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Mais quel gougnafié. Et il risque d’être notre président en 2017…

Copé aimerait que les plages d’infos à la télé soient nettoyées de toute émission humoristique, cela afin que les informations ne soient pas transformées.

Mais quel gougnafié. Il risque d’être notre président en 2017..

L’information, ce n’est pas un concept qui tombe comme ça. L’information elle se crée par l’écriture, et se restitue à partir de cela. Il rêve d’une émission d’information, que tout le monde bien sûr serait obligé de regarder, monolitique, omniprésente. Une voix qu’il faut enregistrer sans réfléchir, sans se poser de question, puisque c’est l’Information avec un grand “i”. Elle émane de résultats quantifiables qui réduisent le hasard jusqu’à l’infiniment petit. Bref copé est assez peu ouvert d’esprit pour imaginer qu’il puisse y avoir plusieurs informations contradictoire et que cela est tant mieux.

Sérieusement, qui pourrait soutenir qu’il faudra que l’information soit normalisée ISO 9001 ?

C’est à partir de cette réflexion que j’ai cherché en vain une nouvelle façon de définir le clivage gauche-droite. Cette idée, je n’en ai pas encore trouvé les fondements, mais il est clair qu’en creusant davantage l’on pourrait en savoir plus. Voyons, la volonté de filtrer l’information (filtrer dans le sens de nettoyer, pas censurer). c’est déjà car on pense que l’information existe en tant que telle et qu’elle est unique. Or le vieillissement de l’information dépend surtout de sa source : journaliste, télé, radio (je n’ajoute pas Internet car on peut être publié sans connaître quelqu’un comme on dit). Or cette source est importante à mes yeux, et beaucoup moins pour Copé. Il préfère analyser sur les faits et rien d’autre comme les sources de ces faits. Il veut briller par ses analyses de l’information, alors qu’à mes yeux il n’a qu’une vision approximative des informations possibles.

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.