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Articles pour le mot-clé ‘raisonnement’

Bon début

Je travaille pas mal ces jours-ci sur plusieurs projets, dont l’un semble très prometteur. Comme par exemple celui qui est profond doit sortir masqué. Désolé si la phrase doit être relue pour espérer pouvoir être appréhendée par un génie de passage. Me concernant, je la lis, puis je la parcours une seconde fois et je comprends, suivant mon raisonnement dans une sorte de récurrence.

Pour simplifier les choses, je dirais que je souhaite garder l’idée pour moi sine die. Mais j’ai d’autres projets qui bouillent !

Cantique

Est-ce que tu peux m’expliquer en quoi la théorie portant sur l’évaporation quantique des trous noirs ? Tu le croiras ou pas, cher lecteur, mais je sais exactement de quoi ça parle, et je trouve du reste cette théorie complètement fantaisiste. Elle se base en effet sur le fait que dans un trou noir, les particules quantiques comme les protons et les neutrons, conservent leurs propriétés quantiques telle la vérification du théorème d’incertitude d’Heisenberg. Le proton dans le trou noir, il a toujours la proprété d’avoir des probabilités d’être ici ou ailleurs. On ne peut connaître dans notre sens macrologique à la fois la vitesse et la localisation d’une particule quantique. Et c’est par ce raisonnement certes savant mais autoporté que des savants justement déclarent qu’un telle particule dans un trou noir, n’aurai qu’à se téléporter pas loin de là, puisque c’est statistiquement possible mais si très très très peu probable. Cette théorie pour moi est fumeuse à l’extrème, à la caricature. On ne sait pas si les trous noirs existent, même si, il est vrai, de multiples preuves indirectes laissent à penser qu’ils existent. Mais alors que le petit proton peut quitter un trou noir quand il veut, et qu’avec le temps le trou noir maigrisse jusqu’à disparaître. On pourrait pousser le raisonnement délirant encore plus loin. Quand un trou noir s’évapore complètement, quand on en arrive où la lumière peut quitter le champ gravitationnel du trou noir, et si la matière ultime recrachée était un nouvel état de la matière ? Que e passe-t-il en physique lorsque l’on matérialise subitement une masse spérique de la taille de la terre, le tout d’une densité égale à celle d’un pulsar, c’est-à-dire. noyaux contre noyaux…

En tout cas, une chose m’apparaît maintenant comme sûre, le prochain objectif de l’humanité sera de quitter la terre. Notre planète est percutée en moyenne tous les 100 millions d’années pas un astéroïde de plus de 20 kilomètres. Le dernier visiteur est tombé sur le sol et a fait disparaître de la surface les dinosaures il y a 65 millions d’années. Et on peut encore se faire irradier par un quasar hyperénergétique comme il y a 400 millions d’années. Au final, le soleil nous grillera dans 7 milliards d’années.

Punaise, on a marché sur une autre planètre il y a 41 ans. Qu’est-ce qu’on attend ajourd’hui ?

On veut aller sur Mars alors qu’on a rien colonisé encore dans l’espace. Jamais les hommes n’ont vécu sur une autre planète. On imagine Mars terraformée, respirable.

Acceptons un moment l’idée que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et que d’autres civilisations sont très, très en avance sur les hommes de la terre. Reconnaissons un instant que l’on ne sait pas tout sur tout. Il peut y avoir une civilisation que j’appellerai %², qui se déplacent régulièrement de planète en planète dans la galaxie pour “valoriser” ses ressources, et sans doute par curiosité. Les %² gèrent les planètes qu’ils ont conquises. Pourquoi est-ce qu’ils se feraient braire avec une planète avec des animaux évolués ?

C’est curieux mais j’ai l’impression de pouvoir prédire l’avenir de manière plus certaine que toutes les prospectives dont j’ai entendu parler sur la question. Je trouve toujours la vision de l’avenir dans les documentaires de science-fiction. Je suis plus à même de décrire ce qui se passerait si les %² nous rendaient visite et avec quelle intention. Cette éventualité ne m’obsède pas mais j’y pense des fois.

Assez pour ce soir…

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
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Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

Fin de l’été, le froid revient

Fin de l’été, le froid revient, le soleil se barre, le royaume glacé et sombre est de retour.

J’ai envie depuis longtemps d’écrire un livre, une histoire, un roman, un simple petit texte, bref, et je me demande souvent comment travaillent les écrivains dont c’est le métier. La question qui me taraude est celle de la prise de note et de l’ébauche préalable d’un brouillon. Dois-je me procurer par exemple un cahier vierge de 100 pages, et anoter les pages multiples de 10, puis ensuite rédiger les pages intermédiaires ? Mhhhh…

Souvent lorsque j’écris, je ne me fais que forcer de coucher sur la page une pensée, une suite de raisonnements que j’ai souvent eu et qui m’est très familière car je l’ai déjà eue. Tout ce que je fais, c’est prendre le temps de figer textuellement le concept comme méritant le droit de passer à la postérité.

Est-ce que tu as à la maison une femme objet ?

Tu sais danser la finger dance ?

Alcool, fumette, tabac… Ca fait partie de quelle famille au fait ? La famille de l’aide à l’acceptation ?

Tu connais le champuionnat du monde de cassage de vélos ?

T’as changé de sexe ?

Est-ce que tu connais quelqu’un qui a changé deux fois de sexe ?