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Cantique

Est-ce que tu peux m’expliquer en quoi la théorie portant sur l’évaporation quantique des trous noirs ? Tu le croiras ou pas, cher lecteur, mais je sais exactement de quoi ça parle, et je trouve du reste cette théorie complètement fantaisiste. Elle se base en effet sur le fait que dans un trou noir, les particules quantiques comme les protons et les neutrons, conservent leurs propriétés quantiques telle la vérification du théorème d’incertitude d’Heisenberg. Le proton dans le trou noir, il a toujours la proprété d’avoir des probabilités d’être ici ou ailleurs. On ne peut connaître dans notre sens macrologique à la fois la vitesse et la localisation d’une particule quantique. Et c’est par ce raisonnement certes savant mais autoporté que des savants justement déclarent qu’un telle particule dans un trou noir, n’aurai qu’à se téléporter pas loin de là, puisque c’est statistiquement possible mais si très très très peu probable. Cette théorie pour moi est fumeuse à l’extrème, à la caricature. On ne sait pas si les trous noirs existent, même si, il est vrai, de multiples preuves indirectes laissent à penser qu’ils existent. Mais alors que le petit proton peut quitter un trou noir quand il veut, et qu’avec le temps le trou noir maigrisse jusqu’à disparaître. On pourrait pousser le raisonnement délirant encore plus loin. Quand un trou noir s’évapore complètement, quand on en arrive où la lumière peut quitter le champ gravitationnel du trou noir, et si la matière ultime recrachée était un nouvel état de la matière ? Que e passe-t-il en physique lorsque l’on matérialise subitement une masse spérique de la taille de la terre, le tout d’une densité égale à celle d’un pulsar, c’est-à-dire. noyaux contre noyaux…

En tout cas, une chose m’apparaît maintenant comme sûre, le prochain objectif de l’humanité sera de quitter la terre. Notre planète est percutée en moyenne tous les 100 millions d’années pas un astéroïde de plus de 20 kilomètres. Le dernier visiteur est tombé sur le sol et a fait disparaître de la surface les dinosaures il y a 65 millions d’années. Et on peut encore se faire irradier par un quasar hyperénergétique comme il y a 400 millions d’années. Au final, le soleil nous grillera dans 7 milliards d’années.

Punaise, on a marché sur une autre planètre il y a 41 ans. Qu’est-ce qu’on attend ajourd’hui ?

On veut aller sur Mars alors qu’on a rien colonisé encore dans l’espace. Jamais les hommes n’ont vécu sur une autre planète. On imagine Mars terraformée, respirable.

Acceptons un moment l’idée que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et que d’autres civilisations sont très, très en avance sur les hommes de la terre. Reconnaissons un instant que l’on ne sait pas tout sur tout. Il peut y avoir une civilisation que j’appellerai %², qui se déplacent régulièrement de planète en planète dans la galaxie pour “valoriser” ses ressources, et sans doute par curiosité. Les %² gèrent les planètes qu’ils ont conquises. Pourquoi est-ce qu’ils se feraient braire avec une planète avec des animaux évolués ?

C’est curieux mais j’ai l’impression de pouvoir prédire l’avenir de manière plus certaine que toutes les prospectives dont j’ai entendu parler sur la question. Je trouve toujours la vision de l’avenir dans les documentaires de science-fiction. Je suis plus à même de décrire ce qui se passerait si les %² nous rendaient visite et avec quelle intention. Cette éventualité ne m’obsède pas mais j’y pense des fois.

Assez pour ce soir…

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…