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Cette étonnante évolution

C’est un fait, je n’ai plus l’âge d’avoir des jouets. Je ne joue presque plus. Et ça fait le huitième soir de suite que j’écris avec le succès que je me connais. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Mais je recule pour mieux sauter en prétextant vouloir écrire ce que je vis au lieu de me mettre les mains dans le cambouis.

Malgré ce ROC (refus d’obstacle caractérisé), j’estime malgré tout avancer sur divers projets. Je ne veux pas faire le grand saut comme ça, tout seul dans mon coin.

Tiens je me rappelle de la première fois quilénie e j’ai eu à faire avec un voyou. C’était en 6ème D au cours de Monsieur Cohen, le prof principal de français qui nous faisait rire car il écorchait les noms de famille. Le voyou de la table devant se retourne et me pique mon stylo rouge. Je n’avait jamais été auparavant confronté à la vilenie humaine, je pleure car je suis en plus très sensible comme on dit, et le voyou dit à son copain voyou en riant presque touché : « t’as vu, il pleure parce que je lui a piqué un stylo (c’est dingue non ?) ». J’était déjà différent de la masse car j’ai connu la violence la violence plus tardivement que la moyenne. Ce qui a attendri ce voyou, c’est d’assister à la scène ou un mec de 10 ans expérimente sa première violence faite à sa personne de la part d’une personne qui n’a pas d’autorité parentale sur lui. Ces petits caids avaient une bonne longueur d’avance sur moi question vie d’adulte. Ah oui ce même voyou faisait passer entre ses copains un magazine porno en cours. Je rappelle que c’était en 6ème ! Et le plus dingue, c’est que j’ai fait moi des études et probablement pas lui. Mieux vaut ne pas trop savoir trop tôt. Si j’avais feuilleté ce magasine à l’époque, je serais peut-être aujourd’hui un gros pervers narcissique, célibataire prédateur, dandy et soit-disant libéré. Et si il ne m’avait pas piqué mon stylo rouge, j’aurais utilisé un stylo rouge pour souligner les choses importantes dans mes cahiers à l’école. Croyez-le ou pas, mais je n’ai plus jamais eu un seul stylo rouge dans ma trousse. Je n’écris strictement jamais en rouge.

C’est qu’il m’a fait sacrément flipper ce mamifère de Marne La Vallée.

Ayanamei Rey

Ah qu’il est difficile de faire comprendre la passion des dessins animés japonais au néophyte… Mais je vais quand même essayer, d’autant que je suis pas passionné par les mangas.

Prenons par exemple n’importe quel dessin animé japonais. Quel que soit la trame développé, l’histoire intégrale et complète n’est pas appréhendable dans les épisodes. Pour faire bref, la réussite de ce dessin japonais se mesure à ce qu’il ne montre pas de l’histoire. Si ce qu’il ne montre pas met en exergue une actrice de l’histoire, elle en devient d’autant plus évocatrice.

Ayaname Rey, elle rend fous les garçons. Elle est décrite comme mystérieuse au possible. On ne capte que queques traces de bribes sur elle au cours de toute la série. N’importe qui en connaissance de cause, tuerait près et mère pour la rencontrer et lui faire subir les derniers outrages avec le désir fou de réussir à lui procurer du plaisir… Même la simple possession d’une poupée à son effigie doit faire arriver à faire mouiller une camionneuse nippophile.

Plus généralement, comment les scénaristes ont-ils résisté à l’irrépressible envie de rentrer plus dans le personnage et de forcer le trait du brouillon ? Sont pervers ces poponais.