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Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri. Et je disais que je devais retourner aux sources, à mes sources, c’est-à-dire remonter patiemment le temps pour trouver le plus ancien souvenir que j’ai du son et/ou de la musique. Je me rapelle la voix de ma mère qui me parle comme à un bébé, les voitures qui passent devant la maison la nuit. Les canons à Alicante. Je cherche je cherche. Le piano, plus exactement moi qui en joue. Tout le reste est juste du bruit. Aujourd’hui, justement, je conçois le bruit différemment. Je trouve souvent une beauté à ce que l’on nomme communément le « bruit », alors que celui-ci était dans mon enfance la voix de ma famille, la télé, la radio… Je me demande si cette réflexion est intéresante ou stupide. Toujours est-il que la perception de la musique a changé en moi, et évolue toujours.

Et si je mettais à une session humour ? Inventer des personnages, leur faire dire des horreurs, ça ne doit pas être sorcier !

Il y a des questions auxquelles on ne veut pas répondre. Ces sont des tabous. On a en a tous, et je crois que l’on est pas mal défini en fonction de ses tabous. Et que l’on ne me dise pas qu’il y a des gens sans tabous. Nous en avons tous.

Suite à une question (pourquoi Hitler est un tabou ?), je suis arrivé a ces résultats. Et bien car il nous définit un peu. On ne peut pas se moquer d’Adolf, on n’y arrive pas. Ce type a gommé sa vie privée pour être identifié davantage à son personnage. Quel homme peut se targuer d’avoir réussi à associer à un concept un geste, un logo, UNE LANGUE, un type de moustache, et l’armée Idéale de dévouement ?

La titi, si tu lis ça, sache que je l’avais déjà prévu.

Tu connais la titi ?

La paix la paix, oui c’est bien, on a compris que c’était le plus important, mais assez tardivement quand même. Les armes atomiques ont ouvert de nouvelles perspecctives… Mais rappelons-nous qu’il y a seulement 70 ans, on était en guerre contre des pays limitrophes de la France. Si aujourd’hui les roms avaient un pays, on serait en guerre contre eux !

Vous les cams

Vous les cams… invivables. Mouais, pas vraiment invivables, simplement futiles ? La journée de la came, arbre à cams…

Problême ou pas, je pars dans tous les sens. Cela m’empêche peut-être (notez le peut-être) d’avancer.

Et là, tout ce que j’arrive à faire, c’est rester assis à me morfondre dans un process de sape introceptionnel, alors qu’il y a un univers à découvrir autour de moi.Je n’arrfive même pas à exploiter cela pour en faire quelque chose. Me voilà boqué sur la case départ depuis 37 ans maintenant, et la clé de contact s’est cassé dans la serrure. Le seul moyen, c’est de désosser le tableau de bord et faire comme dans les films de petits voyous. Les fils se sont déjà rejoint plusieurs fois, mais la voiture démarre puis cale immanquablement. J’en arrive à en déduire aujourd’hui qu’il est possible qu’elle ne redémarre plus jamais, et cela est insupportable, je ne l’accepterais jamais.

Mais alors que faire ? J’ai plusieurs possibilités sur le papier ou en tête, mais je n’arrive plus à avancer dessus. Je reste bloqué comme un benet devant un Rubik’s Cube. J’attends stupidement un déclic extérieur qui me ferait redémarrer pour aller voir ce qui se cache derrière la colline qui est devant moi depuis trop longtemps. Je veux maintenant aller de l’avant, quitte à laisser mon véhicule sur le borde de la route et continuer à pied.

Donc pour continuer dans l’imagerie, j’identifie les phase suivantes :

1 je lâche le volant

2 j’actionne l’ouverture de la portière

3 j’ouvre la portière

4 je pose le pied gauche au sol

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

8 je me tourne vers l’avant et je marche

9 je marche jusqu’en haut de la colline

10 ** ***** ******** ** ***

Bon et maintenant l’analyse.;;

1 je lâche le volant

Ca pourrait bien signifier « je quitte mon boulot », mais je ne travaile plus depuis 3 ans. Je n’ai pas travaillé 5 ans sur les 12 dernières années… Je pense que je suis bon pour passer cette étape. Bien sûr on pourrait opposer à la méthodologie de commencer par cette étape. Quand on vient de casser la clé dans le contact, c’est que l’on n’a que la main gauche sur le volant. Plutôt que de s’acharner sur le tableau de bord, pourquoi ne pas appeler directement mon service d’assistance ? Ca pourraît illustrer ma fâcheuse tendance à tout vouloir tout seul sans demander à mon entourage. Je considère depuis longtemps le contact de mes semblables comme un risque d’être corrompu, infecté par des idées collectives peu réfutables. Si je nais dans une famille communiste, je le serais certainenement, ou au contraire jer passerais du côte obscur de la droite, en voulant dire  » je ne suis pas comme mes parents « . Mais comme ma famille n’est pas communiste et que ça s’est bien passé pendant mon enfance, cette étape définie comme première me convient, et pas simplement parce que je l’ai passée !

2 j’actionne l’ouverture de la portière

Comprendre quitter son lieu de vie. J’ai démanagé plusieurs fois, j’ai voyagé dans 15 pays pendant un an, mais il s’agit d’autre chose. Actionner la portière, c’est comme sauter en parachute, c’est quitter un milieu confortabe pour l’aventure, les sensations, les rencontres… Et c’est aussi avoir l’appréhension de la température extérieure, du taux d’humidité, du bruit, des odeurs. Bon finalement je l’ai fait aussi. J’ai quand même pris la décision de plaquer mon travail pour partir un an !

3 j’ouvre la portière

Etape très importante ! Au moment de pousser sur la portière, la tension est telle qu’un refus d’obstacle n’est pas rare même chez les humains aguerris. L’ouvrir, c’est comme quitter la chrysalide. On a entendu dire que c’était plus joli ailleurs mais c’est à peu près tout ce que l’on peut glaner comme ragot.

N’étant ni cocconophile ni de la famille des insectes, je passe avec succès l’examen.

4 je pose le pied gauche au sol

Bah une fois que l’on se rend compte que l’air n’est pas si froid et que le vent est inexistant, on se sent presque autant chez soit dedans que dehords. Le lieu est inconnu mais n’éprouve aucune sensation anxiogène ou que sais-je. Je suis peut-être arrêté sur le bord d’une highway américaine dans le désert Il n’y a rien de remarquable à 360° hormis bien sûr cette route rectiligne. Je ne sais pas combien de temps j’ai roulé, mais je crois me rappeler que j’ai pris la route il y a longtemps et qu’il va bientôt faire nuit.

Tout cela me traverse l »esprrit quand je pose mon pied et je m’apprête à m’extirper de cette habitacle résolument trop petit pour m’y cloîtrer davantage.

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

Je ne pensais pas que cela était si facile, et me voilà presque sorti d’affaire. J’ai juste un petit souci qui flotte quand je comprends que je ne pourrais pas fermer la voiture à clé. Mais il n’y a rien à voler dedans, la boîte à gant n’est garnie de la notice du véhicule..

J’ai changé d’horizon en scrutant machinalement le paysage à gauche. Toujours rien qui n’accroche mon attention. Raison de plus donc de continuer.

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

A moins d’avoir un trouble moteur grave ou une crise d’épilepsie subite, cette étape n’est qu’une formalité. Ca fait du bien en plus de déplier les jambes qui ne servaient qu’à appuyer sur les pédales. Enfin seulement le pied droit, je vous rappelle qu’on est aux USA et que c’est une automatique…

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

Ca devient de plus en plus facile !

8 je me tourne vers l’avant et je marche

Je reprends. C’est alors que je prends conscience de la distance à parcourir. Elle ne me fait pas peur, mais je compte mentalement les pas qui restent à faire pour arriver au sommet. Je me demande si je dois marcher à droite ou à gauche de la route. Bon je reste à gauche.

9 je marche jusqu’en haut de la colline

Bis repetita, pas de difficulté particulière.

10 ** ***** ******** ** ***

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Le bilan : je ne sais pas où ça coince. Je suis bien avancé.

J’ai une sensibilité particulière, pas unique mais assez rare j’imagine !

Les stimulis sensuels que je perçois trompent mon jugement, mon intégrités. Ces informations attaquent et corrompent mon être. Tel paysage est dit beau car il rappelle tel trait du jardin d’Eden.

T’as déjà été touché par un paysage ?

Pour moi, un paysage et la perception que nous en avons est perturbé par cette recherche de l’originel. Il y a plus de sacré en chacun qu’on le croit.

Sachant cela, je ne vois que des clichés pris de notre perspective et rien de plus. Voir une église et être touché par son histoire, très peu pour moi. Et même un lieu sensé être chargé d' »émotions » dans mon vécu ne me touche jamais. Et j’ai essayé encore et encore un temps pour tâcher de comprendre. Mais j’ai rapidement bifurqué en me disant que c’était « cool » d’être différent. Puis j’ai fini par me faire convaincre que j’étais un garçon intelligent, et me voilà aujourd’hui avec tous mes doutes, que bien sûr je n’avais pas avant. Sans-ceux-ci, je prenais allègrement le chemin de la colline. Là je suis miséreux dans mes inquiétudes, mais je reste confiant car je sais qu’elles sont relativement peu importantes. Relativiser me sauvera !

En ce moment je regarde d’un oeil une émission sur des familles qui décident de construire une maison. J’entends des phrases qui n’ont absolument aucun sens évident pour moi. « Ah oui, en foncé c’est très beau, le parquet foncé ressort bien avec les sous-pentes claires ».

Je pense que je ne pourrais jamais dire cette phrase en la pensant comme la « dame » à la télé. Comme je n’aime pas remettre en question mes choix, je ne pourrais cautionner un avis ou un autre sur cette question. Je regarde ce chantier du couple qui fait construire sa maison bio, je ressens de l’horreur faire bouillir mes tempes quand le gars se montre fier des travaux de la terrasse car ça commence à avoir de la gueule (encore une fois, la sienne). Il a choisi cette terrasse, c’est l’ultime terrasse finale. Je ne pourrais jamais car je n’y tiens pas. Je me berne tout au moins à croire que je maîtrise même cela. Une telle ficelle en publicité ne me fera jamais sortir le larfeuille tellement elle est visible.

Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Tout repose sur la théorie des choix. Une fois fait, comment vieillit le choix ? J’ai par exemple décidé de laisser complètement tomber la maîtrise d’un instrument de musique. Enfin plutôt enterrer… Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais éprouvé l’envie de jouer d’un instrument. Il y avait un piano quand j’étais môme, mais personne n’en jouait. On était hantés par par la légende urbaine, à savoir que mon père avait un temps un saxophone et une guitare électrique (tous deux gagné à la kilbe, comprenne qui pourra), mais qu’il les aurait donnés à Emmaüs, me privant à jamais de l’opportunité de m’y mettre. Heureusement, la musique m’a passionné le jour ou j’ai entendu des contes pour enfants sur mon mange-disque. Je m’y suis mis bien plus tard, finalement comme ce môme que je n’était plus.

Il devrait m’arriver de douter de ce choix, au moins un peu. Mais non, jamais je n’ai remis en question ce dogme fondateur. Je n’ai juste pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, ou au contraire qui sait si je fus bordé de nouilles d’avoir avancé en terrain vierge sans les rencontrer. Toujours est-il que maintenant j’en suis encore à me convaincre que je suis davantage disposé à composer seul qu’avec d’autres personnes qui s’avèreraient musiciens. Mais il doit être envisageable de trouver un nid d’individus comme moi et de rejoindre ou fonder une école d’oiseaux comme moi, à l’image des surréalistes ou toute autre communauté d’artistes comme Berlin Ouest, Cologne, Canterbury…

Je prends donc la décision de me mettre à la recherche de mes prochains pour pouvoir me passer de raconter ma vie pathétique par écrit. J’ai toujours considéré que le fait de se centrer sur soi pour prendre le temps d’analyser les données et réfléchir (phénomène de « bouclage » comme on dit dans le jargon des nantis antidépressorisés) constituait une perte de temps à partir du moment où les choix sont faits, qu’on les assume et que cela ne génère aucun dommage dans son entourage ou ailleurs.

Je repense au 10, et ce qui pourrait me bloquer parfois, c’est tout simplement l’achèvement de quelque chose qui, une fois accompli, n’a plus rien à dire. Il devient un paysage insipide et

insignifiant de plus. Je le sais car je l’ai vécu plusieurs fois.

Bref je préfèrerais peut-être un jour organiser des visites guidées au mont 10. Mais pas tout de suite !

Mais en attendant, je vais me mettre en chasse, dénicher les bons emails, les blogs prometteurs, les plages sonores ambigües, les sonorités folles, les bruits qui sont plus que cela, les esprits de mon temps opposé à notre temps, forcément, les rythmes bancals, les accords casse-gueule, les sifflements de douleur, le sons des portes qui ne claquent pas. Pour ce faire, je vais construire un piège à talents qui prendra la forme d’un site web où j’expliquerais au mieux possible mon « courant musical » pour convaincre ceux à la même sensibilité de prendre contact. Je vais créer une nouvelle secte ultraselect de défricheurs sonores. Ce ne sera pas du tout militarisé comme Magma, mais, tout compte fait, notre objectif sera le même.

Bilan après une semaine

Ma vie tourne autour d’elle depuis le 2 avril 91. J’apprends son prénom, et me voilà parti pour vingt ans à me demander qui c’était et à regretter de ne pas avoir fait sa connaissance. Et voilà qu’en lançant un appel sur un site d’anciens du lycée l’une me répond tout simplement :

2/04/2010 09:34:46 Bonjour André,
Je me souviens d’autant mieux de Liz que c’est une amie d’enfance à moi, je la connaissais depuis le CE1, nous étions ensemble en cours élémentaire, et nous sommes retrouvées à Duval. Elle s’appelait Liz Beaulieu, et je la vois toujours. Je déjeune même avec elle ce midi, je lui parlerai donc de ton message.Elle est sur facebook, à son nom de jeune fille ou de femme mariée, je ne sais plus… Au risque de te décevoir ;), elle est en effet mariée, elle a deux enfants, et elle est journaliste. Son nom est désormais Dumont.
Voilà pour l’essentiel, le reste, elle te l’apprendra elle-même si elle le souhaite.
Bonne continuation à toi, Claire

Facile ! J’aurais dû y penser avant. Mais… j’y ai déjà pensé et plus que cela même ! J’ai écrit deux fois au lycée, j’ai inondé le web d’appels à recherche. Je n’ai sans doute pas fait le maximum, mais on ne peut pas dire que je suis resté » inactif toutes ces années.Et voilà qu’en un instant je tombe sur une de ses amies d’enfance qui me lâche enfin le morceau !!
On est le 13 avril et je me rends compte qu’elle m’a répondu exactement 19 ans JOUR POUR JOUR après celui de la « rencontre ». J’avais écrit à Claire le 31/3… Bref.
Pour compléter la chronologie récente, j’ai découvert la réponse de Claire le 7/4. S’en est suivi plusieurs jours de littérale euphorie. J’étais sur un nuage à la simple idée que le fait de la revoir était de l’ordre du possible et que cela ne dépendait que d’elle.
Et comme elle ne me répond toujours pas, je me dis que je vais m’en tenir là. J’ai élaboré plusieurs plans d’approche mais j’ignore si je vais y donner suite. Déjà, les mails à elle et à Claire ont été suffisamment vagues pour noyer le poisson : pas question de parler d’amoureux transis, des heures passées à penser à elle, des rares jours sans son souvenir. Elle a du reste tellement vécu dans ma tête qu’il n’est même plus question d’amour ou de passion.

Donc les stratégies d’approche envisagées sont :

– rencontrer Claire
– rencontrer les deux à la fois
– la relancer

Le premier choix me paraît le plus simple bien que le plus éloigné de l’objectif, à savoir un face à face avec elle pour faire connaissance et faire fi des 19 ans. Je suis certain qu’elle m’a presque oublié depuis ce temps et que l’idée de me revoir ne la tente pas plus que cela, mais qui sait ? Elle se dit peut-être que ça l’amuserait un peu. Mais si elle est coincée, elle ne donnera pas suite. Pour l’instant je ne tire aucune conclusion et j’attends patiemment. Mais le simple fait que Claire me livre une telle foule de détail dans sa réponse me laisser penser qu’il serait facile de la rencontrer car, pour le coup, elle, elle est au moyen curieuse !

Donc qui est Liz finalement ?

Je découvre qu’elle est journaliste à la télé depuis 97. Des détails que je n’aurais pas pu inventer tellement cela semble incroyable :

– de 99 à 2001, j’ai bossé pour la maison mère de cette chaîne. En 2000 les locaux de la chaîne sont venus s’intégrer aux locaux de la maison mère. On a déjeuné au même restaurant d’entreprise pendant un an
– à cette époque, j’habitais exactement en face de l’entrée des locaux de la chaîne. J’y suis resté jusqu’en 2003, et tous les jours, elle venait bosser à moins de 100 mètres de chez moi !
– en épluchant ses amis sur un réseau social très connu, je constate que deux de ses amies sont elles-mêmes amies avec deux de mes amis qui ne se connaissent pas (vous avez suivi ?). J’ai évidemment fait chauffer la boîte gmail quand je m’en suis aperçu !

Bon voilà, je ne sais pas trop ce que ça va donner tout ça. Je sais par contre qu’on ne peut pas revenir 19 ans en arrière. Et ce n’est finalement pas l’essentiel. En médecine, on pourrait faire l’analogie avec une ablation d’un organe qui ne sert plus à rien. Mais qui est assez savant pour prétendre qu’il ne servira jamais plus ? Maintenant que je l’ai un peu retrouvée, que je peux lui mettre un nom, un métier, quid du mystère qui m’a animé tout ce temps ? Vais-je devoir en trouver un autre ou m’en passer ? A me relire je constate que je sais déjà que je ne la rencontrerais jamais et que je devrais simplement intégrer ces nouvelles informations, sans tout compte fait résoudre quoi que ce soit.

Mais je continue à révérer ce fol espoir fripé.

Liz,
Encore
Une
Fois
Ton nom

Liz.