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VU sur BFMTV

Compte-rendu du débat du deuxième tour des présidentielles oblige, la journaliste est dans le bar des  sympathisants du favori, et relate les phrases qu’elle a entendu en live.

Je lui laisse la parole :

– Quand le président a abordé le sujet de la fiscalité, j’ai entendu un supporter crier  » Mais t’as lu son programme, connard ?  »

Rien à ajouter si ce n’est qu’on insulte pas un président en fonction pour encore moins d’une semaine…

 

Et si cette semaine je…

… jouais bien au poker ? A la partie de jeudi prochain, je vais jouer comme si j’étais Gus Hansen.

Je vais faire le travail de tout comédien et imiter the great Dane, du moins dans la stratégie de jeu que j’ai pu comprendre de lui. Avant je dois faire un crochet au distributeur pour avoir dans les poches la profondeur de mes prétentions.

Je vais tellement agresser la table que je vais les rendre fous. Je vais jouer mes 500 premiers euros comme ça (cave 10 euros, blinds 0,25/0,25) et je serai le seul gagnant bien sûr. Je vais relancer comme un damné tous les coups, pot pot et repot. Je finirai en duel avec le gambleur de la table, Sir Mo, toujours prêt à jouer toute sa thune à pile ou face, à griller son dernier billet mais en jouant toujours aussi fort.

Son jeu est intéressant en cela. Tout le monde sait qu’il n’hésiterait pas à tout mettre quoi qu’il arrive. Donc de deux choses l’une. Soit tout le monde se couche et il emporte le pot sans montrer son jeu, soit un joueur va à tapis aussi, et là c’est du bingo avec 50% de chance de gagner et pas un pourcentage de plus. Et cela doit lui procurer beaucoup de bien quand il gagne, et quand il perd lui faire ressentir un certain fatalisme , rien à voir avec d’éventuelles erreurs de jugement. Non, quand il perd, ce n’est pas de sa faute, c’est le sort qui en a décidé ainsi… Mon coco, jeudi tu vas rencontrer ton jumeau, mais ça ne va pas sympathiser.

Allez on va dire que demain je joue le personnage de Mo, c’est presque plus ambitieux. Zob !

Savais-tu que Pablo Escobar avait fait changé la constitution de la Colombie grâce à son réseau d’influence et à son argent de la drogue ?

Si vous le faites, on le fait

C’est drôle, je sors toujours ces titres d’on ne sait où. Ils n’ont ni queue ni tête, ni même rapport entre eux. A moins que ? Bon, voilà, ça me définit bien. J’ai une pensée obscure, indomptée, presque sauvage. Elle cavale et se divise en se fragmentant. Si j’avais un objectif, un point fixe qui subordonnerait tout ce bordel, j’aurais déjà sorti plusieurs albums et écrit une dizaine de livres. Mais au lieu de cela, je me bats continuellement contre moi-même à tâcher sans succès de me structurer davantage. Je m’éparpille trop et souvent cela me détourne de l’essentiel.

Je sens que demain je vais faire un super petit film pour mon site. Si tout le monde est d’accord pour ne pas distribuer les cartes pendant 10 minutes, ça risque de donner. Réponse ici même la semaine prochaine.

Purée, dans les reportages, ils floutent jusqu’à la musique de la boîte de nuit. Je viens d’en avoir la preuve, car la musique en question, c’était Smell like teen Spirit, et là j’ai reconnu les transformations faites.

Tiens je vais développer un outil de gestion de la croissance de la population. Partant de par exemple un million d’habitants sur terre, le tout avec moultes paramètres comme l’âge du décès, l’âge des reproductions éventuelles, le nombre d’enfants, le sexe. Je lance la machine sur mille ans et je regarde combien cela donne. J’avais déjà fait un calcul, je choisis plutôt deux mille ans an, car à cette vitesse démographique, on n’aura plus un mètre carré chacun pour vivre sur terre. Avant l’an 4000, il y aura de grands changements ! Mais mes lecteurs le savent déjà.

Bon bon bon, ça avance on dirait, sisi. J’ai pris conscience que ces posts sont temporaires et qu’il viendra un temps où ils ne seront plus que des souvenirs. Plus rien à y ajouter, je serai passé à du neuf. Il me tarde, évidemment !

Prudhommes…

J’ai lu une question d’un prof de fitness qui demande si on peut se faire licencier à cause d’érections incontrôlées pendant qu’il donne ses leçons. Après la faute lourde, la faute dure ?

Tu connais Leonid Gaidai ?

Je regarde un fillm sur la vie de Vermeer, et je me dis que n’importe quel homme célèbre faisant partie de notre histoire, rigolerait franchement à voir un film sur sa vie. Et je ne parle même pas du théatre pour ne pas mourir d’étouffement. C’est arrivé un biopic du vivant de personne, je pense à Tina sur la vie de Tina Turner. A la question “ ça vous a paru vrai ? “, elle a surement répondu “ Oui, c’est un très bon film !”. Ouarf, ça a dû l’énerver pas mal ou la faire hurler de rire à se pisser dessus !

Je me surprends à mater la Jeune Fille à la Perle, et me demandait si, dans la réalité, je pourrais rencontrer une fille comme ça, si ça existe dans la nature… J’ai bien du mal à le croire ! C’est ce qui fascine les critiques d’art, car en s’entichant de cette beauté que le commun des mortels qualifie pour le moins de très moche, il trouvent une définition de la beauté très différente, et qui fait bien rire l’écrasante majorité aux goûts communs. Quand on aime quelqu’un, on ne fait pas de film sur lui. Résumer ainsi sa vie par le prisme d’une personne qui l’a connu, c’est je pense bien misérable.

Mais qu’est-ce qu’il est lent ce film “ La jeune fille à la perle “ ! Une vraie plaie ouverte au genre ! L’action va à un à l’heure, tout est surjoué, les décors peaufinés sales pour faire plus vrais, des plans de coupe interminables explorent des panoramas inspçonnés. Le dézoom de la fin m’aura achevé.

Est-ce que tu connais quelqu’un qui t’a sauvé la vie ?

J’aimerais bien voir un documentaire où je vois un homme se défendre en témoignant à la cour de justice. Se défendre et mentir, comme on le découvrirait par la suite, plusieurs années après même. L’officiel se défend et il ment. Cela montre toute l’agilité dont doivent faire preuve nos politiques. Enfin doivent…

J’ai une bonne idée pour gagner un peu de sous. Je vais monter un journal dans un local. Je vais publier un numéro qui titrera qu’on s’est fait cambrioler et que 20 PC ont été dérobés. Là, assurances, dépôt de bilan, ni vue ni connue l’arnaque à l’assurance ! Mais ce n’est peut-être pas une bonne idée, Il faut être le premier pour que ça marche. Là, on est déjà lassés…

Qu’est-ce que je pense du Pape qui lâche du lest sur les capotes ? Je ne pense qu’il ne lui reste plus qu’à marier les homos et tu seras fréquentable mon pote.

Tu sais qui a dit “ Malheur à Moi, je suis nuance. “ ?

Je me demande souvent si je ferais un bon journaliste. Dire du mal d’un politique, lui chercher les poux, c’est faire montre d’une méconnaissance crasse du fonctionnement de notre société. Le politique en face, il est dans la même société, c’est un collègue éloigné. Et il est très puissant dans la société, il est aux commandes. Crois-tu misérable scribouilleux que tu fais le poids avec ton torchon à la con qui sert aux Raymondes pour se torcher l’anus ?

Qui a dit :

– Écoutez, je pense que messieurs Chirac et monsieur [de] Villepin n’étaient peut-être pas en poste au moment de l’affaire de Karachi

Et pourquoi ? Lui je l’aime déjà.

Tu connais buildingwhat.org ? La contestation émerge, jusqu’où ira-t-elle ?

Assez donné pour aujourd’hui. Je vais me coucher et réfléchir à ma semaine. Je vais m’évertuer à prendre dans mon temps pour sortir et respirer un peu. L’autre jour j’avais listé les missions du lendemain, et je crois les avoir toutes pliées facilement et sans effort. Mais demain est le premier jour d’une nouvelle semaine, je vais travailler comme tous les jours sans avoir le temps de manger ni penser à d’autres préoccupations. Mais au moins je ne ressens aucun poids. Me voilà affranchi de la servitude depuis trois ans. J’ai réussi !

Bilan après une semaine

Ma vie tourne autour d’elle depuis le 2 avril 91. J’apprends son prénom, et me voilà parti pour vingt ans à me demander qui c’était et à regretter de ne pas avoir fait sa connaissance. Et voilà qu’en lançant un appel sur un site d’anciens du lycée l’une me répond tout simplement :

2/04/2010 09:34:46 Bonjour André,
Je me souviens d’autant mieux de Liz que c’est une amie d’enfance à moi, je la connaissais depuis le CE1, nous étions ensemble en cours élémentaire, et nous sommes retrouvées à Duval. Elle s’appelait Liz Beaulieu, et je la vois toujours. Je déjeune même avec elle ce midi, je lui parlerai donc de ton message.Elle est sur facebook, à son nom de jeune fille ou de femme mariée, je ne sais plus… Au risque de te décevoir ;), elle est en effet mariée, elle a deux enfants, et elle est journaliste. Son nom est désormais Dumont.
Voilà pour l’essentiel, le reste, elle te l’apprendra elle-même si elle le souhaite.
Bonne continuation à toi, Claire

Facile ! J’aurais dû y penser avant. Mais… j’y ai déjà pensé et plus que cela même ! J’ai écrit deux fois au lycée, j’ai inondé le web d’appels à recherche. Je n’ai sans doute pas fait le maximum, mais on ne peut pas dire que je suis resté » inactif toutes ces années.Et voilà qu’en un instant je tombe sur une de ses amies d’enfance qui me lâche enfin le morceau !!
On est le 13 avril et je me rends compte qu’elle m’a répondu exactement 19 ans JOUR POUR JOUR après celui de la « rencontre ». J’avais écrit à Claire le 31/3… Bref.
Pour compléter la chronologie récente, j’ai découvert la réponse de Claire le 7/4. S’en est suivi plusieurs jours de littérale euphorie. J’étais sur un nuage à la simple idée que le fait de la revoir était de l’ordre du possible et que cela ne dépendait que d’elle.
Et comme elle ne me répond toujours pas, je me dis que je vais m’en tenir là. J’ai élaboré plusieurs plans d’approche mais j’ignore si je vais y donner suite. Déjà, les mails à elle et à Claire ont été suffisamment vagues pour noyer le poisson : pas question de parler d’amoureux transis, des heures passées à penser à elle, des rares jours sans son souvenir. Elle a du reste tellement vécu dans ma tête qu’il n’est même plus question d’amour ou de passion.

Donc les stratégies d’approche envisagées sont :

– rencontrer Claire
– rencontrer les deux à la fois
– la relancer

Le premier choix me paraît le plus simple bien que le plus éloigné de l’objectif, à savoir un face à face avec elle pour faire connaissance et faire fi des 19 ans. Je suis certain qu’elle m’a presque oublié depuis ce temps et que l’idée de me revoir ne la tente pas plus que cela, mais qui sait ? Elle se dit peut-être que ça l’amuserait un peu. Mais si elle est coincée, elle ne donnera pas suite. Pour l’instant je ne tire aucune conclusion et j’attends patiemment. Mais le simple fait que Claire me livre une telle foule de détail dans sa réponse me laisser penser qu’il serait facile de la rencontrer car, pour le coup, elle, elle est au moyen curieuse !

Donc qui est Liz finalement ?

Je découvre qu’elle est journaliste à la télé depuis 97. Des détails que je n’aurais pas pu inventer tellement cela semble incroyable :

– de 99 à 2001, j’ai bossé pour la maison mère de cette chaîne. En 2000 les locaux de la chaîne sont venus s’intégrer aux locaux de la maison mère. On a déjeuné au même restaurant d’entreprise pendant un an
– à cette époque, j’habitais exactement en face de l’entrée des locaux de la chaîne. J’y suis resté jusqu’en 2003, et tous les jours, elle venait bosser à moins de 100 mètres de chez moi !
– en épluchant ses amis sur un réseau social très connu, je constate que deux de ses amies sont elles-mêmes amies avec deux de mes amis qui ne se connaissent pas (vous avez suivi ?). J’ai évidemment fait chauffer la boîte gmail quand je m’en suis aperçu !

Bon voilà, je ne sais pas trop ce que ça va donner tout ça. Je sais par contre qu’on ne peut pas revenir 19 ans en arrière. Et ce n’est finalement pas l’essentiel. En médecine, on pourrait faire l’analogie avec une ablation d’un organe qui ne sert plus à rien. Mais qui est assez savant pour prétendre qu’il ne servira jamais plus ? Maintenant que je l’ai un peu retrouvée, que je peux lui mettre un nom, un métier, quid du mystère qui m’a animé tout ce temps ? Vais-je devoir en trouver un autre ou m’en passer ? A me relire je constate que je sais déjà que je ne la rencontrerais jamais et que je devrais simplement intégrer ces nouvelles informations, sans tout compte fait résoudre quoi que ce soit.

Mais je continue à révérer ce fol espoir fripé.

Liz,
Encore
Une
Fois
Ton nom

Liz.