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Je suis un BMXeur à mort

Alors que je cherchais sur le web une vidéo de la finale de BMX flat des X Games de cette année. Je ne l’ai pas trouvée. Et toutes celles qui traitaient de sujets connexes avaient au moins un an et n’avaient pas été vues plus de 500 fois.

Je me suis rappelé à ma bonne souvenance que j’ai été pendant plusieurs années de mon enfance un gars que l’on croisait principalement en BMX, à s’entrainer à faire des figures sur un parking. A regarder l’évolution du sport de plus près, on voit qu’il y a eu une envolée incroyable. 1988, Kevin Jones, petit vendeur de voitures Ford dans le garage de son père à York en Pensylvanie, invente une figure de BMX qui va tout révolutionner. Ce type, c’est le Marcel Duchamp du vélo. Il a tué l’art.

Bref, cette figure, je vais essayer de la décrire. Elle s’appelle le hichiker, car le rider donne l’air de faire du stop. Quelle poésie…

 

Un pied sur chaque pegs en front (sur les repose-pieds de devant pour ceux qui suivent). Le bike il est à la verticale, tu tiens la roue arrière, et tu rides comme ça :

Hitchiker en BMX

 

Bon, la tragédie, c’est que j’ai arrêté avant d’avoir pu maîtriser la bête. Je commençais à peine à rouler sur la roue avant seulement.

Je bossais à fond à la fin sur le backpaker, la même figure mais en roulant en arrière et le corps en sens inverse.

BMX Fltaland Backpacker

 

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=Lq7DkqFdPGk

 

 

J’arrivais péniblement à faire 3 mètres les beaux jours, et encore, j’enchainais à peine en partant le pied au sol. C’est dire que je commençais à peine. Et puis je suis devenu largué, et j’ai décroché, comme si toutes les figures que j’avais apprises, elles ne valaient plus rien car elles étaient trop faciles.

 

Kevin Jones en 88 :

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=q0GpHSeKkC4

 

Là, je dis respect !

A partir de cette date, l’évolution du flat a été exponentielle. De plus en plus de figures, de tricks et de combos, d’enchainement. Le flat va de l’avant.

A contrario, aucun rider de BMX n’a jamais recyclé un vieux trick pour en faire un neuf. Le flat ne prend que le meilleur.

Quelles sont les figures de base en flat, celles qui font tellement honte qu’on n’ose même pas les regarder dans les yeux.

Les figures de balancing :

T’y crois, j’ai même pas trouvé de vidéo. C’est pourtant une des toutes premières figures inventoriées. Très peu de documentation disponible! Une branche morte de la discipline, étouffée, effacée, gommée. Je sens que je vais avoir envie de filmer mes exploits poussiéreux.

le frame drop :

AUCUNE PHOTO, VIDEO, ARTICLE, RIEN ! 

OUF SI ENFIN :

 

Tu peux aussi poser le pegs, mais si il est trop long, tu ne pourras pas tenir en équilibre dessus et donc cela devient impossible avec mon BMX.

 

 

le cherry picker

J’ai quand même trouvé ça !!

httpv://www.youtube.com/watch?v=rJoOv6Bvr2M

 

 

Le cherry picker à 2″17′

Mais surtout un balancing insensé à t=46s !!!

En 85, si tu savais faire les quelques figures de cette vidéo, c’est que tu étais un pro sponsorisé. C’est dire que la discipline était ouverte ! Moi j’ai un peu commencé à faire du BMX à l’époque de cette vidéo. Mon premier BMX était un MBK MX200 White en mai 85. Je sais c’est pas très intéressant, mais je continue quand même. Après j’ai eu un cadre type GT, puis le Haro en question, puis le nouveau modèle metallisé.

J’ai commencé avec des jantes Simplex, parfois une roue avant à rayon, mais pas convaincu. Là j’ai eu des Skyway vert pomme, puis des Skyway 6 noires 6 batons, puis des skyway noire 5 batons, puis enfin des roues à rayons, pour finir avec des 48 rayons jante à double fond. Une Rolls qui pèse la grande pyramide sur ton vélo, mais au moins tu pourras y aller, il ne va pas broncher.

J’avais presque exactement le même BMX. Un cadre Haro Master vert pomme, des jantes Skyway 5 batons verte, une potence GT, j’ai eu aussi des pneus blancs. D’ici à ce qu’il ait un guidon GT, mon coeur fragile en défaillerait.

 

Mais finalement, ce n’est pas la plus vieille vidéo de flat que j’arrive à trouver :

httpv://www.youtube.com/watch?v=YdhdfvQvJxY

 

Rick Allison, connaît pas, et je serais prêt à parier que les riders français de l’époque ne le connaissent pas non plus.

En mars 1985 en France, les deux seules sources d’information sur le BMX flat étaient :

– Bicross Magazine (j’ai commencé au 30 et j’ai déjà lu le numéro 29)

 

A cette époque donc, les exploits de Rick Allison auraient fait franchement rire les gamins. C’était déjà un gros naze avec ces équilibres foireux, ses rebonds, son surfer, et surtout sa tenue avec la tenue casque spéciale. Very dangerous.

 

En 87, Rick Allison fait ce run d’une finesse incroyable :

 

http://www.metacafe.com/watch/821215/rick_allison_tizer_world_freestyle_bmx_championships_uk_1987/

 

 

Oulala, il était loin de la plus grande masse connue de figures sur un BMX. Cette masse, ce sont toutes les familles de figures roulantes sur une roue. En 87, on pouvait encoure faire des contests en ne soulevant pas une seule fois la roue avant tout un run de deux minutes. Et quand elle se lève enfin, le frein est appuyé bien sûr pour l’empêcher de tournoi.

On remarquera dans cette vidéo, il y a toujours les exceptions qui confirment la règle :

– la figure ou il tient dans la même main la selle et une poignée, il roule. Première exception.

– quand il fait le Cherry Picker, il tripote sa roue pour la faire trourner. Seconde exception.

Que rajouter devant ce show savamment maîtrisé, exécuté presque à la perfection, et oui, ce petit pied qui frôle le sol, je l’ai vu tout comme les  juges.

Rappelez-vous maintenant la première vidéo postée de runs de Kevin Jones. On sent bien le potentiel !

 

 

Pas…

… enthéogène.

Et un papillon de plus.

Il faut avoir au moins une fois avoir essayé la prise de substances enthéogènes.

C’est drôle, il y a des espèces d’iinsectes par exemple qui sont interdépendantes. L’une ne peut pas vivre sans l’autre. Mais pour nous peut-être c’est le même raisonnenemt.  On est aussi interdépendants. L’ultime outrage voudrait que l’on ait enfin réussi à quitter cette dépendance. Alors, on ne serait entouré que de vestiges folkoriques qui ne servent à rien : ces petites bestioles un peu concon, bref, la nature dans ce qu’elle a de plus fruste.

Alors à la vision d’un insecte, je n’ai de cesse de me dire que nous, humains, on a gagné sur eux parce qu’on a inventé la télé, et que surtout on décide de leur vie ou de leur mort, bref à l’envie on peut en tuer impunément.

Je suis convaincu qu’il y aura un jour un paradigme atteint. Lorsque l’on sera vraiment maître de son corps grâce à la technologie et la science, ne plus mourir, être en parfaite condition physyique pour toujours. L’évolution de notre forme de vie. L’humanité ne sera pour moi pas aboutie avantcela. On a gagné sur toutes les espèces en compétition puisque l’on prétend à la domination suprême. Je m’interroge sur la provenance de cette amour de la nature qui n’est non pas pour prendre de l’avant, mais pour au contraire revenir à l’origine. Malheureusement quand je lis les news du monde, je conclus qu’on a encore deux trois minutes minimum avant que cette prise de conscience fasse l’unanimité.

De toute façon, faire jouer des scènes de cinéma à des insectes qui eux, ne le savent pas, et ne pensent qu’à bouffer, c’est un peu se moquer j’ose espérer. Ils sont tout mignons avec leurs petites papattes velues.  On fait un décor de fourmilière, on déporte quelques fourmis qu’on réaclimate au plateau de tournage inspiré de spécialistes entomologues, et on les filme  en faisant croire au spectateur que c’est chez eux là. J’essaye de comprendre le sens de la démarche, j’en viens à penser que l’on a affaire là à un gang organisé de pervers à tendances fétichistes qui s’excitent sexuellement à l’image d’une mygale dans un grand terrarrium artificiel. On a réussi à tellement bien reproduire l’environnement naturel que la coccinelle elle en a niqué une autre. Ces documentaires sont des pornos faits par des gens pas très clairs dans leurs têtes. Sordide interdépendance…

Est-ce que tu crois que tu arriverais à faire apprendre à un insecte quelque chose ? J’ai pas dit une femme hein…

Et bon, la vie sur terre, on peut la considérer comme un système d’exploitation informatique. On peut faire tourner dessus tous les programmes, enfin les produire. Si l’on considère l’hypothèse extraterrestre acquise, il y aurait autant d’OS que d’expériences biologiques planétaires concluantes. Alors on nous a préparé une planète, bien nettoyée avec un astéroïde il y a 65 millions d’années. Et quand on aura bien évolué, on les rappellera pour le sav… Mais bon, on utilise pour rappel encore des avions pour se déplacer.

Mais c’est la période révolutionnelle. La Tunisie vien de gagner des jalons inattendus dans l’expression de la démocratie. L’Egypte, le Yemen, la Jordanie, la Lybie, Bahreïn, le Maroc, et maintenant… la Chine ?!? Fichtre, ils sont partout. Je me demande bien qui, au bout du compte, va sortir gagnant et qui va perdre. Les gouvernements ? Les peuples ? Nouvelle époque de détente ou de coup de vis ? L’actualité internationale des mois à venir va susciter mon intérêt prononcé, hélas tout en déplorant à l’avance la liste de morts qui va s’allonger dans sa pire bestialité de comptabilité d’abattoir.

Parfois je me demande pourquoi je cherche tant à recycler le fond de mes méandres intérieures. J’en tire bien sûr un grand plaisir et la satisfaction du temps pas trop perdu. Mais quel peut bien être l’intérêt de la réflexion comme un plaisir ? Pourquoi j’écris ? Et qu’est-ce que je fais dans ma salle de bain ?

Est-ce que tu connais Andy Kaufman ? Vraiment ? Ca rejoint ma question sur le catch, truqué ou pas.

Deux mets par an

Je l’avoue, j’ai des problèmes d’ordre relationnel avec mes parents et plus généralement avec mes affiliés. Je ne suis pas proche du tout de mes parents que je vois quelques fois l’an. Pourquoi ? C’était une simple réaction de survie. Je devais m’extirper de ce milieu fermé. Bref, je me racontait une fable où mes parents étaient de très grands acteurs extrêmes, et qu’ils jouaient le même rôle que les parents de mon père, ceci dans le but de m’élever exactement comme mon oncle caché, Frank; qui me ressemble énormément, c’est normal, ses parents ont servi de modèle pour les miens. Peux-être même qu’ils ont reçu le manuel pour être ces parents qui donnent un Frank, en cadeau au Reader’s Digest ou par le service abonné des Dernières Nouvelles d’Alsace. Ma mère a été démarchée par un VRP de la maison d’édition, et elle a a cheté le bouquin. Bref, vous avez saisi l’idée. Je crains bien que je n’arriverais pas à trouver des qualités cachées, même très cachées, chez mes parents..

Tu as déjà vu un coprolite ? Ou marché dedans ?

Pourquoi l’évolution darwinienne de l’homme est un tabou ? L’on protège les espèces alors que l’on sait très bien qu’une infinitude d’espèces animales et végétales ont disparu dans l’anymomat qu’elles respectaient ? Si on détruit une espèce, elle ne reviendra plus car la variété s’amenuise. S’amenuise jusqu’à où ? L’homme semble ne pas pouvoir concevoir l’idée qui peut changer la nature à sa guise. On est chez nous, mince.

T’as une poche marsupiale ?

Je repensais hier à ma prof d’anglais que j’ai eue lors de ma première année de classe prépa. Quelle dame. Ou plutôt quelle demoiselle. A la cinquantaine passée, se faire appeler “Mademoiselle”, cela signifie ni plus ni moins que l’on a entre les mains (façon de parler) un professeur d’exception qui par l’abnégation et le renoncement a su atteindre la quintessence de la langue originelle germanique occidentale (ouioui, l’anglais est une langue normande). A sa stature imposante et martiale, on prend mieux la mesure de toutes ses privations dans l’ultime but d’atteindre la maîtrise de l’idiome parfait, et l’on se figure plus facilement ce que veut dire l’expression : avoir un balai dans le cul.

Je n’ai jamais rencontré de personne aussi autaine et méprisante. Elle prétendait à tout va avoir atteint une science telle de la langue angaise qu’elle ne le parlait pratiquement pas en cours, de peur sans doute que son accent si parfait nous subjugue et nous achève pour de bon. Elle essayait en vain de nous convaincre semaine après semaine d’ouvrir la machoire avant de commencer sa phrase. Mais ce conseil que je juge rétrospectivement brillant, personne ne l’entendait. Vingt ans après, je mets au défi n’importe quel camarade de classe de se rappeler de Mademoiselle Prigent comme autre chose qu’un monstre de ce qu’on ne peut pas définir : moche mais peut-être pas tant que ça car elle avait de beaux yeux bleus, snob mais pas noble car elle était trop loin du peuple, qui ne sourit jamais mais qui se moque de notre ignorance à froid, car rien ne la faisait rire du moins visiblement, et qui en plus s’est cassée la gueule dans le bus et avait un plâtre à la jambe pendant six mois. Mince, l’emportement sans doute a eu raison de son anonymat.

Bref, ça chahutait sec à ses cours. Tout le monde avait sur son bureau ouvert le cours de maths du matin, tant qu’à perdre son temps, autant relire la démonstration de ce matin, ça a l’air plus simple que te prendre l’accent préché par cette harpie.

En prépas, on a ce qu’on appelle des “colles”. Deux fois par semaine, on passe en binôme ou trinôme devant un prof de maths ou de physique au tableau à faire l’exercice. Il y avait des salles de colles de deux mètres carrés dans mon lycée. L’anglais, cétait une fois par mois je crois. J’avais donc eu bien des colles d’anglais dans un hôtel avec ce professeur hors du commun des motels. Son grand exercice sadique restera à jamais un souvenir marquant d’initiation punitive. Tu dois prendre dans la gueule et ne pas broncher d’un millimètre. Tous les élèves sont les mêmes, ignorants, trouillards et incapables. C’était Full Metal Jacket.

Son jeu était de dire à l’un de nous quatre (et oui j’était dans le seul quadrinôme de la classe) une phrase en français que l’on devait traduire et recracher derechef.

Mais attention, les phrases n’étaient ni de près ni de loin du genre “ Quel heure est-il ? ” ou “ Le chat s’appelle Felix “.

De son air supérieur et sa voix haut perchée, elle psalmodiait donc la phrase demandée avec, dans des intonations imperceptibles de sa voix, un parfum de mélancolie car elle savait que cet élève lambda fera montre de sa méconnaissance crasse de l’anglais. Les pépites et les délices de cette langue suprême ne sont pas pour lui, je le savais par avance, je me fige et me satisfais devant ma prescience…

Quelle perfection. Elle demande la traduction d’une phrase à mon voisin :

– Fier comme Artaban, il ne fit qu’une bouchée du veul vicomte.

Ce n’est pas passé loin cette fois. Devant le respect exprimé par l’élève scotché et littéralement collé, la professeur reprend la parole pour expliquer pourquoi ceci, pourquoi pas cela, sur l’histoire de cette citation, de l’étymologie des mots et de leurs variantes anciennes. En une heure, on faisait dans les trois phrases par personne…

Puis on s’est aperçu en partageant nos mésaventures que les phrases étaient les mêmes d’une colle sur l’autre. Les deux-trois colles du mardi avaient pour matière les mêmes phrases. Et qu’est-ce qu’il fait l’esprit un peu malin à votre avis ? Il demande la liste des questions juste avant de rentrer en colle bien sûr au groupe qui quittait les lieux.

Mais il y avait plusieurs problèmes avec cette technique. Le premier trinôme devait essuyer les plâtre pour sauver le second. Et qui dit bonnes réponses à tous les coups dit plus de questions, et même pas de suspicion. Cette vieille chouette, qui n’a je crois jamais été jeune, n’a jamais su qu’on se moquait d’elle ouvertement.

On répond juste, elle opine d’un oui franc et froid, mais pas surjoué. On passerait presque à la question prochaine. Presque car elle se croit obligée de démontrer la perfection de sa connaissance de la traduction, sa vie, son oeuvre, bref il faut que ça prenne au moins cinq bonnes minutes sinon elle serait elle aussi à court de phrases. Peut-être même qu’elle rêve de tomber à sec à cause d’un élève de sa trempe dont elle pourrait enfin tomber amoureuse et satisfaire sa soif sexuelle réprimée, enfin avec un être de son espèce.

Bon, il ne faudrait quand même pas que cela tourne à la psychose. Mais il est vrai que je n’ai rien compris à cette personne. Et ça m’appartient.

Tu sais d’où ça vient Kitkat ?

Porte de sortie bis ou ter

Je pensais à une idée de porte de sortie tellement évidente que j’ignore pourquoi j’y pense seulement maintenant, après plusieurs mois d’intenses réflexions nocturne au prix de litres de sueur. L’essence même de notre mortalité est concentrée en nos corps. C’est lui qui meurt et entraine notre mort qui est plutôt un arrêt forcé. Plus de machinerie pour nous garder vivant, plus de vie. Je pense qu’il serait plus simple de se passer du corps pour atteindre l’immortalité plutôt que d’essayer (en vain à mon sens) de le perfectionner à le rendre invulnérable aux maladies et à la déliquescence de l’âge.

Je réfléchis souvent à l’évolution de l’intelligence artificielle. Un jour une entité virtuelle naîtra et sera notre semblable, mais sera intégralement numérisée. Elle sera comme nous douée de conscience et saura faire la part entre le bien et le mal. Bien évidemment, elle n’aura pas de corps, mais pourra piloter des périphériques. Elle est une porte de sortie.

Pour l’atteindre, j’ai encore à l’esprit ma lubie informatique. Une fois nos cerveaux digitalisés, l’humanité pourra résoudre des problèmes qui nous résistent actuellement grâce à cette mise en commun. Notre civilisation connaîitra alors un schisme pacifique. Chaque adulte possèdera un alter ego qui l(aidera à avancer. Bon, j’ai perdu le fil de cette idée, ou plutôt je la trouve bien moins intéressante maintenant que je m’y suis intéressé de près…

Je me demande si je ne fais pas en avance la crise de la quarantaine. Humour !

Tu as déjà vu le film  » The Fountain  » ?

Aronofsky semble partager des concepts avec moi…

Tu sais marcher sur les mains ?

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…