Archives

Articles pour le mot-clé ‘tait’

Je reviens d’une partouze

Pour ceux qui croient connaître le sens exact de ce mot grivois, je me dois de les remettre dans le droit chemin. Ce n’est pas ce que vous croyez. Pour les autres qui refusent ne serait-ce que d’imaginer ce que ce gros mot peut vouloir signifier, ma foi, bouchez-vous les oreilles le temps de mon exposé magistral comme vous le faites au moment de glisser votre bulletin dans l’urne<.

Oui, la partouze n’est pas étrangère à la politique. On y forge des alliances, on se fait des alliés qu’on ne manquera pas d’abuser dès que des circonstances favorables pointeront le nez ou tout autre organe plus long.

Non, la partouze n’est pas une partie de plaisir. Sa pratique doit se faire dans le cadre d’un entraînèrent quotidien pour garder la forme olympique au pieu. La partouze est un sport. Les amateurs transpireront à grosses gouttes et se feront rétamer au mieux au deuxième tour. D’ailleurs aucun touriste n’a jamais été vu dans le dernier carré du tableau. Vous voyez le tableau d’ici.

Oui, la partouze est un sport exigeant qui requiert un engagement total, une discipline de moine, une connaissance parfaite de son bas corps. On est pris dedans à 100%, on n’a pas le temps de mettre à jour son statut sur Facebook.

Moi, pour mon premier match, j’avais un statut, euh comment ils à l’ONU, ah oui un statut d’observateur. Ne vous moquez pas, hein, c’est quand même bien mieux que d’avoir le statut de force d’interposition… La première fois, pas facile de faire son trou et d’avoir un rôle d’intervention. C’est de la politique, mieux de la géostratégie. On laisse passer les gros pontes en premier et on bouffe les miettes. C’est la meilleure façon de commencer.

Bon, je n’étais pas complètement un observateur désintéressé, on va dire que j’étais comme un journaliste de terrain, le micro à la main, prêt à piger la volontaire participante qui semble s’en  sortir le mieux. Je suis rentré dans quelques mêlées, mais c‘était avant tout pour prendre la température. A posteriori je suis content de mon reportage. Il faut dire que je suis bien équipé, ce qui peut m’ouvrir des portes…

Ah oui, j’oubliais, pour une partouze, comptez trois participants au moins. Une partouze à deux, on en convient tous, il y a pleins de mots qui conviennent mieux. Désolé pour la moitié de la salle, vous n’êtes pas partouzeurs…

Non, la partouze tout seul, ce n’est pas une partouze. Je sais qu’avec l’avènement du streaming sur Internet, on a vite l’impression d’être acteur dans la vidéo qu’on regarde d’une main. Mais techniquement ce n’est pas une partouze.

Désolé pour l’autre moitié.

Les paradis fiscaux, c’est ter-mi-né

Ah déjà presque de la nostalgie…

https://www.google.fr/search?q=sarkozy+paradis

J’adore la vidéo, je me la suis repassée en boucle !

httpv://www.youtube.com/watch?v=7QQJkSGaCTQ

Sarko a dû se défoncer à « Pittsbeurgue » pour convaincre son monde que les paradis fiscaux, c’était terminé, que la fête à Guignol, c’était fini.

Alors j’ai fait quelques recherches pour savoir combien de dents il avait perdu notre roquet à Pittsburg le 24-25 septembre 2009.

Réponse : deux.

Preuve en est le discours commun rédigé à la fin du sommet. Ce discours  éradique les paradis fiscaux et les pulvérise en petits morceaux façon puzzle. Attention, lecture du PDF fortement déconseillé aux moins de 12 ans et à certains autres :

http://www.oecd.org/fr/forumpartenariatafrique/documentsdereunion/44365374.pdf

Je parle bien entendu du nombre de fois où le mot « paradis » est présent dans ce document… de 24 pages.

Ouiouiouille, j’aimerais pas habiter les Iles Caïmans !

Quel pouvoir de persuasion  quand même. Je suis certain qu’il a du reste réussi à convaincre des membres de son entourage gouvernemental que les Bermudes devaient s’attendre à un tsunami de 600 mètres de haut dans les six prochains mois. Mais j’ose espérer que la majorité de ces zozios n’était pas dupes et se poilait comme des otaries en privé…

Mais peut-être que le chef lui-même se marrait aussi ? Non, impossible, il ne se sait pas drôle, nous si.

 

Je suis pas un gros buffon

 » Le style est l’homme même. « 

Le ptit Buffon n’était certes pas une tête de la classe, mais il pouvait te damer la tête en cinq syllabes.

La figure de style, définition :

Une figure de style, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.

Euphémisme pour dire que le copain qui te parle toujours avec des mots louches et des tournures à la limite du ridicule, qui te met dans des situations humiliantes, sans que tu puisse te figurer avec certitude si oui ou non il se moque de ta gueule sur ce coup parce qu’il est plus brillant, bref ce gars-là, lui, il a du style, il est style.

J’en connais beaucoup qui en manquent, mais le monde oppose proies et prédateurs. Il y a dans le second camp ceux qui utilisent leur intelligence au quotidien pour prendre du recul, et dans le premier ceux (et celles) qui l’utilisent pour tenter de percer l’intelligence des autres.

Alors évidemment, j’en viens à tenter de puiser, dans mon propre style d’écriture, des explications sur ma propre personne, sur mon moi.

Comme par exemple j’adore placer sur une chaise un coussin péteur et attendre que la personne s’assoie, avec cette façon d’atteindre si facilement la jouissance, rien qu’au bruit que font des fesses libérant une bouffée de gaz provenant de la propre fermentation butyrique  dans mon système digestif, ça pourrait laisser imaginer que j’ai une tendance à faire dans la scatologie, idiotie, puisque le copain en question, qui a ce que j’appellerais tout de même un trouble, et bien ce trouble de l’oreiller farceur, le copain il rêverait de remplir la bouche d’une blonde aryenne bien connue de son urée, et qu’elle s’en gargarise. Et puis, cette histoire, ce n’est même pas vrai. Je m’en dédis d’autant qu’il est abonné à mon flux RSS, et qu’il perd une heure par jour à tenter de suivre mes élucubrations (rappelle-toi, lecteur, des proies, et des prédateurs).

Mes recherches introspectives ne m’ont donc rien apporté, si ce n’est moins d’espoir de comprendre, tout simplement.

 

Le 30 des phrases qu’on rêve tous de dire une fois dans notre vie

http://www.topito.com/top-phrases-rever-dire

Par exemple :

– Garde, Emmenez-le!

Dans le genre (je commence trèèèèès soffft. Il est encore temps petit d’appuyer sur Ctrl F4) :

– Que personne ne sorte de cette pièce ! 

Ou :

– Qu’on le jette aux lions !

Mais ça reste très général ces exemples, et un peu académiques sinon franchement anciens.

Je mets d’ailleurs n’importe qui au défi de me trouver un film avec une de ces citations. Il faut sans doute remonter à très loin dans l’histoire du cinéma et ça n’intéresse que les rats des salles obscures.

Mais enfin c’est citation de film… on se dit qu’on l’a déjà entendue quelque part. Mais on se trompe. On n’a jamais vu une personnage dans un film dire ça. C’était plus probablement dans une parodie comique d’un genre cinématographique à la télé un soir. Personne n’a vu ce pauvre film des années 20 ou la femme fait « Moi je suis adepte du multi orgasme« .

En plus, le sens parfois caché dans ces citations ultracélèbres . Celui qui jubile à l’idée de jeter son rival aux lions ne doit pas posséder le même profil psychologique que Mère Theresa.

Par exemple, une rubrique culte de film de Western est :

– Eau de feu de visage pâle très bonne

Ou en plus littéraire :

-Allez petit, joue de l’harmonica à ton grand frère

– C’est un hold up, les main en l’air !

Il suffit de puiser dans les films de notre culture commune pour trouver des perles de phrase qu’on aimerait bien dire une fois dans notre vie.

On a donc dans cet autre genre peut -être un peu moins raffiné :

Ouais ben moi aussi je l’ai baisée

Ou dans un puissant sous-genre pas si loin :

– Je sais pas quel âge elle a, mais elle aime la bite 

Pas facile à « placer » dans une discussion banale de tous les jours. Il faut probablement guetter avec ardeur une journée meilleure, un peu plus hors du commun, où l’on pourrait ne serait-ce qu’espérer de pouvoir la sortir après l’avoir rentrée.

Et donc je me disais que j’allais compléter encore cette liste avec « mes » références.

Il me suffit de donner un exemple pour tout de suite reconnaître le genre. Allez je me lance :

– Mon laser est en panne

– T’as de beaux yeux tu sais

– Le pilote a fait un malaise, on a besoin de vous au cockpit

– Les zombies ont réussi à rentrer dans la maison

– Mais alors Salomon, vous êtes juif ?

Une fois de plus, la tâche est trop facile car il est précisé que cela doit être une phrase que l’on rêve de dire. Je ne vais donc pas rêver d’être dans un avion qui a perdu un réacteur bien évidemment.

– The Ring is mine

Mhhhh…

– J’en laisse un bout dehors

Pareil…

– Stefan Brückner, ich komm aus Lübeck

Juste pour rappeler que je connais, apprécie, plébiscite le film More.

 

 

 

 

 

 

On croit, puisqu’il en est mort, que la plaie était mortelle

Lu sur le parisien point fr une belle lapalissade sur la mort de Khadafi :

 » Les premières photos et vidéos diffusées jeudi ne permettaient pas en effet d’établir si l’ancien leader libyen était vivant ou mort au moment de sa capture, mais de nouvelles images des télévisions arabes Al-Arabiya et Al-Jazira l’ont clairement montré vivant et blessé quelques minutes avant sa mort.  « 

 

Ce n’est pas moi qui le dit :

« Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapalissade

 

Bon, je suis un peu de mauvaise foi car la phrase incriminée du journal précise qu’il était « vivant et blessé », et pas seulement « vivant »…

 

La chanson de Lapalisse est absolument redoutable. Un quatrain :

Ses valets étaient soigneux
De le servir d’andouillettes,
Et n’oubliaient pas les œufs,
Surtout dans les omelettes.

Allez, je suis parti dans les liens. On saute les entrées et autres amuse-bouches.

MENU

Plat de résistance :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapalissade

(surtout les paroles de la chanson)

Pousse-café  et son macaron :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bushisme

Bonbon sur le plateau en argent de l’addition :

(aperçu : « La plupart de nos importations viennent de l’étranger. »)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chr%C3%A9tiennerie

(que dire…)

Rail de piment de Cayenne écrasé au pilon en pierre volcanique :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Perronisme

(« Ne pas y aller avec le dos de la main morte. », « Moi, je suis unanime là-dessus. », « J’imagine Pat que tu dois sentir que tu as une épée de Guillaume Tell suspendue au-dessus de la tête ? »)

Cacahuètes

As-tu lu le roman qui commence par  » C’était par une sombre nuit d’orage…  » ?

 

Bon c’est léger pour la soirée mais j’ai trop d’occupations qui me divertissent…

Lisons, aimons, rions

A ce moment, un musicien bavarois à grands cheveux, que protégeait la princesse de Guermantes, salua Oriane. Celle-ci répondit par une inclinaison de tête, mais le duc, furieux de voir sa femme dire bonsoir à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, qui avait une touche singulière, et qui, autant que M. de Guermantes croyait le savoir, avait fort mauvaise réputation, se retourna vers sa femme d’un air interrogateur et terrible, comme s’il disait: « Qu’est-ce que c’est que cet ostrogoth-là ? ». La situation de la pauvre Mme de Guermantes était déjà assez compliquée, et si le musicien eût eu un peu de pitié de cette épouse martyre, il se serait au plus vite éloigné. Mais, soit désir de ne pas rester sur l’humiliation qui venait de lui être infligé en public, au milieu des plus vieux amis du cercle du duc, desquels la présence avait peut-être bien motivé un peu sa silencieuse inclinaison, et pour montrer que c’était à bon endroit, et non sans la connaître, qu’il avait salué Mme de Guermantes, soit obéissant à l’inspiration obscure et irrésistible de la gaffe qui le poussa – dans un moment où il eût dû se fier plutôt à l’esprit – à appliquer la lettre même du protocole, le musicien s’approcha davantage de Mme de Guermantes et lui dit : « Madame de Guermantes, je voudrais solliciter l’honneur d’être présenté au duc. » Mme de Guermantes était bien malheureuse. Mais enfin, elle avait beau être une épouse trompée, elle était tout de même la duchesse de Guermantes et ne pouvait avoir l’air d’être dépouillée de son droit de présenter à son mari les gens qu’elle connaissait. « Basin, dit-elle, permettez-moi de vous présenter M. d’Herweck. »
– Je ne vous demande pas si vous irez demain chez Mme de Saint-Euverte, dit le colonel de Froberville à Mme de Guermantes pour dissiper l’impression pénible produite par la requête intempestive de M. d’Herweck. Tout Paris y sera.
Cependant, se tournant d’un seul mouvement et comme d’une seule pièce vers le musicien indiscret, le duc de Guermantes, faisant front, monumental, muet, courroucé, pareil à Jupiter tonnant, resta immobile ainsi quelques secondes, les yeux flambant de colère et d’étonnement, ses cheveux crespelés semblant sortir d’un cratère. Puis, comme dans l’emportement d’une impulsion qui seule lui permettait d’accomplir la politesse qui lui était demandée, et après avoir semblé par son attitude de défi attester toute l’assistance qu’il ne connaissait pas le musicien bavarois, croisant derrière le dos ses deux mains gantés de blanc, il se renversa en avant et asséna au musicien un salut si profond, empreint de tant de stupéfaction et de rage, si brusque, si violent, que l’artiste tremblant recula tout en s’inclinant pour ne pas recevoir un formidable coup de tête dans le ventre.

P58, Sodome et Gomorrhe, Marcel Proust

10^-8 point

On a un nouveau ministre des finances qui apparemment ne parle très bien anglais du tout :

(c »est tronqué ! Remboursé ! Dans ce que j’ai vu, la porte se referme et tout le monde crie d’un ménage d’horreur et d’indignation ! Alors, fais ce effort de garder cela en tête avant de lire la suite)

(EDIT : voilà une vidéo plus complète, mais on ne voit pas la porte qui ajoute au comique !)

Je n’ai jamais été aussi amusé par l’UMP à cause de l’un de ses éléments.

Et je ne m’y trompe pas puisque le fait divers en question a été baptisé par les médias « La Bonne Blague de Baroin ».

Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais ce micro-évènement est déjà gravé dans l’histoire politique de France au rayon « Bonne Blague », une blague qui est bonne, bonne. Il a comblé son bon petit vide politique, le temps d’une journée de moins à tirer à gouverner la France d’une manière que je ne qualifierais pas pour des raisons qui ne me regardent pas.

J’applaudis à deux mains cette répartie à froid et par surprise comme un missile air-sol façon mawashi gueri dans la gueule. Il ne répond bien sûr pas à la question de la journaliste, mais en plus lui envoie dans sa face un Scud à tête chercheuse programmé sur son cul.

Et les éclats de rire piégés sont liberés de manière soutenue.

Il n’attend aucune réplique de l’adversaire mise hors d’état de nuire. Il quitte le pupitre officiel précipitamment la salle et ouvre la porte de sortie. C’est alors que la rieuse à éclats meute de journalistes sur sa faim se mettent à meuglent dans un chaos de mots : « restez, j’ai une question, vous ne pouvez pas partir, vous nous devez le compte-rendu du conseil des ministres ». Ben si, d’ailleurs la porte se reclaque déjà dans la stupeur générale. Encore une fois, quelle fameuse et géniale effronterie Monsieur Baroin.

Mais un conseil si je me le permettais, si c’était à refaire, ne séchez pas les cours d’anglais, ça aurait servi le sens politique. Et un peu de nerf que diable, maintenant que DSK est out.

Dans le plat

Hé les facebookeux ! Comment ça va ?

Je me dis que certains de mes lecteurs prennent parfois peur à me lire de  s’y découvrir brocardé et décoré pour l’année…  Ce qui me donne envie de balancer grave. Quelle démonstration de force mentale que de refuser une telle invitation à cracher sur quelqu’un.

C’est dire le désarroi dans lequel je suis. J’en viens à désirer avoir plus d’amis que Stéphanie Joalland.

Hier sinon, j’ai eu encore la preuve que les oppositions sont parfois salutaires. Une opposition salutaire qui crée de la valeur comme on dit.

Je regardais le film Cléopâtre tout seul et, remarquant parfois des traces furtives provenant d’une altération de la péllicule, des poussières, des rayures. En même temps, l’image en HD était parfaite, hormis les couleurs palottes caractérisant le péplum hollywoodien.

Je me suis dit : tiens, ce n’est pas une version restaurée avec les derniers algorythmes de traitement d’images. En même temps c’est très clairement une version HD. Ces traces comme de la neige en sont la meilleure illustration possible. En résumé, il n’y a sur le sujet aucun moyen que quelqu’un puisse me convaincre qu’au contraire, la mauvaise qualité de l’image montre que ce n’est pas de la HD, et qu’il s’agit à coup sûr d’une version finement restaurée, jusqu’à refuser cette putain d’évidence qu’il y a des tonnes de flocons qui empêchent presque de suivre ce film de Mankiewicz déjà à deux à l’heure.

Voilà la titi. Elle va essayer. La neige, c’est ma vue malade qui me joue des tours. La dernière fois (mais laquelle ?), elle avait déjà eu raison.

En tout cas ce film a énormément vieilli. Pas le support en lui-même, mais la façon dont sont mises en scènes les intrigues et le scénario sonnants faux sur le plan historique qu’un enfant de cinq ans pourrait trouver tout seul (amenez-moi un gamin de cinq ans, (c) Groucho).

Les navires de guerre qui envoyent des boules feu à la catapulte, déjà, bof. Mais alors, le plan détaillé de la bataille navale avec des figurines de bateaux sur une carte, avec un serviteur qui fait avancer telle figurine avec un palet façon croupier de casino, le tout aux ordres d’un autre serviteur qui transcrit oralement le dernier bulletin de la bataille en temps réel par le truchement d’une communication codée utilisant un bouclier réfléchissant les rayons du soleil, le fameux code lumineux.

Pas crédible, pas réaliste, vision de l’histoire pour le moins sous cultivée et/ou favorisant la sous cultivation, et je ne citerais pas une première chaîne française. Les reines et les empereurs ont tout le monde à la botte. Il vivent dramatiquement des événements théâtraux. Ils sont tellement confondus avec leur rôle dans la société que leurs personnalités se confondent avec des dieux.

A moins qu’il y ait un message codé dans cette façon de peindre la noblesse suprême, anti spontanée absolue, caricaturée, trahie. Bref de s’en moquer.

Le truc, c’est que ce genre a eu, et a encore, ses heures de gloire. Des spectateurs l’ont plébiscité peut -être encore hier.  Cela me fait conclure qu’en fin de compte je ne suis pas dans la cible marketing. Ce film incroyable est quand même exactement ce qu’il ne faut pas faire dans un film historique.

Je lisais une classification des genres musicaux, je tombe sur cela et à la renverse en même temps.

Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Musique d’influence afro-américaine » :

Et je me demande où je classerais ma musique, ce qui d’ordinaire me révulse trop pour permettre tout début de réflexion sur la question. Cette classification aidant, me voilà encouragé à divaguer.

Bonne nouvelle ou pas, je ne fais pas de la musique pour un afro-américain puisqu’il n’y a pas la case « ma musique » dans cette liste.

OK. Je ne suis ni afro, ni américain. Je le savais déjà, enfin je m’en doutais tout au moins morphologiquement. Ceux qui me connaissent savent que j’ai petit appétit, et que comme dit le diction, ‘un menteur doit avoir bonne membrure.

Trouvons un autre classement plus large.

Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Rock et Variété Internationnale » :

Youhouyou, me voilà brocardé en gothique et cold waver. J’aurais bien sûr glané le rock planant ou le rock expérimental… Mais… mais… Où est le rock expérimental ? Ah ouf il était sous « Recherches sonores ».

Non seulement l’essentiel de la musique est relégué à un sous-genre, mais en plus on écrase sa page Wikipédia avec celle du Rock Expérimental. C’est comme un complot. Suis-je vraiment le seul à m’en émouvoir ?

On continue en résumant :

Musiques électroniques

Clairement dans l’Ambient, parqué dans la musique électronique, alors que rien dans le genre n’empêche l’usage d’instruments traditionnels.

Bien résumé là :

« L’ambient est un genre de musique électronique dont les limites sont difficiles à définir. »

Cela dit je ne me rattache à aucun sous-genre. Tu n’as qu’à écouter Arvo Denioz Is Blue pour t’en convaincre, et, qui sait, agréer ma solitude constatée.

Sur ce, je vais le faire aussi…

Petites flemmes ordinaires

Ce soir j’avais envie d’écrire une énième fois sur quelque aspect de la théorie musicale que j’affectionne ces derniers jours.

Ce soir je m’étais juré de mettre des mots sur les sentiments impurs que m’inspire la plastique surabondante au sens propre d’Amazon Eve :

Cette nuit j’avais signé de mon sang un contrat m’obligeant de disserter publiquement sur les possibilités infinies offertes par les 216 billes aimantées du Neocube. Je n’ai donc pas le choix, alors pour assurer le service minimum sur le sujet, rien ne vaut une vidéo :

httpv://www.youtube.com/watch?v=gidumziw4JE

(Tout ce que fait la personne au bout de ces mains est très difficile à réaliser. Voilà, c’est ça la magie du Neocube !)

Non, ce soir je vais aborder l’existence de ma boîte à idées que je nourris tous les jours.. Et de celle-ci me donner l’envie de parler de…. Je pioche…

La tenue iranienne des joueuses de foot.

Une réussite. Le législateur de ce pays s’est dit que déguiser la joueuse de foot en spermatozoïde cocaïné était ce que dictait la bonne pratique de la religion.

Foute

Et bim l’équipe de foot ne peut pas participer aux jeux olympiques à cause de la tenue. Ou donc trouvent-ils la force de renoncer à reconnaître leur erreur ? Si un jour j’ai la chance de comprendre cela, j’aurais fait un grand pas dans la compréhension de mes semblables. Je rêve même parfois que ce suis confronté à une personne qui valide cette tenue et qui m’explique son choix avec des arguments solides et étayés.

Bref, qu’on m’explique.

Allez passons à autre chose. Voyons dans le tiroir…  La DS J en aluminium, la DS K en taule.

Voilà.

Finissons par une rare vidéo de BHL avec les cheveux courts blonds en train de rentrer bourré chez lui :

70’s marketing

Je m’amusais à penser à mes souvenirs d’enfant, d’en choisir arbitrairement un, et de découvrir des détails oubliés, comme si notre conscience était incompréhensiblement réapparu pour nous gratifier d’un cadeau bonus. Quand j’avais dans les 7 ans, on jouait à la « marchande » avec mes deux soeurs. On avait chacun son stand dans sa chambre, et on jouait à aller acheter chez les autres et faire nos courses.

Mes soeurs vendaient des fruits et légumes, peut-être une poupée.

Moi dans une grande boîte, j’avais des centaines de pièces de 20 centimes, et dans une autre rien. Et pour chaque achat dans ma boutique, si tu me donnes une pièce de 10, je te donne une pièce de 20. Clair que ça donnait envie à mes soeurs de venir faire du shopping chez moi et de profiter l’aubaine, quel abruti ce ptit frère. En plus à mon stand TOUT avait un prix étiqueté dessus. Même les trucs pourris avaient une valeur associée. Rien n’était gratuit ou gracieux. Ici, chez moi, c’était le royaume du fric, de l’arnaque, du jeu d’argent, du loufoque et du déroutant, bref des trucs pas très au goût de mes soeurs. En tout cas on en rigolait quand elles venaient à ma boutique pour découvrir l’agencement et l’origine forcément foireuse de mes nouveau produits. Je vendais mes mouchoirs en papier usagés par mes soins, tous les stylos que je pouvais piquer à ma mère, et selon les arrivages un trognon de pomme ou un coton-tige (usagé).

Je devais me douter qu’elles n’achèteraient pas ces articles issu de la poubelle de la salle de bain (et donc remontés dans mes mains d’un étage jusqu’à ma chambre dans l’optique de la revente). Mais c’est aussi pour faire grossir le nombre d’articles disponibles et en mettre plein la vue une petite seconde avant qu’elles ne s’aperçoivent de pauvreté réelle de mon offre. Et que ce n’était donc pas pour acheter qu’elle venaient, mais pour rire de mes « trouvailles ».

Si c’est pas une valeur de base du marketing ça…

Et je parlerais de l’homme qui dort en orbite plus tard… ou pas.

Et pourquoi pas

Hier je passais en revue les sujets que j’abordais et ceux que je n’abordais pas. Je m’aperçois que ce que j’écris est très anonyme. Et moi qui me croyais liberé du système, voilà que je découvre avec effroi que mon filtre sur qui je suis vraiment me gâchait la vue. Bof.

Bon, je suis en région parisienne.

Est-ce que tu as déjà serré la main ou fait la bise à un ou une millionnaire ? Rah moi quand j’y pense, j’étais à un millimètre de Anne Sinclair et je n’ai pas réussi à transformer. La nature était trop belle comme dirait Bigard. Mais j’arrive quand même à me regarder dans une glace, j’ai épinglé Patrick Le Lay, sournoisement, en usant de milles ruses,  il n’en a jamais rien su. Il n’y a strictement aucun espoir qu’il se souvienne de cette poignée de main dans un ascenseur de la grande tour. Tiens, PLL, si t’es le génie que tu prétends, donne-moi des détails…

Excellente soirée Thema sur Arte ce soir, avis.

Zinc à cahuète

Dans mon précédent billet, je parlais d’un restaurant qui avait été racheté et qui souffrait du fait que l’ancien propriétaire y tenait un bar à filles aux moeurs légères, utilisant donc l’établissement de restauration comme une couverture à des activités tapineuses. Le nouveau tenancier ne l’a découvert fortuitement (j’ignore comment) qu’une fois la vente effectuée, et ce passif lui joue des torts quand à la fréquentation qu’il escomptait pour rentrer dans ses frais (de là à dire qu’il rêvait de faire la culbute…).

Et le panneau de la devanture a fortement intrigué ma personne ainsi que la mère de mon fils. Voilà une capture d’écran de ladite devanture justement, enfin juste un morceau choisi :

Bar à pâtes

De bar à pâtes à bar à putes, il n’y a dans le cas qui nous intéresse qu’un plat de nouilles. Ma première computation en est arrivée à la conclusion que le tenancier avait installé ce panneau sur son resto sans penser à mal, uniquement pour faire la promotion du principe du comptoir en salle qui propose une sélection de pâtes pour le repas. D’ailleurs, la partie du panneau qui n’apparaît pas sur ce cliché en indiquait le montant exigé pour une ration : 7 euros.

Oui mais. Car il y a un mais. Point de bar dans le restaurant, juste deux salles, une au rez-de-chaussée, l’autre au premier étage avec un patio en extérieur. D’ailleurs il y a autant de pâtes dans le restaurant que de clients (pour info, 37 couvert en un mois).

Donc ma computation N°2 en déduit que ce panneau était en place au temps du précédent proprio souteneur et qu’il n’a pas bougé de place depuis.

Et c’est là que cela devient passionnant !!!

1/ de l’ésotérisme culinaire au bordel en salade

Charles (je donne ce nom à l’ancien taulier) a mis le panneau « bar à pâtes » pour attirer le client en quête d »une graine et d’un pot à casser (petit rappel, un pot, c’est un cul au temps de Proust, ses fans sur Facebook comme moi doivent en avoir connaissance), si possible dans le même lieu.

Bref, bar à pâtes = bar à putes. Je vais dorénavant faire attention à un tel écriteau chaque fois que le hasard me le fera remarquer sur le porche de quelqu’auberge improbable. « Bar à pâtes » semble donc être le cri de ralliement des consommateurs de sexe payant à la petite semaine, ce qui fait rejoindre à l’enseigne la cohue des signes hermétiques indiquant qu’on peut là tirer son coup, et peut-être même consommer une bière tirée au fût.

2/ de la grossière ignorance crasse à la cime du génie marketing

Bon, Jean-Claude (appelons ainsi le nouveau proprio) achète un faux resto qui s’avère avoir été il y a peu un vrai bar à putes. Rappelle-toi de ma deuxième computation ainsi logique qu’implacable : Jean-Claude n’a pas touché à la façade du bâtiment. Il n’a fait aucun travaux et a conservé tel quel ce fameux panneaux sulfurisant.

Troisième pico computation : Jean-Claude a donc laissé le panneau en place quand il eu connaissance du lourd passif sexuel des murs de la bâtisse qu’il a acquis avec ses économies.

Et c’est là que la compréhension que j’ai de tout cela va vous demander encore un petit effort pour me suivre.

Il n’est plus possible au vu des éléments en ma possession d’acquérir de nouvelles certitudes. Selon moi, il n’y a cependant que deux scénarii crédibles que je m’en vais vous détailler :

Première possibilité : le nul en arithmétique
Le bon JC (il accepterait que je l’appelle JC, j’en suis sûr) n’a pas compris le lourd sens de l’égalité mathématique « bar à pâtes = bar à putes ». Et j’ai du mal à le croire tellement cela me paraît instantanément évident pour moi, ne serait-ce qu’en entrevoyant moins d’une seconde ces trois mots dans le reportage. Donc la bienséance et l’évidence des faits me dictent d’en déduire assurément que JC SAVAIT ses mathématiques.

Donc poursuivons ce raisonnement scientifique ou presque.

Seconde et dernière possibilité : le génie marketing des Carpates
Je vous préviens, je sais que ce qui va suivre est dans doute de la fiction, mais laissez-moi fantasmer et croire en la préscience de l’Homme quant il s’agit de gagner de l’argent.

JC, en gourou de la comm, a tout de suite compris l’avantage qu’il pouvait tirer  du fameux panneau. Il n’a fallu à son indicible matière grise qu’un très court instant pour tracer mentalement l’esquisse du scénario marketing qui amène le prospect à répondre positivement aux trompettes du message commercial et à aboutir à la transformation (on appelle cela dans la jargon un « lead », sexuel mais un lead quand même). Il imagine cet homme râblé, doté d’un cerveau ou pervers ou libidineux ou prédateur ou une étonnante combinaison des trois, perdu dans les environs de ce bourg de campagne, les bourses lourdes pendantes, sympathiser avec ce bougnat dans son champ de patates, et lui demander où est le bar à putes le plus proche pour épancher sa soif de se défaire d’un excédent pondéral situé dans ses testicules. Et le paysan de lui indiquer en toute honnêteté le chemin dudit bar à pâtes.

Bref, JC laisse le panneau en place, pensant qu’il lui ramènerait de la clientèle prête à lâcher quelques euros pour fourrer sa viennoise dans des miches chaudes. J’en connais qui sont emprisonnés pour moins que ça. Sacré JC, quel plat de nouilles tu es d’avoir cru que le trafic généré par cette clientèle trompée sur la marchandise te permettrait de couvrir plus facilement tes frais…

Lecteur, toi qui demain marcheras dans les rues, à Paris, à Melun ou ailleurs, en te rendant à ton travail, si tu croises une restaurant indiquant « bar à tapas », je n’ai pas besoin de te faire un dessin, tu sauras de quoi il en retourne !


Politique

Je viens de lire qu’un porte-avions près du Japon s’appelait le Ronald Reagan, et je me demandais quel gouvernement avait décidé de son nom. Ce n’est pas que Reagan était un mauvais président, mais clairement un mauvais acteur de droite. Je me suis donc dit que ce devait être un président démocrate qui a fait ce soit-disant bon choix pour se rallier les suffrages républicains. Je n’ai pas poussé mes recherches, mais je dirais que c’est Clinton qui a décidé de cette nomination.

Est-ce que tu as aimé Vercingétorix : La Légende du druide ? J’avoue que non, pas encore pour ma part, mais j’ai hâte ! J’ai tellement lu de mauvaises revues que je n’en peux plus !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vercing%C3%A9torix_:_la_l%C3%A9gende_du_druide_roi

Il paraît que le film est tellement ennuyeux et impossible à suivre qu’un personnage meurt deux fois ! Je ne résiste pas à l’envie de coller un des dialogues :

L’Archidruide Guttuart à Vercingétorix : «Le bien n’engendre pas la force, le mal non plus. Mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on est tous prisonniers. C’est là le véritable piège.» Réponse de Vercingétorix : «Tes propos incompréhensibles ne m’aident pas».

Cricri prend les devants et annonce qu’il ne comprend rien au film non plus. Je m’en souviens, et ce n’est cette fois pas une blague, il a dit à la télé à l’époque de la sortie de l' »oeuvre », je cite, on a eu un problème de budget, c’est pour ça que le film est si… décevant. C’est effectivement une annonce tout à son honneur, il reporte la faute sur le réalisateur. Tiens, ça me revient, il a dit à propos de Highlander 2 qu’il était dégoûté car il était contractuellement tenu de faire cette suite insipide. Une fois de plus donc, ce n’est pas sa faute.

Cricri a pas de bol.

Et une critique pour conlure :

If you are a cinema student, you might want to see this movie just to get what you should never do. If you are interested in bad movie experiments, don’t miss it either (it’s a cult movie for many people for that very reason). If you’re just a normal person, don’t lose 3 hours of your life. The first hour is very funny but the 2 following ones are long.

Ca me fait trop envie !!! Le plus dingue peut-être est que ce film est partagé sur le réseau torrent.

Cette étonnante évolution

C’est un fait, je n’ai plus l’âge d’avoir des jouets. Je ne joue presque plus. Et ça fait le huitième soir de suite que j’écris avec le succès que je me connais. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Mais je recule pour mieux sauter en prétextant vouloir écrire ce que je vis au lieu de me mettre les mains dans le cambouis.

Malgré ce ROC (refus d’obstacle caractérisé), j’estime malgré tout avancer sur divers projets. Je ne veux pas faire le grand saut comme ça, tout seul dans mon coin.

Tiens je me rappelle de la première fois quilénie e j’ai eu à faire avec un voyou. C’était en 6ème D au cours de Monsieur Cohen, le prof principal de français qui nous faisait rire car il écorchait les noms de famille. Le voyou de la table devant se retourne et me pique mon stylo rouge. Je n’avait jamais été auparavant confronté à la vilenie humaine, je pleure car je suis en plus très sensible comme on dit, et le voyou dit à son copain voyou en riant presque touché : « t’as vu, il pleure parce que je lui a piqué un stylo (c’est dingue non ?) ». J’était déjà différent de la masse car j’ai connu la violence la violence plus tardivement que la moyenne. Ce qui a attendri ce voyou, c’est d’assister à la scène ou un mec de 10 ans expérimente sa première violence faite à sa personne de la part d’une personne qui n’a pas d’autorité parentale sur lui. Ces petits caids avaient une bonne longueur d’avance sur moi question vie d’adulte. Ah oui ce même voyou faisait passer entre ses copains un magazine porno en cours. Je rappelle que c’était en 6ème ! Et le plus dingue, c’est que j’ai fait moi des études et probablement pas lui. Mieux vaut ne pas trop savoir trop tôt. Si j’avais feuilleté ce magasine à l’époque, je serais peut-être aujourd’hui un gros pervers narcissique, célibataire prédateur, dandy et soit-disant libéré. Et si il ne m’avait pas piqué mon stylo rouge, j’aurais utilisé un stylo rouge pour souligner les choses importantes dans mes cahiers à l’école. Croyez-le ou pas, mais je n’ai plus jamais eu un seul stylo rouge dans ma trousse. Je n’écris strictement jamais en rouge.

C’est qu’il m’a fait sacrément flipper ce mamifère de Marne La Vallée.

On a tous ses grands moments de joie et de tristesse

Moi je me rappelle du plus beau jour de ma vie comme si c’était hier avec grande émotion. C’était le 29 avril 2008. Je m’en rappelle c’était un mardi. Ce jour-là, Phil Collins a annoncé à la terre médusée (et à moi soulagé) qu’il mettait fin à sa carrière musicale. Il était temps d’arrêter les conneries ! Il n’y a pas eu de manifestations géantes avant cette date rythmé au son des « Phil,dégage! », mais laissez-moi cette image, elle me calme et me permet d’atteindre le sommeil plus sereinement.

Il est parti comme l’éjaculateur retardé, trop tard. Il n’aurait jamais dû quitter la batterie ! Bon, c’est une affaire de goût. En tout cas le 29 avril 2008 je devais être à Hong Kong pour ma tournée de printemps, et la foule asiatique se ruait dehors pour exhulter comme moi. Quelle libération, quel grand moment… Nous étions tous libérés à jamais de ses sordides mélodies faciles.

Et puis il y a mon jour le plus sombre, celui qui commence sous le sceau du déni de la vie. Le jour qui se démarque de la monotonie des autres par une couleur moins prometteuse pour le moins, d’une couleur obscure à l’endroit de la singularité centrale. C’était, je m’en souviens encore très bien, l’année dernière, le 20 avril 2010.

A cette date, il a annoncé qu’il allait sortir un nouvel album.

J’ai alors perdu le peu de confiance que je portais en le genre humain. Pourquoi l’homme gâche-il sitôt distribué ces moments d’allégresse, ce sentiment d’appartenir tous à la même famille mondiale ? Il avait mis un terme à sa « carrière » à cause de « problèmes d’audition ». Il aurait dû simplement en rester là, mais il n’a pas su entendre ce que la Nature elle-même lui dictait. Voilà qu’un ORL, par pur appât du gain, lui a prescrit un sonotone.

Je hais les ORL.

Deux mets par an

Je l’avoue, j’ai des problèmes d’ordre relationnel avec mes parents et plus généralement avec mes affiliés. Je ne suis pas proche du tout de mes parents que je vois quelques fois l’an. Pourquoi ? C’était une simple réaction de survie. Je devais m’extirper de ce milieu fermé. Bref, je me racontait une fable où mes parents étaient de très grands acteurs extrêmes, et qu’ils jouaient le même rôle que les parents de mon père, ceci dans le but de m’élever exactement comme mon oncle caché, Frank; qui me ressemble énormément, c’est normal, ses parents ont servi de modèle pour les miens. Peux-être même qu’ils ont reçu le manuel pour être ces parents qui donnent un Frank, en cadeau au Reader’s Digest ou par le service abonné des Dernières Nouvelles d’Alsace. Ma mère a été démarchée par un VRP de la maison d’édition, et elle a a cheté le bouquin. Bref, vous avez saisi l’idée. Je crains bien que je n’arriverais pas à trouver des qualités cachées, même très cachées, chez mes parents..

Tu as déjà vu un coprolite ? Ou marché dedans ?

Pourquoi l’évolution darwinienne de l’homme est un tabou ? L’on protège les espèces alors que l’on sait très bien qu’une infinitude d’espèces animales et végétales ont disparu dans l’anymomat qu’elles respectaient ? Si on détruit une espèce, elle ne reviendra plus car la variété s’amenuise. S’amenuise jusqu’à où ? L’homme semble ne pas pouvoir concevoir l’idée qui peut changer la nature à sa guise. On est chez nous, mince.

T’as une poche marsupiale ?

Je repensais hier à ma prof d’anglais que j’ai eue lors de ma première année de classe prépa. Quelle dame. Ou plutôt quelle demoiselle. A la cinquantaine passée, se faire appeler “Mademoiselle”, cela signifie ni plus ni moins que l’on a entre les mains (façon de parler) un professeur d’exception qui par l’abnégation et le renoncement a su atteindre la quintessence de la langue originelle germanique occidentale (ouioui, l’anglais est une langue normande). A sa stature imposante et martiale, on prend mieux la mesure de toutes ses privations dans l’ultime but d’atteindre la maîtrise de l’idiome parfait, et l’on se figure plus facilement ce que veut dire l’expression : avoir un balai dans le cul.

Je n’ai jamais rencontré de personne aussi autaine et méprisante. Elle prétendait à tout va avoir atteint une science telle de la langue angaise qu’elle ne le parlait pratiquement pas en cours, de peur sans doute que son accent si parfait nous subjugue et nous achève pour de bon. Elle essayait en vain de nous convaincre semaine après semaine d’ouvrir la machoire avant de commencer sa phrase. Mais ce conseil que je juge rétrospectivement brillant, personne ne l’entendait. Vingt ans après, je mets au défi n’importe quel camarade de classe de se rappeler de Mademoiselle Prigent comme autre chose qu’un monstre de ce qu’on ne peut pas définir : moche mais peut-être pas tant que ça car elle avait de beaux yeux bleus, snob mais pas noble car elle était trop loin du peuple, qui ne sourit jamais mais qui se moque de notre ignorance à froid, car rien ne la faisait rire du moins visiblement, et qui en plus s’est cassée la gueule dans le bus et avait un plâtre à la jambe pendant six mois. Mince, l’emportement sans doute a eu raison de son anonymat.

Bref, ça chahutait sec à ses cours. Tout le monde avait sur son bureau ouvert le cours de maths du matin, tant qu’à perdre son temps, autant relire la démonstration de ce matin, ça a l’air plus simple que te prendre l’accent préché par cette harpie.

En prépas, on a ce qu’on appelle des “colles”. Deux fois par semaine, on passe en binôme ou trinôme devant un prof de maths ou de physique au tableau à faire l’exercice. Il y avait des salles de colles de deux mètres carrés dans mon lycée. L’anglais, cétait une fois par mois je crois. J’avais donc eu bien des colles d’anglais dans un hôtel avec ce professeur hors du commun des motels. Son grand exercice sadique restera à jamais un souvenir marquant d’initiation punitive. Tu dois prendre dans la gueule et ne pas broncher d’un millimètre. Tous les élèves sont les mêmes, ignorants, trouillards et incapables. C’était Full Metal Jacket.

Son jeu était de dire à l’un de nous quatre (et oui j’était dans le seul quadrinôme de la classe) une phrase en français que l’on devait traduire et recracher derechef.

Mais attention, les phrases n’étaient ni de près ni de loin du genre “ Quel heure est-il ? ” ou “ Le chat s’appelle Felix “.

De son air supérieur et sa voix haut perchée, elle psalmodiait donc la phrase demandée avec, dans des intonations imperceptibles de sa voix, un parfum de mélancolie car elle savait que cet élève lambda fera montre de sa méconnaissance crasse de l’anglais. Les pépites et les délices de cette langue suprême ne sont pas pour lui, je le savais par avance, je me fige et me satisfais devant ma prescience…

Quelle perfection. Elle demande la traduction d’une phrase à mon voisin :

– Fier comme Artaban, il ne fit qu’une bouchée du veul vicomte.

Ce n’est pas passé loin cette fois. Devant le respect exprimé par l’élève scotché et littéralement collé, la professeur reprend la parole pour expliquer pourquoi ceci, pourquoi pas cela, sur l’histoire de cette citation, de l’étymologie des mots et de leurs variantes anciennes. En une heure, on faisait dans les trois phrases par personne…

Puis on s’est aperçu en partageant nos mésaventures que les phrases étaient les mêmes d’une colle sur l’autre. Les deux-trois colles du mardi avaient pour matière les mêmes phrases. Et qu’est-ce qu’il fait l’esprit un peu malin à votre avis ? Il demande la liste des questions juste avant de rentrer en colle bien sûr au groupe qui quittait les lieux.

Mais il y avait plusieurs problèmes avec cette technique. Le premier trinôme devait essuyer les plâtre pour sauver le second. Et qui dit bonnes réponses à tous les coups dit plus de questions, et même pas de suspicion. Cette vieille chouette, qui n’a je crois jamais été jeune, n’a jamais su qu’on se moquait d’elle ouvertement.

On répond juste, elle opine d’un oui franc et froid, mais pas surjoué. On passerait presque à la question prochaine. Presque car elle se croit obligée de démontrer la perfection de sa connaissance de la traduction, sa vie, son oeuvre, bref il faut que ça prenne au moins cinq bonnes minutes sinon elle serait elle aussi à court de phrases. Peut-être même qu’elle rêve de tomber à sec à cause d’un élève de sa trempe dont elle pourrait enfin tomber amoureuse et satisfaire sa soif sexuelle réprimée, enfin avec un être de son espèce.

Bon, il ne faudrait quand même pas que cela tourne à la psychose. Mais il est vrai que je n’ai rien compris à cette personne. Et ça m’appartient.

Tu sais d’où ça vient Kitkat ?

Cantique

Est-ce que tu peux m’expliquer en quoi la théorie portant sur l’évaporation quantique des trous noirs ? Tu le croiras ou pas, cher lecteur, mais je sais exactement de quoi ça parle, et je trouve du reste cette théorie complètement fantaisiste. Elle se base en effet sur le fait que dans un trou noir, les particules quantiques comme les protons et les neutrons, conservent leurs propriétés quantiques telle la vérification du théorème d’incertitude d’Heisenberg. Le proton dans le trou noir, il a toujours la proprété d’avoir des probabilités d’être ici ou ailleurs. On ne peut connaître dans notre sens macrologique à la fois la vitesse et la localisation d’une particule quantique. Et c’est par ce raisonnement certes savant mais autoporté que des savants justement déclarent qu’un telle particule dans un trou noir, n’aurai qu’à se téléporter pas loin de là, puisque c’est statistiquement possible mais si très très très peu probable. Cette théorie pour moi est fumeuse à l’extrème, à la caricature. On ne sait pas si les trous noirs existent, même si, il est vrai, de multiples preuves indirectes laissent à penser qu’ils existent. Mais alors que le petit proton peut quitter un trou noir quand il veut, et qu’avec le temps le trou noir maigrisse jusqu’à disparaître. On pourrait pousser le raisonnement délirant encore plus loin. Quand un trou noir s’évapore complètement, quand on en arrive où la lumière peut quitter le champ gravitationnel du trou noir, et si la matière ultime recrachée était un nouvel état de la matière ? Que e passe-t-il en physique lorsque l’on matérialise subitement une masse spérique de la taille de la terre, le tout d’une densité égale à celle d’un pulsar, c’est-à-dire. noyaux contre noyaux…

En tout cas, une chose m’apparaît maintenant comme sûre, le prochain objectif de l’humanité sera de quitter la terre. Notre planète est percutée en moyenne tous les 100 millions d’années pas un astéroïde de plus de 20 kilomètres. Le dernier visiteur est tombé sur le sol et a fait disparaître de la surface les dinosaures il y a 65 millions d’années. Et on peut encore se faire irradier par un quasar hyperénergétique comme il y a 400 millions d’années. Au final, le soleil nous grillera dans 7 milliards d’années.

Punaise, on a marché sur une autre planètre il y a 41 ans. Qu’est-ce qu’on attend ajourd’hui ?

On veut aller sur Mars alors qu’on a rien colonisé encore dans l’espace. Jamais les hommes n’ont vécu sur une autre planète. On imagine Mars terraformée, respirable.

Acceptons un moment l’idée que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et que d’autres civilisations sont très, très en avance sur les hommes de la terre. Reconnaissons un instant que l’on ne sait pas tout sur tout. Il peut y avoir une civilisation que j’appellerai %², qui se déplacent régulièrement de planète en planète dans la galaxie pour “valoriser” ses ressources, et sans doute par curiosité. Les %² gèrent les planètes qu’ils ont conquises. Pourquoi est-ce qu’ils se feraient braire avec une planète avec des animaux évolués ?

C’est curieux mais j’ai l’impression de pouvoir prédire l’avenir de manière plus certaine que toutes les prospectives dont j’ai entendu parler sur la question. Je trouve toujours la vision de l’avenir dans les documentaires de science-fiction. Je suis plus à même de décrire ce qui se passerait si les %² nous rendaient visite et avec quelle intention. Cette éventualité ne m’obsède pas mais j’y pense des fois.

Assez pour ce soir…

Gymnastique de la survie

Je lisais la biographie d’une célèbre danseuse de la période dorée d’Hollywood dans ces comédies musicales qui ont fait leur succès. Cette actrice disait qu’elle devait faire au moins une heure de danse par jour car pour elle, c’était comme respirer, c’était vital. La danse c’est ça, j’en ai bien l’impression. C’est de n’avoir le choix que de passer un certain temps tous les jours à pratiquer une activité d’ordre physique et artistique pour ne pas mourir. Une chose est pour sûre, je ne suis pas un danseur du tout du tout.

Je viens d’avoir une idée du génie artistique. Les danseurs dansent en rond comme pour combler un cercle matériel dans l’espace. Au mieux ils le rempliront complètement. Mais ça ne sera qu’un disque pas énorme en comparaison de la taille hypothétique de l’univers. Et bien le génie, c’est tout l’univers restant. J’ai bien du mal à comprendre en quoi ce ne serait pas si grave si on oubliait quelques traditions. Et surtout en musique ! Certains aiment la musique et écoutent la musique du passé. Moi, je n’ai que celle qui se tourne vers l’avenir. J’attache peu d’importance à ce qui s’est fait. Toute tentative de création d’une culture musicale me fait hurler. Je ne me remets finalement pas beaucoup en question sur mes choix artistiques.

Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines personnes le détestaient. C’est parce qu’il met dans la bouche des autres ce qu’il aimerait entendre. Dans ses livres, quand il relate une discussion, il utilise de longues phrases qui dévoilent qu’elles n’ont évidemment pas été prononcées telles quelles. Il en rajoute une couche pour faire passer l’interlocuteur pour une maman wombat. Au premier regard, cette attitude dénote d’un réflexe de protection. Attaquer d’abord. C’est provoquer pour rallier les suffrages, c’est charmer pour mieux convertir. Quel charisme, ce Jean-Pierre Petit. En ces temps incertains, je m’hasarderais éventuellement sous la contrainte à estimer qu’un film sur sa vie et son message ne serait pas culturellement une erreur. J’ai de l’estime pour lui. Un soir où il ferait plus froid, je dirais qu’il serait la seule personne à avoir mon estime. Mais serait-ce le désespoir ? J’en ai bien peur…

Bon, je n’ai pas envie de me lancer dans le plagia à la mode, donc je vais faire un aparté en collant un texte de Maitre Mô qui raconte sa rencontre avec son client :

Jeune, on est enclin à attraper au vol les idées plutôt que d’attendre de se faire les siennes, et sa rencontre ne va pas m’inciter à vieillir : il ressemble à un monstre, et les faits qu’on lui reproche d’avoir commis sont justement assez monstrueux.

Après, on lui demande pourquoi il lui avait mis une cigarette dans l’oreille. “Ben parce que j’avais pas de cendrier”. Et le type il est sincère, limite de bonne foi. En tout cas, je ne crains rien de lui si, à sa sortie il tombe sur ce texte où je le traite allègrement d’abruti. Il ne maîtrise de doute évidence pas son alphabet.

Je suis fasciné ce que l’on ne peut appeler que “ces gens”, et je me demande combien ils sont, par exemple en France. Se pourrait-il que cette population constitue sur le plan politique le terrain le plus malléable, le plus perméable à la politique communication ? Et là non plus je ne crains personne.

Je ne me fais pas avoir quand un dirigeant fait un effet d’annonce car j’ai déjà désamorcé ce qui ne sont souvent que des mots. Se pourrait-il que cette population constitue les petits soldats de la grande armée de l’ombre de la république, une armée civile qui répond au doigt et à l’oeil par le truchement des discours au sens caché qui leur sont destinés ?

Celui qui s’est immolé par le feu en Tunisie s’appelle Mohamed Bouazizi. Pour protester contre une décision de justice à son désavantage, il a décidé de se mettre le feu.

Je ne serais pas capable de m’immoler. Je suis écolos, alors la combustion de l’essence, très peu pour moi. Je pense qu’un dispositif ancré dans le sol, une cabine automatique indéboulonable même par l’armée, qui génèrerait du 120 décibels non stop avec en boucle le morceau You Suffer de Napalm Death (attention c’est très intense, ça mérite vraiment de gougler) la nuit et Sacré Soleil de Bernard Ménez dans la cour de l’Elysée. Oui, j’aime beaucoup Bernard Ménez et je vous emmerde. J’estime qu’il n’a pas acquis la reconnaissance que je mérite. Le vrai expert es Ménez que je suis réussira à convaincre la plèbe, ou périr. Qu’il est difficile d’être trop en avance sur les modes…

Ca se mange un Kiwi ?

Est-ce que tu aimes la provocation ?

Bon, là d’un coup je sèche. J’ai déjà écrit un article de plus de 300 mots cet après-midi qui n’a pas grand chose à voir avec ce projet. Avec cela j’ai écrit un long mail de 249 mots à mes drilles du poker. Suis-je à la limite? Mais non ! Je formalise des idées que je ne couche pas systématiquement et forcément sur le papier. Je ne me lancerais pas sur des théories à base de partie émergée de l’iceberg, mais pour autant, je me devais de faire preuve de cette honnêteté, cet avertissement. Je n’écris pas tout. Je propose seulement le bestof, le zapping de la journée, l’essentiel du moment, le concentré de vous avez compris je n’insiste pas, le Morandini!….

As-tu un Polaroid à poster ?

Je regarde un documentaire sur les photos Polaroid. L’on trouve une certaine beauté à l’aspect partiellement aléatoire d’un cliché Polaroid : humidité, température, rendu des couleurs, développement partiel… Cela contribue à l’art photographique. Le fait que la photo ne soit pas parfaite la rend touchante. C’est l’équivalent du swing des séquenceurs électroniques musicaux. Moi la musique séquencée je n’en pense pas trop de bien, alors je me suis demandé quel serait l’équivalent de ma “conception de la musique” en photographie. Je penses que ce serait de la vidéo. Et de la vidéo, ce serait un Chien Andalou bien sûr !

Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post

Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.

Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.

Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.

Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !

Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.

Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.

Quelle honte quand même…

DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !

Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.

Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.

.

Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.

Si vous le faites, on le fait

C’est drôle, je sors toujours ces titres d’on ne sait où. Ils n’ont ni queue ni tête, ni même rapport entre eux. A moins que ? Bon, voilà, ça me définit bien. J’ai une pensée obscure, indomptée, presque sauvage. Elle cavale et se divise en se fragmentant. Si j’avais un objectif, un point fixe qui subordonnerait tout ce bordel, j’aurais déjà sorti plusieurs albums et écrit une dizaine de livres. Mais au lieu de cela, je me bats continuellement contre moi-même à tâcher sans succès de me structurer davantage. Je m’éparpille trop et souvent cela me détourne de l’essentiel.

Je sens que demain je vais faire un super petit film pour mon site. Si tout le monde est d’accord pour ne pas distribuer les cartes pendant 10 minutes, ça risque de donner. Réponse ici même la semaine prochaine.

Purée, dans les reportages, ils floutent jusqu’à la musique de la boîte de nuit. Je viens d’en avoir la preuve, car la musique en question, c’était Smell like teen Spirit, et là j’ai reconnu les transformations faites.

Tiens je vais développer un outil de gestion de la croissance de la population. Partant de par exemple un million d’habitants sur terre, le tout avec moultes paramètres comme l’âge du décès, l’âge des reproductions éventuelles, le nombre d’enfants, le sexe. Je lance la machine sur mille ans et je regarde combien cela donne. J’avais déjà fait un calcul, je choisis plutôt deux mille ans an, car à cette vitesse démographique, on n’aura plus un mètre carré chacun pour vivre sur terre. Avant l’an 4000, il y aura de grands changements ! Mais mes lecteurs le savent déjà.

Bon bon bon, ça avance on dirait, sisi. J’ai pris conscience que ces posts sont temporaires et qu’il viendra un temps où ils ne seront plus que des souvenirs. Plus rien à y ajouter, je serai passé à du neuf. Il me tarde, évidemment !

Classement

Je me demandais ce soir si le classement de mes écrits jour par jour était significatif, ou si au contraire cela empiétait sur la compréhension de l’”oeuvre”. Cette catégorisation par date me permet de nourrir l’illusion d’une structure rassurante, alors qu’il ne s’agit que de textes improvisés qui n’ont pas de rapports apparents les uns avec les autres. Bref je vais peut-être réviser cette mesure de publication très prochainement.

Et voilà que je me lance dans la petite procrastination. Je remets à plus tard le premier jour où je me remettrais à la musique. Il faudrait idéalement que j’arrive à installer la suite de logiciels en journée, afin d’avoir un outil de travail disponible et correctement paramétré, prêt à être pris en main en cas de besoin. Je suis plus proche en parlant comme cela de l’univers du bricolage que de la composition de musique contemporaine…

Tu savais que le baron de Charlus était germanophile ?

Je suis fasciné par nos civilisations et leurs systèmes de valeur. Je tâche sans cesse de saisir les blocages dans la têtes de mes semblables. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne suis impresionné par personne. J’ai une capacité de dingue à pouvoir m’extraire du cadre de la composition et m’en échapper. Conscient de ce que je suis, rien ne peut me toucher.

Et si j’emmerdais Niko pour qu’il soit le parrain de mon prochain enfant ? Ce serait juste vengeance pour m’avoir laissé.

Fouquetisation ? Des questions ?

Le culte de l’oubli

Hier j’ai développé une idée, et comme je n’avais pas mon PC sous la main, j’ai essayé de la mémoriser pour la restituer plus tard. Malheureusement, comme toujours je n’arrive plus à mettre la main dessus. Il y a encore peu, ce serait un non événement tellement c’était banal chez moi. Mais aujourd’hui, alors que je tente d’accentuer ma prétention à écrire, cet oubli est impardonnable. Cette idée perdue à jamais dans les limbes, je la regretterai à jamais car elle formalise le nouveau départ que j’implore désormais. Ce n’est finalement pas si mal, et cela constitue une étape obligée dans mon deuil de celle-ci.

A Tournez manège, la fille dis au mec “il paraît que la taille du sexe est lié à celle de ta pointure, tu chausses du combien?”, et là le mec répond “ 41 centimètres ! “. Ouarf….

La bonne explication, et si c’était la lune ?

Idée business n°2738 : la resturation de la piste audio des vieux films : traitement intelligent des voix.

Et dire que j’ai tué de nombreuses années Jean-Luc Bideau.

Les gens de la bonne société à l’opéra, ils parlent quand ils chantent et se taisent quand ils dansent.

Idées n°2739 : de l’écriture en trois dimensions. Chaque caractère serait en 3D, en formes étranges, complexe comme le monde. Ou une oeuvre si longue qu’elle contient plusieurs autres ouvrages.

Quand j’ai vu le ballon gonfler, je me suis réjoui bientôt de partir pour Pluton. C’est loin Pluton, c’est aussi loin que la plus lointaine des planètes, et encore rétrogradée de son rang de planète, Pluton c’est un transneptunien, ça fige bien les esprits je trouve. Un copain parlait d’un pote, il disait qu’il était parti sur Pluton pour récupérer son ex. Non seulement il a franchi des consédérables distances dans le vide glacial galactique, mais en plus . Il est allé sur Pluton. Et apparemment, il en est revenu ! McGiver à côté c’est une banane. Il est des personnes, des cascadeurs qui doivent avoir une vie fasinante…

Je repensais à mon pseudo sketch sur les Raymondes. Et je m’imaginais le faire devant une foule jusqu’au jour où dans la salle il y aura une vraie Raymonde. Je lui parlerais et lui demanderais de me répondre oui ou non à la question que j’allais lui poser, ceci pour gagner le droit pour la première Raymonde qui donne la bonne réponse à cette question d’être toute proche de mon coeur. La question, je l’aurai préparée sur une carte de visite que je tendrais à la candidate et attendrais sa réponse religiseusement. Et ce jour arrivera, et dans ma vie apparaîtra une première Raymonde qui, j’espère nous donnera des enfants, toutes des filles, toutes des Raymondes (forcément). Je finirais entouré de Raymondes à m’en étouffer, une qui me masse les pieds, une qui me rase la barbe. Elles auraient envahi complètement mon espace. Et c’est là que je souffrirais en silence de voir mes pires craintes se matérialiser : J’ai repeuplé le monde d’une espèce inutile. J’ai surtout plus simplement provoqué mes pires cauchemards. Jamais je n’aurais dû provoquer les Raymondes. Là, ce n’est pas de l’intelligence collective, c’est de l’intelligence cumulative, du poids. Si on met toutes les Raymondes au même endroit, ça en impose. Non bref, j’ai tout simplement besoin d’une Raymonde dans la vie.

J’ai peut-être besoin d’écrire pour m’évader de ma prison. Je n’arrive pas à m’y faire même si la logique m’y mène.

Ceux qui savent où ils vont, ça me faire très peur. Si ils savent où ils vont, cela veut dire qu’ils n’ont rien compris !

J’ai l’impression de classifier l’image que je me représente d’un pays par les premières images que j’en ai eu, à la télé, dans les magazines ou dans mon entourage.

T’as survécu à une vague de 35 mètres de haut ? Et à des vagues qui courent plus vite qu’un homme ?

.Tu savais que l’antivirus Kasperksy il tuait pas les virus, mais il les empêche de voir ce que fait l’utilisateur ?

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
.
Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri. Et je disais que je devais retourner aux sources, à mes sources, c’est-à-dire remonter patiemment le temps pour trouver le plus ancien souvenir que j’ai du son et/ou de la musique. Je me rapelle la voix de ma mère qui me parle comme à un bébé, les voitures qui passent devant la maison la nuit. Les canons à Alicante. Je cherche je cherche. Le piano, plus exactement moi qui en joue. Tout le reste est juste du bruit. Aujourd’hui, justement, je conçois le bruit différemment. Je trouve souvent une beauté à ce que l’on nomme communément le « bruit », alors que celui-ci était dans mon enfance la voix de ma famille, la télé, la radio… Je me demande si cette réflexion est intéresante ou stupide. Toujours est-il que la perception de la musique a changé en moi, et évolue toujours.

Et si je mettais à une session humour ? Inventer des personnages, leur faire dire des horreurs, ça ne doit pas être sorcier !

Il y a des questions auxquelles on ne veut pas répondre. Ces sont des tabous. On a en a tous, et je crois que l’on est pas mal défini en fonction de ses tabous. Et que l’on ne me dise pas qu’il y a des gens sans tabous. Nous en avons tous.

Suite à une question (pourquoi Hitler est un tabou ?), je suis arrivé a ces résultats. Et bien car il nous définit un peu. On ne peut pas se moquer d’Adolf, on n’y arrive pas. Ce type a gommé sa vie privée pour être identifié davantage à son personnage. Quel homme peut se targuer d’avoir réussi à associer à un concept un geste, un logo, UNE LANGUE, un type de moustache, et l’armée Idéale de dévouement ?

La titi, si tu lis ça, sache que je l’avais déjà prévu.

Tu connais la titi ?

La paix la paix, oui c’est bien, on a compris que c’était le plus important, mais assez tardivement quand même. Les armes atomiques ont ouvert de nouvelles perspecctives… Mais rappelons-nous qu’il y a seulement 70 ans, on était en guerre contre des pays limitrophes de la France. Si aujourd’hui les roms avaient un pays, on serait en guerre contre eux !

La vie est plus facile avec Bridalight

Ah.. Si seulement c’était vrai…

Machin truc, ne prenez que le meilleur.

Et le reste c’est pour qui ? C’est ça l’idée de partage des magasins Leclerc ?

Pour des défenses intimes

Et si vous n’êtes pas chez vous, emportez la pochette …

Une diarhée peut bouleverser l’harmonie de votre corps

Dans les reportages ou ils suivent un looser, c’est parce que mettre sur un piedestal un looser, ca plaît aux gens. Ils suivent le gars qui fait du ultimate fighting et va disputer un match en Suisse. Match qu’il perd bien sûr ! Si il avait gagné, les producteurs de l’émission auraient été bien embêtés…

Une idée, tiens. Des shows commez des catcheurs qui se battent avec des histoires parallèles, des femmes vugaires percolées à mort, des histoires de malette de fric et d’argent sale… Pourquoi ne pas faire pareil avec des superhéros dont les personnalités au fur et à mesure des shows, comme un match de catch : combat en direct avec un public excité et ragots divers… Ce format pourrait même se passer d’un public en poussant un peu les effets spéciaux (pause : la pétasse parle en français pour insulter, cte classe ! Elle vient de dire à la fin d’un phrase pleine de méduses « tu pues »… Ouarf ouarf ouarf, bien suuuuurrr… )

C’est quand même prodigieux la fumette. On a l’impression qu’on n’écrit pas assez vite pour avoir le temps de se souvenir de la fin de la phrase… Mais c’est un super moyen pour m’endormir et me rappeler quelque chose comme « t’as vu hein, t’as plein d’idée quand tu fumes. Tu te dis que tu utiliseras consciemment la prochaine fois cette substance prohibée pour t’y METTRE. Tu remets toujours à la prochaine fois, et ça c’est la force vive de ce végétal. Ce salaud en fait nous nargue et l’on est vraiment son esclave car on n’arrive ni ne veut décrocher. Pourquoi vouloir s’en passer ? Pour laisser la chance à une descendance de pouvoir choisir d’essayer, car c »est uine pratique que l’on doit découvrir surtout pas avec ses parents ??? Mhhhhhh…

Est-ce que tu sais qui c’est le Celtic Warrior ?

Dans le match de catch que je regarde, il y a eu un spot de la prévention de la WWA qui s’adressait aux enfants  » ne faites pas ça chez vous « . Synonyme de la très reprise phrase  » don’t do it at home « . Ben alors pourquoi ils le difffusent ce truc ? Je vais produire une émission, tiens, je vais filmer un viol collectif et je vais diffuser le tout à la télé, en prévenant qu’il ne faut pas faire chez soi. Euh ailleurs si ?Bref, ce message préventif est surtout synonyme de  » cette émission télé est nulle et ne vous servira à rien. On ne peut pas dire qu’on le fait pour soulager vos bas instincts animaux, mais si on pouvait, on dirait qu’on le fait pour l’argent…  » Yark…

Est-ce que tu crois que le catch c’est truqué ?

Pourtant le numéro 1 mondial doit flipper et se battre pour garder sa place, peut-être pas littéralement, mais bon.

Je me force à bien écrire pour ne pas paraître je ne sais pas quoi. Et c’est finalement un entrainement que la faiblesse de mémoire à court terme ne chute plus trop et se maintienne tout au plus.

T’as déjà appelé un numéro surtaxé pour savoir combien de gosses tu vas faire ?

Tu t’es déjà imaginé combattre pour la fumette libre ?
(c’était la question pour départager !)

Est-ce que t’es pour le cheat and clope and Campari ?

Est-ce que tu aimes le catch ?

Oulala je préfèrerais un peu de TV réalité…

Faire une émission où la table de chez Francis discute des uns et des autres sur le poker. Arf ! Ca serait excellent… (…). Mark qui lance les sujets, Mo, celui qui fait des billets (sorry j’te connais pas mieux), de Chrisitian (je me rend compte que je le connais déjà bien mieux !), Francis (transparent comme au poker), Thierry (popopopo), Fred (je suis venu pour me faire raser).

Est-ce que tu gardes pour toi toutes les idées que tu as eues avc le spif ?

Fair un magasin qui inverse les saisons pour la mode et les sports d’été/hiver. Ski en août, pelle et rateau en janvier.

Bof bof bof….

Qui c’était cette Fredérique près de chez moi ? Et chez Vincente ?? Et une tonne d’autres que e pourrais presque lister d’un bloc si je tapais plus vite ?

Rejet de notre société de consommation ? Non. Envie de retour aux sources et d’une vie plus saine, plus proche de la nature ? Non plus. J’en ai juste assez de mon milieu, et je sais que quoi que je fasse j’en serai un rouage. Je ne peux m’y soustraire.

Faut que je me donne et que je ne me garde plus pour moi.

Inception : pratique pour apprendre, plus besoin d’aller à la fac pendant de longues années…Un cerveau qui émule un cerveau, voilà une bonne définition des rêves…Je manipule. Je mets dans les têtes les idées que j’imagine.

Enfin j’essaye !

Un narguilé à base de salive fermentée. Effectivement ça dépasse tout !

Est-ce que tu mangerais une grosse chenille vivante comme en Equateur ?

Le critique qui conclut sa rubrique d’un film à $200 000 000 : « Mais ce ne sont que des trucs passagers, au service d’une histoire décevante, et ensevelis sous un déluge visuel, à l’insistance plus soporifique qu’onirique. »

Ben je viens de voir le film en question et cette critique lui convient comme un gant. Du sur mesure !

Bravo !

Le jour ou l’on comprendra ce que l’on fait là, tout s’arrêtera.

En poussant à fond la réflexion, je tends à m’échapper au sens propre et défiguré, ce qui implique une neutralité et une cuirasse de tous les instants. Comment pourrais-je montrer de la faiblesse si je ne suis pas d’ici ?

T’as peur ?

Et encore une page blanche, je vais finir par en faire un cahier. Je suis dans une situation banale où la couleur qui la dépeint le mieux est le blanc.

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…

Bilan après une semaine

Ma vie tourne autour d’elle depuis le 2 avril 91. J’apprends son prénom, et me voilà parti pour vingt ans à me demander qui c’était et à regretter de ne pas avoir fait sa connaissance. Et voilà qu’en lançant un appel sur un site d’anciens du lycée l’une me répond tout simplement :

2/04/2010 09:34:46 Bonjour André,
Je me souviens d’autant mieux de Liz que c’est une amie d’enfance à moi, je la connaissais depuis le CE1, nous étions ensemble en cours élémentaire, et nous sommes retrouvées à Duval. Elle s’appelait Liz Beaulieu, et je la vois toujours. Je déjeune même avec elle ce midi, je lui parlerai donc de ton message.Elle est sur facebook, à son nom de jeune fille ou de femme mariée, je ne sais plus… Au risque de te décevoir ;), elle est en effet mariée, elle a deux enfants, et elle est journaliste. Son nom est désormais Dumont.
Voilà pour l’essentiel, le reste, elle te l’apprendra elle-même si elle le souhaite.
Bonne continuation à toi, Claire

Facile ! J’aurais dû y penser avant. Mais… j’y ai déjà pensé et plus que cela même ! J’ai écrit deux fois au lycée, j’ai inondé le web d’appels à recherche. Je n’ai sans doute pas fait le maximum, mais on ne peut pas dire que je suis resté » inactif toutes ces années.Et voilà qu’en un instant je tombe sur une de ses amies d’enfance qui me lâche enfin le morceau !!
On est le 13 avril et je me rends compte qu’elle m’a répondu exactement 19 ans JOUR POUR JOUR après celui de la « rencontre ». J’avais écrit à Claire le 31/3… Bref.
Pour compléter la chronologie récente, j’ai découvert la réponse de Claire le 7/4. S’en est suivi plusieurs jours de littérale euphorie. J’étais sur un nuage à la simple idée que le fait de la revoir était de l’ordre du possible et que cela ne dépendait que d’elle.
Et comme elle ne me répond toujours pas, je me dis que je vais m’en tenir là. J’ai élaboré plusieurs plans d’approche mais j’ignore si je vais y donner suite. Déjà, les mails à elle et à Claire ont été suffisamment vagues pour noyer le poisson : pas question de parler d’amoureux transis, des heures passées à penser à elle, des rares jours sans son souvenir. Elle a du reste tellement vécu dans ma tête qu’il n’est même plus question d’amour ou de passion.

Donc les stratégies d’approche envisagées sont :

– rencontrer Claire
– rencontrer les deux à la fois
– la relancer

Le premier choix me paraît le plus simple bien que le plus éloigné de l’objectif, à savoir un face à face avec elle pour faire connaissance et faire fi des 19 ans. Je suis certain qu’elle m’a presque oublié depuis ce temps et que l’idée de me revoir ne la tente pas plus que cela, mais qui sait ? Elle se dit peut-être que ça l’amuserait un peu. Mais si elle est coincée, elle ne donnera pas suite. Pour l’instant je ne tire aucune conclusion et j’attends patiemment. Mais le simple fait que Claire me livre une telle foule de détail dans sa réponse me laisser penser qu’il serait facile de la rencontrer car, pour le coup, elle, elle est au moyen curieuse !

Donc qui est Liz finalement ?

Je découvre qu’elle est journaliste à la télé depuis 97. Des détails que je n’aurais pas pu inventer tellement cela semble incroyable :

– de 99 à 2001, j’ai bossé pour la maison mère de cette chaîne. En 2000 les locaux de la chaîne sont venus s’intégrer aux locaux de la maison mère. On a déjeuné au même restaurant d’entreprise pendant un an
– à cette époque, j’habitais exactement en face de l’entrée des locaux de la chaîne. J’y suis resté jusqu’en 2003, et tous les jours, elle venait bosser à moins de 100 mètres de chez moi !
– en épluchant ses amis sur un réseau social très connu, je constate que deux de ses amies sont elles-mêmes amies avec deux de mes amis qui ne se connaissent pas (vous avez suivi ?). J’ai évidemment fait chauffer la boîte gmail quand je m’en suis aperçu !

Bon voilà, je ne sais pas trop ce que ça va donner tout ça. Je sais par contre qu’on ne peut pas revenir 19 ans en arrière. Et ce n’est finalement pas l’essentiel. En médecine, on pourrait faire l’analogie avec une ablation d’un organe qui ne sert plus à rien. Mais qui est assez savant pour prétendre qu’il ne servira jamais plus ? Maintenant que je l’ai un peu retrouvée, que je peux lui mettre un nom, un métier, quid du mystère qui m’a animé tout ce temps ? Vais-je devoir en trouver un autre ou m’en passer ? A me relire je constate que je sais déjà que je ne la rencontrerais jamais et que je devrais simplement intégrer ces nouvelles informations, sans tout compte fait résoudre quoi que ce soit.

Mais je continue à révérer ce fol espoir fripé.

Liz,
Encore
Une
Fois
Ton nom

Liz.

CONFUSION TOTALE – STOP – ARRIVEE IMMINENTE

Mais où ?

Je l’ai retrouvée. Enfin. Et je le regrette amèrement déjà.
Notre rencontre était très improbable, moi de la banlieue, elle de Saint Germain des Prés. Aujourd’hui je retrouve trace d’elle et la distance s’est encore accentuée. Je suis un oisif et elle présente le journal télé !
J’espère que ce que je ressens n’est pas de la jalousie car j’aimerais ne jamais connaître cette amertume.

Bon, je lui ai écrit aujourd’hui. Si cela se passe comme je l’imagine, elle ignorera mon message et elle continuera de me manquer comme d’habitude. Et si elle me répond ce serait le plus beau jour de ma vie.