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Articles pour le mot-clé ‘exemple’

Bon début

Je travaille pas mal ces jours-ci sur plusieurs projets, dont l’un semble très prometteur. Comme par exemple celui qui est profond doit sortir masqué. Désolé si la phrase doit être relue pour espérer pouvoir être appréhendée par un génie de passage. Me concernant, je la lis, puis je la parcours une seconde fois et je comprends, suivant mon raisonnement dans une sorte de récurrence.

Pour simplifier les choses, je dirais que je souhaite garder l’idée pour moi sine die. Mais j’ai d’autres projets qui bouillent !

Ayanamei Rey

Ah qu’il est difficile de faire comprendre la passion des dessins animés japonais au néophyte… Mais je vais quand même essayer, d’autant que je suis pas passionné par les mangas.

Prenons par exemple n’importe quel dessin animé japonais. Quel que soit la trame développé, l’histoire intégrale et complète n’est pas appréhendable dans les épisodes. Pour faire bref, la réussite de ce dessin japonais se mesure à ce qu’il ne montre pas de l’histoire. Si ce qu’il ne montre pas met en exergue une actrice de l’histoire, elle en devient d’autant plus évocatrice.

Ayaname Rey, elle rend fous les garçons. Elle est décrite comme mystérieuse au possible. On ne capte que queques traces de bribes sur elle au cours de toute la série. N’importe qui en connaissance de cause, tuerait près et mère pour la rencontrer et lui faire subir les derniers outrages avec le désir fou de réussir à lui procurer du plaisir… Même la simple possession d’une poupée à son effigie doit faire arriver à faire mouiller une camionneuse nippophile.

Plus généralement, comment les scénaristes ont-ils résisté à l’irrépressible envie de rentrer plus dans le personnage et de forcer le trait du brouillon ? Sont pervers ces poponais.

Impediment

Impediment. C’est pas une insulte ou une nouvelle position sexuelle. Ca veut dire “ é lo cu tion ”. Ca non plus ça n’est pas une position sexuelle…

Le premier homme sur la Lune. Juillet 69. Tu m’étonnes que ça a amplifié le summer love, cette nouvelle perspective, l’achêvement d’un rêve d’enfant, le réveil. L’humanité tout entière respirait de concert cette brise de liberté. C’est possible, ils l’ont fait…

Tiens je pourrais faire un buzz en faisant croire que je lance une boîte qui commercialise des fours crématoires à usage loisir. Je me fais arracher la gueule, piétiné par tout le monde (enfin sauf ceux qui se voyaient déjà clients), et ensuite j’annoncerais que c’était une blague. J’aurais le beau rôle et je mettrais un coup de projecteur sur le malaise de cette communauté, et ce, à moindre frais, sans me faire trop d’ennemis. Ce scénario me séduit car je ne trouve comme cela pas d’autre possibilité me permettant de me faire connaître à plus moindre frais. A voir avec les encouragements du professeur principal. Merci Monsieur. Je peux partir ?

On a tous des disciplines dans lesquelles on est très concentrés. Kasparov, par exemple, ce sont les échecs, Maitre Eolas c’est la justice, Phil Ivey, le poker, notre président, les femmes, les femmes, notre président…

Moi, ma discipline, c’est les sketches comiques. Bien plus que le poker, où au fond je reste en surface. Le calcul mental du comptage de la valeur du pot ne suffit pas à être considéré comme bon joueur. Je raconte toutes ces salades bien évidemment pour appâter le poisson et donner aux gens que je méprise profondément et qui se reconnaissent, l’envie de me terrasser au double Omaha High Low 6 cartes. Un peu de sérieux…

C’est pour moi la quintessence de l’homme. Observer et comprendre le jeu d’acteur, et s’évertuer de cerner ses motivations et ses inspirations. Où a-t-il trouvé cette idée tellement loufoque qu’en la racontant, c’est vraiment impossible de ne pas rire ? Au bout du compte il n’y a que les spectateurs qui ont un droit légitime à se laisser aller à vraiment rigoler en public. Et bien sûr les comiques lors de l’écriture de leurs textes. Mais ce dernier aspect est mille fois hélas mal documenté.

Dans les Monty Pythons, jusqu’à ce soir, je n’avais vu John Cleese, Terry Jones, Eric Idle, Graham Chapman, Terry Gilliam ou Michael Palin rire qu’une seule et unique fois pendant un sketch. C’est Michael Palin (sorry mister Vercotti) dans le numéro 2 dans le sketch du tableau avec le mouton au moment de rendre ses moustaches à John Cleese… J’ai gravé en tête les 45 épisodes du Flying Circus, et je n’éxagère beaucoup que d’un tout petit peu. Je mets au défi quiconque de me trouver une autre scène ou un des six est pris en flagrant délit de fou rire dissimulé.

Et là ce soir, je les regarde au Hollywood Bowl à Los Angeles (et je n’y ai même pas fait un détour alors que j’avais une voiture et surtout du temps puisque j’y étais en vacances prolongées…), et je surprends encore ce Palin à réprimer très discrètement un début de fou rire. C’est dans le sketch avec les tartes, à la fin. Et ne croyez pas que je fais une mise au point car Palin ne serait pas mon préféré ? Ma foi, reconnaître avoir un préféré chez les Monty Python, ce serait pouvoir oser imaginer qu’il y en ait de plus drôle que d’autres dans la troupe, et je n’en ai pas la force heureusement…

SI tu es quelqu’un de bien, ça veut dire que tu sais qui est John Philip Sousa…

Incroyable, je tombe sur une émission de spéléologie avec un reportage où des gens en combinaisons rouge dans une grotte font de la tyrolienne. C’est très beau, la fille va à tout allure sur le filin, puis elle approche de la fin de la traversée, et là on voit en bas de l’écran un balcon en pierre manufacturé. Mais qu’est-ce que ça fait ici un balcon ? On est pas dans une grotte ? Ah oui, c’est éclairé comme Versailles. Bon j’ai compris, ce ne sont pas des scientifiques, mais des gens qui ont gagné un stage découverte.

T’étais pour ou contre le projet Constellation ?

Tiens je viens d’avoir une idée d’exploitation (de mise en valeur oserais-je) de ces questions qui truffent mes textes (le melanosporum attire le cochon, moi non plus je ne vois pas le rapport) . Un jeu ! Avec Google, tout est à portée de main, à tel point qu’on ne galère plus. à trouver une information. Moi je vais proposer des galères sur le web. Il y a quinze ans, on jouait au jeu “trouver une photo de Garcimor”. Aujourd’hui, je te demande si tu étais pour ou contre le projet Constellation. Note cher lecteur que je suis de bon poil car je te précise gratuitement et sans égarement de ma part, de un qu’il s’agit d’un projet, de deux que j’ai utilisé le passé pour te poser la question.

Si par exemple je récompense ceux qui répondent à la question comme moi, ça serait amusant de voir combien de personnes me ressemblent vraiment. J’en reviens à mon idée de questionnaire de Moi. Je liste une série de 300 questions, et il faut la remplir en répondant par oui ou par non à chacune d’elles. De deux choses l’une, soit on connaît la réponse, soit on tâche de répondre comme je répondrais, et si l’on a pas honte de ce choix, ma foi ça se complique. Si on se plante, c’est qu’on ignorait qu’on était dans l’opprobre de l’ostracisé. Pas bien. Si l’on a bon, on se rapproche de me comprendre d’autant, c’est-à-dire que l’on n’est pas très avancé. Bien.

Et qui sait, ça aurait le résultat dont je rêve, à savoir de faire disparaître chez les gens des attitudes grossières et franchement archétypales du plus terrifiant animal sur terre. Je veux extirper le peuple (et je le dis sans facilité de style ni aucune désapprobation quand à sa condition) et l’élever un peu dans la mesure du possible. Ou au moins qu’ils me foutent la paix. Pour le moment j’ai été très chanceux, ma vie n’a jamais croisé de blousons noirs qui en voulaient à mon larfeuille. Il ne s’agit pas là, Dieu me Lagarde, d’une de mes pires craintes, je me devais de le préciser pour couper l’herbe dans la graine. De tout façon, les blousons noirs ça fait has been. La preuve, quand je pense à Dick Rivers, je pense automatiquement d’abord à Monsieur Manhattan dans le sketch de la botte de ce rockeur sirupeux. Mais attention, je n’ai rien contre lui, c’est tout l’inverse.

Et je ne dirais jamais que la terre serait mieux si il n’y avait que des copies de moi. Une vie sans sein, plutôt crever direct.

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J’en connais qui diraient que c’est très narcissique et ostentatoire, bref démonstratif et finalement, ouch, de mauvais goût. Ca va pas la tête ou quoi ? Ca fait partie du programme de rester bien sagement assis sur son siège, et de surtout ne jamais déboucler la ceinture ? Je crois que je n’accorderais jamais aucune importance à des reproches de la sorte. Je veux bien que mon goût évolue un peu, normalement, avec le temps, comme l’inflation. Mais je ne vois pas comment je pourrais dans la même journée, la même année voir passer des concepts entre moi et les ostraciser subitement. Je me lève le matin en me moquant d’eux, je me couche dans leur lit le soir venu. Bof… A la limite, ça pourrait dans un accès délirant et fou dangereux, se produire si par exemple ma langue avait fourché là ou il ne fallait pas. Par exemple, je fais le cauchemard de la disparition d’un homme politique donné (j’oublie les femmes par pure galanterie ou par cynique machisme, je n’en sais rien), et le lendemain on apprend qu’il s’est rencardé devant le Grand Barbu pour un dépôt de bilan. Je dirais “Oh ben mince !”.

L’idée des questions est une bonne idée, forcément puisqu’elle est de moi. Devant sa première question, on a le choix entre répondre au pif, répondre correctement car on connaît la bonne réponse, faire des recherches avant de répondre, et ne pas faire de recherche mais réfléchir un peu. Dans tous les cas, mon quasi objectif est atteint, à savoir que tous les participants ont dû réfléchir un peu, c’est ça de bon à prendre. Et pour généraliser, je dirais que le simple principe du “jeu” (car l’on est effectivement en présence d’un “jeu”) fait un peu réfléchir et s’intéresser à moi. Ouarf ! Aujourd’hui je serais content que mon cas soit documenté et devienne un digne sujet d’étude, qui ne le serait pas ? C’est ingratement le seul cas qui semble me rester pour me justifier si l’on me mettait sur la défensive. Je plaisante !

Je vais donc inventorier toutes mes phrases et figer mes réponses sur la même ligne. Une bonne réponse : 1 point. Une mauvaise réponse : 0 point. Certaines questions ramènent 0,5 à chacun et ne sont donc pas discriminantes, histoire de faire transpirer un peu les fronts. Et j’irai plus loin dans le système de notation en donnant des étoiles de difficulté à chaque question. Soit la question doit être décodée pour être répondue, soit cette réponse peut découler d’une connaissance de toutes les autres questions et réponses. Ca va faire mal.

Crois-tu que l’URSS s’est effondrée grâce à la pression soutenue de l’Ouest ?

Parlons rapidement de convictions politiques. Moi, je n’y peux presque rien, il est un fait que la droite est une maladie que contractent des gens dans l’erreur, contre laquelle on ne peut pas grand chose hélas. Le malade se croit bien portant mais il est presque certain d’y rester. Il est du côté de ceux qui fabriquent une société dans la société. Les plus influents utilisent la politique pour avantager leur communauté, asseoir leur pouvoir, et souvent dans les cas les plus graves reconduire des indésirables à la frontière, voire les faire tuer. L’extrême droite, c’est se débarrasser de tous ceux qui ne sont pas français, car la France c’est bien et les étrangers c’est pas des Français, donc c’est pas bien, voire carrément mal.

Argument imparable…

Il s’en bouscule dans ma tête

Comme d’habitude, je pars dans tous les sens et je ne m’en plains pas !

Tu peux citer les 5 membres de la famille quEdika dessine sans cesse dans ses 33 volumes (bon pas dans tous hein) ?

Ces questions permettent de faire quelque liant entre des paragraphes qui sans lui appaîtraient encore plus brouillons et destrcturés. C’est une ruse d’écrivain, je l’ai peut-être inventée dans cette forme, mais bon. Ce n’est pas là l’essentiel, mais bien les idées elles-mêmes.

Donc d’après un écrivain en vogue, la carte apporte parfois plus que le territoire. C’est pour moi une évidence comme enfoncer une porte ouverte. Il est évident que par exemple l’histoire est plus intéressante que les vies de la multitude infinie de seconds rôles qui la constituent. Le résumé illustré vaut souvent mieux que l’oeuvre, ou encore la vie d’un peintre a souvent plus de valeur que les peintures de son oeuvre. L’art fait se superposer l’art et son démiurge. Du religieux, il est actuellement au plus proche du pécheur. ET c’est mieux comme ça pour le moment. J’ignore comment sera dépassé l’art contemporain puisqu’il a tué l’art en ayant vraisemblablement exploré toutes les niches, toutes les voies en friche en moins d’un siècle. Il se dilue encore aujourd’hui jusqu’à rendre chacun de nous un artiste potentiel qui a des idées à exprimer. L’âge d’or de la découverte et des baptêmes est révolu. Nul n’inventera un nouvel art qui ne soit un chemin déjà emprunté. Cette prise de conscience est intolérable, et bien qu’elle tienne bien la route je ne peux l’accepter contre toute logique. L’humanité parachève la découverte de son microcosme. Internet catalyse notre savoir, fait bouillonner nos idées en les métisse à l’envie. Mais notre monde n’est pas le monde l’état de la science, par son incomplétude, Comme dit Brigitte Bardot, on sait si peu de choses…

Je reste persuadé qu’il existe près de nous des continents vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Je vais une nouvelle fois reprendre mon exemple récurrent de la mer. Pour faire court, la musique de la radio, c’est la surface de l’eau et une couche de profondeur variant de zéro (je ne cite personne), à quelques metres (je ne citerais que moi si j’étais convaincu d’être le seul en l’espèce, et je citerais encore moins une radio prétendant atteindre cette altitude négative puisque je n’écoute pas la radio).

Je constate par ces lignes en me relisant que la musique m’obsède car elle constitue une porte de sorte potentielle, probablement la seule (voir article du 30 septembre). Mon salut viendra de ces observations que j’effectuerais dans les abysses océaniques.

Mais une plongée se prépare méticuleusement. La pression est à la limite du soutenable, la respiration difficile, l’on en revient strictement jamais indemne..

T’as vu le film ou Hitler est un homo tantouse avec des boucles d’oreille qui joue du blues au piano ?

Crois-tu qu’il existe des gens dont le métier à plein temps est de jouer un monstre dans des films ?

Bon je crois que c’est tout pour ce soir. J’ai froid et j’ai mille choses à faire demain : commander ma copaxone, écrire un article sur les régimes, acheter des piles rechargeables pour la Wii, acheter de quoi anger pendant le train, poster ma lettre pour créer ma boîte, supprimer et recréer une partition sur le PC de la titi, relancer GGP, ranger l’appart, et bien sûr prendre une douche, aller à la Poste récupérer deux colis, relancer mon banquier pour qu’il ferme mon putain de compte qui me coûte 8 euros par mois, relancer Bouddha pour qu’il ait la gentillesse de me prêter les clés de son parking pour JP (important!), finir mon outil de gestion d’URL pour le black hat, acheter la licence WPRobot pour Amazon, répondre à Susanna, descendre les bouteilles, ranger la cuisine, préparer les jeux pour mercredi, et j’en oublie ! Là bien sûr, je décris la journée idéale sur le point de vue administratif et organisationnel. Si j’en fais la moitié, ce sera pas si mal.