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Archives pour septembre, 2011

Trop nase Google

Je recherchais le nom de cette bière estonienne, la fameuse shlürz 377, tellement fameuse qu’elle est introuvable. Rien de plus simple à savoir grâce à Internet ?

http://www.google.fr/search?hl=fr&safe=off&q=shl%C3%BCrz&oq=shl%C3%BCrz&aq=f&aqi=&aql=1&gs_sm=e

 

Le professionnel du référencement a l’oreille qui frémit à ce mot-clé, très petite niche marketing qui ne retourne AUCUN résultat. Rien, nada, le vide sidéral.

J’ai trouvé une autre niche, enfin un autre nom pour la niche précédente. Il me suffit de saisir ce mot-clé, et je suis presque certain de frimer dans les cimes du classement. C’est bien sûr la bière estonienne. Une bonne bière estonienne, histoire de faire monter la densité de mots-clés de cette page.  Bref la schlucht, la schlürzdt, la schultz, la shlütz, autant de mots approximatif dans une langue qui ne l’est pas moins pour moi. Impossible non seulement de me rappeler de l’appellation que j’avais choisie pour ce qu’un visiteur au nom de Moots a désigné, peut-être un peu hâtivement moins que par trait d’esprit, par l’expression suivant : une bière estonienne ?

Oh j’en ai enquillé des pintes de Saku, que ce soit à Tallinn ou à Tartu. Mais comment donc Moots a pu savoir que j’étais allé plusieurs fois en Estonie, et que mon passif de brasserie me poursuit encore  ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_marques_de_bi%C3%A8res

Lisons, aimons, rions

A ce moment, un musicien bavarois à grands cheveux, que protégeait la princesse de Guermantes, salua Oriane. Celle-ci répondit par une inclinaison de tête, mais le duc, furieux de voir sa femme dire bonsoir à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, qui avait une touche singulière, et qui, autant que M. de Guermantes croyait le savoir, avait fort mauvaise réputation, se retourna vers sa femme d’un air interrogateur et terrible, comme s’il disait: « Qu’est-ce que c’est que cet ostrogoth-là ? ». La situation de la pauvre Mme de Guermantes était déjà assez compliquée, et si le musicien eût eu un peu de pitié de cette épouse martyre, il se serait au plus vite éloigné. Mais, soit désir de ne pas rester sur l’humiliation qui venait de lui être infligé en public, au milieu des plus vieux amis du cercle du duc, desquels la présence avait peut-être bien motivé un peu sa silencieuse inclinaison, et pour montrer que c’était à bon endroit, et non sans la connaître, qu’il avait salué Mme de Guermantes, soit obéissant à l’inspiration obscure et irrésistible de la gaffe qui le poussa – dans un moment où il eût dû se fier plutôt à l’esprit – à appliquer la lettre même du protocole, le musicien s’approcha davantage de Mme de Guermantes et lui dit : « Madame de Guermantes, je voudrais solliciter l’honneur d’être présenté au duc. » Mme de Guermantes était bien malheureuse. Mais enfin, elle avait beau être une épouse trompée, elle était tout de même la duchesse de Guermantes et ne pouvait avoir l’air d’être dépouillée de son droit de présenter à son mari les gens qu’elle connaissait. « Basin, dit-elle, permettez-moi de vous présenter M. d’Herweck. »
– Je ne vous demande pas si vous irez demain chez Mme de Saint-Euverte, dit le colonel de Froberville à Mme de Guermantes pour dissiper l’impression pénible produite par la requête intempestive de M. d’Herweck. Tout Paris y sera.
Cependant, se tournant d’un seul mouvement et comme d’une seule pièce vers le musicien indiscret, le duc de Guermantes, faisant front, monumental, muet, courroucé, pareil à Jupiter tonnant, resta immobile ainsi quelques secondes, les yeux flambant de colère et d’étonnement, ses cheveux crespelés semblant sortir d’un cratère. Puis, comme dans l’emportement d’une impulsion qui seule lui permettait d’accomplir la politesse qui lui était demandée, et après avoir semblé par son attitude de défi attester toute l’assistance qu’il ne connaissait pas le musicien bavarois, croisant derrière le dos ses deux mains gantés de blanc, il se renversa en avant et asséna au musicien un salut si profond, empreint de tant de stupéfaction et de rage, si brusque, si violent, que l’artiste tremblant recula tout en s’inclinant pour ne pas recevoir un formidable coup de tête dans le ventre.

P58, Sodome et Gomorrhe, Marcel Proust

Un nerf de déjà vu

Je pioche des informations à coup de recherche sur Google. Je tombe sur cette page fruit de mes rares égarements électroniques :

http://hectorvictor.free.fr/

Oui, j’étais LE propriétaire du Hector 2HR+ de la société française Micronique, un remarquable ordinateur personnel de 1983, classe, efficace. Bon, ça c’est que tu n’as pas encore croisé le fer avec les ordis des copains qui arrachent leur mère et qui en plus sont moins chers, moins encombrant. Là tu sais que tu t’es fait définitivement avoir, tu ne vas quand même pas te taper la honte d’en vouloir un autre, celui des voisins, qui ne le méritent même pas et qui d’ailleurs ne savent pas programmer en BASIC.

J’ai campé – du moins pour l’apparence – sur mes positions en affirmant en toute occasion et à qui le voulait que j’avait fait le bon choix à acheter un Hector 2HR+, et qu’il finira un jour par regretter son Oric Atmos, ouaips c’est pas mal les jeux mais le nom, ça fait un peu portos… Un peu de sérieux.

Hector 2hr+ (1983)

Dans mon âme intérieur évidemment, j’étais dégoûté à mort avec ma pauvre bouse qui est pas foutue de faire un jeu intéressant.

Ah si peut-être un jeu qui s’appelait  » Stramble « . Le jeu où tu diriges un hélicoptère en haut, en bas, à gauche et à droite en tirant sur les ennemis et en évitant les tirs de la DCA. Enfin la version 2HR+…

Voilà, c’est ainsi que j’ai découvert avec grand intérêt ce site internet sur les différents membres de la famille Micronique. Chaque membre s’est fait microniqué. C’est miniature, c’est japonais, ouioui très bon pour vous, et tu te fais niquer à l’ancienne façon recette grand mère.

Ah Stramble, je te dois tant. Tu es la raison qui faisait venir un ou deux copains le lundi matin à la maison car on commençait les cours à 11 heures. Ca s’est peut-être même produit deux fois.

En cherchant un peu, je tombe sur la fiche du jeu :

http://hectorvictor.free.fr/index.php?page=5CWlF9EqPErC7HI1Lm2HU&sft=53

Pas très causante la page, juste une photo du manuel, une capture d’écran et un commentaire de visiteur.

La nature était trop belle, je me suis dit : et si je postais un commentaire pour égayer cette page un peu morne, et dire à la face du monde que Stramble est pur et beau. Que Stramble m’a beaucoup apporté, et je vais, je dois maintenant rendre honneur humblement au jeu Stramble sur Hector 2HR+, successeur du Victor.

Là je lis le commentaire. Une personne inconnue a fait avant moi le même cheminement interne(t) que moi car il pensait la même chose que moi. Incroyable, j’ai trouvé cette personne.

Mauvaise surprise, cet inconnu c’était moi.

Je venais de redécouvrir en quelque sorte.

Tu connais le film Tranche de Vie ?

Ben pas moi. L’avantage des histoires courtes, c’est qu’on a pas trop l’impression de perdre son temps…

 

http://www.imdb.com/title/tt0090193/

 

La star que se lève Boujenah est apparemment tombée bien bas :

Laura Antonelli

avant...

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/comment-laura-antonelli-est-tombee-si-bas_972461.html

 

Elle serait maintenant grosse, défigurée par la chirurgie esthétique, droguée, avec 510 euros par mois d’aide.

 

Laura Antonelli

 

Laura Antonelli 2011

 

laura antonelli

C’est beau le cinoche !

Oh et puis j’avais mieux à faire ce soir que d’écrire

En face de mon chez moi, il y a un bar concert branché (branché car je n’arrive pas à trouver ce qui regroupe tous ces gens). Jusqu’à deux heures du matin tous les soirs sauf dimanche ça rentre, ça sort, ça clope, ça discutaille, le tout dans la rue trois étages en bas. Bref tu as le tableau.

Ce soir donc, je scrute de mon observatoire les filles en jupettes néogothique et autres pinups un peu banlieue.

Elles ne me voient pas, je suis complètement invisible, je peux mater pendant le temps que je veux sans être vu ni mériter aucun blâme, d’ailleurs je ne me cache que des voisins d’en face, mais la rue, aucun risque, quand on est ° on ne sait pas regarder si haut.

Là à onze et demi ce soir, je vois trois personnes avancer dans la rue et s’arrêter devant le bar en discutant du on y va ou pas.

Je vais tâcher de vous détailler les spécificités de ces deux femmes ° et de cet homme. Deux femmes, un homme, zéro possibilité.

Celle qui est partante est joué par le rôle de la fermière, celle qui déballe dans la grande ville avec ses plus beaux godillots. Grosse, au moins 45 ans, jupe longue bleu foncé sur haut bleu clair, petite, rablée, moche, elle motive les deux autres à venir s’encanailler avec elle en traversant un raccourci vers les enfers.

L’autre fille, c’est la même en plus jeune, avec les mêmes fringues. Je ne m’en souviens même plus tellement j’étais captivé par la leadeuse.

Le cerveau de l’opération.

La sorcière moche, est d’autant proche du style du bar que je ne le suis d’un sympatisant UMP. C’est dire.

Le mec, vieux, sûrement le mari de la vieille. Il les suit partout et il est trop heureux dans la vie avec sa femme même si elle est petite, rablée, moche, sexy comme une biscotte.

Je perd des yeux le trio infernal définitivement. Ils ne sortiront jamais. Voilà, je n’en sais pas plus sur cette histoire. Le videur black leur a fait un signe que je n’ai toujours pas compris et ils se sont engouffrés dans le club.

A l’évidence, dans ce bar club, il y a un dress code.

Et c’est ainsi que j’ai trouvé le pot au roses. Dans toutes ce personnes criardes qui discutent devant mes fenêtres, il y a aussi des gens comme ça.

C’est Bastille ma p’tite dame. Des groupes du troisième âge à minuit un vendredi soir, ça fait ultrabranché. Il n’y a sur terre qu’un seul endroit plus branché, mais personne ose demander lequel. Des vieux oldschool avec des habits qui ne se fabriquent plus, avec sur le dos des collectors qui vaudront une blinde dans cinquante ans. Je suis désolé, mais les modes tournent par recyclage. Les vieux, c’est mode, j’en vois passer tous les soirs.

Pas de méprise, il y a aussi des choses mignonnes qui passent aussi.

Ma petite voix me dit que j’habite à une adresse qui est le lieu de rendez-vous de plusieurs centaines de potentielles.

Ces belles créatures vêtues légèrement, un peu dark. Ces pauvres petites viennent chercher un peu d’amour, et repartent avec la gueule de bois, après dépôt de pizza sur la voie publique, amende de catégorie 4, monsieur, j’ai tout vu.

Ca partait d’un excellent sentiment, et ça se met à ramper à la première occasion dans son vomi chaud, à mon rez-de-chaussée, sous mes yeux. J’habite là encore un petit peu, et je profite  des meilleurs morceaux ! Y a-t-il une seulement une humiliation plus forte que ça ? Tu te gerbes dessus à cause des huit whisky coke, et tu as fait fuir ce sympathisant UMP qui t’avait accompagné que tu n’as plus jamais revu.

Mais qui sont tous ces gens ? D’où viennent-ils ? Que font-ils ? Que nous veulent-ils ? Alors chacun a sa propre représentation de cette population. On va dire que c’est une mouvance, une mode, une segmentation, qui ne porte pas encore de nom, mais oui, un segment marketing. Comme le segment des filles qui se mettent très en avant.

La fille pulpeuse elle tombe dans la vraie vie sur un véritable sauvage de la forêt qui abuse d’elle, puis qui la jette comme un mouchoir en papier. Elle a pris cher sur ce coup et en plus il la lourde. Ca me fait penser à ma prof d’anglais de sup. C’est peut-être son segment maintenant que j’y repense Je n’arrive pas à l’imaginer sexy, c’est trop difficile et désagréable. Mais sans doute qu’Elle se trouvait sexy? Elle a déjà connu un homme il y a des années, mais ça s’est mal passé car il a voulu abuser d’elle pour ensuite la jeter comme un mouchoir en papier. A y réfléchir ce soir, j’ai mis à jour la cardinalité de ce segment.

Bon, voilà, ce segment parmi tant : appelons-le  » ° « . Ca va fixer les idées. Par exemple, les ° ont toujours de gros °°

Ces ° donc ont développé un ordre des choses bien à elles. La ° typique a pour objectif de percer et d’être célèbre. Une ° cherche par tous les moyens à devenir une étoile, à réussir, le tout grâce à son physique et ses charmes, avant tout le reste. Les ° rêvent toutes à leur piédestal parmi les plus belles femmes de la terre. Il est donc évident que les ° réfléchissent un peu moins que la moyenne. Toute étude complémentaire serait pure perte de temps.

Mais non, il n’y a pas que des ° à cette heure-ci dans la rue en bas de chez moi. Je pressens un autre segment tout aussi puissant, équivoque et complexe que le segment °.

J’entends ces sites crier en coeur :

– Bonne année Bastien !!!

Ca, ce n’est pas du tout la signature du segment ° . Mes études ne sont as terminées et j’ai encore beaucoup à apprendre des °.

 

Je ne sais toujours pas qui sont ces gens, là, en bas. Aucun d’eux ne s’habille comme moi (jean, tshirt, baskets). Les garçons mettent tous les jours leur déguisement de mécanicien de station service des années 50. Les filles de et les filles sont très moches ou très craquantes.

Mais de quoi parlent-ils ?

Là, dans la rue, il chantent le lapin de Chantal Goya

 

http://www.youtube.com/watch?v=PsJtoVBhmbw

 

J’abandonne. elles m’ont mis au tapis, je suis battu, crevé. Dans mon slip j’ai les b°nb°ns qui collent au papier.

 

Je vais me coucher.

 

D’humeur aphérèse…

… en pensant à l’expression « Les ricains ». Ca vient de « Américains ». Et on a enlevé le début du mot.

C’est très péjoratif, limite insultant. Il n’y a pas trop d’équivalent dans la même pureté de sens pour les français. Les « froggies », c’est pas très méchant. On bouffe n’importe quoi chez les français.

Eux, les froggies. Nous les ricains.

C’est comme si on appelait Charles-Hubert, du jour au lendemain Arlubert sans rien lui demander. Toute sa vie il se fera appeler Arlubert, et il n’y pourra rien.

Eux ils ont l’expression « les gringos », et nous on a les… euh je ne trouve pas.

Salut El Gringo, on t’a trouvé un café ma qué il faut qué tu goûtes. Très méprisant aussi.

Donc apparemment on se fout mieux de la gueule des américains que le contraire. Mais c’est démontré ou pas ça ? Où en est la recherche là-dessus ?

« Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend »

« Son crâne était tout vert comme un bois qui se fend »

Pas mal Hugo !

Pour finir sur le sujet :

« Une régulation phonique », pour une clé d’étranglement réalisée par un policier et notamment destinée à atténuer les cris d’un contrevenant. Elle fait partie de ma collection des doux euphémismes.

 

Finalement, « ricains » est de la famille aussi.

Enfin, nous français on a aussi nos tares. On se sent tellement au-dessus de l’auge à cochons, qu’on désigne le petit coin par l’expression WC venant de l’anglais « Water-closet », mot qui lui-même est employé pour éviter de dire que l’on parle du petit coin. Et moi aussi j’écris petit coin au lieu de petit coin. On a piqué aux ricains pleins d’excellentes idées de langage en y remettant une nouvelle couche de polish. Alors quand on s’insurge de l’explosion des mots anglais dans notre vie de tous les jours, ça me fait flipper.

Trop top sexy.

 

 

 

Je suis un BMXeur à mort

Alors que je cherchais sur le web une vidéo de la finale de BMX flat des X Games de cette année. Je ne l’ai pas trouvée. Et toutes celles qui traitaient de sujets connexes avaient au moins un an et n’avaient pas été vues plus de 500 fois.

Je me suis rappelé à ma bonne souvenance que j’ai été pendant plusieurs années de mon enfance un gars que l’on croisait principalement en BMX, à s’entrainer à faire des figures sur un parking. A regarder l’évolution du sport de plus près, on voit qu’il y a eu une envolée incroyable. 1988, Kevin Jones, petit vendeur de voitures Ford dans le garage de son père à York en Pensylvanie, invente une figure de BMX qui va tout révolutionner. Ce type, c’est le Marcel Duchamp du vélo. Il a tué l’art.

Bref, cette figure, je vais essayer de la décrire. Elle s’appelle le hichiker, car le rider donne l’air de faire du stop. Quelle poésie…

 

Un pied sur chaque pegs en front (sur les repose-pieds de devant pour ceux qui suivent). Le bike il est à la verticale, tu tiens la roue arrière, et tu rides comme ça :

Hitchiker en BMX

 

Bon, la tragédie, c’est que j’ai arrêté avant d’avoir pu maîtriser la bête. Je commençais à peine à rouler sur la roue avant seulement.

Je bossais à fond à la fin sur le backpaker, la même figure mais en roulant en arrière et le corps en sens inverse.

BMX Fltaland Backpacker

 

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=Lq7DkqFdPGk

 

 

J’arrivais péniblement à faire 3 mètres les beaux jours, et encore, j’enchainais à peine en partant le pied au sol. C’est dire que je commençais à peine. Et puis je suis devenu largué, et j’ai décroché, comme si toutes les figures que j’avais apprises, elles ne valaient plus rien car elles étaient trop faciles.

 

Kevin Jones en 88 :

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=q0GpHSeKkC4

 

Là, je dis respect !

A partir de cette date, l’évolution du flat a été exponentielle. De plus en plus de figures, de tricks et de combos, d’enchainement. Le flat va de l’avant.

A contrario, aucun rider de BMX n’a jamais recyclé un vieux trick pour en faire un neuf. Le flat ne prend que le meilleur.

Quelles sont les figures de base en flat, celles qui font tellement honte qu’on n’ose même pas les regarder dans les yeux.

Les figures de balancing :

T’y crois, j’ai même pas trouvé de vidéo. C’est pourtant une des toutes premières figures inventoriées. Très peu de documentation disponible! Une branche morte de la discipline, étouffée, effacée, gommée. Je sens que je vais avoir envie de filmer mes exploits poussiéreux.

le frame drop :

AUCUNE PHOTO, VIDEO, ARTICLE, RIEN ! 

OUF SI ENFIN :

 

Tu peux aussi poser le pegs, mais si il est trop long, tu ne pourras pas tenir en équilibre dessus et donc cela devient impossible avec mon BMX.

 

 

le cherry picker

J’ai quand même trouvé ça !!

httpv://www.youtube.com/watch?v=rJoOv6Bvr2M

 

 

Le cherry picker à 2″17′

Mais surtout un balancing insensé à t=46s !!!

En 85, si tu savais faire les quelques figures de cette vidéo, c’est que tu étais un pro sponsorisé. C’est dire que la discipline était ouverte ! Moi j’ai un peu commencé à faire du BMX à l’époque de cette vidéo. Mon premier BMX était un MBK MX200 White en mai 85. Je sais c’est pas très intéressant, mais je continue quand même. Après j’ai eu un cadre type GT, puis le Haro en question, puis le nouveau modèle metallisé.

J’ai commencé avec des jantes Simplex, parfois une roue avant à rayon, mais pas convaincu. Là j’ai eu des Skyway vert pomme, puis des Skyway 6 noires 6 batons, puis des skyway noire 5 batons, puis enfin des roues à rayons, pour finir avec des 48 rayons jante à double fond. Une Rolls qui pèse la grande pyramide sur ton vélo, mais au moins tu pourras y aller, il ne va pas broncher.

J’avais presque exactement le même BMX. Un cadre Haro Master vert pomme, des jantes Skyway 5 batons verte, une potence GT, j’ai eu aussi des pneus blancs. D’ici à ce qu’il ait un guidon GT, mon coeur fragile en défaillerait.

 

Mais finalement, ce n’est pas la plus vieille vidéo de flat que j’arrive à trouver :

httpv://www.youtube.com/watch?v=YdhdfvQvJxY

 

Rick Allison, connaît pas, et je serais prêt à parier que les riders français de l’époque ne le connaissent pas non plus.

En mars 1985 en France, les deux seules sources d’information sur le BMX flat étaient :

– Bicross Magazine (j’ai commencé au 30 et j’ai déjà lu le numéro 29)

 

A cette époque donc, les exploits de Rick Allison auraient fait franchement rire les gamins. C’était déjà un gros naze avec ces équilibres foireux, ses rebonds, son surfer, et surtout sa tenue avec la tenue casque spéciale. Very dangerous.

 

En 87, Rick Allison fait ce run d’une finesse incroyable :

 

http://www.metacafe.com/watch/821215/rick_allison_tizer_world_freestyle_bmx_championships_uk_1987/

 

 

Oulala, il était loin de la plus grande masse connue de figures sur un BMX. Cette masse, ce sont toutes les familles de figures roulantes sur une roue. En 87, on pouvait encoure faire des contests en ne soulevant pas une seule fois la roue avant tout un run de deux minutes. Et quand elle se lève enfin, le frein est appuyé bien sûr pour l’empêcher de tournoi.

On remarquera dans cette vidéo, il y a toujours les exceptions qui confirment la règle :

– la figure ou il tient dans la même main la selle et une poignée, il roule. Première exception.

– quand il fait le Cherry Picker, il tripote sa roue pour la faire trourner. Seconde exception.

Que rajouter devant ce show savamment maîtrisé, exécuté presque à la perfection, et oui, ce petit pied qui frôle le sol, je l’ai vu tout comme les  juges.

Rappelez-vous maintenant la première vidéo postée de runs de Kevin Jones. On sent bien le potentiel !