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Archives pour décembre, 2010

Délinquence à la mode

Je regardais un reportage sur la violence dans les transports urbains. Le gars qui assiste à une agression et qui intervient pour porter secours à la victime, se prend un gros coup sur la tête asséné par un complice qu’on n’avait pas vu. Le gars il faisait partie du plan des voyous, ils l’ont vu et se sont dit : “c’est lui qui va nous casser les couilles, c’est toi qui va lui mettre un coup sur la gueule quand il bouge un poil “. Quel génie…

Le gars il a donné huit coups de couteau et il dit “j’voulais pas l’tuer”. Il y a des choses qui ne trompent pas. Et les braqueurs du métro, pour les retrouver, les flics n’ont eu qu’à se promener justement dans le métro. Les gars ils n’avaient qu’a arrêter un moment de prendre les transports en commun, mais ils ont pas pu. Ils vivent dans les transports en commun. Ils ne payent pas bien sur pour utiliser le réseau régional. Ils se laissent divaguer, emporter dans les tunnels. Ca doitr rendre un peu dingo tout ça. Un gars il s’amuse à faire semblant de voler une pauvre dame sur le quai. Celle-ci qui sursaute comme un cabri alors qu’il s’en va en ricanant. .Magnifique, du travail d’artiste.

Tiens je vais lancer une chaîne télé avec deux chaînes de manière alternée. Pas 12 heures, pas dix minutes, mais 1 seconde. Quand tu regardes cette châine pendant une heure, tu as donc regardé 30 minutes de chacune des chaînes, une seconde sur deux chaque. Une chaîne pourrait par exemple décider de passer elle aussi en bisynchrone inversé et donc diffuser des émissions qui, une fois le flux vidéo récolté par l’internaute et monté, deviendrait une chaîne classique. Ce canal serait celui des geeks car il nécessiterait une opération pour être appréhendé. Le cryptage ultime.

Est-ce quil t’est déjà arrivé de confondre Rip Torn et Tor Johnson ?

Qu’est-ce que le début de la richesse ? Moi je dirais que c’est d’avoir une équipe travaillant sur le choix de ma prochaine voiture, véhicule qui changerait pour chaque déplacement bien sûr. C’est d’avoir une collection de tous les véhicules jamais manufacturés. Cette énorme bibliothèque de voitures, motos et véhicules utilitaires ferait rêver tout alien anthropologue. Imaginez, la collection complète des engins de transport, chantier, agriculture, travaux, sécurité, santé, officiels… Allez la promo du mois c’est que si on s’abonne sur 24 mois on a en plus et sans supplément les addons Full Aeronefs&Rockets, Boats, Monuments&Weapons, Nature&Space, Art, Science, Bonnes Femmes&Autres Légendes et Diseases&Pervertions. L’abonnement donateur généreux vous permet de recevoir gratuitement sur votre iPhone la version Platinum comprenant toutes les collections dont Jeux&Vie, Religion&Asministrations, et surtout Filles Bandantes&PetFriends.

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世界,

soit Le Monde plus vulgairement. Mais c’est trompeur car les addons Partage&Respect, Equité&Justice n’ont pas été développés pour des raisons économiques (inutiles et dépassés).

Et de quoi parle-je, de tout simplement la reproduction de la machine par la machine. Le prochain modèle aura pour objectif de simuler le premier engin à fabriquer l’article choisi dans le catalogue. Moi, je dis ça, c’est juste pour aider et proposer une méthodologie des coiffeurs pour faire des économies.

Fatalement, les données étant maintenant sauvegardées au niveau mondial, l’humanité ne disparaîtra jamais. Ma prédiction est qu’il viendra un jour où l’on se posera cette question : nous allons enregistrer tout ce que nous sommes numériquement et le partager. Nous pourrons compiler ce genre de collections. Nous serons capable de manufacturer une Lamborghini Coutach LB500S en un tour de main et de la livrer testée, avec le plein, et une caisse de trois Shlurdz 399.

L’agent de police lunaire, il met un énorme coup de pied dans l’entrejambe pour rester correct et tout public à un alien forcené, et à ce moment son partenaire lui crie “c’est un Ulwak, il a une capuche !”. Le policier enlève donc la capuche du suspect extraterrestre, et donne subitement un gigatesque coup de pied dans le bas de sa machoire, car il faut savoir que les Ulwaks portent leur bourse pendante au menton. Quel gag…

Impediment

Impediment. C’est pas une insulte ou une nouvelle position sexuelle. Ca veut dire “ é lo cu tion ”. Ca non plus ça n’est pas une position sexuelle…

Le premier homme sur la Lune. Juillet 69. Tu m’étonnes que ça a amplifié le summer love, cette nouvelle perspective, l’achêvement d’un rêve d’enfant, le réveil. L’humanité tout entière respirait de concert cette brise de liberté. C’est possible, ils l’ont fait…

Tiens je pourrais faire un buzz en faisant croire que je lance une boîte qui commercialise des fours crématoires à usage loisir. Je me fais arracher la gueule, piétiné par tout le monde (enfin sauf ceux qui se voyaient déjà clients), et ensuite j’annoncerais que c’était une blague. J’aurais le beau rôle et je mettrais un coup de projecteur sur le malaise de cette communauté, et ce, à moindre frais, sans me faire trop d’ennemis. Ce scénario me séduit car je ne trouve comme cela pas d’autre possibilité me permettant de me faire connaître à plus moindre frais. A voir avec les encouragements du professeur principal. Merci Monsieur. Je peux partir ?

On a tous des disciplines dans lesquelles on est très concentrés. Kasparov, par exemple, ce sont les échecs, Maitre Eolas c’est la justice, Phil Ivey, le poker, notre président, les femmes, les femmes, notre président…

Moi, ma discipline, c’est les sketches comiques. Bien plus que le poker, où au fond je reste en surface. Le calcul mental du comptage de la valeur du pot ne suffit pas à être considéré comme bon joueur. Je raconte toutes ces salades bien évidemment pour appâter le poisson et donner aux gens que je méprise profondément et qui se reconnaissent, l’envie de me terrasser au double Omaha High Low 6 cartes. Un peu de sérieux…

C’est pour moi la quintessence de l’homme. Observer et comprendre le jeu d’acteur, et s’évertuer de cerner ses motivations et ses inspirations. Où a-t-il trouvé cette idée tellement loufoque qu’en la racontant, c’est vraiment impossible de ne pas rire ? Au bout du compte il n’y a que les spectateurs qui ont un droit légitime à se laisser aller à vraiment rigoler en public. Et bien sûr les comiques lors de l’écriture de leurs textes. Mais ce dernier aspect est mille fois hélas mal documenté.

Dans les Monty Pythons, jusqu’à ce soir, je n’avais vu John Cleese, Terry Jones, Eric Idle, Graham Chapman, Terry Gilliam ou Michael Palin rire qu’une seule et unique fois pendant un sketch. C’est Michael Palin (sorry mister Vercotti) dans le numéro 2 dans le sketch du tableau avec le mouton au moment de rendre ses moustaches à John Cleese… J’ai gravé en tête les 45 épisodes du Flying Circus, et je n’éxagère beaucoup que d’un tout petit peu. Je mets au défi quiconque de me trouver une autre scène ou un des six est pris en flagrant délit de fou rire dissimulé.

Et là ce soir, je les regarde au Hollywood Bowl à Los Angeles (et je n’y ai même pas fait un détour alors que j’avais une voiture et surtout du temps puisque j’y étais en vacances prolongées…), et je surprends encore ce Palin à réprimer très discrètement un début de fou rire. C’est dans le sketch avec les tartes, à la fin. Et ne croyez pas que je fais une mise au point car Palin ne serait pas mon préféré ? Ma foi, reconnaître avoir un préféré chez les Monty Python, ce serait pouvoir oser imaginer qu’il y en ait de plus drôle que d’autres dans la troupe, et je n’en ai pas la force heureusement…

SI tu es quelqu’un de bien, ça veut dire que tu sais qui est John Philip Sousa…

Incroyable, je tombe sur une émission de spéléologie avec un reportage où des gens en combinaisons rouge dans une grotte font de la tyrolienne. C’est très beau, la fille va à tout allure sur le filin, puis elle approche de la fin de la traversée, et là on voit en bas de l’écran un balcon en pierre manufacturé. Mais qu’est-ce que ça fait ici un balcon ? On est pas dans une grotte ? Ah oui, c’est éclairé comme Versailles. Bon j’ai compris, ce ne sont pas des scientifiques, mais des gens qui ont gagné un stage découverte.

T’étais pour ou contre le projet Constellation ?

Tiens je viens d’avoir une idée d’exploitation (de mise en valeur oserais-je) de ces questions qui truffent mes textes (le melanosporum attire le cochon, moi non plus je ne vois pas le rapport) . Un jeu ! Avec Google, tout est à portée de main, à tel point qu’on ne galère plus. à trouver une information. Moi je vais proposer des galères sur le web. Il y a quinze ans, on jouait au jeu “trouver une photo de Garcimor”. Aujourd’hui, je te demande si tu étais pour ou contre le projet Constellation. Note cher lecteur que je suis de bon poil car je te précise gratuitement et sans égarement de ma part, de un qu’il s’agit d’un projet, de deux que j’ai utilisé le passé pour te poser la question.

Si par exemple je récompense ceux qui répondent à la question comme moi, ça serait amusant de voir combien de personnes me ressemblent vraiment. J’en reviens à mon idée de questionnaire de Moi. Je liste une série de 300 questions, et il faut la remplir en répondant par oui ou par non à chacune d’elles. De deux choses l’une, soit on connaît la réponse, soit on tâche de répondre comme je répondrais, et si l’on a pas honte de ce choix, ma foi ça se complique. Si on se plante, c’est qu’on ignorait qu’on était dans l’opprobre de l’ostracisé. Pas bien. Si l’on a bon, on se rapproche de me comprendre d’autant, c’est-à-dire que l’on n’est pas très avancé. Bien.

Et qui sait, ça aurait le résultat dont je rêve, à savoir de faire disparaître chez les gens des attitudes grossières et franchement archétypales du plus terrifiant animal sur terre. Je veux extirper le peuple (et je le dis sans facilité de style ni aucune désapprobation quand à sa condition) et l’élever un peu dans la mesure du possible. Ou au moins qu’ils me foutent la paix. Pour le moment j’ai été très chanceux, ma vie n’a jamais croisé de blousons noirs qui en voulaient à mon larfeuille. Il ne s’agit pas là, Dieu me Lagarde, d’une de mes pires craintes, je me devais de le préciser pour couper l’herbe dans la graine. De tout façon, les blousons noirs ça fait has been. La preuve, quand je pense à Dick Rivers, je pense automatiquement d’abord à Monsieur Manhattan dans le sketch de la botte de ce rockeur sirupeux. Mais attention, je n’ai rien contre lui, c’est tout l’inverse.

Et je ne dirais jamais que la terre serait mieux si il n’y avait que des copies de moi. Une vie sans sein, plutôt crever direct.

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J’en connais qui diraient que c’est très narcissique et ostentatoire, bref démonstratif et finalement, ouch, de mauvais goût. Ca va pas la tête ou quoi ? Ca fait partie du programme de rester bien sagement assis sur son siège, et de surtout ne jamais déboucler la ceinture ? Je crois que je n’accorderais jamais aucune importance à des reproches de la sorte. Je veux bien que mon goût évolue un peu, normalement, avec le temps, comme l’inflation. Mais je ne vois pas comment je pourrais dans la même journée, la même année voir passer des concepts entre moi et les ostraciser subitement. Je me lève le matin en me moquant d’eux, je me couche dans leur lit le soir venu. Bof… A la limite, ça pourrait dans un accès délirant et fou dangereux, se produire si par exemple ma langue avait fourché là ou il ne fallait pas. Par exemple, je fais le cauchemard de la disparition d’un homme politique donné (j’oublie les femmes par pure galanterie ou par cynique machisme, je n’en sais rien), et le lendemain on apprend qu’il s’est rencardé devant le Grand Barbu pour un dépôt de bilan. Je dirais “Oh ben mince !”.

L’idée des questions est une bonne idée, forcément puisqu’elle est de moi. Devant sa première question, on a le choix entre répondre au pif, répondre correctement car on connaît la bonne réponse, faire des recherches avant de répondre, et ne pas faire de recherche mais réfléchir un peu. Dans tous les cas, mon quasi objectif est atteint, à savoir que tous les participants ont dû réfléchir un peu, c’est ça de bon à prendre. Et pour généraliser, je dirais que le simple principe du “jeu” (car l’on est effectivement en présence d’un “jeu”) fait un peu réfléchir et s’intéresser à moi. Ouarf ! Aujourd’hui je serais content que mon cas soit documenté et devienne un digne sujet d’étude, qui ne le serait pas ? C’est ingratement le seul cas qui semble me rester pour me justifier si l’on me mettait sur la défensive. Je plaisante !

Je vais donc inventorier toutes mes phrases et figer mes réponses sur la même ligne. Une bonne réponse : 1 point. Une mauvaise réponse : 0 point. Certaines questions ramènent 0,5 à chacun et ne sont donc pas discriminantes, histoire de faire transpirer un peu les fronts. Et j’irai plus loin dans le système de notation en donnant des étoiles de difficulté à chaque question. Soit la question doit être décodée pour être répondue, soit cette réponse peut découler d’une connaissance de toutes les autres questions et réponses. Ca va faire mal.

Crois-tu que l’URSS s’est effondrée grâce à la pression soutenue de l’Ouest ?

Parlons rapidement de convictions politiques. Moi, je n’y peux presque rien, il est un fait que la droite est une maladie que contractent des gens dans l’erreur, contre laquelle on ne peut pas grand chose hélas. Le malade se croit bien portant mais il est presque certain d’y rester. Il est du côté de ceux qui fabriquent une société dans la société. Les plus influents utilisent la politique pour avantager leur communauté, asseoir leur pouvoir, et souvent dans les cas les plus graves reconduire des indésirables à la frontière, voire les faire tuer. L’extrême droite, c’est se débarrasser de tous ceux qui ne sont pas français, car la France c’est bien et les étrangers c’est pas des Français, donc c’est pas bien, voire carrément mal.

Argument imparable…

Pauvres dauphins

Les dauphins, ces mammifères de la mer, sont fascinants. Ils ont la conscience de l’autre, et donc de soi. Ils savent ce qu’ils sont, et ce que les hommes sont. Ils se reconnaissent quand ils se regardent dans un miroir.

Le problème sur le plan de l’évolution pour les dauphins, c’est qu’il s’agit selon moi d’une impasse évolutive. Je ne vois pas comment des dauphins deviendraient assez intelligents et surtout évolués morphologiquement pour inventer l’agriculture et l’extraction de minerai à des fins de manufactures d’objets de consommation courante. Ils ne nous dépasseront jamais et ne nou supplanteront pas, d’autant plus que maintenant on commence sérieusement à empiéter sur leur territoire.

Donc, chaque fois que je vois un dauphin à la télé, je rigole un peu…

Pauvres dauphins.

Tiens, je viens d’avoir une révélation du pourquoi du choix de ma conjointe et pas d’une autre. Il se trouve qu’il y a des choses que je ne comprends pas en elle malgré mes recherches approfondies. J’ai développé avec les ans une véritable science autour de la question. Une bonne partie du budget temps y est consacré pour tâcher de percer le mystère et d’avoir les réponses à plusieurs questions. Pourquoi le pain grillé ? La barbe, je dois la couper à combien ? A quoi sert la bouteille d’eau à côté du lit ? Je peux boire dedans ? Pourquoi ce dentrifrice ? Et surtout pourquoi pas ce dentifrice que je viens d’acheter ? Et comment il fonctionne le truc qui tourne en boucle dans sa tête ? Vraiment multitache ? Et pourquoi se vouvoyer ?

Bref, je l’aime car je ne la comprends pas.

Après, bon c’est vrai, elle ne voit pas cela pareil.. Mes piques de sondage sont simplement d’inoffensives petites enquêtes de routine pour enrichir les dossiers centraux. Blême bureaucratie! Mais comment pourrais-je me moquer ? Il faudra un jour que je couche Tililand sur le papier pour prouver une bonne fois pour toutes ma pure bonne foi dans l’affaire.

Trois mots qui à tour de rôle sont le plus éloigné possible du sens du mot précédent.

Exemple : la Schtroumptfette, Bernard Ménez, et l’humour.

Tiens j’avais envie d’aller voir une copine qui joue dans une pièce. En plus elle est jolie. Je vais sur son site web puisqu’elle fait du web design, et je parcours avec hardeur sur mon écran l’étendue de ses innombrables talents, du moins dans le souvenir troublé que je tâche depuis d’entretenir religieusement..

Euh, finalement je ne vais pas y aller. Ca ne peut être que l’âge qui me fait avoir tel raisonnement. Je vias donc d’abord parler de l’histoire à ma conjointe, toujours elle, et c’est elle qui décidera (c’est du tout cuit).

C’est elle qui va bien rigoler quand je vais lui raconter.

C’est drôle, je me sens de force à conquérir la planète. Cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé chez moi. Une partie de moi se bat pour être le premier. Et je me bats à mon tour contre cette partie. Et ce soir, les forces sont incertaines des deux parts. Il se formente un insidueux et incompréhensible courant turbulent qui se perd dans l’infiniment petit.

Si l’on tentait de comprendre une part de ma mélancolie, l’on dirait que je n’aime pas ce que je suis. Je déteste avoir hérité d’un corps humain. La gestion des rapports parent enfant est prometteuse ! Il va falloir de mon côté que j’approfondisse la réflexion sur ce point pour ne pas être à court d’arguments si l’on allait à me faire un reproche sur une inflexion à intention éducative douteuse ou mal comprise. Si je veux que mes enfants jouent d’instruments de musique, comment concilier cette louable intention avec mes conceptions propres de la musique ? Je ne sais pas de doute façon si je pourrais pardonner à mon enfant d’être devenu le nouveau Mozart…

Tu es déjà allé dans le LHC ?

La pub c’est mon dada

Dans un billet récent, j’ai fait les gorges chaudes du placement d’un spot publicitaire pour le DVD d’un spectacle dans la pause pub du dit spectacle. Après une rapide discussion avec ma conjointe du moment, j’en suis venu à réviser mon classement de l’événement, passant de “blague” à “étonnant”. Apparemment si j’en crois donc ma conjointe, le consommateur moyen est intéressé par cet écran promotionnel car il veut posséder le DVD à la maison pour le regarder plusieurs fois à l’envi! Donc finalement ce placement est bien joué, et je ne serai pas étonné de le retrouver dans d’autres spectacles… Errare moi-mêmum est. Les gens achètent des DVD.

Achètes-tu souvent des DVD ?

Connais-tu Ernest Irving ?

Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post

Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.

Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.

Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.

Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !

Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.

Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.

Quelle honte quand même…

DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !

Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.

Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.

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Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.