quoi qu’il arrive. Donc de deux choses l’une. Soit tout le monde se couche et il emporte le pot sans montrer son jeu, soit un joueur va à tapis aussi, et là c’est du bingo avec 50% de chance de gagner et pas un pourcentage de plus. Et cela doit lui procurer beaucoup de bien quand il gagne, et quand il perd lui faire ressentir un certain fatalisme , rien à voir avec d’éventuelles erreurs de jugement. Non, quand il perd, ce n’est pas de sa faute, c’est le sort qui en a décidé ainsi… Mon coco, jeudi tu vas rencontrer ton jumeau, mais ça ne va pas sympathiser.
Allez on va dire que demain je joue le personnage de Mo, c’est presque plus ambitieux. Zob !
Savais-tu que Pablo Escobar avait fait changé la constitution de la Colombie grâce à son réseau d’influence et à son argent de la drogue ?
Revue de presse
Je me demandais ce soir ce que pensaient de nous les chinois, comme ça, bêtement. Et puis je suis tombé sur cet article :
Over ten years ago, Microsoft gave Internet Explorer 6 to the world… and now they’re doing their damnedest to kill it off once and for good, having just launched a new website that is dedicated to tracking IE6’s dwindling market share and encouraging users to upgrade to a more modern browser.
For those of us who have railed against IE6’s ubiquity for years, it’s all a bit rich. Microsoft fought hard to make Internet Explorer 6 — a notoriously insecure, buggy browser even at launch, and one with a frank and callous disregard for web standards — as predominant as it is.
That strategy was to Microsoft’s benefit back in the browser wars of the earlier part of last decade, but now, IE6’s dominance has proven to be a nightmare for Microsoft. Microsoft spends millions per year trying to address IE6 security vulnerabilities: the legacy browser, to this day, is responsible for a shocking amount of malware and exploits. What was once IE6’s greatest strength — total market dominance — is now its greatest curse, as Microsoft struggles to leave the browser behind.
Right now, IE6 is still the browser used by 12 percent of all users worldwide. In the US, that number’s under 3 percent, but in China, for example, IE6 runs on almost 35% of all machines.
Microsoft’s attempt to raise awareness and get people to upgrade is certainly welcome. Almost everyone wants to see IE6 die at this point. The problem is that a lot of users still using IE6 have no choice but to use it: a shocking number of intranet sites still won’t run on any other browser but IE6.
Also curious is the fact that Microsoft’s new site, IE6Countdown.com, is encouraging users to upgrade to Internet Explorer 8… a two year old browser with security vulnerabilities of its own. Internet Explorer 9 will soon be here, but it doesn’t support Windows XP… meaning that Microsoft is endorsing users to upgrade from one buggy, insecure, out-of-date browser to another buggy, insecure, out-of-date browser. Yeesh.
Read more at IE6Countdown
Ce qui m’a plu dans cet article c’est ce passage bien sûr :
Right now, IE6 is still the browser used by 12 percent of all users worldwide. In the US, that number’s under 3 percent, but in China, for example, IE6 runs on almost 35% of all machines.
Les chinois doivent nous maudire pour ce navigateur qui n’est qu’un misérable fossile chez nous. Pauvres chinois…
Est-ce que tu sais comment utiliser un chameau mort pour survivre dans le désert profond ?
Man versus wild, c’est lui le grand chef. Il se délecte à bouffer littéralement n’importe quoi au sens extrêmement large du terme. Un scorpion, crunch, un scrarabé, gloubs, une couille de chèvre chaude, miam. Bon la couille ça l’a fait gerber quand même, ce n’est qu’un homme. Et il va de mal en pis quand il gerbe sévère après avoir goûté un lambeau al dente de gras d’une carcasse de chameau encore chaude.Il est poête quand il cherche les mots pour décrire le goût d’un insecte peu ragoutant.
– Ca a le goût d’une crevette qui a trempé dans du fromage. Pendant mille ans.
Sérieux, c’est juste un pervers. Personne n’a besoin de savoir par prévention comment trouver de l’eau quand on est dans le désert avec un dromadaire mort? Facile, tu lui fends la panse et tu essores ce qu’il y a dedans.
Il suffisait de le savoir.
Tiens, j’ai redécouvert un morceau de la playlist de la page. Je crois que je ne l’avais jamais écouté depuis que je l’ai enregistré, euh, en 2001. Et depuis je n’ai plus rien fait. Ca fait drôle quand j’y pense, mais c’est comme ça probablement sans trop de regret. Je vais de ce pas scanner mes albums et mettre ma muisque à disposition de manière plus visible.
Cette étonnante évolution
C’est un fait, je n’ai plus l’âge d’avoir des jouets. Je ne joue presque plus. Et ça fait le huitième soir de suite que j’écris avec le succès que je me connais. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Mais je recule pour mieux sauter en prétextant vouloir écrire ce que je vis au lieu de me mettre les mains dans le cambouis.
Malgré ce ROC (refus d’obstacle caractérisé), j’estime malgré tout avancer sur divers projets. Je ne veux pas faire le grand saut comme ça, tout seul dans mon coin.
Tiens je me rappelle de la première fois quilénie e j’ai eu à faire avec un voyou. C’était en 6ème D au cours de Monsieur Cohen, le prof principal de français qui nous faisait rire car il écorchait les noms de famille. Le voyou de la table devant se retourne et me pique mon stylo rouge. Je n’avait jamais été auparavant confronté à la vilenie humaine, je pleure car je suis en plus très sensible comme on dit, et le voyou dit à son copain voyou en riant presque touché : « t’as vu, il pleure parce que je lui a piqué un stylo (c’est dingue non ?) ». J’était déjà différent de la masse car j’ai connu la violence la violence plus tardivement que la moyenne. Ce qui a attendri ce voyou, c’est d’assister à la scène ou un mec de 10 ans expérimente sa première violence faite à sa personne de la part d’une personne qui n’a pas d’autorité parentale sur lui. Ces petits caids avaient une bonne longueur d’avance sur moi question vie d’adulte. Ah oui ce même voyou faisait passer entre ses copains un magazine porno en cours. Je rappelle que c’était en 6ème ! Et le plus dingue, c’est que j’ai fait moi des études et probablement pas lui. Mieux vaut ne pas trop savoir trop tôt. Si j’avais feuilleté ce magasine à l’époque, je serais peut-être aujourd’hui un gros pervers narcissique, célibataire prédateur, dandy et soit-disant libéré. Et si il ne m’avait pas piqué mon stylo rouge, j’aurais utilisé un stylo rouge pour souligner les choses importantes dans mes cahiers à l’école. Croyez-le ou pas, mais je n’ai plus jamais eu un seul stylo rouge dans ma trousse. Je n’écris strictement jamais en rouge.
C’est qu’il m’a fait sacrément flipper ce mamifère de Marne La Vallée.
C’est quoi ce bordel ?
Franck ou André ? Ah ah ah ! La réponse est peut-être là, évidente comme le nez au milieu de la figure, mais tu n’es pas, cher lecteur, équipé pour la trouver. Moi non plus du reste sans doute.
Coquine, Stasi, K Bis, Dogue. CAC, Garrett,Nagi, Assez, col, ame. Bref la défense. Mais aussi l’aise.
Je me trouve assez fier de la mise à jour de ma page Facebook. Elle est étudiée avec soin et recèle des pépites qui ne demandent qu’à être trouvées. Bon OK ça ne fait rire que moi.
Ce soir j’ai vu la plus pure erreur humaine au cinéma. Je ne vais pas m’apesantir sur le film en lui-même et me concentrer rapidement sur les concepts développés par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles. Mais que c’est niais. J’ai perdu deux heures de ma vie pour rien. Je n’y ai trouvé aucun concept caché, prosélyte ou autre message de l’auteur exploitable pour en soutirer ne serait-ce qu’une bonne idée. Je crois honnêtement avoir fait le tour de la question dans tous les sens pour être en droit de revendiquer la destruction des négatifs du film pour que sa trace disparaisse à jamais. Cela ferait augmenter la rentabilité au travail. Toutes ces heures de temps cerveau dans une société qui est occupé au traitement d’informations inutiles et polluantes.
Une politique d’éradication chirurgicale de toute soit-disante oeuvre sans intérêt pour la société des hommes et des femmes, aurait tout son sens avec l’explosion des médias depuis dix ans. J’en serais bien sûr le patron avec beaucoup de pouvoir. Je crois que je pourrais faire éradiquer quelques albums de Bénabar sans trop de dommage sur terre.Allez tout Bénabar, sa vie, son oeuvre, pchit, disparu et le monde sera pareil voire même plus performant après cette ablation bénéfique. D’un claquement de doigt, je débarrasse l’humanité des influences sans intérêt qui ne pèsent en rien le fonctionnement de nos sociétés. On peut rêver. Mais j’en connais un qui doit avoir un putain de pouvoir car il essaye depuis pas mal de temps d’éradiquer la nudité. Ca doit être un pervers.
Attention, j’ai pris Bénabar mais ce n’est pas nominatif, j’aurais pu mettre à la place n’importe quel groupe ou chanteur comme par exemple Pavarotti, André Rieu, Phil Collins, Dire Straits, Elsa, Carla Bruni, Bernard Ménez… Ah, je vous avais dit que j’avais beaucoup de pouvoir. Chacun a sa wishlist et elle très intéressante ! Moi je ne comprends rien dans certains genres musicaux. Le classique, le jazz, le rock. Ca ne me fait ni chaud ni froid. Et c’est ce qui me fait dire que j’ai de la musique une conception bien à moi. Ca commence avec un océan. La surface, c’est la musique qu’on entend à la radio, et quand on plonge la richesse est infiniment plus grande. Pour ma part, je snorkle car j’ai peur des bouteilles pour plonger plus profond. Heureusement j’ai une bonne expérience de l’apnée. Actuellement, je trouve que j’ai fait assez de surplace avec ces paysages sonores de ce que je faisais et qui n’a reçu aucun écho que le sien. Je tourne définitivement la page pour le bien de mes prochains. Mais je m’avance un peu, car cela signifierait que je doive remplacer en tout hâte les plages sonores actuellement diffusées sur cette page. Et que par conséquence je m’y mette demain. Je vais au moins y consacrer une heure ou deux, ça me calmera j’espère. Oui, je ne vais pas continuer sur une évidente et balisée voie de garage. Mais ai-je vraiment le choix ? <Ma construction menta ene pourra jamais écouter du Bénabar pour se détendre avec une bière après le boulot dans le métro. Encore une fois, Bénabar, si tu me lis, sache que, oui bon c’est juste pour dire. Depuis des années j’utilise abusivement ce mot dans ma tête pour classifier la musique qui me touche et tout le reste. Et je laisse le lecteur deviner ou je place Benabar.
Tiens j’ai une idée artistique donc forcément débile. Je vais faire une intallation dans une salle informatique avec des ordinateurs qui n’affichent que cette page. Puis on étudie le nombre de billets lus par personne. Cette page peut être vue sous l’angle du piège à recruter une certaine sensibilité, comme le jeu pour trouver les deux millions de fidèles qui le suivront jusqu’à la terre promise.
Evidemment que cette page a pour but de rencontrer du monde comme on dit. Des individus qui partagent peu ou proue mes idées pour aller plus loin ensemble, ou rigoler seulement si on n’y arrive pas. Je crois que ça me plairait de rencontrer du « monde ». Mais pas Bénabar par pitié.
Connais-tu l’oeuvre artistique Genital Panic reproduite par Marina Abramovic ?
http://www.worldscinema.com/2010/07/marina-abramovich-aktionshose-genital.html
Le jour ou les burqas seront comme ça…
Elle s’appelait Allison
… et ne durait pas longtemps. Une petite chanson des Pixies qui m’a fait découvrir que U2 n’était pas le seul groupe de rock au monde. Amusante époque plus ignorante que candide de ma modeste existence.
Mais une triviale question me taraude soudainement. Qui de mon entourage osera le premier commentaire injurieux sur cette page ? Et lequel je supprimerais sans adage ? Bof, ça n’a pas tant d’importance. Ce sera simplement un abruti de plus qui ne mérite même pas mon mépris. Mais que ce trait dédaigneux ne décourage aucune vocation critique. Je serais le premier ravi de battre le fer pour tâcher de faire à mon ennemi déclaré montre de son erreur.
Plus simplement, j’attends impatiemment de moucher l’impénitent qui pointera le premier son nez.
Tiens c’est marrant, j’écris et publie à mesure sur mon mur, et là j’ai déjà un « j’aime » après 37 mots. SI ce n’est pas de la lèche ça. Je m’évertue à faire une philosophie de bas niveau, et lui signale son existence au mot « Pixies », et j’en suis sûr puisque je le connais trop bien ! Allez Thierry, reste mon ami ! En cadeau j’ai mis mon profil à jour avec pleins de détails croustillants…
Tiens ce soir je ressens de la fierté pour la musique que j’ai réalisée. Enfin pas tous les morceaux, loin de là ! En particulier les albums officiels. Cette dénomination me fait bien rire, ça en jette de dire au tournant d’une conversation que j’ai sorti quatre albums. Evidemment quand on sait que chacun n’a pas été acquis par plus de dix personnes dans le monde entier, l’estime et l’admiration s’éclipsent derrière la moquerie et la confusion. Ce type il a rempli quatre albums avec ce qu’il joue au clavier dans le noir chez lui. Il doit avoir des connexions avec des gens que je ne connais pas. Des cercles d’amis incroyablement variés et riches.
Mais j’espère bien, et je sais me faire rare afin en aucun cas les envahir, et qu’ils se sentent au bout du compte forcés d’acheter tous mes albums en plusieurs exemplaires afin de soutenir mon effort. Constatons ensemble que je suis bien loin de ce rapprochement prolifique avec mes semblables. Encore une fois, j’écoute les Pixies, et je ne dis pas cela pour faire augmenter la densité du mot Pixies dans cette page dans un minable but de référencer cette page sur ce mot-clé, ceci afin de faire artificiellement gonfler la notoriété de ce site pour en fair augmenter la valeur financière, estimée à 12 mois de chiffre d’affaires. Je pense que si j’organise une vente sur eBay avec des enchères à l’ancienne, j’arriverais à amortir l’acquisition du nom de domaine pour l’héberger, ce qui rentabiliserait l’investissement initial et rassurerait les investisseurs. J’aime bien les Pixies, c’est tout.
Je m’engage donc à bientôt renouveler l’habillage audio du site avec du nouveau matériel. Un arrivage quoi. J’ai le fournisseur, je dois simplement régler les taxes. Ce sera plus simple et plsu abordable, sans renier à rien bien sûr.
Les grandes chaînes sont tes amis
Oulala que j’en ai marre de la télé et ces émissions de flux sur les criminels et autres petites gens. Cela peut rassurer de savoir que pas loin de chez moi des pervers sexuels assouvissent les plus bas et horribles des fantasmes morbides. Ces émissions semblent crier à tout va « TU es mieux que ces pauvres gens, alors ne zappe pas les écrans pub ». Très peu de personnes parlent de concepts, peu de gens ont des idées, la majorité d’entre nous parle… des autres gens. Bon bon bon… Et je suis bien placé pour savoir que les dirigeants des grandes chaînes de télé ne regardent probablement JAMAIS la télé. Je ne sais pas comment ils font. Des surêtres de l’univers, des Kwisatz Haderach.
C’est drôle combien depuis quelques jours ma tête est sèche comme un texte de Descartes. Je radoterais presque n’ayant rien de neuf à me mettre sous la dent. Là tout de suite, je me dis que je devrais me remettre à la musique cette absente. Mais c’est bien sûr. Des sonorités intraduisibles sur le papier car trop riches pour notre vocabulaire musical.
J’ai eu une idée amusante sur un nouveau business. Du conseil en gestion d’ondes électromagnétiques à destination de l’espace. L’objectif de cette science est de créer un flux de données radio permettant d’expliquer à des créatures intelligentes qui s’intéressent à notre planète comment se connecter sur notre réseau internet. Un tutorial électromagnétique pour expliquer comment fonctionnent nos protocoles réseau. Et que tout le monde sache que je suis un contact de la race humaine, message à l’intention d’éventuels visiteurs extraterrestres. Sinon je ne sais pas combien d’enlèvements ils auraient dû faire pour tout apprendre de nous grâce à des contacts fiables et sélectionnés, toujours dans le souci de la plus grande discrétion. Au niveau des pays. Et je me demande comment les aliens s’y prendraient pour en savoir plus sur nous sans interférer. Cela pourrait même en devenir une preuve de leur inexistence.
As-tu déjà passé le test de l’arbre ? Moi je découvre à peine l’existence de ce test. Je vais en dessiner un, et APRES je lirai ce que je trouve sur le sujet. C’est fait.
Pour rappel, le test de l’arbre c’est : prends une feuille et un crayon et dessine-moi un arbre, et je te dirai qui tu es :
http://www.aide-emploi.net/arbr.htm
Mon arbre :
Oulala pas de Photoshop, j’ai galéré comme un esclave pour insérer ce magnifique cliché aussi original que risqué pour moi! Imagine que mon arbre est le parfait exemple du typique gérontophile par exemple. Ca risquerait de me suivre des années. Je ferais la une des magazines people, je me marierais avec la mère de Madame de Fontenay et tout irait bien. Mais point ne rêvons, je n’ai pas cette veine… Et je suis plus du genre Bernadette Chirac.
Le petite bonne nouvelle de la journée, c’est que je n’ai pas de tare congénitale décelable du premier coup d’oeil sur le dessin du test de l’arbre. Restons précis, c’est une petite petite étape franchie dans le long chemin vers l’état de félicité bouddhiste.
Intéressant ces catégorisations des arbres qu’il ne faut surtout pas faire lors d’un recrutement par exemple.
J’adore au passage l’arbre du caractère violent, un arbre mort avec que des grosses branches pointus sur le tronc. Brrrrr…
Et aussi l’arbre des prédateurs sexuels :
Et la légende :
Feuillage en forme de fesses
Cela montre :
Problèmes sexuels
Traduction : si tu vois un arbre comme ça dans la forêt, cours !
Excellent. Le mec il est tellement duculduculducul que quand on lui tend un papier et un crayon, il griffonne un cul et une bite en guise d’arbre.
Et j’adore la légende d’une très grande pudeur pour les incriminés. Ces perverts sont gentiment adoubé d’une étiquette légère avec indiqué dessus « problèmes sexuels ». Mais les mecs qui vivent dans cette forêt de culs, ils ressemblent à quoi pour que je puisse mieux les identifier la prochaine fois que j’en croise sur mon chemin ? Y en a-t-il plus ou moins à l’UMP qu’ailleurs ?
Un schizophrène :
Il est tout mignon celui-là, tu coupes la ficelle du ballon et l’arbre part en orbite. Très moderne.
C’est qui lui ? Mais c’est l’arbre du dépressifier bien sûr ! Comme quoi les schizophrènes et les dépressifs sont faits l’un pour l’autre. Les cheveux de l’un sur le caillou de l’autre. En tout cas il fait très rasta!
Tiens je réfléchissais à une sorte de concours sur le test de l’arbre. Le challenge consiste à dessiner son arbre avec un cray sur une feuille A4 en moins de 30 secondes. Après les arbres sont analysés par la communauté. Le fait que l’on sache que son arbre sera étudié n’est qu’un paramètre supplémentaire à prendre en compte. Ca ne change rien, quand il faut dessiner un arbre on finit bien par dessiner quelque chose qui nous plaît ou qui est censé plaire à l’examinateur.
J’ignore si je vais approfondir mes connaissances botaniques malgré l’intérêt manifeste que je manifeste à la discipline. Imaginez qu’en maîtrisant cette science, je serais capable de dessiner l’arbre de notre président en fonction de son profil psychologique. Une sorte de retro-engineering. C’est très tentant n’est-ce pas ?
Est-ce que tu savais que la plupart des imprimantes du marché étaient programmées pour tomber en panne après un certain n’ombre d’impressions ? Tu es pour ou contre l’obsolescence programmée ? Je pressens un marché de l’hypra qualité, des produits ménagers garantis cent ans que l’on peut transmettrait rituellement de génération en génération. Bof, ça ne me plairait pas d’avoir le frigo de ma grand-mère… C’était ce qui me fait dire le plus que je n’aurait pas aimé être un allemand de l’Est à m’éclairer à des ampoules vieilles comme le Mur. Vive le poubellage de tout ce qui a un peu servi. Du neuf et encore du neuf pour supplanter le moins neuf. Balancez le tout dans des pays du tiers monde pour apprendre l’électronique aux gamins. C’est fou, il suffit d’acheter et jeter pour faire l’éducation de la jeunesse à l’autre bout du monde. J’ai de la peine à le croire même en me forçant…
Je repensais à l’instant à ma phrase « enlever l’écho ». Dois-je en conclure que j’ai en moi un larsen avec moi-même ? Mmhhh… Ca c’est pour moi le cas typique de la déduction paraissant géniale et simple, et qui se révèle très rapidement réductrice et inappropriée. Je parlais des morceaux que j’ai réalisés avec un piano et dix étages de réverb. Cet écho exagéré veut peut-être partir et laisser nu l’instrument, brut, indivisible. Non, vraiment pas.
On a tous ses grands moments de joie et de tristesse
Moi je me rappelle du plus beau jour de ma vie comme si c’était hier avec grande émotion. C’était le 29 avril 2008. Je m’en rappelle c’était un mardi. Ce jour-là, Phil Collins a annoncé à la terre médusée (et à moi soulagé) qu’il mettait fin à sa carrière musicale. Il était temps d’arrêter les conneries ! Il n’y a pas eu de manifestations géantes avant cette date rythmé au son des « Phil,dégage! », mais laissez-moi cette image, elle me calme et me permet d’atteindre le sommeil plus sereinement.
Il est parti comme l’éjaculateur retardé, trop tard. Il n’aurait jamais dû quitter la batterie ! Bon, c’est une affaire de goût. En tout cas le 29 avril 2008 je devais être à Hong Kong pour ma tournée de printemps, et la foule asiatique se ruait dehors pour exhulter comme moi. Quelle libération, quel grand moment… Nous étions tous libérés à jamais de ses sordides mélodies faciles.
Et puis il y a mon jour le plus sombre, celui qui commence sous le sceau du déni de la vie. Le jour qui se démarque de la monotonie des autres par une couleur moins prometteuse pour le moins, d’une couleur obscure à l’endroit de la singularité centrale. C’était, je m’en souviens encore très bien, l’année dernière, le 20 avril 2010.
A cette date, il a annoncé qu’il allait sortir un nouvel album.
J’ai alors perdu le peu de confiance que je portais en le genre humain. Pourquoi l’homme gâche-il sitôt distribué ces moments d’allégresse, ce sentiment d’appartenir tous à la même famille mondiale ? Il avait mis un terme à sa « carrière » à cause de « problèmes d’audition ». Il aurait dû simplement en rester là, mais il n’a pas su entendre ce que la Nature elle-même lui dictait. Voilà qu’un ORL, par pur appât du gain, lui a prescrit un sonotone.
Je hais les ORL.
Voyons voir, où en étais-je. Ah oui
J’ai plus faim. J’ai trop mangé. Du concombre, des tomates cerise, du comté, du parmesan, quatre tranches de pain de mie 6 céréales passées au grille-pain, et me voilà calé, gavé à en être malade. Ca va passer mais pour l’instant je me sens comme Bill Gates le matin où il s’est levé avec l’idée de faire Windows. Une bonne intention de prime abord que l’on regrette assez rapidement. Ou comme Polnareff en 2010. J’ai un gamin mais en fait non. Remplacez « gamin » par « creux » et vous approcherez plus de mon état actuel. En plus j’irai bien aux toilettes, mais ça risquerait de réveiller ma copine. Bref je me sens lourd dans tous les sens du terme. Pesant, plombé, lourdigue.
Morne quotidien !
Je regarde un film où les gentils empêchent une femme d’acoucher.
Pas…
… enthéogène.
Et un papillon de plus.
Il faut avoir au moins une fois avoir essayé la prise de substances enthéogènes.
C’est drôle, il y a des espèces d’iinsectes par exemple qui sont interdépendantes. L’une ne peut pas vivre sans l’autre. Mais pour nous peut-être c’est le même raisonnenemt. On est aussi interdépendants. L’ultime outrage voudrait que l’on ait enfin réussi à quitter cette dépendance. Alors, on ne serait entouré que de vestiges folkoriques qui ne servent à rien : ces petites bestioles un peu concon, bref, la nature dans ce qu’elle a de plus fruste.
Alors à la vision d’un insecte, je n’ai de cesse de me dire que nous, humains, on a gagné sur eux parce qu’on a inventé la télé, et que surtout on décide de leur vie ou de leur mort, bref à l’envie on peut en tuer impunément.
Je suis convaincu qu’il y aura un jour un paradigme atteint. Lorsque l’on sera vraiment maître de son corps grâce à la technologie et la science, ne plus mourir, être en parfaite condition physyique pour toujours. L’évolution de notre forme de vie. L’humanité ne sera pour moi pas aboutie avantcela. On a gagné sur toutes les espèces en compétition puisque l’on prétend à la domination suprême. Je m’interroge sur la provenance de cette amour de la nature qui n’est non pas pour prendre de l’avant, mais pour au contraire revenir à l’origine. Malheureusement quand je lis les news du monde, je conclus qu’on a encore deux trois minutes minimum avant que cette prise de conscience fasse l’unanimité.
De toute façon, faire jouer des scènes de cinéma à des insectes qui eux, ne le savent pas, et ne pensent qu’à bouffer, c’est un peu se moquer j’ose espérer. Ils sont tout mignons avec leurs petites papattes velues. On fait un décor de fourmilière, on déporte quelques fourmis qu’on réaclimate au plateau de tournage inspiré de spécialistes entomologues, et on les filme en faisant croire au spectateur que c’est chez eux là. J’essaye de comprendre le sens de la démarche, j’en viens à penser que l’on a affaire là à un gang organisé de pervers à tendances fétichistes qui s’excitent sexuellement à l’image d’une mygale dans un grand terrarrium artificiel. On a réussi à tellement bien reproduire l’environnement naturel que la coccinelle elle en a niqué une autre. Ces documentaires sont des pornos faits par des gens pas très clairs dans leurs têtes. Sordide interdépendance…
Est-ce que tu crois que tu arriverais à faire apprendre à un insecte quelque chose ? J’ai pas dit une femme hein…
Et bon, la vie sur terre, on peut la considérer comme un système d’exploitation informatique. On peut faire tourner dessus tous les programmes, enfin les produire. Si l’on considère l’hypothèse extraterrestre acquise, il y aurait autant d’OS que d’expériences biologiques planétaires concluantes. Alors on nous a préparé une planète, bien nettoyée avec un astéroïde il y a 65 millions d’années. Et quand on aura bien évolué, on les rappellera pour le sav… Mais bon, on utilise pour rappel encore des avions pour se déplacer.
Mais c’est la période révolutionnelle. La Tunisie vien de gagner des jalons inattendus dans l’expression de la démocratie. L’Egypte, le Yemen, la Jordanie, la Lybie, Bahreïn, le Maroc, et maintenant… la Chine ?!? Fichtre, ils sont partout. Je me demande bien qui, au bout du compte, va sortir gagnant et qui va perdre. Les gouvernements ? Les peuples ? Nouvelle époque de détente ou de coup de vis ? L’actualité internationale des mois à venir va susciter mon intérêt prononcé, hélas tout en déplorant à l’avance la liste de morts qui va s’allonger dans sa pire bestialité de comptabilité d’abattoir.
Parfois je me demande pourquoi je cherche tant à recycler le fond de mes méandres intérieures. J’en tire bien sûr un grand plaisir et la satisfaction du temps pas trop perdu. Mais quel peut bien être l’intérêt de la réflexion comme un plaisir ? Pourquoi j’écris ? Et qu’est-ce que je fais dans ma salle de bain ?
Est-ce que tu connais Andy Kaufman ? Vraiment ? Ca rejoint ma question sur le catch, truqué ou pas.
Mais bien sûr !
Qu’elle est mielleuse et réactionnaire cette histoire de Dune. Désolé pour mes peu nombreux lecteurs de vous bassiner encore une fois avec Frank Herbert, mais vouloir faire croire qu’en l’an 10 290 il y aura toujours des nobles que l’on suivra jusqu’au trépas sans oser remettre en doute l’ordre donné, c’est vraiment remettre peu de choes en question sur le vingtième siècle. L’auteur prend là le contrepied de la démocratie élective en imaginant un futur lointain féodal et impérialo-monarchiste.Bof bof bof, moi ça ne me fait pas rêver, et les Fremen de moins en mois…
Encore une scène ridicule. Les vaisseaux des Sardaukar commencent leur pillonnement méthodique des montagne d’Arakis, alors qu’Alia court se mettre à l’abri dans une grotte providentielle. Au moment où elle se croit presque enfin protégée, une roquette air-sol s’inscrute dans la falaise et explose un peu mais en fait pas du tout. Quelle arme redoutable qui sert à tuer les humains si ils sont directement touchés par celle-ci car à trois mètres ça ne fait presque aucun dommage…
Tiens et je m’aperçois subitement que l’acteur qui joue l’empereur Shaddam IV n’est autre que Walter dans Fringe, le vieux profeseur génial un peu autiste. Et je me demande si il connaît mieux Dune que moi, ah ah ah !
Allez, on termine avec le combat final. Faire semblant de se battre, ma pauvre dame. Que c’est risible.
Mais merde, “Fremen”, ça vient quand même de “free man”, l’homme libre, l’homme libéré. Je me surprends à ne pas aimer l’idée d’homme libre, en tout cas ceux-là… Et l’idée même de légende, ce n’est que des trucs pour nous faire croire à quelque chose de programmé, décrit, bref le destin. Les Fremen entretiennent la légende du Mahdi, le sauveur qui viendrait de l’extérieur, zim boum Paul débarque et devient leur chef.
Bref, si l’on cherche à tout prix le pouvoir, il faut dispercer à l’envie l’idée que telle situation à son avantage est possible et réaliste. La promesse du bonheur en est une. Les messages des religions en sont autant d’autres. Bref on te fait imprimer que l’on peut être convaicu de rejoindre une cause, que telle prophétie se fasse, lorsque se pose la question de passer à l’acte et de soutenir jusqu’au bout le guide providentiel. On viole ta conscience à te faire dire ce qu’on veut entendre de toi dans notre société. Les message secrets et révélateurs, les sens cachés moralisateurs sont tout simplement partout. Tout le monde joue de la guitare avec le manche à gauche, les filles sont des princesses, le travail c’est important, protège tes enfants, respecte l’ordre et la loi, sois gentil, consomme bien, reste manipulable.
Est-ce que tu acceptes de donner sans contrepartie du temps tous les jours à recevoir et ingérer de la publicité ? Une partie importante et régulière de notre temps de vie consiste à regarder de la réclame pour tous ces articles bien sûr si indispensables.
.Je vais sur mon blog poster une prise de conscience inédite tous les jours. J’en suis capable même sans faire mon stock préalable ! Une rubrique avec ces billets, une pour cette CIDJ, la
Consience Inédite Du Jour.
Michael Jackson chantant “It does’nt matter if you’re black or white”, et dansant avec des blacks habillés en africains archétypaux clairement plus des danseurs pro d’Hollywood que de bushmen. Mais quel message voulait-il bigre faire passer ? Une idée sur la couleur de peau ? Qu’il était devenu blanc et respectable ? Mais c’est ma foi cette légende qu’il a véhiculé. Mon petit blacky, tu peux devenir blanc, c’est possible, le merveilleux Michael a lui réussi. Nous les gringos, il n’y qu’un moyen de changer de couleur dans l’autre sens, ce sont les plages encombrés et des heures de grillages recto verso, pour dire de son corps qu’il a tout fait pour être celui d’un Noir. C’est bien entendu une approche de séduction qui plaît aux danseuses ethniques, et curieusement aussi aux ultrablancs. Tout cela pour dire que je m’amuse bien à parler de ce sujet de non-prédilection chez moi. Je me fous comme de mon Atari 1040STF de la couleur de peau. Et elle me permet parfois il est vrai de trouver une raison explicative provenant de ces origines variées, bigarrées ou non. Le plus souvent, c’est simplement une distance franche qui n’a rien de calculé, comme si je n’attendais pas grand chose de la relation, et que, de tout façon, les efforts à déployer pour s’expliquer en duo sur tout étaient infinis. Oui il m’est arrivé de lâcher l’éponge et de considérer cet autochtone de ce pays lointain comme un individu sans doute moins évolué sur le plan de la complexion et de l’élaboration intellectuelle. Personne n’oserait me reprocher cela, n’est-ce pas. Pourtant ce jugement péremptoire ne se fonde en moi qu’en rabaissant mon estime de la bête sauvage qui se dresse devant moi, médusée, et qui n’a même pas d’iPhone. Mais la chose qui me met en boîte invarablement, c’est quand je découvre un nouveau pan de sa personnalité improbable, un univers caché et insoupçonné qui me captive subitement avec surprise. Cet étranger n’est autre que ma partenaire dans ma vie et à l’écran. J’ADORE me tromper.
Tiens, j’avais envie d’écrire quelques lignes sur la musique et ça m’est passé. Je n’y perçois plus la même importance, la dualité entre elle et moi. Je ressens la tristesse telle la déception du pilote d’essai de la fusée qui ne décolle pas.
Je préfère médire sur les agriculteurs. Travailler la terre pour produire de la nourriture pour les hommes est une noble tâche quoi que je puisse dire après cette phrase ! Je pensais simplement à ces petites cultures de subsistance. On s’y casse le dos à bêcher pour en retour se nourrir des fruits du travail abattu, et le tout dans un cycle se reproduisant jusqu’à la mort. C’est un bien curieux métier, dirait l’autre. Même jugement pour les orpailleurs et autres chasseurs gastronomes en toque.
J’avais de bien stupides considérations astronomiques, mais je ne résiste pas à l’envie de les coucher sur le papier, en sachant à l’avance le peu d’importance qu’elles représentent. Disons qu’il s’agit d’un interlude à but divertissant…
Suis-je le seul à souvent penser que mon organisme a été bridé par un scientifique extra-terrestre ? L’idée semble toute droite tirée d’une histoire à complots. Concédons que le corps humain est une machine épatante, malgré tout il s’use et finit par ne plus pouvoir être réparé. Puis la machine s’éteint car elle est vieille. Admettons alors que le corps n’est pas loin de se réparer infiniment à ne plus marquer les ans, et qu’il n’est pas fou de pouvoir envisager qu’il est des corps encore plus évolués que les nôtres capables de se maintenir en excellent état de marche pour l’éternité. Si l’homme est doté de conscience, alors il peut, il doit s’approcher sans cesse de ce prochain objectif.
Je réfléchissais à la complexité des organismes qui peuplent notre univers du plus petit – une particule élémentaire – , au plus grand – un ensemble de galaxies ? L’homme a acquis la conscience, est-il l’organisme le plus petit doté de cette faculté ? Le plus grand ? Le seul ? Les apparences portent à le croire bien sûr naturellement car nous avons supplanté la nature. Notre anthropocentrisme latent nous interdit de nous englober à notre tour dans une complexité supérieure. Et je ne jette mon globe à personne ! On peut donner à la vie une définition basée sur la reproduction. La bactérie se reproduit car les molécules qui constituent son corps ne permettent pas une durée de vie infinie. Magré les moyens de lutte contre le vieillissement que la vie s’est ingénué à parfaire depuis des millions d’années d’évolutions et de spéciation, aucune espèce vivante n’a réussi à vaincre la mort par la régénération perpetuelle et sans fin des organes lésés ou en fin de “vie”. J’ose follement espérer que nous sommes les plus aptes à atteindre cet objectif de vie éternelle et que nous en serons les premiers sur notre planète. Ce nouveau bon en avant est dans la logique de notre développement et permettra à mes prochains de s’affranchir une bonne fois pour toutes de ce que l’on appelle l’état de nature.
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Après tout, il subsiste moultes croyances dans nos sociétés; du bienfait et de l’efficacité des rituels sacrificiels vaudou, à la vie en entreprise brute non raffinée.
As-tu déjà visité un Phalanstère ?
Et ben voilà, je l’ai trouvé mon vernis scientifique : Charles Fourier ! Je m’en vais vous conter sa théorie des quatre pommes qui symbolisent à mon sens les quatre étapes importantes de l’émancipation de l’humanité.
Il y a la première pomme, celle que Adam à reçu de Eve, du péché originel
Il y a la deuxième pomme, celle de Parîs à Aphrodite, qui provoqua la guerre de Troie pour reconquérir Hélène
Il y a la troisième pomme, celle de Newton.
Tu connais Newton, dis ?
Et il y a enfin la quatrième pomme, la sienne, celle de la perception de l’imposture de la publicité, les méfaits induits pas les intermédiaires quels qu’ils soient, la féodalité mercantile, … Bref, la prise de conscience quant à ce qui nous unit tous. La pomme tombe toujours et n’a pas encore touché le sol…
Ne laisse jamais tomber le triangle
On aimerait tous être Fremen. Je regardais juste un remake de Dune de 2000 et je me disais que les réalisateurs n’ont vraiment rien compris à l’oeuvre. Vraiment, quelle idée de dépeindre Jessica, la mère de Paul, Bene Geserit de son état, en petite trouillarde pleurnicharde. Ils ont fumé, c’est pas possible de faire une telle coquille ! La fille elle s’écrase dans le désert à cause d’une tempête avec des vents de 800 kilomètres heure, elle s’endort sur le sable, et se réveille après sans un seul grain de sable sur elle… Et maintenant elle gerbe ! Mais jusqu’où cela ira-t-il ? Mon coeur en défaille… Maintenant elle fait tomber son fils d’une dune.
Mais bon, être Fremen, c’est aussi faire bouillir les cadavres et recupérer l’eau de la bidoche, le tout en psalmodiant des mots abscons. Non, je déteserais être Fremen.
Ce que je retiens, c’est qu’il y a moyen de commercialiser des bouteilles d’eau minérale contenant l’eau du cadavre de untel people. Plus généralement, pourquoi n’y a-t-il pas un commerce des parties de corps des célébrités ? Je payerais cher pour acquérir le scal de Rita Hayworth. Ces stars ne sont vraiment pas philantropes. Qu’est-ce qui loes empêchait de mettre une close spécifique dans le testament pour commercialiser ses mains momifiés ou sa tête caramélisée, le tout pour recueillir des fonds pour contribuer à l’équilibre des richesses dans le monde.
Et puis, plus généralement, l’histoire de Dune ne tient pas un instant. Qu’est-ce qui empêchait les Fremen de payer la Guilde pour de l’eau douce ? Le Fremen, pour enfin clore le sujet, c’est le concon de l’histoire.
Je pensais à une jolie définition de l’art moderne. Bunuel et Dali avec le Chien Andaloux ont atteint le paroxysme artistique. Ils ont revendiqué un résultat sans queue ni tête dont les interprétations que l’on en fait sont forcément la mauvaise explication du pourquoi du comment du film.
Mince je passe mes soirées à regarder des histoires humaines dans les films et séries. Je regarde hypnotisé des gens prétendre qu’ils sont quelqu’un d’autre dans un univers imaginaire développé dans un roman.
TIens, j’ai une idée pour une société équitable, développée, riche. L’élevage politique. On engraisse un bébé en lui inculquant le respect des lois et l’amour de son prochain. A la puberté, on lui donne plein pouvoir pour un mandat non renouvelable.Et l’on ne peut remettre en question ses décisions.
Je traitais des concons tout à l’heure. C’est un peu le fonctionnement du moteur de recherche de Google. Plus le site a de liens HTML vers lui, plus il est pertinent. Une pauvre page faisant un lien vers la première, elle-même n’ayant pas un seul lien pointant vers elle, elle ne compte pratiquement pas. Mais si il y a mille pages insignifantes du même genre, ça compte beaucoup sur le poids de la page ! Googoo est donc nomminé au César d’honneur du concon.
Remote
Comment se fait-il que ma télécommande défectueuse marche bien mieux quand je regarde le boîtier récepteur ? Est-ce car j’ajuste inconsciemment le rayon infrarouge pour le faire atteindre le récepteur ? Ou car je lui montre de l’estime en la saluant d’un clin d’oeil. Ce serait presque si la télécommande marche mal car c’est la box qui fait son intéressante ? C’est bien sûr une idée romantique au possible de se faire draguer par la box que l’on loue à un opérateur multimédia ?
Bref bref.
Et quand est-ce que je le lance mon master Facebook ? Chacun répond à des questions où la réponse est oui ou non. Un diagramme montrera les rapprochements entre les réponses de chacun à la manière des études marketing de segmentation de marché. Evidemment, plus l’on répond à des questions, plus les affinité… s’affinent. Une pondération étudiée permettrait ces rapprochements. Il ne s’agit pas d’attribuer un poids sur plusieurs échelles à chaque question étant donné que chacun pourra enrichir la base de ses propres questions, et réponses bien sûr.
J’ai trouvé un système pas mal.
Quand j’ajoute.une question, je dois sélectionner deux questions dans la base déjà enrichie, celle qui s’en approche lui plus, et celle dont le sens est à l’opposé. Rien qu’avec cette règle stupide, je suis capable de dégrossir des populations distinctes dont il sera possible.de comprendre leurs convictions.
Ce n’est qu’un exemple pour faire comprendre l’idée. J’ai en tête la comparaison de photos, de notes que l’on donne aux livres qu’on a lus, à la musique qu’on aime, au plat qu’on affectionne. Je parle d’un Google des données personnelles au service de la recherche d’affinités. Tu cherches un remplaçant pour ton employé qui serait pareil mais en moins faignant ? J’ai ce qu’il te faut. Mais attention, ne t’avise pas de truquer tes réponses pour sortir sur les premiers choix de ta proie. Tu te ferais sandbager direct pour t’éviter de polluer l’efficience des résultats.
Je me propose donc de faire une segmentation à l’échelle globale, non plus sur un échantillon, avec des informations continuellement fournies pour progressivement dégrossir des tendances et différences..
C’est une idée qui pour moi permet de boucler le tour du web. Google trouve le site, Facebook montre la vie au quotidien, mon service propose de rencontrer ceux et celles que tu cherches. Mais bien sûr ce n’est pas nominatif. En recréant ce réseau de liens de données entre les personnes, on peut imaginer être maître de sa propre personnalité sur la toile. Bien sûr, cela existe déjà à l’état embryonnaire, tout simplement car mon service n’a pas encore été inventé.
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Deux mets par an
Je l’avoue, j’ai des problèmes d’ordre relationnel avec mes parents et plus généralement avec mes affiliés. Je ne suis pas proche du tout de mes parents que je vois quelques fois l’an. Pourquoi ? C’était une simple réaction de survie. Je devais m’extirper de ce milieu fermé. Bref, je me racontait une fable où mes parents étaient de très grands acteurs extrêmes, et qu’ils jouaient le même rôle que les parents de mon père, ceci dans le but de m’élever exactement comme mon oncle caché, Frank; qui me ressemble énormément, c’est normal, ses parents ont servi de modèle pour les miens. Peux-être même qu’ils ont reçu le manuel pour être ces parents qui donnent un Frank, en cadeau au Reader’s Digest ou par le service abonné des Dernières Nouvelles d’Alsace. Ma mère a été démarchée par un VRP de la maison d’édition, et elle a a cheté le bouquin. Bref, vous avez saisi l’idée. Je crains bien que je n’arriverais pas à trouver des qualités cachées, même très cachées, chez mes parents..
Tu as déjà vu un coprolite ? Ou marché dedans ?
Pourquoi l’évolution darwinienne de l’homme est un tabou ? L’on protège les espèces alors que l’on sait très bien qu’une infinitude d’espèces animales et végétales ont disparu dans l’anymomat qu’elles respectaient ? Si on détruit une espèce, elle ne reviendra plus car la variété s’amenuise. S’amenuise jusqu’à où ? L’homme semble ne pas pouvoir concevoir l’idée qui peut changer la nature à sa guise. On est chez nous, mince.
T’as une poche marsupiale ?
Je repensais hier à ma prof d’anglais que j’ai eue lors de ma première année de classe prépa. Quelle dame. Ou plutôt quelle demoiselle. A la cinquantaine passée, se faire appeler “Mademoiselle”, cela signifie ni plus ni moins que l’on a entre les mains (façon de parler) un professeur d’exception qui par l’abnégation et le renoncement a su atteindre la quintessence de la langue originelle germanique occidentale (ouioui, l’anglais est une langue normande). A sa stature imposante et martiale, on prend mieux la mesure de toutes ses privations dans l’ultime but d’atteindre la maîtrise de l’idiome parfait, et l’on se figure plus facilement ce que veut dire l’expression : avoir un balai dans le cul.
Je n’ai jamais rencontré de personne aussi autaine et méprisante. Elle prétendait à tout va avoir atteint une science telle de la langue angaise qu’elle ne le parlait pratiquement pas en cours, de peur sans doute que son accent si parfait nous subjugue et nous achève pour de bon. Elle essayait en vain de nous convaincre semaine après semaine d’ouvrir la machoire avant de commencer sa phrase. Mais ce conseil que je juge rétrospectivement brillant, personne ne l’entendait. Vingt ans après, je mets au défi n’importe quel camarade de classe de se rappeler de Mademoiselle Prigent comme autre chose qu’un monstre de ce qu’on ne peut pas définir : moche mais peut-être pas tant que ça car elle avait de beaux yeux bleus, snob mais pas noble car elle était trop loin du peuple, qui ne sourit jamais mais qui se moque de notre ignorance à froid, car rien ne la faisait rire du moins visiblement, et qui en plus s’est cassée la gueule dans le bus et avait un plâtre à la jambe pendant six mois. Mince, l’emportement sans doute a eu raison de son anonymat.
Bref, ça chahutait sec à ses cours. Tout le monde avait sur son bureau ouvert le cours de maths du matin, tant qu’à perdre son temps, autant relire la démonstration de ce matin, ça a l’air plus simple que te prendre l’accent préché par cette harpie.
En prépas, on a ce qu’on appelle des “colles”. Deux fois par semaine, on passe en binôme ou trinôme devant un prof de maths ou de physique au tableau à faire l’exercice. Il y avait des salles de colles de deux mètres carrés dans mon lycée. L’anglais, cétait une fois par mois je crois. J’avais donc eu bien des colles d’anglais dans un hôtel avec ce professeur hors du commun des motels. Son grand exercice sadique restera à jamais un souvenir marquant d’initiation punitive. Tu dois prendre dans la gueule et ne pas broncher d’un millimètre. Tous les élèves sont les mêmes, ignorants, trouillards et incapables. C’était Full Metal Jacket.
Son jeu était de dire à l’un de nous quatre (et oui j’était dans le seul quadrinôme de la classe) une phrase en français que l’on devait traduire et recracher derechef.
Mais attention, les phrases n’étaient ni de près ni de loin du genre “ Quel heure est-il ? ” ou “ Le chat s’appelle Felix “.
De son air supérieur et sa voix haut perchée, elle psalmodiait donc la phrase demandée avec, dans des intonations imperceptibles de sa voix, un parfum de mélancolie car elle savait que cet élève lambda fera montre de sa méconnaissance crasse de l’anglais. Les pépites et les délices de cette langue suprême ne sont pas pour lui, je le savais par avance, je me fige et me satisfais devant ma prescience…
Quelle perfection. Elle demande la traduction d’une phrase à mon voisin :
– Fier comme Artaban, il ne fit qu’une bouchée du veul vicomte.
Ce n’est pas passé loin cette fois. Devant le respect exprimé par l’élève scotché et littéralement collé, la professeur reprend la parole pour expliquer pourquoi ceci, pourquoi pas cela, sur l’histoire de cette citation, de l’étymologie des mots et de leurs variantes anciennes. En une heure, on faisait dans les trois phrases par personne…
Puis on s’est aperçu en partageant nos mésaventures que les phrases étaient les mêmes d’une colle sur l’autre. Les deux-trois colles du mardi avaient pour matière les mêmes phrases. Et qu’est-ce qu’il fait l’esprit un peu malin à votre avis ? Il demande la liste des questions juste avant de rentrer en colle bien sûr au groupe qui quittait les lieux.
Mais il y avait plusieurs problèmes avec cette technique. Le premier trinôme devait essuyer les plâtre pour sauver le second. Et qui dit bonnes réponses à tous les coups dit plus de questions, et même pas de suspicion. Cette vieille chouette, qui n’a je crois jamais été jeune, n’a jamais su qu’on se moquait d’elle ouvertement.
On répond juste, elle opine d’un oui franc et froid, mais pas surjoué. On passerait presque à la question prochaine. Presque car elle se croit obligée de démontrer la perfection de sa connaissance de la traduction, sa vie, son oeuvre, bref il faut que ça prenne au moins cinq bonnes minutes sinon elle serait elle aussi à court de phrases. Peut-être même qu’elle rêve de tomber à sec à cause d’un élève de sa trempe dont elle pourrait enfin tomber amoureuse et satisfaire sa soif sexuelle réprimée, enfin avec un être de son espèce.
Bon, il ne faudrait quand même pas que cela tourne à la psychose. Mais il est vrai que je n’ai rien compris à cette personne. Et ça m’appartient.
Tu sais d’où ça vient Kitkat ?
Cantique
Est-ce que tu peux m’expliquer en quoi la théorie portant sur l’évaporation quantique des trous noirs ? Tu le croiras ou pas, cher lecteur, mais je sais exactement de quoi ça parle, et je trouve du reste cette théorie complètement fantaisiste. Elle se base en effet sur le fait que dans un trou noir, les particules quantiques comme les protons et les neutrons, conservent leurs propriétés quantiques telle la vérification du théorème d’incertitude d’Heisenberg. Le proton dans le trou noir, il a toujours la proprété d’avoir des probabilités d’être ici ou ailleurs. On ne peut connaître dans notre sens macrologique à la fois la vitesse et la localisation d’une particule quantique. Et c’est par ce raisonnement certes savant mais autoporté que des savants justement déclarent qu’un telle particule dans un trou noir, n’aurai qu’à se téléporter pas loin de là, puisque c’est statistiquement possible mais si très très très peu probable. Cette théorie pour moi est fumeuse à l’extrème, à la caricature. On ne sait pas si les trous noirs existent, même si, il est vrai, de multiples preuves indirectes laissent à penser qu’ils existent. Mais alors que le petit proton peut quitter un trou noir quand il veut, et qu’avec le temps le trou noir maigrisse jusqu’à disparaître. On pourrait pousser le raisonnement délirant encore plus loin. Quand un trou noir s’évapore complètement, quand on en arrive où la lumière peut quitter le champ gravitationnel du trou noir, et si la matière ultime recrachée était un nouvel état de la matière ? Que e passe-t-il en physique lorsque l’on matérialise subitement une masse spérique de la taille de la terre, le tout d’une densité égale à celle d’un pulsar, c’est-à-dire. noyaux contre noyaux…
En tout cas, une chose m’apparaît maintenant comme sûre, le prochain objectif de l’humanité sera de quitter la terre. Notre planète est percutée en moyenne tous les 100 millions d’années pas un astéroïde de plus de 20 kilomètres. Le dernier visiteur est tombé sur le sol et a fait disparaître de la surface les dinosaures il y a 65 millions d’années. Et on peut encore se faire irradier par un quasar hyperénergétique comme il y a 400 millions d’années. Au final, le soleil nous grillera dans 7 milliards d’années.
Punaise, on a marché sur une autre planètre il y a 41 ans. Qu’est-ce qu’on attend ajourd’hui ?
On veut aller sur Mars alors qu’on a rien colonisé encore dans l’espace. Jamais les hommes n’ont vécu sur une autre planète. On imagine Mars terraformée, respirable.
Acceptons un moment l’idée que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et que d’autres civilisations sont très, très en avance sur les hommes de la terre. Reconnaissons un instant que l’on ne sait pas tout sur tout. Il peut y avoir une civilisation que j’appellerai %², qui se déplacent régulièrement de planète en planète dans la galaxie pour “valoriser” ses ressources, et sans doute par curiosité. Les %² gèrent les planètes qu’ils ont conquises. Pourquoi est-ce qu’ils se feraient braire avec une planète avec des animaux évolués ?
C’est curieux mais j’ai l’impression de pouvoir prédire l’avenir de manière plus certaine que toutes les prospectives dont j’ai entendu parler sur la question. Je trouve toujours la vision de l’avenir dans les documentaires de science-fiction. Je suis plus à même de décrire ce qui se passerait si les %² nous rendaient visite et avec quelle intention. Cette éventualité ne m’obsède pas mais j’y pense des fois.
Assez pour ce soir…