Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post
Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.
Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.
Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.
Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !
Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.
Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.
Quelle honte quand même…
DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !
Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.
Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.
.
Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.