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Archives pour septembre, 2010

Porte de sortie bis ou ter

Je pensais à une idée de porte de sortie tellement évidente que j’ignore pourquoi j’y pense seulement maintenant, après plusieurs mois d’intenses réflexions nocturne au prix de litres de sueur. L’essence même de notre mortalité est concentrée en nos corps. C’est lui qui meurt et entraine notre mort qui est plutôt un arrêt forcé. Plus de machinerie pour nous garder vivant, plus de vie. Je pense qu’il serait plus simple de se passer du corps pour atteindre l’immortalité plutôt que d’essayer (en vain à mon sens) de le perfectionner à le rendre invulnérable aux maladies et à la déliquescence de l’âge.

Je réfléchis souvent à l’évolution de l’intelligence artificielle. Un jour une entité virtuelle naîtra et sera notre semblable, mais sera intégralement numérisée. Elle sera comme nous douée de conscience et saura faire la part entre le bien et le mal. Bien évidemment, elle n’aura pas de corps, mais pourra piloter des périphériques. Elle est une porte de sortie.

Pour l’atteindre, j’ai encore à l’esprit ma lubie informatique. Une fois nos cerveaux digitalisés, l’humanité pourra résoudre des problèmes qui nous résistent actuellement grâce à cette mise en commun. Notre civilisation connaîitra alors un schisme pacifique. Chaque adulte possèdera un alter ego qui l(aidera à avancer. Bon, j’ai perdu le fil de cette idée, ou plutôt je la trouve bien moins intéressante maintenant que je m’y suis intéressé de près…

Je me demande si je ne fais pas en avance la crise de la quarantaine. Humour !

Tu as déjà vu le film  » The Fountain  » ?

Aronofsky semble partager des concepts avec moi…

Tu sais marcher sur les mains ?

600 milliards de tocards

Combien de fois ai-je préféré allez essayer de trouver le sommeil plutôt que de prendre une feuille et la remplir ? Me sentant un peu vieillir (tout au moins sur le calendrier et dans mes souvenirs toujours plus riches et plus nombreux), cette sensation de renoncement paresseux m’insupporte davantage chaque jour. Je sens monter en moi de la frustration, non pas celle de la page blanche, mais de l’absence de page. Je pense être revenu de loin et de ne plus manquer de papier. Je le sens, comme une croyance païenne.

Je viens de comprendre deux facettes de ma musique.

Il m’est arrivé de composer des morceaux qui consistaient en des blings et des schblings d’un même timbre sonore prétendant provenir d’un instrument à la forme d’onde déformée, ou d’un gloubophone. La première facette, c’est ce concept, à savoir offrir une vue globale d’une compétence musicale qui n’existe que dans ma tête. On entend pendant une heure les mêmes ronronnements monotones et discordants, et l’on se dit que l’on ne peut pas comprendre car le musicien n’est pas d’ici. Les extraterrestres semblent se cacher dans des lieux bien iconoclastes. Voilà la seconde. Elle est bien moins importante et je l’ai détaillée un peu pour faire du remplisage et pouvoir me coucher ce soir avec la satisfaction du travail baclé accompli…

Cette musique monotone et dissonante a constitué une étape impoprtante dans mon cheminement. Je pense m’être complètement dégagé du concept dinstrument de musique. Je ne veux plus ne serait-ce qu’inventer un instrument pour le maîtriser. Je préfère la force vive de la musique libre et sauvage. J’aime le côté sauvage de la musique, celle qui vit traquée par d’innombrables prédateurs. Elle se dérobe quand on croit l’avoir saisi, dès lors que l’on veut mettre la main dessus. Insaisissable, on ne peut que la ressentir et pas l’imaginer.

Tu savais que si les hommes étaient répartis sur toute la surface disponible, chacun aurait un « jardin » de 250m² en 2900 quand on sera 600 milliards ?

Tu savais qu’en 2500 on sera 1000 fois plus sur terre au vu de la cadence infernale actuelle ? Et qu’en l’an 4000 on passera sous les 1m² par personne ?

En 30 ans, cette surface sera divisée par trois. J’en déduis froidement que dans les 2000 ans à venir il y aura un changement sec. Soit il va falloir à généraliser le collé serré, soit il faut sonner la fin de la récré. Quand on se rappelle que les grandes pyramides ont 4500 ans, et que depuis la population augmente exponentiellement, l’on constate facilement que l’humanité telle que nous la connaissons est entrée dans la dernière partie de son histoire. La conquête spatiale apparaîtra progressivement dans les vingts siècles à venir à constituer un vecteur de survie impératif. Si je laissais ma fibre individualiste réfléchir et s’exprimer, je dirais que je vis la meilleure époque où il est encore la norme de consommer dispensieusement en considérant le développement global de l’humanité et la famine comme des questions d’expert. La déresponsabilité collective édicte ses résultats édifiants de bêtises. Chacun vit sa vie. Actuellement la moyenne d’âge des hommes est de 66 ans. Si l’homme était notre histoire, il aurait aujourd’hui la cinquantaine, il aurait surpassé le blues de la quarantaine, il serait attiré par les filles plus jeunes que lui lui d’au moins 15 ans, et il se préparerait à être un jour grand père…

La croissance de la démographie est loin d’être uniforme. L’Inde dépassera la Chine et passera en première place dans 25 ans. L’Europe sera moins peuplée. J’ai la flemme de préciser cet argument mais il est évident. L’on peut s’attendre à coups sûrs à des famines massives que l’homme ne pourra tolérer comme l’équivalent d’un remède à une situation inexorablement écrite. Comme je doute que la richesse ne s’équirepartisse un jour et que cette anisotropie dans cette accélération démographique, qui est en passant inversement proportionnel au taux d »alphabétisation des femmes, est bien partie pour durer encore un bon moment (vous avez compris quelque chose ?).

Version simpliste et préhensible : la démographie galopante freinera quand la condition de la femme sera considérée au plan global. La lutte pour l’égalité homme-femme devra devenir un enjeu monidal si l’on veut enrayer le processus de sardinage industriel.

Mais bon on a encore six siècles pour apprendre à vivre sur 1000m²… Les pervers narcissiques, les machos, les phalocrates ont encore 20 générations pour se vider les couilles… Il semble clair que ce ne sont pas sur ces individus qu’il faut espérer soutien et assistance…

T’as déjà embrassé Coccinelle ?

Ce n’est pas un très bonne soirée pour cette page… Cela ne peut pas me décourager pour autant. Ce contretemps ne fait que reculer l’échéance un peu, un tout petit peu, au point que c’en est imperceptible. Un léger glissement sournois procrastinatif.

Tu sais comment on dit nougat en anglais ?

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.

Allez, on repart doucement

Allez, on repart doucement. Comme dirait Polnareff, j’ai tant de choses à dire…

L’histoire du monde telle que nous la connaissons, est-ce vraiment l’histoire ? De plus en plus bien sûr le nombre de sources d’information augmente. C’est grâce à elles que l’on écrit l’histoire, elle est donc de plus en plus riche. Il semblerait à premier abord que l’intégralité des faits soit cataloguée, documentée. Or il n’en est rien. Que j’aille aux toilettes maintenant ou dans cinq minutes, personne ne le saura jamais à part moi (pour mémoire me concernant, je n’y suis pas allé du tout). Certains artistes se « contentent » de documenter un fait obscur ou considéré comme inintéressant (inutile plus exactement). Mais la grande majorité de ceux-ci préfèrent au contraire inventer l’histoire en faisant de leur vie et/ou de leurs oeuvres un outil permettant de l’écrire. Me concernant, je semble me placer au dessus de l’histoire et de tenir le rôle d’un observateur global. Et c’est cette globalité qui probablement m’emprisonne. Je sens qu’elle empoisonne à mon insu la moindre pensée qui traverse mon esprit. Elle me permettrait de rire au nez d’un assassin qui veut me tuer. L’angle de vue que je possède me permet d’avoir recours systématiquement à la vue aérienne intégrale de l’événement. J’ignore en réalité si cela m’est bénéfique ou pas.

A l’heure actuelle, je n’ai toujours même pas essayé de me relire. J’hésite beaucoup à le faire car je crains que cela n’impacte pas sur ce que j’écris. Et j’ai bien raison d’être inquiet ! Cela serait inévitable et enliserait mes idées au point de les alourdir ad nauseam. Si je veux écris une « histoire », je devrais assurément adopter une nouvelle méthode d’écrire ET de relecture.

Je pensais encore à l’ordre naturel, la loi de la nature. On dit que l’homme détruit son environnement par exemple en défrichant un carré de forêt amazonienne. L’état de nature est surtout pour moi l’évolution de la nature sans l’homme, régie par les hasards et autre improbabilités. On cherche à préserver la nature pour une raison qui m’échape. La majorité de mes semblables croit encore faire partie de ce tout que l’on appele la nature. Cela constitue une tragique méprise bien dommageable pour notre évolution. L’homme commence à découvrir qu’il lui sera possible très bientôt de pouvoir effectuer des changements sur sa propre espèce.

J’en arrive à cette réflexion qui est le symbole même du nombrilisme. J’ai du mal à intégrer les événements nouveaux dans mon inspiration. Le concept neuf me glace et m’empêche de m’envoler (ou de plonger). Ceci acquis, je dois apprendre à surmonter ces changements et à les intégrer dans mes écrits. C’est ce que j’ai commencé à peine à faire avec ces lignes.

Quanf j’était étudiant, deux ingénieurs (donc plus agés) m’ont dit de bien profiter de la prépa scientifique que j’allais rejoindre, car cela était le sommet intellectuel de mes études. Cela faisait baisser l’intérêt déjà entamé que j’avais pour les écoles d’ingénieur. Et dire que je l’ai cru si longtemps. Non mais c’est complètement dingue d’être convaincu de cela. On réfléchit le temps de quelques années dans sa vie, et après on bosse comme un calu le reste.

Le contexte de la création, et son histoire sont-ils importants dans une oeuvre ? Cette question résonne à mes oreilles comme un sujet du bac. Comment l’artiste en est venu à peindre tel tableau. Mais justement, c’est ce qui est de plus important à savoir. Connaître telle anecdote sur un artiste donne un pouvoir immense. C’est toujours bon à prendre de faire son éducation à un passionné. Cela flatte l’égo et la vanité.

SI Ruquier il prend pas de la coke, je veux bien arrêter à vie le Omaha Hi Lo.

Tu sais qui a dit « Je compte sans dépenser » ?

Je dois m’acheter une blouse blanche. Je la mets, cela signifie que j’ai changé de peau et que je suis maintenant celui qui compose, qui crée.

Andrinvente est de retour

Andrinvente est de retour, mais pour combien de temps ? Quand repartira-t-il au royaume des tonjes ? Saura-t-il faire fi de toute cette entropie pesante et bien pensante ? Il est vrai que l’enclos est petit, bien trop petit. Et c’est peut-être mieux comme ça pour tout le monde,sauf pour moi !

Allez allez, on continue. On profite que le robinet soit ouvert pour faire le plein. On remplit ses poumons à fond et on se ramollit. Et tant pis si ça fait mal, si tu vas y rester. On est tous des génies, c’est simplement qu’il y en a peu qui arrivent à l’extérioriser. Je ne sais pas où est parti mon petit génie. Il a disparu et ne répond pas quand je l’appelle.

Je repense aux étapes que j’ai décrites, celles pour aller voir de l’autre côté de la colline. Je n’en avais pas trouvé de bloquante pour moi. Pourtant, je ne vois pas au-delà de la colline. Je crois que je dois me concentrer sur les questions liées à la manière de faire parler son petit génie. Ca ne doit pas être sorcier

Quelle surprise cette visite

Quelle surprise cette visite. Si je m’y étais attendu, elle aurait vidé les cendriers et écumé quelques bars. Mais cela ne comptait déjà plus autant que possible après la fuite des beaux esprits. Sacrés satellites, émouvants, mais jamais piètres ou solides. Pretty scary. Autant qu’un écureuil congelé.

Marre d’être un artiste loué à la noix

Ton père a-t-il déjà serré la main de Le Pen père ?

Un argument d’une pub pour un colorisant pour les cheveux gris :  » Le resultat est impécable, in-dé-tec-table « . Apparemment le critère le plus important c’est que le procédé soit le plus possible indécelable…

Jean-Marc Morandini, c’est un animateur télé, mais c(‘est aussi le nem de sa propre émission, qu’il doit sand oute produire lui-même… Je me verrais mal présenter une émission qui s’appelle comme moi, comme si je voulais faire entrer les téléspectateurs dans mon intimité et accessoirement aussi me les mettre dans la poches. Non je ne pourrais pas, même avec le point d’exclamation.

T’as déjà mangé du Boursin ?

Je sais ce que je suis.

Fin de l’été, le froid revient

Fin de l’été, le froid revient, le soleil se barre, le royaume glacé et sombre est de retour.

J’ai envie depuis longtemps d’écrire un livre, une histoire, un roman, un simple petit texte, bref, et je me demande souvent comment travaillent les écrivains dont c’est le métier. La question qui me taraude est celle de la prise de note et de l’ébauche préalable d’un brouillon. Dois-je me procurer par exemple un cahier vierge de 100 pages, et anoter les pages multiples de 10, puis ensuite rédiger les pages intermédiaires ? Mhhhh…

Souvent lorsque j’écris, je ne me fais que forcer de coucher sur la page une pensée, une suite de raisonnements que j’ai souvent eu et qui m’est très familière car je l’ai déjà eue. Tout ce que je fais, c’est prendre le temps de figer textuellement le concept comme méritant le droit de passer à la postérité.

Est-ce que tu as à la maison une femme objet ?

Tu sais danser la finger dance ?

Alcool, fumette, tabac… Ca fait partie de quelle famille au fait ? La famille de l’aide à l’acceptation ?

Tu connais le champuionnat du monde de cassage de vélos ?

T’as changé de sexe ?

Est-ce que tu connais quelqu’un qui a changé deux fois de sexe ?

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri. Et je disais que je devais retourner aux sources, à mes sources, c’est-à-dire remonter patiemment le temps pour trouver le plus ancien souvenir que j’ai du son et/ou de la musique. Je me rapelle la voix de ma mère qui me parle comme à un bébé, les voitures qui passent devant la maison la nuit. Les canons à Alicante. Je cherche je cherche. Le piano, plus exactement moi qui en joue. Tout le reste est juste du bruit. Aujourd’hui, justement, je conçois le bruit différemment. Je trouve souvent une beauté à ce que l’on nomme communément le « bruit », alors que celui-ci était dans mon enfance la voix de ma famille, la télé, la radio… Je me demande si cette réflexion est intéresante ou stupide. Toujours est-il que la perception de la musique a changé en moi, et évolue toujours.

Et si je mettais à une session humour ? Inventer des personnages, leur faire dire des horreurs, ça ne doit pas être sorcier !

Il y a des questions auxquelles on ne veut pas répondre. Ces sont des tabous. On a en a tous, et je crois que l’on est pas mal défini en fonction de ses tabous. Et que l’on ne me dise pas qu’il y a des gens sans tabous. Nous en avons tous.

Suite à une question (pourquoi Hitler est un tabou ?), je suis arrivé a ces résultats. Et bien car il nous définit un peu. On ne peut pas se moquer d’Adolf, on n’y arrive pas. Ce type a gommé sa vie privée pour être identifié davantage à son personnage. Quel homme peut se targuer d’avoir réussi à associer à un concept un geste, un logo, UNE LANGUE, un type de moustache, et l’armée Idéale de dévouement ?

La titi, si tu lis ça, sache que je l’avais déjà prévu.

Tu connais la titi ?

La paix la paix, oui c’est bien, on a compris que c’était le plus important, mais assez tardivement quand même. Les armes atomiques ont ouvert de nouvelles perspecctives… Mais rappelons-nous qu’il y a seulement 70 ans, on était en guerre contre des pays limitrophes de la France. Si aujourd’hui les roms avaient un pays, on serait en guerre contre eux !

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante de militaires ou du genre à faire une chorégraphie, avec deux blocs en losange d’envirion 30 personnes chacune qui s’entrelasse en avant, en arrtière et en avance rapide. Il est amusant de penser au travail incroyable nécessaire à faire se synchroniser des êtres humains tels des robots. L’on trouve beau aussi donc les choses qui mettent en avant la capacité de robotisation d’une personne dans un cas particulier : chorégraphie, sport, musique. On trouve en cette vidéo une beauté peut-être en fin de compte plus sur le conceptuel que les moyens mis en oeuvre pour sa réalisation.

Et cela me remet sur les rails de la musique. Pourquoi l’apprécie-t-on ou non ? Il faut bien avouer que l’on est tous sensible à la performance technique d’une chanson. La musique aux instruments cherche à découvrir des horizons inviolés, mais à quel prix ! C’est pour moi un système de surenchère stérile. Et la répétivité, c’est rassurant, il paraît que ça mime le battement du coeur, bof bof bof..

Je pensaois à la porte de sortie dont j’ai déjà parlé. Elle s’apparente à la réussite. Le fait de devenir célèbre et recherché donne le pouvoir de quitter ce monde, ou tout du moins se sentir simplement en contrôle de son environnement.

T’as déjà dépassé les 20 000 heures de jeu en ligne ?

Je suis vraiment un petit joueur, moi j’ai au compteur 833 heures de minitel sur 3615 Akela. Il faudra que je parle de ce sujet un jour. 834 heures, c’est près de 35 jours. J’ai passé 35 jours de mon existence à discuter avec des inconnus sur un pauvre minitel. On parle souvent d’esclavage moderne, on est pile dedans ici.

Je pense aussi aux théories sur le trou noir. Elles ne m’ont jamais convaincue, bien que je ne puisse conceptualiser une altrernative. Je me dis toujours que l’on sait si peu de chose en physique des particules puisque l’on se pose encore tant de questions.

Maintenant, je vois un pe plus clair. Lorsque la densité attend une valeur limite se forme un jonction avec une dimension supplémentaire, comme une tache. Cette dimension ne se manifeste que lorsque cette densité est dépassée. La masse serait remplacée par une inertie de celle-ci, sous forme d’un échange. La théorie dominante du trou noir est sauvée. Et cela m’insprie d’autres idées en partant de cette pseudo-théorie. Si cette dimension est attirée par la matière, comment à l’inverse se présenter sous le plus beau jour pour et être attirant ? Comment lui prendre de la masse ? J’ai bien du mal à me le figurer.

Et ces idées d’espace infini, je n’y crois pas, et je parle bien de croyance car je ne peux le prouver. Je crois donc que nos trois dimensions sont finis, et que ce serait également le cas de toute autre dimension. Cela n »expliquerait en rien le pourquoi de nos univers (ou de l’univers ?), mais j’estime ce point de vue philophiquement acceptable.

Je pense sinon à l’importance de connaître l’existence ou non d’une vie extraterrestre. J’ai longtemps cru que c’était la question tout en haut de la pyramides de nos interrogations. Mais je suis certain que, dès lors que nous aurions la réponse, Il se dévoilerait d’autres questions qu’il nous est impossible d’imaginer. Et cette prétendue question de la plus haute importance se rabaisse à une simple étape. Cette rétrogadation est d’autant plus agaçante que l’on n’a strictement aucune idée de l’essence de la ou les étapes suivantes.

Je me rends bien compte que mes idées paraissent méchament passer du coq à l’âne sans lien logique apparent. C’est que j’essaye de toutes mes forces à concrétiser cette porte de sortie. J’ignore encore hélas ne serait-ce que de la forme qu’elle aura (aurait ?).

FInalement, le manifeste que je cherche éperdument à rédiger, le voilà : c’est tout ce texte, tous ces billets durement arrachés, soignemement enregistrés et archivés.

T’as déjà fantasmé sur une photo de Kermit Roosevelt ?

Tu peux citer une comédie musical où dans une chanson il y a le mot « masturbation » ?

Idée d’un scénario. Les gars chez eux viennent d’installer sur leur iPad une appli qui dessine l »avenir proche du possesseur de l’iPad. Ils lancent l’appli et voient un monstre, ça les fait rire bien sûr. Puis le dessin s’affine et ils s’aperçivent que le décors derrière le monstre, c’est celui du salon où ils se trouvent. Et là ils prennent conscience de la chose, et, évidemment, derrière leur iPad apparaît en vrai le monstre menaçant… Bof bof bof…

On repart à la pêche

On repart à la pêche. Je réfléchissais à ce que les instruments de musique inspiraient en moi. Pour moi, ce sont des catalyseurs de musique. On en emploi un pour explorer la dimension offerte par celui-ci. Mais cela n’est qu’une partie infime de la musique.

Je ne fréquente plus mes parents.

Yo j’aime les vieilles.

Ce soir n’est pas le bon moment pour écrire. Je pense trop à Laetitia.

Tu connais John Murdock ?

Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde

Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde. Acerbe sans le savoir. D’ailleurs être méchant de manière méritée, ça ne s’invente pas, c’est dans le sang. La méchanceté justifée ne s’apprend pas. Ce talent se transmet, mais se cultive peu. Elle coule dans mes veines en natif.

Ce n’est peut-être pas si vrai. Autant dans mon éducation l’on ne m’a pas appris à plaire (ou que même cela pouvait prétendre à un enseignement), mais je sais aimer. Alors pourquoi pas détester ? Plus que cela encore, je me pense pas éprouver de la haine à m’adonner à la méchanceté « nature ». Ce n’est pas un antinomie du sentiment amoureux. Je fais mon méchant à la fois sans état d’âme ni haine particulière. Je me félicite que ces foules abruties existent encore car sinon je n’aurais plus rien à dire. La plupart des joueurs de poker critiquent sans fin pourquoi untel joue mal et a eu de la chance. Il en reste bien peu qui pensent qu’au contraire ces joueurs redoutés car médiocres font que ce jeu d’argent reste profitable… Je fais partie de ce second groupe, et je ne suis jamais énervé ou haineux quand je perds contre un piètre joueur. Le « donk » au poker comme dans la vie est une nécessaire à notre raison d’être même. La prochaine fois je le raserai en douceur car il joue trop mal, je le sais mais lui-même l’ignore, ou tout au moins ne serait pas d’accord.

Parlant de l’écriture automatique :  » On rejoint alors un univers plus vaste que l’on n’aurait jamais osé imaginer, une parenthèse hors du temps.  »

Ca ressemble pas mal à la plongée en eaux troubles…

T’es un pote de Jacques Fruminet ?

Sacré Fruminet !

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours. Comment fédérer les fins esprits que je me suis en tête de traquer sans en être le chef ? Gasp…

J’avais une idée aujourd’hui. Mais comme mon ex elle est partie…

Il fat que je cesse de médire sur la puissance de notre cerveau. Il arrive assez à faire stresser déjà comme ça non ?

La déclartation optimiste est là, mais où donc ? Elle se crée et réfléchit à son alter ego. Ce n’est pas un secret question stratégie. Ca fait du bien !

Je m’intéresse finalement à notre capacité à inventer des histoires. Je suis touché par l’improvisation vécue. Par les suites aléatoires de mots qui sont dits par des personnes comme moi. Rasoir, atome, fruit, mépris, la, terre, mule,jeu,rouge,vert,blanc (oups), tenet, saillant, Euride, Schwepps, février, flop, capot, Bernard Ménez, UMP, , !!!, bougnat, bruche, corde. Hitler a tué son style de moustache, il a tellement marqué son temps qu’on a encore peur aujourd’hui de porter la moustache comme lui. Si c’est pas du pouvoir ça…

Pourquoi ne peut-on pas parler d’Hitler quand on est pas histoirien ? Qu’est-ce qui fait que l’on ne eut pas aborder neutrement le destin d’un homme ou d’une femme à l’histoire exceptionnelle ? Car je suis désolé, tous les tyrans ont une histoire exceptionnelle en comparaison à l’humain moyen. RIen que cela, cela ne se dit pas parmis mes semblables.

On me fera pas croire que s’intéresser à la vie d’une personne décédée ou non et d’écrire des bouquins et des bouquins dessus, cela puisse être finalement vraiment intéressant et utile. Les chercheurs en histoire ne font que fabriquer des histoires à partir d’informations diverses. Une fois validée, cette histoire s’incorpore à un corps plus grand, celui de noitre histoire. Mais sur le plan de la vérité, qu’est-ce que notre histoire ? Ce n’est qu’une interprétation, aussi il me paraît malaisé de prétendre chercher la vérité dans l’histoire. Partant de ce principe, je préfère penser qu’il est plus reposant intellectuellement de confondre la vérité et l’histoire. Cela facilite le raisonnement, les différences entre les deux ne sont peut-être que de la finesse d’esprit, la taille de cette maille pour comprendre et compulser les informations perçues.

Je suis mon corps, pourtant je tombe malade. Je devrais pouvoir me réparer tout seul, pourtant je ne le fais pas car je n’en suis pas capable. On subit son corps ! On n’en est l’esclave. Et si la porte de sortie c’était de quitter cette enveloppe ?

Nous sommes donc sur l’échelle de l’évolution (si tant est qu »elle existe!) comme une espèce. Une espèce. Ca veut dire qu’on va encore peut-être évoluer dans les prochains millions d’années, bref, on est pas stables. Une autre vie intelligente a probablement dépassé ce débat un peu archaique, convenons-en, pour avoir évolué hors de la nature pour perfectionner non pas sa descendance, mais soi-même ! Je parle là d’une évolution telle que l’espèce puisse se défaire de cette notion de nature.

J’aimerais beaucoup entendre des voix, ça me laisserait dire qu’il y a quelqu’un qui veut me parler. Mais je pense que je serais avant tout terrorisé.

Je ne pourrais jamsi me dire que je suis bien par exemple à marcher pied nu car je ne fais qu’un avec la terre. Je n’ai pas de connexion entre moi et la nature. Je n’arrive pas à m’y intégrer.

J’ai très peur de me mettre à réfléchir à certains sujets. Je me l’interdis et me force à penser à autre chose. La folie m’attire mais je reste sans problème maître de moi. Ca s’appelle de la droiteur d’esprit comme on dit…

J’éprouve des difficultés des choses que je me force à retenir pour plus tard et dont je perds la trace invariablement dès quelques heures passées.

J’ai une très grande clairvoyance. Je vais tâcher de la dompter et de me dire ce que j’ai à savoir. Tu peux changer ? Alors change ! C’est un bon défi pour prouver ma valeur sur les suites aléatoires de mots. Excellent. Tiens j’ai envie de partir, juste là, maintenant. Claquer la

porte et voilà. Heureseuement, la raison est là.

L’argent. Encore un défi, comment sortir de son cadre et trouver un moyen simple d’avoir de l’argent, et au moins vivre décemment et ensemble. L’argent semble bien cadenassé et les faiblesses dans le réseau sont indécelables à mes yeux. Mais si… ?

Jeunesse UMP

Jeunesse UMP :  » La droite, la soupe populaire, c’est pour certains seulement. La gauche, c’est la soupe populaire pour tout le monde.  »

Euh j’ai bien entendu cela ?

Parlant de Chirac, un ancien de ses ministres :  » C’est un homme d’une extrême délicatesse. C’est… un chinois. «