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Articles pour le mot-clé ‘sujet’

VU sur BFMTV

Compte-rendu du débat du deuxième tour des présidentielles oblige, la journaliste est dans le bar des  sympathisants du favori, et relate les phrases qu’elle a entendu en live.

Je lui laisse la parole :

– Quand le président a abordé le sujet de la fiscalité, j’ai entendu un supporter crier  » Mais t’as lu son programme, connard ?  »

Rien à ajouter si ce n’est qu’on insulte pas un président en fonction pour encore moins d’une semaine…

 

Clic-Clac

…. on passe à l’attaque.

Est-ce que tu vérifies que c’est bien fermé quand tu fermes un cadenas ?

Aujourd’hui un procureur, lors de sa réquisition, a demandé la détention provisoire pour celui à l’origine des fuites sur le bac de maths.

Bon oui, mais on ne met pas en détention provisoire pour rien, il faut en motiver la raison. En voici l’une d’elle fort à propos :

« Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indicels matériels ; »

En effet, le procureur s’est peut-être dit que le gadjo qui a donc eu accès d’une façon ou d’une autre à l’imprimerie du sujet, y repasserait dans la foulée de sa liberté conditionnelle pour passer quelques coups de Tipex© et semer le doute sur sa santé mentale. Bof. Le juge l’a foutu dehors, en attendant…

Voilà que mon pote Maître Eolas déteint sur mes billets, je dois rester vigilent.

http://www.maitre-eolas.fr/

On le lit, on le remercie, on le comprend dans l’ordre croissant des difficultés.

Petites flemmes ordinaires

Ce soir j’avais envie d’écrire une énième fois sur quelque aspect de la théorie musicale que j’affectionne ces derniers jours.

Ce soir je m’étais juré de mettre des mots sur les sentiments impurs que m’inspire la plastique surabondante au sens propre d’Amazon Eve :

Cette nuit j’avais signé de mon sang un contrat m’obligeant de disserter publiquement sur les possibilités infinies offertes par les 216 billes aimantées du Neocube. Je n’ai donc pas le choix, alors pour assurer le service minimum sur le sujet, rien ne vaut une vidéo :

httpv://www.youtube.com/watch?v=gidumziw4JE

(Tout ce que fait la personne au bout de ces mains est très difficile à réaliser. Voilà, c’est ça la magie du Neocube !)

Non, ce soir je vais aborder l’existence de ma boîte à idées que je nourris tous les jours.. Et de celle-ci me donner l’envie de parler de…. Je pioche…

La tenue iranienne des joueuses de foot.

Une réussite. Le législateur de ce pays s’est dit que déguiser la joueuse de foot en spermatozoïde cocaïné était ce que dictait la bonne pratique de la religion.

Foute

Et bim l’équipe de foot ne peut pas participer aux jeux olympiques à cause de la tenue. Ou donc trouvent-ils la force de renoncer à reconnaître leur erreur ? Si un jour j’ai la chance de comprendre cela, j’aurais fait un grand pas dans la compréhension de mes semblables. Je rêve même parfois que ce suis confronté à une personne qui valide cette tenue et qui m’explique son choix avec des arguments solides et étayés.

Bref, qu’on m’explique.

Allez passons à autre chose. Voyons dans le tiroir…  La DS J en aluminium, la DS K en taule.

Voilà.

Finissons par une rare vidéo de BHL avec les cheveux courts blonds en train de rentrer bourré chez lui :

Et pourquoi pas

Hier je passais en revue les sujets que j’abordais et ceux que je n’abordais pas. Je m’aperçois que ce que j’écris est très anonyme. Et moi qui me croyais liberé du système, voilà que je découvre avec effroi que mon filtre sur qui je suis vraiment me gâchait la vue. Bof.

Bon, je suis en région parisienne.

Est-ce que tu as déjà serré la main ou fait la bise à un ou une millionnaire ? Rah moi quand j’y pense, j’étais à un millimètre de Anne Sinclair et je n’ai pas réussi à transformer. La nature était trop belle comme dirait Bigard. Mais j’arrive quand même à me regarder dans une glace, j’ai épinglé Patrick Le Lay, sournoisement, en usant de milles ruses,  il n’en a jamais rien su. Il n’y a strictement aucun espoir qu’il se souvienne de cette poignée de main dans un ascenseur de la grande tour. Tiens, PLL, si t’es le génie que tu prétends, donne-moi des détails…

Excellente soirée Thema sur Arte ce soir, avis.

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
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Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.