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Archives pour janvier, 2010

Love me doooooo

Je pense encore et encore à Eppy. Il faut vraiment que je lui écrive une bafouille qu’elle ne comprendra pas, comme d’habitude. Lala n’a qu’à bien se tenir ! Le risque direct n’étant pas si omniprésent, j’espère passer à travers les mailles du filet et réussir à devenir Goscinny à la place de Goscinny. De là-bas, je construis un paquet de vaisseaux à une fréquence assez basse et forte, et je pars à l’assaut.

Je ne comprends pas l’amour. Parfois je ne peux même pas le décrire succinctement. Je m’égare dans des impasses sombres lieu de débauche de bandits et de bonnes sœurs. L’amour viendra pour tous mais il ne faut pas se retourner !

La mer, pas celle des autres, la mienne, celle qui réplique les méandres vains, les plus douloureuses. Plonger, refaire surface, mais pour combien de temps ? Ca ne peut pas durer bien longtemps, pourtant preuve est faite qu’il y a de quoi faire. Et ce portable qui n’a pas sonné hier soir, qui ne sonnera peut-être jamais. Treize ans d’errance heureuse et malheureuse, et Lem revient de son plein gré, fraîche comme l’aube encaféinée, avec sa rivière habituelle, celle que j’affectionne tant. De son plein gré. L’air se raréfie, tachycardie d’usage, haut le cœur, bas les pattes, elle en répond déjà plus.

Je devrais au moins essayer de comprendre les différences entre la mer et l’océan.

L’angoisse de la feuille blanche

Un premier message se doit d’être intitulé comme ça… L’on a tellement peur de ne pas savoir où et comment commencer qu’il n’y a pas d’autre titre possible.

Le contexte : j’ai une existence paisible et je m’ennuie un peu de la vie.

L’objectif : trouver des raisons de vouloir pousser l’experience vitale jusqu’au 22ème siècle. C’est un but qui en vaut bien d’autres.

Que des planqués

Les fils de médecin je peux pas les blairer. Ils se trémoussent comme des étudiants sur le dancefloor et ont tous des chemises à carreau. Et le plus énervant c’est qu’ils ne payent pas quand ils vont voir un médecin car leurs parents sont aussi médecins. C’est comme ça, c’est dégueulasse. Les fils de putes eux ils payent quand ils vont aux putes et ça c’est pas normal.

Les pires c’est les filles de sage-femme, elles mettent des jupes qui ont mille ans. Elles poussent les femmes enceintes à boire de l’alcool pour faire un bébé au rhum. C’est que des pousse au vice.

Les filles carnivores je peux pas les encadrer. Tu te fais enturbanner par ces plantes voraces et ton portefeuille finit dans les grands magasins… et c’est même pas dit que tu la niques !

Le rêve de l’ascenseur

Je déménage des affaires à partir du rez de chaussée et je mets les cartons dans l’ascenseur. Il atteint le dixième étage si vite ! Au dernier étage, l’appartement biscornu avec puits de lumière, portes-fenêtres donnant sur le vide, vue très dégagée, pièces cachées, mobilier minimaliste et une odeur entêtante de neuf. Ce n’est pas vraiment mon appartement rêvé. Il donne surtout l’impression d’être très au-dessus de la ville, comme un poste d’observation ou de commande, l’ultime repaire des échappés urbains.

Je sais que je suis chez moi car je reconnais les lieux mais… est-ce que j’en suis si sûr ? Je sais que je rêve et je me persuade de connaître cet endroit.