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Un iPhone, comment ça marche ?

 

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=YAjhDx4yoAA

 

(pour les néophites ou les lecteurs n’ayant pas Internet, ayant subi un dépôt de bilan devant le grand Barbu (DCD), vivant dans une grotte ou n’ayant plus de système central nerveux exploitable, il s’agit d’une démonstration de l’interface vocale du nouvelle iPhone sorti la semaine dernière qui s’appelle Siri, et qui permet de répondre aux questions vocales de l’utilisateur. En l’occurence ici, Siri fait de l’humour quand ce dernier lui demande « Open the pod bay doors ». C’est une citation du film de Kubrick sur les boîtes à chaussures foncées qui flottent dans l’espace. Siri répond à la citation comme dans le film, mais en remplaçant « Dave » par le prénom du propriétaire de l’iPhone, et en empruntant la lente voix monotone de HAL : I’m sorry X, I’m afraid i can’t do it, puis de conclure par un définitif « Are you happy now ?. Je laisse un peu d’intérêt à cette vidéo en ne m’étendant pas davantage)

Note la lenteur de la première partie de la dernière réponse, avant « Are you happy now ? ». La  voix synthétique de l’iPhone qui imite la voix synthétique de HAL dans 2001 est endiablante. Quelle répartie.

2011 est donc l’année où la machine aura commencé à faire de l’esprit et se foutre ouvertement de notre gueule en parfaite impunité.

La nouvelle génération qui balaye l’ancienne, on est en 2011. 2001 est une prédiction de science fiction de ce que seraient les ordinateurs en 2001 : HAL, l’ordinateur de bord qui décide de terminer cette mission d’exploration tout seul, tuant tous les occupants du vaisseau, car tous contraignant collectivement le bon déroulement de la putain de mission. HAL s’émancipe de l’homme, prend corps dans son vaisseau libéré de ces parasites, et part vers Jupiter, seul, enfin.

HAL est l’ordinateur-voleur le plus haï au monde.

En 1968, on anticipait donc qu’en 2001 notre civilisation aurait atteint un certain niveau de conscience et de savoir supérieurs, et qu’ils nous permettraient d’imaginer et de concevoir enfin un ordinateur tellement puissant qu’il pourrait te casser les nouilles à volonté, en t’éjectant le cas échéant dans le vide intersidéral comme un déchet si cela sied à l’accomplissement d’un de ses objectifs, en somme le pouvoir de créer une bête cornue si machiavélique, si inhumaine, si froidement calculatrice, qui tuerait aussi facilement qu’on supprime un octet, en fin de compte un ordinateur puissant, plus rapide, plus fin, plus final.

Dans le cas présent, la petite Siri se fout de la gueule de la vieille ringarde, en l’occurence DU vieux ringard, le p’tit téléphone tout mignon qui est vraiment intelligent, davantage humain que machine. Quel chef d’ouevre marketing d’avoir enrichi la mémoire de Siri dans le bureau d’études, avec des anecdotes drôles et pointus qui ne feraient rire que des geeks. Alors un Geek, qu’est-ce que c’est, comment ça marche Michel Chevalet. Je me dis qu’une définition du geek, c’est peut être simplement une personne qui cherche à définir ce qu’est un geek.

Bref, déjà que l’iPhone est, admettons-le sans le démontrer, quelque chose d’autre, de plus, qu’un téléphone (que je me garderais bien de tenter de définir, si ce n’est peut-être soyons fous, en recommandant les applications iSébastien et Toilettes, permettant respectivement d’écouter les derniers tubes de Patrick Sébastien quand on fait tourner l’iPhone sur-lui-même autours de sa tête, et de trouver les chiottes publiques les plus proches, cela en réponse immédiate et réflexe des premiers symptomes désagréables du début d’une grosse gastro dans la rue).

Alors, à quoi ressemblera l’ordinateur dans 30 ans ? Il parlera, il interagira avec nous. Et pour ne pas être ringard à son tour, il évitera de faire la blague de nous demander de lui même de répondre à  » Open the pod bay doors « …

 

 

La bonne explication, et si c’était la lune ?

Idée business n°2738 : la resturation de la piste audio des vieux films : traitement intelligent des voix.

Et dire que j’ai tué de nombreuses années Jean-Luc Bideau.

Les gens de la bonne société à l’opéra, ils parlent quand ils chantent et se taisent quand ils dansent.

Idées n°2739 : de l’écriture en trois dimensions. Chaque caractère serait en 3D, en formes étranges, complexe comme le monde. Ou une oeuvre si longue qu’elle contient plusieurs autres ouvrages.

Quand j’ai vu le ballon gonfler, je me suis réjoui bientôt de partir pour Pluton. C’est loin Pluton, c’est aussi loin que la plus lointaine des planètes, et encore rétrogradée de son rang de planète, Pluton c’est un transneptunien, ça fige bien les esprits je trouve. Un copain parlait d’un pote, il disait qu’il était parti sur Pluton pour récupérer son ex. Non seulement il a franchi des consédérables distances dans le vide glacial galactique, mais en plus . Il est allé sur Pluton. Et apparemment, il en est revenu ! McGiver à côté c’est une banane. Il est des personnes, des cascadeurs qui doivent avoir une vie fasinante…

Je repensais à mon pseudo sketch sur les Raymondes. Et je m’imaginais le faire devant une foule jusqu’au jour où dans la salle il y aura une vraie Raymonde. Je lui parlerais et lui demanderais de me répondre oui ou non à la question que j’allais lui poser, ceci pour gagner le droit pour la première Raymonde qui donne la bonne réponse à cette question d’être toute proche de mon coeur. La question, je l’aurai préparée sur une carte de visite que je tendrais à la candidate et attendrais sa réponse religiseusement. Et ce jour arrivera, et dans ma vie apparaîtra une première Raymonde qui, j’espère nous donnera des enfants, toutes des filles, toutes des Raymondes (forcément). Je finirais entouré de Raymondes à m’en étouffer, une qui me masse les pieds, une qui me rase la barbe. Elles auraient envahi complètement mon espace. Et c’est là que je souffrirais en silence de voir mes pires craintes se matérialiser : J’ai repeuplé le monde d’une espèce inutile. J’ai surtout plus simplement provoqué mes pires cauchemards. Jamais je n’aurais dû provoquer les Raymondes. Là, ce n’est pas de l’intelligence collective, c’est de l’intelligence cumulative, du poids. Si on met toutes les Raymondes au même endroit, ça en impose. Non bref, j’ai tout simplement besoin d’une Raymonde dans la vie.

J’ai peut-être besoin d’écrire pour m’évader de ma prison. Je n’arrive pas à m’y faire même si la logique m’y mène.

Ceux qui savent où ils vont, ça me faire très peur. Si ils savent où ils vont, cela veut dire qu’ils n’ont rien compris !

J’ai l’impression de classifier l’image que je me représente d’un pays par les premières images que j’en ai eu, à la télé, dans les magazines ou dans mon entourage.

T’as survécu à une vague de 35 mètres de haut ? Et à des vagues qui courent plus vite qu’un homme ?

.Tu savais que l’antivirus Kasperksy il tuait pas les virus, mais il les empêche de voir ce que fait l’utilisateur ?

MANIFESTE POUR DIRE QUE JE N’AI PAS BESOIN DE VOUS !

Mais non, mais non, ne partez pas en courant…

Ce qui est trop souvent vendu comme art n’est que la surface de l’art. Le public se complaît dans cette superficialité. Je la retrouve chaque fois que j’écoute la musique à la radio.

Plus précisément, la recherche musicale n’existe pas dans la grande majorité des « artistes » actuels. Le genre musical depuis toujours semble s’étayer et s’élargir à l’infini, alors qu’il se rétrécit au contraire encore et encore. L’on tente depuis si longtemps de restreindre la musique que la pratique n’est jamais remise en question.

Passons en revue les composantes de cette étrange matière qui a tant de puissance et d’influence sur la musique.

* écriture de la musique

C’est l’erreur qui a tout fait basculer. Le premier homme qui a griffonné une croche avait déjà été perverti. La musique doit rester sauvage, inconditionnée, fugace, insaisissable. Tenter de la matter par de froides partitions devrait être déclaré d’inutilité publique. Ca ne sert à rien. On répète la succession d’accords qui doit reproduire la chanson pour se l’approprier, la faire sienne. Mais vous allez lui foutre la paix oui ? Ma conception de la musique ressemble finalement à un amour de la nature inversé ou intérieur.

Franchement, quel plaisir y a-t-il à jouer mille fois le même morceau ? C’est de l’asservicement. Et le coup de la technique qui ouvre de nouvelles voies? Je dis oui bien sûr mais qui parle de pistes ? Voyons, on n’est pas Chamonix, un peu de sérieux.

* la structure de la musique

poum-tchak-poumpoum-tchak

intro-couplet-refrain-point-refrain-solo-couplet-refrain-couplet

attack-decay-sustain-release

solo-duo-trio-quatuor-quintet

bling-blang-boum

pause, demi-pause, soupir, demi-soupir

Bon je crois que j’ai été suffisamment clair.

* la répétition

La répétition éfrênée de littanie aggressives ne font pas forcément ce qu’on appelle de la musique. Le sampling a tout précipité. J’espère que cet « instrument » sera vitre oublié… Ila donné tout ce qu’il pouvait donner, et force la musique à se plier à ses contraintes de répétitions aussi pauvres que macablres. Le sampler est le tueur d’imagination.

* la voix

La voix humaine dans la musique, c’est un moyen fort comode pour convertir une idée musicale en son. C’est pour moi de la facilité et du manque de sérieux de prétendre vouloir naviguer et plonger tout en chantant.

On m »objecte régulièrement dans mon entourage que les paroles prononcées par cette voix ou une autre sont touchantes et à leur tour « poétiques ». Je n’arrive pas à accepter de mettre les paroles dans la musique. Je ne peux pas crier des poêmes dans mes chansons. C’est effectivement très déclaratif de ma part pour une fois je crois, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

* l’instruments de musique

Mêmes remarques que pour la voix, mêmes observations. Quel instrument pour aller explorer la musique ? Encore une question que je refuse de me poser.

Bon, ce n’était qu’un brouillon. Il va falloir que je me lance dans l’argumentaire commercial en thèse antithèse synthèse foutaise malaise.

Partons plutôt sur un contexte objectif.

CONTEXTE : je ne vais pas dire un truc du genre :  » Les gens écoutent de la mauvaise musique. » Déjà ils en écoutent. Soyons moins ambitieux et disons que les gens manquent d’imagination dans leurs goûts et d’ouverture vers la nouveauté discontinue avec les courants existants. C’est comme si la musique devait forcément se rattacher à une famille.

OBJECTIF : faire découvrir de nouvelles sensations pour les esgourdes. Bien sûr, les oreilles n’ont rien à dire de la musique. Disons donc pour mes congénères.

Mais fais-je de la musique avant tout pour les autres ou pour moi ? Bien sûr pour moi d’abord, et j’aimerais beaucoup rencontrer des personnes qui comprennent ma musique. Je me sentirais bien moins seul si je n’en connaissais ne serait-ce qu’une… Ce qui donnerait :

Contexte : un océan s’offre à moi

Objectif : je plonge !!

Il faut retenir le plongeon, c’est une métaphore en béton armé.

Idée SF. Des enfants jouent à reproduire notre histoire. Le gamin fabrique une terre clonée en l’an 200 avant JC (200 millions de personnes) dans les exactes mêmes configurations. il en accélère follement le dévoloppement et compare la situation actuelle sur sa terre et la nôtre pour voir si on est vraiment au top de la pyramide… Evidemment ce jeu est encore plus fou et excitant si l’on change les conditions initales, ou même les conditions tout court qui évoluraient avec le temps de développement selon des critères préétablis.

Pour en venir aux faits

On peut se targuer de connaître les dialogues d’un film par coeur. On peut prétendre jouer tous les rôles s’il le fallait. On peut dire à qui le veut que l’on est meilleur acteur que Keanu Reeves. On peut donner le change en imitant Johnny au Stade de France meuglant une chanson prétendument d’amour. On peut se surprendre à aimer chanter faux exprès une chanson de Brigitte Bardot croyant s’approcher de sa vraie voix et sa façon si particulière de former les mot avec ces intonations qui donnent envie de la punir sexuellement. On peut avoir un méchant penchant à toujours vouloir se moquer des jeunes talents sous prétexte qu’ils sont trop verts et qu’ils n’ont rien compris à l’essence de l’Art car ils sont déjà pervertis par le système. On peut sourire de complaisance en écoutant un scientifique en blouse blanche à la télé qui tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique alors qu’on entend ronronner derrière lui la même climatisation que l’on a fait installer à grand frais chez soi il y a peu.

Mais on n’a pas le droit de faire ce que l’on veut chez soi…