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J’ai pris du poids

Ben oui, j’ai grossi ces derniers mois. Je faisais 61, je suis passé à 62. Ca fait vingt ans que ça ne m’étais pas arrivé. Et j’ai dû refaire une partie de ma garde-robe, celle qui me sert au corps, ou plus précisément aux bonbons. Tous mes caleçons en latex, hop chez Emmaüs. Ne soyez donc pas trop étonnés de voir les SDF du 11ème s’affubler de ces tenues coquines… Finalement je redistribue ce que j’ai gagné à la sueur de mon front. L’augmentation pondérale de mon corps physique contribue, oui je le dis, contribue à rendre le monde meilleur. En plus le latex ça tient chaud.

Donc, j’ai pris un peu de poids. Bah, juste un kilogramme, mille grammes. Ca vaut bien un gros steak saignant, ça. Et en plus, pour accumuler cette masse graisseuse, j’ai bouffé et encore bouffé des mets fins toujours plus gros et délicieux, j’ai fréquenté assidûment les restaurants à prendre le plat du jour dans le menu du jour, le verre de vin et le café qui vont bien. Malgré tous mes efforts durant plusieurs mois, je n’ai pu que me défaire de ma panoplie de Superman et du slip boxer moulant avec les trous devant et derrière.

Moi, je suis comme vous (au-delà peut-être de la possession de tels vêtements, mais encore une fois je viens de m’en séparer), je me demande toujours avant d’acheter quelque chose si j’en ai vraiment besoin, car une petite voix en moi me rappelle systématiquement combien l’homme souffre encore de nos jours, et parfois même meurt de faim. Et ça, ça me fait tellement mal que je finis toujours mon assiette au resto. La faim dans le monde, j’y peux rien, ça me donne faim.

Et c’est facile de retrouver l’appétit avec la télé ! Je me suis abonné sur ma Freebox à toutes les chaînes de documentaires pour multiplier mes chances de voir un gamin crever la dalle aux heures de repas pour me stimuler l’appétit.

A contrario, je déteste les chaînes culinaires. Cuisine TV, moi vivant, j’y serai jamais abonné! Ca me coupe la faim direct toutes ces émissions pour apprendre à faire la choucroute aux fruits de mer, le paté en croûte au munster, l’omelette norvégienne au lard, le mignon de veau au caviar de cèpes et aubergines, jus de persil… Là, curieusement, ça me fait culpabiliser. Je me dis, d’une part, que c’est pas bien alors qu’on meurt de faim ailleurs, et d’autre part que je n’arriverais jamais à venir à bout d’un tel menu gargantuesque.

Pauvres dauphins

Les dauphins, ces mammifères de la mer, sont fascinants. Ils ont la conscience de l’autre, et donc de soi. Ils savent ce qu’ils sont, et ce que les hommes sont. Ils se reconnaissent quand ils se regardent dans un miroir.

Le problème sur le plan de l’évolution pour les dauphins, c’est qu’il s’agit selon moi d’une impasse évolutive. Je ne vois pas comment des dauphins deviendraient assez intelligents et surtout évolués morphologiquement pour inventer l’agriculture et l’extraction de minerai à des fins de manufactures d’objets de consommation courante. Ils ne nous dépasseront jamais et ne nou supplanteront pas, d’autant plus que maintenant on commence sérieusement à empiéter sur leur territoire.

Donc, chaque fois que je vois un dauphin à la télé, je rigole un peu…

Pauvres dauphins.

Tiens, je viens d’avoir une révélation du pourquoi du choix de ma conjointe et pas d’une autre. Il se trouve qu’il y a des choses que je ne comprends pas en elle malgré mes recherches approfondies. J’ai développé avec les ans une véritable science autour de la question. Une bonne partie du budget temps y est consacré pour tâcher de percer le mystère et d’avoir les réponses à plusieurs questions. Pourquoi le pain grillé ? La barbe, je dois la couper à combien ? A quoi sert la bouteille d’eau à côté du lit ? Je peux boire dedans ? Pourquoi ce dentrifrice ? Et surtout pourquoi pas ce dentifrice que je viens d’acheter ? Et comment il fonctionne le truc qui tourne en boucle dans sa tête ? Vraiment multitache ? Et pourquoi se vouvoyer ?

Bref, je l’aime car je ne la comprends pas.

Après, bon c’est vrai, elle ne voit pas cela pareil.. Mes piques de sondage sont simplement d’inoffensives petites enquêtes de routine pour enrichir les dossiers centraux. Blême bureaucratie! Mais comment pourrais-je me moquer ? Il faudra un jour que je couche Tililand sur le papier pour prouver une bonne fois pour toutes ma pure bonne foi dans l’affaire.

Trois mots qui à tour de rôle sont le plus éloigné possible du sens du mot précédent.

Exemple : la Schtroumptfette, Bernard Ménez, et l’humour.

Tiens j’avais envie d’aller voir une copine qui joue dans une pièce. En plus elle est jolie. Je vais sur son site web puisqu’elle fait du web design, et je parcours avec hardeur sur mon écran l’étendue de ses innombrables talents, du moins dans le souvenir troublé que je tâche depuis d’entretenir religieusement..

Euh, finalement je ne vais pas y aller. Ca ne peut être que l’âge qui me fait avoir tel raisonnement. Je vias donc d’abord parler de l’histoire à ma conjointe, toujours elle, et c’est elle qui décidera (c’est du tout cuit).

C’est elle qui va bien rigoler quand je vais lui raconter.

C’est drôle, je me sens de force à conquérir la planète. Cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé chez moi. Une partie de moi se bat pour être le premier. Et je me bats à mon tour contre cette partie. Et ce soir, les forces sont incertaines des deux parts. Il se formente un insidueux et incompréhensible courant turbulent qui se perd dans l’infiniment petit.

Si l’on tentait de comprendre une part de ma mélancolie, l’on dirait que je n’aime pas ce que je suis. Je déteste avoir hérité d’un corps humain. La gestion des rapports parent enfant est prometteuse ! Il va falloir de mon côté que j’approfondisse la réflexion sur ce point pour ne pas être à court d’arguments si l’on allait à me faire un reproche sur une inflexion à intention éducative douteuse ou mal comprise. Si je veux que mes enfants jouent d’instruments de musique, comment concilier cette louable intention avec mes conceptions propres de la musique ? Je ne sais pas de doute façon si je pourrais pardonner à mon enfant d’être devenu le nouveau Mozart…

Tu es déjà allé dans le LHC ?

On repart à la pêche

On repart à la pêche. Je réfléchissais à ce que les instruments de musique inspiraient en moi. Pour moi, ce sont des catalyseurs de musique. On en emploi un pour explorer la dimension offerte par celui-ci. Mais cela n’est qu’une partie infime de la musique.

Je ne fréquente plus mes parents.

Yo j’aime les vieilles.

Ce soir n’est pas le bon moment pour écrire. Je pense trop à Laetitia.

Tu connais John Murdock ?

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours. Comment fédérer les fins esprits que je me suis en tête de traquer sans en être le chef ? Gasp…

J’avais une idée aujourd’hui. Mais comme mon ex elle est partie…

Il fat que je cesse de médire sur la puissance de notre cerveau. Il arrive assez à faire stresser déjà comme ça non ?

La déclartation optimiste est là, mais où donc ? Elle se crée et réfléchit à son alter ego. Ce n’est pas un secret question stratégie. Ca fait du bien !

Je m’intéresse finalement à notre capacité à inventer des histoires. Je suis touché par l’improvisation vécue. Par les suites aléatoires de mots qui sont dits par des personnes comme moi. Rasoir, atome, fruit, mépris, la, terre, mule,jeu,rouge,vert,blanc (oups), tenet, saillant, Euride, Schwepps, février, flop, capot, Bernard Ménez, UMP, , !!!, bougnat, bruche, corde. Hitler a tué son style de moustache, il a tellement marqué son temps qu’on a encore peur aujourd’hui de porter la moustache comme lui. Si c’est pas du pouvoir ça…

Pourquoi ne peut-on pas parler d’Hitler quand on est pas histoirien ? Qu’est-ce qui fait que l’on ne eut pas aborder neutrement le destin d’un homme ou d’une femme à l’histoire exceptionnelle ? Car je suis désolé, tous les tyrans ont une histoire exceptionnelle en comparaison à l’humain moyen. RIen que cela, cela ne se dit pas parmis mes semblables.

On me fera pas croire que s’intéresser à la vie d’une personne décédée ou non et d’écrire des bouquins et des bouquins dessus, cela puisse être finalement vraiment intéressant et utile. Les chercheurs en histoire ne font que fabriquer des histoires à partir d’informations diverses. Une fois validée, cette histoire s’incorpore à un corps plus grand, celui de noitre histoire. Mais sur le plan de la vérité, qu’est-ce que notre histoire ? Ce n’est qu’une interprétation, aussi il me paraît malaisé de prétendre chercher la vérité dans l’histoire. Partant de ce principe, je préfère penser qu’il est plus reposant intellectuellement de confondre la vérité et l’histoire. Cela facilite le raisonnement, les différences entre les deux ne sont peut-être que de la finesse d’esprit, la taille de cette maille pour comprendre et compulser les informations perçues.

Je suis mon corps, pourtant je tombe malade. Je devrais pouvoir me réparer tout seul, pourtant je ne le fais pas car je n’en suis pas capable. On subit son corps ! On n’en est l’esclave. Et si la porte de sortie c’était de quitter cette enveloppe ?

Nous sommes donc sur l’échelle de l’évolution (si tant est qu »elle existe!) comme une espèce. Une espèce. Ca veut dire qu’on va encore peut-être évoluer dans les prochains millions d’années, bref, on est pas stables. Une autre vie intelligente a probablement dépassé ce débat un peu archaique, convenons-en, pour avoir évolué hors de la nature pour perfectionner non pas sa descendance, mais soi-même ! Je parle là d’une évolution telle que l’espèce puisse se défaire de cette notion de nature.

J’aimerais beaucoup entendre des voix, ça me laisserait dire qu’il y a quelqu’un qui veut me parler. Mais je pense que je serais avant tout terrorisé.

Je ne pourrais jamsi me dire que je suis bien par exemple à marcher pied nu car je ne fais qu’un avec la terre. Je n’ai pas de connexion entre moi et la nature. Je n’arrive pas à m’y intégrer.

J’ai très peur de me mettre à réfléchir à certains sujets. Je me l’interdis et me force à penser à autre chose. La folie m’attire mais je reste sans problème maître de moi. Ca s’appelle de la droiteur d’esprit comme on dit…

J’éprouve des difficultés des choses que je me force à retenir pour plus tard et dont je perds la trace invariablement dès quelques heures passées.

J’ai une très grande clairvoyance. Je vais tâcher de la dompter et de me dire ce que j’ai à savoir. Tu peux changer ? Alors change ! C’est un bon défi pour prouver ma valeur sur les suites aléatoires de mots. Excellent. Tiens j’ai envie de partir, juste là, maintenant. Claquer la

porte et voilà. Heureseuement, la raison est là.

L’argent. Encore un défi, comment sortir de son cadre et trouver un moyen simple d’avoir de l’argent, et au moins vivre décemment et ensemble. L’argent semble bien cadenassé et les faiblesses dans le réseau sont indécelables à mes yeux. Mais si… ?