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Pauvres dauphins

Les dauphins, ces mammifères de la mer, sont fascinants. Ils ont la conscience de l’autre, et donc de soi. Ils savent ce qu’ils sont, et ce que les hommes sont. Ils se reconnaissent quand ils se regardent dans un miroir.

Le problème sur le plan de l’évolution pour les dauphins, c’est qu’il s’agit selon moi d’une impasse évolutive. Je ne vois pas comment des dauphins deviendraient assez intelligents et surtout évolués morphologiquement pour inventer l’agriculture et l’extraction de minerai à des fins de manufactures d’objets de consommation courante. Ils ne nous dépasseront jamais et ne nou supplanteront pas, d’autant plus que maintenant on commence sérieusement à empiéter sur leur territoire.

Donc, chaque fois que je vois un dauphin à la télé, je rigole un peu…

Pauvres dauphins.

Tiens, je viens d’avoir une révélation du pourquoi du choix de ma conjointe et pas d’une autre. Il se trouve qu’il y a des choses que je ne comprends pas en elle malgré mes recherches approfondies. J’ai développé avec les ans une véritable science autour de la question. Une bonne partie du budget temps y est consacré pour tâcher de percer le mystère et d’avoir les réponses à plusieurs questions. Pourquoi le pain grillé ? La barbe, je dois la couper à combien ? A quoi sert la bouteille d’eau à côté du lit ? Je peux boire dedans ? Pourquoi ce dentrifrice ? Et surtout pourquoi pas ce dentifrice que je viens d’acheter ? Et comment il fonctionne le truc qui tourne en boucle dans sa tête ? Vraiment multitache ? Et pourquoi se vouvoyer ?

Bref, je l’aime car je ne la comprends pas.

Après, bon c’est vrai, elle ne voit pas cela pareil.. Mes piques de sondage sont simplement d’inoffensives petites enquêtes de routine pour enrichir les dossiers centraux. Blême bureaucratie! Mais comment pourrais-je me moquer ? Il faudra un jour que je couche Tililand sur le papier pour prouver une bonne fois pour toutes ma pure bonne foi dans l’affaire.

Trois mots qui à tour de rôle sont le plus éloigné possible du sens du mot précédent.

Exemple : la Schtroumptfette, Bernard Ménez, et l’humour.

Tiens j’avais envie d’aller voir une copine qui joue dans une pièce. En plus elle est jolie. Je vais sur son site web puisqu’elle fait du web design, et je parcours avec hardeur sur mon écran l’étendue de ses innombrables talents, du moins dans le souvenir troublé que je tâche depuis d’entretenir religieusement..

Euh, finalement je ne vais pas y aller. Ca ne peut être que l’âge qui me fait avoir tel raisonnement. Je vias donc d’abord parler de l’histoire à ma conjointe, toujours elle, et c’est elle qui décidera (c’est du tout cuit).

C’est elle qui va bien rigoler quand je vais lui raconter.

C’est drôle, je me sens de force à conquérir la planète. Cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé chez moi. Une partie de moi se bat pour être le premier. Et je me bats à mon tour contre cette partie. Et ce soir, les forces sont incertaines des deux parts. Il se formente un insidueux et incompréhensible courant turbulent qui se perd dans l’infiniment petit.

Si l’on tentait de comprendre une part de ma mélancolie, l’on dirait que je n’aime pas ce que je suis. Je déteste avoir hérité d’un corps humain. La gestion des rapports parent enfant est prometteuse ! Il va falloir de mon côté que j’approfondisse la réflexion sur ce point pour ne pas être à court d’arguments si l’on allait à me faire un reproche sur une inflexion à intention éducative douteuse ou mal comprise. Si je veux que mes enfants jouent d’instruments de musique, comment concilier cette louable intention avec mes conceptions propres de la musique ? Je ne sais pas de doute façon si je pourrais pardonner à mon enfant d’être devenu le nouveau Mozart…

Tu es déjà allé dans le LHC ?