Archives

Archives pour la catégorie ‘Billet du Jour’

J’ai pris du poids

Ben oui, j’ai grossi ces derniers mois. Je faisais 61, je suis passé à 62. Ca fait vingt ans que ça ne m’étais pas arrivé. Et j’ai dû refaire une partie de ma garde-robe, celle qui me sert au corps, ou plus précisément aux bonbons. Tous mes caleçons en latex, hop chez Emmaüs. Ne soyez donc pas trop étonnés de voir les SDF du 11ème s’affubler de ces tenues coquines… Finalement je redistribue ce que j’ai gagné à la sueur de mon front. L’augmentation pondérale de mon corps physique contribue, oui je le dis, contribue à rendre le monde meilleur. En plus le latex ça tient chaud.

Donc, j’ai pris un peu de poids. Bah, juste un kilogramme, mille grammes. Ca vaut bien un gros steak saignant, ça. Et en plus, pour accumuler cette masse graisseuse, j’ai bouffé et encore bouffé des mets fins toujours plus gros et délicieux, j’ai fréquenté assidûment les restaurants à prendre le plat du jour dans le menu du jour, le verre de vin et le café qui vont bien. Malgré tous mes efforts durant plusieurs mois, je n’ai pu que me défaire de ma panoplie de Superman et du slip boxer moulant avec les trous devant et derrière.

Moi, je suis comme vous (au-delà peut-être de la possession de tels vêtements, mais encore une fois je viens de m’en séparer), je me demande toujours avant d’acheter quelque chose si j’en ai vraiment besoin, car une petite voix en moi me rappelle systématiquement combien l’homme souffre encore de nos jours, et parfois même meurt de faim. Et ça, ça me fait tellement mal que je finis toujours mon assiette au resto. La faim dans le monde, j’y peux rien, ça me donne faim.

Et c’est facile de retrouver l’appétit avec la télé ! Je me suis abonné sur ma Freebox à toutes les chaînes de documentaires pour multiplier mes chances de voir un gamin crever la dalle aux heures de repas pour me stimuler l’appétit.

A contrario, je déteste les chaînes culinaires. Cuisine TV, moi vivant, j’y serai jamais abonné! Ca me coupe la faim direct toutes ces émissions pour apprendre à faire la choucroute aux fruits de mer, le paté en croûte au munster, l’omelette norvégienne au lard, le mignon de veau au caviar de cèpes et aubergines, jus de persil… Là, curieusement, ça me fait culpabiliser. Je me dis, d’une part, que c’est pas bien alors qu’on meurt de faim ailleurs, et d’autre part que je n’arriverais jamais à venir à bout d’un tel menu gargantuesque.

Ayanamei Rey

Ah qu’il est difficile de faire comprendre la passion des dessins animés japonais au néophyte… Mais je vais quand même essayer, d’autant que je suis pas passionné par les mangas.

Prenons par exemple n’importe quel dessin animé japonais. Quel que soit la trame développé, l’histoire intégrale et complète n’est pas appréhendable dans les épisodes. Pour faire bref, la réussite de ce dessin japonais se mesure à ce qu’il ne montre pas de l’histoire. Si ce qu’il ne montre pas met en exergue une actrice de l’histoire, elle en devient d’autant plus évocatrice.

Ayaname Rey, elle rend fous les garçons. Elle est décrite comme mystérieuse au possible. On ne capte que queques traces de bribes sur elle au cours de toute la série. N’importe qui en connaissance de cause, tuerait près et mère pour la rencontrer et lui faire subir les derniers outrages avec le désir fou de réussir à lui procurer du plaisir… Même la simple possession d’une poupée à son effigie doit faire arriver à faire mouiller une camionneuse nippophile.

Plus généralement, comment les scénaristes ont-ils résisté à l’irrépressible envie de rentrer plus dans le personnage et de forcer le trait du brouillon ? Sont pervers ces poponais.

Tanamar?

Tu savais qu’il n’y avait pas de tarama de luxe car le tarama cher est le même que le premier prix ?

Est-ce que tut trouves normal que l’on élève des faisans dans d’énormes filets, qu’on les libère dans la forêt une quinzaine de jours avant l’ouverture de la chasse, et pan ! Ils se font shooter par des hommes qui ont payé une journée de chasse et pouvoir ramener deux faisans à la maison chacun (sur les 60 qui seront mortellement touchés). Les rescapés ne passeront de toute façon pas l’année. Ils ne mangent que les granules de l’éleveur et restent la proie des prédateurs naturels. Enfin naturels, je n’en suis plus sûr, mais en tout cas moi ça me fait gerber.

Gymnastique de la survie

Je lisais la biographie d’une célèbre danseuse de la période dorée d’Hollywood dans ces comédies musicales qui ont fait leur succès. Cette actrice disait qu’elle devait faire au moins une heure de danse par jour car pour elle, c’était comme respirer, c’était vital. La danse c’est ça, j’en ai bien l’impression. C’est de n’avoir le choix que de passer un certain temps tous les jours à pratiquer une activité d’ordre physique et artistique pour ne pas mourir. Une chose est pour sûre, je ne suis pas un danseur du tout du tout.

Je viens d’avoir une idée du génie artistique. Les danseurs dansent en rond comme pour combler un cercle matériel dans l’espace. Au mieux ils le rempliront complètement. Mais ça ne sera qu’un disque pas énorme en comparaison de la taille hypothétique de l’univers. Et bien le génie, c’est tout l’univers restant. J’ai bien du mal à comprendre en quoi ce ne serait pas si grave si on oubliait quelques traditions. Et surtout en musique ! Certains aiment la musique et écoutent la musique du passé. Moi, je n’ai que celle qui se tourne vers l’avenir. J’attache peu d’importance à ce qui s’est fait. Toute tentative de création d’une culture musicale me fait hurler. Je ne me remets finalement pas beaucoup en question sur mes choix artistiques.

Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines personnes le détestaient. C’est parce qu’il met dans la bouche des autres ce qu’il aimerait entendre. Dans ses livres, quand il relate une discussion, il utilise de longues phrases qui dévoilent qu’elles n’ont évidemment pas été prononcées telles quelles. Il en rajoute une couche pour faire passer l’interlocuteur pour une maman wombat. Au premier regard, cette attitude dénote d’un réflexe de protection. Attaquer d’abord. C’est provoquer pour rallier les suffrages, c’est charmer pour mieux convertir. Quel charisme, ce Jean-Pierre Petit. En ces temps incertains, je m’hasarderais éventuellement sous la contrainte à estimer qu’un film sur sa vie et son message ne serait pas culturellement une erreur. J’ai de l’estime pour lui. Un soir où il ferait plus froid, je dirais qu’il serait la seule personne à avoir mon estime. Mais serait-ce le désespoir ? J’en ai bien peur…

Bon, je n’ai pas envie de me lancer dans le plagia à la mode, donc je vais faire un aparté en collant un texte de Maitre Mô qui raconte sa rencontre avec son client :

Jeune, on est enclin à attraper au vol les idées plutôt que d’attendre de se faire les siennes, et sa rencontre ne va pas m’inciter à vieillir : il ressemble à un monstre, et les faits qu’on lui reproche d’avoir commis sont justement assez monstrueux.

Après, on lui demande pourquoi il lui avait mis une cigarette dans l’oreille. “Ben parce que j’avais pas de cendrier”. Et le type il est sincère, limite de bonne foi. En tout cas, je ne crains rien de lui si, à sa sortie il tombe sur ce texte où je le traite allègrement d’abruti. Il ne maîtrise de doute évidence pas son alphabet.

Je suis fasciné ce que l’on ne peut appeler que “ces gens”, et je me demande combien ils sont, par exemple en France. Se pourrait-il que cette population constitue sur le plan politique le terrain le plus malléable, le plus perméable à la politique communication ? Et là non plus je ne crains personne.

Je ne me fais pas avoir quand un dirigeant fait un effet d’annonce car j’ai déjà désamorcé ce qui ne sont souvent que des mots. Se pourrait-il que cette population constitue les petits soldats de la grande armée de l’ombre de la république, une armée civile qui répond au doigt et à l’oeil par le truchement des discours au sens caché qui leur sont destinés ?

Celui qui s’est immolé par le feu en Tunisie s’appelle Mohamed Bouazizi. Pour protester contre une décision de justice à son désavantage, il a décidé de se mettre le feu.

Je ne serais pas capable de m’immoler. Je suis écolos, alors la combustion de l’essence, très peu pour moi. Je pense qu’un dispositif ancré dans le sol, une cabine automatique indéboulonable même par l’armée, qui génèrerait du 120 décibels non stop avec en boucle le morceau You Suffer de Napalm Death (attention c’est très intense, ça mérite vraiment de gougler) la nuit et Sacré Soleil de Bernard Ménez dans la cour de l’Elysée. Oui, j’aime beaucoup Bernard Ménez et je vous emmerde. J’estime qu’il n’a pas acquis la reconnaissance que je mérite. Le vrai expert es Ménez que je suis réussira à convaincre la plèbe, ou périr. Qu’il est difficile d’être trop en avance sur les modes…

Ca se mange un Kiwi ?

Est-ce que tu aimes la provocation ?

Bon, là d’un coup je sèche. J’ai déjà écrit un article de plus de 300 mots cet après-midi qui n’a pas grand chose à voir avec ce projet. Avec cela j’ai écrit un long mail de 249 mots à mes drilles du poker. Suis-je à la limite? Mais non ! Je formalise des idées que je ne couche pas systématiquement et forcément sur le papier. Je ne me lancerais pas sur des théories à base de partie émergée de l’iceberg, mais pour autant, je me devais de faire preuve de cette honnêteté, cet avertissement. Je n’écris pas tout. Je propose seulement le bestof, le zapping de la journée, l’essentiel du moment, le concentré de vous avez compris je n’insiste pas, le Morandini!….

As-tu un Polaroid à poster ?

Je regarde un documentaire sur les photos Polaroid. L’on trouve une certaine beauté à l’aspect partiellement aléatoire d’un cliché Polaroid : humidité, température, rendu des couleurs, développement partiel… Cela contribue à l’art photographique. Le fait que la photo ne soit pas parfaite la rend touchante. C’est l’équivalent du swing des séquenceurs électroniques musicaux. Moi la musique séquencée je n’en pense pas trop de bien, alors je me suis demandé quel serait l’équivalent de ma “conception de la musique” en photographie. Je penses que ce serait de la vidéo. Et de la vidéo, ce serait un Chien Andalou bien sûr !

Généalogisons

Aujourd’hui j’ai fait quelques recherches généalogiques sur internet pour en savoir plus sur l’origine des titis, vous savez celles qui habitent à titiland. Je suis tombé sur un article très intéressant qui explique que le nom de la titi vient des pays des titis des Indes. Dans une de ces langues anciennes dont on a tout oublié, la titi se dit :

titi-palmiers-fromage-poilane-yaourtbrassé0%- céréales-[marque]-mueslinoixsanssucre

Evidemment, titi comme nom abrégé, c’est plus pratique.

Le plus grand manipulateur dans le monde du cinéma, c’est bien sûr Pary dans Fisher King, il faut bien se le rappeler à intervale régulier pour éviter de l’oublier, et s’entraîner souvent à en faire bonne souvenance à l’avenir. La scène où ils sont nus couchés dans Central Park, la caméra les filme comme s’ils étaient debout en se repprochant jusqu’au gros plan de Jeff Bridges. Moi je vois bien à ce moment Pary porter une bouteille de bière à la bouche et de s’en jeter une gorgée comme si de rien n’était.

J’ai une idée : et si je détournais les techniques samouraï blackhat pour faire le bien et par la même me refaire une santé ? Si je branchais un de mes sites qui me ramène de l’argent sur le compte bancaire d’un jeune étranger quelque part à l’autre bout de la planète ? Oui, il doit être aussi loin que possible pour rendre la chose encore plus belle. Je soutire de l’argent à mes congénères pour ouvrir le robinet à 10 000 kilomètres. Ce serait vraiment un très beau geste de faire cette ponction volontaire. Il y avait hier les pirates russes qui sacagaient nos comptes en banque, aujourd’hui les pirates à la française se doivent d’offre le gîte à des petits cambodgien. Il suffirait d’obtenir une carte Mastercard Moneybookers et de lui ouvrir un compte Google Adsense. On vire le tout sur mon compte et je charge sa carte Moneybookers avec la mienne. Un euro par jour par bonne action pour un coût temps-argent négligeable.

Non, sérieux c’est une bonne idée? Je vais commencer justement à sponsoriser un jeune cambodgien que je connais par personne interposée. En plus, ça lui donnera l’opportunité de s’intéresser au web marketing, ou faire qu’internet est la plus belle saloperie que l’humanité a créé, et ce n’est pas moi qui le dis !

Tu sais comment s’appelle le § et à quoi ça sert ?

Un français mange 260 oeufs par jour, soit en entier soit en sous-produits. Un poule pond en batterie environ 300 oeufs. Il y a donc cinquante millions de poules qui nourissent les français.

Tu savais que pour nourrir un poisson d’élevage il fallait tuer cinq poissons sauvages ?

Ignorais-tu que l’homosexualité n’est plus considérée une maladie mentale depuis 2001 en Chine ?

Tu sais que Morgan Freeman est propriétaire d’un restaurant qui s’appelle le Ground Zero Blues Club ? La cuisine pour les meurtris pas les attentats du 11 septembre 2001. Loupé, il a lancé la boutique en mai 2001. Je me vois mal faire un sketch là-bas en faisant une blague dessus.

Ta mère elle a une collection de 60 robes sur mesure pour son chien ?

Délinquence à la mode

Je regardais un reportage sur la violence dans les transports urbains. Le gars qui assiste à une agression et qui intervient pour porter secours à la victime, se prend un gros coup sur la tête asséné par un complice qu’on n’avait pas vu. Le gars il faisait partie du plan des voyous, ils l’ont vu et se sont dit : “c’est lui qui va nous casser les couilles, c’est toi qui va lui mettre un coup sur la gueule quand il bouge un poil “. Quel génie…

Le gars il a donné huit coups de couteau et il dit “j’voulais pas l’tuer”. Il y a des choses qui ne trompent pas. Et les braqueurs du métro, pour les retrouver, les flics n’ont eu qu’à se promener justement dans le métro. Les gars ils n’avaient qu’a arrêter un moment de prendre les transports en commun, mais ils ont pas pu. Ils vivent dans les transports en commun. Ils ne payent pas bien sur pour utiliser le réseau régional. Ils se laissent divaguer, emporter dans les tunnels. Ca doitr rendre un peu dingo tout ça. Un gars il s’amuse à faire semblant de voler une pauvre dame sur le quai. Celle-ci qui sursaute comme un cabri alors qu’il s’en va en ricanant. .Magnifique, du travail d’artiste.

Tiens je vais lancer une chaîne télé avec deux chaînes de manière alternée. Pas 12 heures, pas dix minutes, mais 1 seconde. Quand tu regardes cette châine pendant une heure, tu as donc regardé 30 minutes de chacune des chaînes, une seconde sur deux chaque. Une chaîne pourrait par exemple décider de passer elle aussi en bisynchrone inversé et donc diffuser des émissions qui, une fois le flux vidéo récolté par l’internaute et monté, deviendrait une chaîne classique. Ce canal serait celui des geeks car il nécessiterait une opération pour être appréhendé. Le cryptage ultime.

Est-ce quil t’est déjà arrivé de confondre Rip Torn et Tor Johnson ?

Qu’est-ce que le début de la richesse ? Moi je dirais que c’est d’avoir une équipe travaillant sur le choix de ma prochaine voiture, véhicule qui changerait pour chaque déplacement bien sûr. C’est d’avoir une collection de tous les véhicules jamais manufacturés. Cette énorme bibliothèque de voitures, motos et véhicules utilitaires ferait rêver tout alien anthropologue. Imaginez, la collection complète des engins de transport, chantier, agriculture, travaux, sécurité, santé, officiels… Allez la promo du mois c’est que si on s’abonne sur 24 mois on a en plus et sans supplément les addons Full Aeronefs&Rockets, Boats, Monuments&Weapons, Nature&Space, Art, Science, Bonnes Femmes&Autres Légendes et Diseases&Pervertions. L’abonnement donateur généreux vous permet de recevoir gratuitement sur votre iPhone la version Platinum comprenant toutes les collections dont Jeux&Vie, Religion&Asministrations, et surtout Filles Bandantes&PetFriends.

La souscription à l’offre Gold Platinum Best Partner vous permet d’acquérir les extensions à peine sorties, à savoir Humor&Politic, Wars&Starvation, Drink, Food&Drug, Languages&Believes, Sport&Yachting, Real Estate, Ads&Stock Exchange, Manufacture&Bad Arts, Education, Suffering and Medias, ainsi surtout que le très recherché the Supreme Guide of the titis. Ce pack s’appelle

世界,

soit Le Monde plus vulgairement. Mais c’est trompeur car les addons Partage&Respect, Equité&Justice n’ont pas été développés pour des raisons économiques (inutiles et dépassés).

Et de quoi parle-je, de tout simplement la reproduction de la machine par la machine. Le prochain modèle aura pour objectif de simuler le premier engin à fabriquer l’article choisi dans le catalogue. Moi, je dis ça, c’est juste pour aider et proposer une méthodologie des coiffeurs pour faire des économies.

Fatalement, les données étant maintenant sauvegardées au niveau mondial, l’humanité ne disparaîtra jamais. Ma prédiction est qu’il viendra un jour où l’on se posera cette question : nous allons enregistrer tout ce que nous sommes numériquement et le partager. Nous pourrons compiler ce genre de collections. Nous serons capable de manufacturer une Lamborghini Coutach LB500S en un tour de main et de la livrer testée, avec le plein, et une caisse de trois Shlurdz 399.

L’agent de police lunaire, il met un énorme coup de pied dans l’entrejambe pour rester correct et tout public à un alien forcené, et à ce moment son partenaire lui crie “c’est un Ulwak, il a une capuche !”. Le policier enlève donc la capuche du suspect extraterrestre, et donne subitement un gigatesque coup de pied dans le bas de sa machoire, car il faut savoir que les Ulwaks portent leur bourse pendante au menton. Quel gag…

Impediment

Impediment. C’est pas une insulte ou une nouvelle position sexuelle. Ca veut dire “ é lo cu tion ”. Ca non plus ça n’est pas une position sexuelle…

Le premier homme sur la Lune. Juillet 69. Tu m’étonnes que ça a amplifié le summer love, cette nouvelle perspective, l’achêvement d’un rêve d’enfant, le réveil. L’humanité tout entière respirait de concert cette brise de liberté. C’est possible, ils l’ont fait…

Tiens je pourrais faire un buzz en faisant croire que je lance une boîte qui commercialise des fours crématoires à usage loisir. Je me fais arracher la gueule, piétiné par tout le monde (enfin sauf ceux qui se voyaient déjà clients), et ensuite j’annoncerais que c’était une blague. J’aurais le beau rôle et je mettrais un coup de projecteur sur le malaise de cette communauté, et ce, à moindre frais, sans me faire trop d’ennemis. Ce scénario me séduit car je ne trouve comme cela pas d’autre possibilité me permettant de me faire connaître à plus moindre frais. A voir avec les encouragements du professeur principal. Merci Monsieur. Je peux partir ?

On a tous des disciplines dans lesquelles on est très concentrés. Kasparov, par exemple, ce sont les échecs, Maitre Eolas c’est la justice, Phil Ivey, le poker, notre président, les femmes, les femmes, notre président…

Moi, ma discipline, c’est les sketches comiques. Bien plus que le poker, où au fond je reste en surface. Le calcul mental du comptage de la valeur du pot ne suffit pas à être considéré comme bon joueur. Je raconte toutes ces salades bien évidemment pour appâter le poisson et donner aux gens que je méprise profondément et qui se reconnaissent, l’envie de me terrasser au double Omaha High Low 6 cartes. Un peu de sérieux…

C’est pour moi la quintessence de l’homme. Observer et comprendre le jeu d’acteur, et s’évertuer de cerner ses motivations et ses inspirations. Où a-t-il trouvé cette idée tellement loufoque qu’en la racontant, c’est vraiment impossible de ne pas rire ? Au bout du compte il n’y a que les spectateurs qui ont un droit légitime à se laisser aller à vraiment rigoler en public. Et bien sûr les comiques lors de l’écriture de leurs textes. Mais ce dernier aspect est mille fois hélas mal documenté.

Dans les Monty Pythons, jusqu’à ce soir, je n’avais vu John Cleese, Terry Jones, Eric Idle, Graham Chapman, Terry Gilliam ou Michael Palin rire qu’une seule et unique fois pendant un sketch. C’est Michael Palin (sorry mister Vercotti) dans le numéro 2 dans le sketch du tableau avec le mouton au moment de rendre ses moustaches à John Cleese… J’ai gravé en tête les 45 épisodes du Flying Circus, et je n’éxagère beaucoup que d’un tout petit peu. Je mets au défi quiconque de me trouver une autre scène ou un des six est pris en flagrant délit de fou rire dissimulé.

Et là ce soir, je les regarde au Hollywood Bowl à Los Angeles (et je n’y ai même pas fait un détour alors que j’avais une voiture et surtout du temps puisque j’y étais en vacances prolongées…), et je surprends encore ce Palin à réprimer très discrètement un début de fou rire. C’est dans le sketch avec les tartes, à la fin. Et ne croyez pas que je fais une mise au point car Palin ne serait pas mon préféré ? Ma foi, reconnaître avoir un préféré chez les Monty Python, ce serait pouvoir oser imaginer qu’il y en ait de plus drôle que d’autres dans la troupe, et je n’en ai pas la force heureusement…

SI tu es quelqu’un de bien, ça veut dire que tu sais qui est John Philip Sousa…

Incroyable, je tombe sur une émission de spéléologie avec un reportage où des gens en combinaisons rouge dans une grotte font de la tyrolienne. C’est très beau, la fille va à tout allure sur le filin, puis elle approche de la fin de la traversée, et là on voit en bas de l’écran un balcon en pierre manufacturé. Mais qu’est-ce que ça fait ici un balcon ? On est pas dans une grotte ? Ah oui, c’est éclairé comme Versailles. Bon j’ai compris, ce ne sont pas des scientifiques, mais des gens qui ont gagné un stage découverte.

T’étais pour ou contre le projet Constellation ?

Tiens je viens d’avoir une idée d’exploitation (de mise en valeur oserais-je) de ces questions qui truffent mes textes (le melanosporum attire le cochon, moi non plus je ne vois pas le rapport) . Un jeu ! Avec Google, tout est à portée de main, à tel point qu’on ne galère plus. à trouver une information. Moi je vais proposer des galères sur le web. Il y a quinze ans, on jouait au jeu “trouver une photo de Garcimor”. Aujourd’hui, je te demande si tu étais pour ou contre le projet Constellation. Note cher lecteur que je suis de bon poil car je te précise gratuitement et sans égarement de ma part, de un qu’il s’agit d’un projet, de deux que j’ai utilisé le passé pour te poser la question.

Si par exemple je récompense ceux qui répondent à la question comme moi, ça serait amusant de voir combien de personnes me ressemblent vraiment. J’en reviens à mon idée de questionnaire de Moi. Je liste une série de 300 questions, et il faut la remplir en répondant par oui ou par non à chacune d’elles. De deux choses l’une, soit on connaît la réponse, soit on tâche de répondre comme je répondrais, et si l’on a pas honte de ce choix, ma foi ça se complique. Si on se plante, c’est qu’on ignorait qu’on était dans l’opprobre de l’ostracisé. Pas bien. Si l’on a bon, on se rapproche de me comprendre d’autant, c’est-à-dire que l’on n’est pas très avancé. Bien.

Et qui sait, ça aurait le résultat dont je rêve, à savoir de faire disparaître chez les gens des attitudes grossières et franchement archétypales du plus terrifiant animal sur terre. Je veux extirper le peuple (et je le dis sans facilité de style ni aucune désapprobation quand à sa condition) et l’élever un peu dans la mesure du possible. Ou au moins qu’ils me foutent la paix. Pour le moment j’ai été très chanceux, ma vie n’a jamais croisé de blousons noirs qui en voulaient à mon larfeuille. Il ne s’agit pas là, Dieu me Lagarde, d’une de mes pires craintes, je me devais de le préciser pour couper l’herbe dans la graine. De tout façon, les blousons noirs ça fait has been. La preuve, quand je pense à Dick Rivers, je pense automatiquement d’abord à Monsieur Manhattan dans le sketch de la botte de ce rockeur sirupeux. Mais attention, je n’ai rien contre lui, c’est tout l’inverse.

Et je ne dirais jamais que la terre serait mieux si il n’y avait que des copies de moi. Une vie sans sein, plutôt crever direct.

.

J’en connais qui diraient que c’est très narcissique et ostentatoire, bref démonstratif et finalement, ouch, de mauvais goût. Ca va pas la tête ou quoi ? Ca fait partie du programme de rester bien sagement assis sur son siège, et de surtout ne jamais déboucler la ceinture ? Je crois que je n’accorderais jamais aucune importance à des reproches de la sorte. Je veux bien que mon goût évolue un peu, normalement, avec le temps, comme l’inflation. Mais je ne vois pas comment je pourrais dans la même journée, la même année voir passer des concepts entre moi et les ostraciser subitement. Je me lève le matin en me moquant d’eux, je me couche dans leur lit le soir venu. Bof… A la limite, ça pourrait dans un accès délirant et fou dangereux, se produire si par exemple ma langue avait fourché là ou il ne fallait pas. Par exemple, je fais le cauchemard de la disparition d’un homme politique donné (j’oublie les femmes par pure galanterie ou par cynique machisme, je n’en sais rien), et le lendemain on apprend qu’il s’est rencardé devant le Grand Barbu pour un dépôt de bilan. Je dirais “Oh ben mince !”.

L’idée des questions est une bonne idée, forcément puisqu’elle est de moi. Devant sa première question, on a le choix entre répondre au pif, répondre correctement car on connaît la bonne réponse, faire des recherches avant de répondre, et ne pas faire de recherche mais réfléchir un peu. Dans tous les cas, mon quasi objectif est atteint, à savoir que tous les participants ont dû réfléchir un peu, c’est ça de bon à prendre. Et pour généraliser, je dirais que le simple principe du “jeu” (car l’on est effectivement en présence d’un “jeu”) fait un peu réfléchir et s’intéresser à moi. Ouarf ! Aujourd’hui je serais content que mon cas soit documenté et devienne un digne sujet d’étude, qui ne le serait pas ? C’est ingratement le seul cas qui semble me rester pour me justifier si l’on me mettait sur la défensive. Je plaisante !

Je vais donc inventorier toutes mes phrases et figer mes réponses sur la même ligne. Une bonne réponse : 1 point. Une mauvaise réponse : 0 point. Certaines questions ramènent 0,5 à chacun et ne sont donc pas discriminantes, histoire de faire transpirer un peu les fronts. Et j’irai plus loin dans le système de notation en donnant des étoiles de difficulté à chaque question. Soit la question doit être décodée pour être répondue, soit cette réponse peut découler d’une connaissance de toutes les autres questions et réponses. Ca va faire mal.

Crois-tu que l’URSS s’est effondrée grâce à la pression soutenue de l’Ouest ?

Parlons rapidement de convictions politiques. Moi, je n’y peux presque rien, il est un fait que la droite est une maladie que contractent des gens dans l’erreur, contre laquelle on ne peut pas grand chose hélas. Le malade se croit bien portant mais il est presque certain d’y rester. Il est du côté de ceux qui fabriquent une société dans la société. Les plus influents utilisent la politique pour avantager leur communauté, asseoir leur pouvoir, et souvent dans les cas les plus graves reconduire des indésirables à la frontière, voire les faire tuer. L’extrême droite, c’est se débarrasser de tous ceux qui ne sont pas français, car la France c’est bien et les étrangers c’est pas des Français, donc c’est pas bien, voire carrément mal.

Argument imparable…

Pauvres dauphins

Les dauphins, ces mammifères de la mer, sont fascinants. Ils ont la conscience de l’autre, et donc de soi. Ils savent ce qu’ils sont, et ce que les hommes sont. Ils se reconnaissent quand ils se regardent dans un miroir.

Le problème sur le plan de l’évolution pour les dauphins, c’est qu’il s’agit selon moi d’une impasse évolutive. Je ne vois pas comment des dauphins deviendraient assez intelligents et surtout évolués morphologiquement pour inventer l’agriculture et l’extraction de minerai à des fins de manufactures d’objets de consommation courante. Ils ne nous dépasseront jamais et ne nou supplanteront pas, d’autant plus que maintenant on commence sérieusement à empiéter sur leur territoire.

Donc, chaque fois que je vois un dauphin à la télé, je rigole un peu…

Pauvres dauphins.

Tiens, je viens d’avoir une révélation du pourquoi du choix de ma conjointe et pas d’une autre. Il se trouve qu’il y a des choses que je ne comprends pas en elle malgré mes recherches approfondies. J’ai développé avec les ans une véritable science autour de la question. Une bonne partie du budget temps y est consacré pour tâcher de percer le mystère et d’avoir les réponses à plusieurs questions. Pourquoi le pain grillé ? La barbe, je dois la couper à combien ? A quoi sert la bouteille d’eau à côté du lit ? Je peux boire dedans ? Pourquoi ce dentrifrice ? Et surtout pourquoi pas ce dentifrice que je viens d’acheter ? Et comment il fonctionne le truc qui tourne en boucle dans sa tête ? Vraiment multitache ? Et pourquoi se vouvoyer ?

Bref, je l’aime car je ne la comprends pas.

Après, bon c’est vrai, elle ne voit pas cela pareil.. Mes piques de sondage sont simplement d’inoffensives petites enquêtes de routine pour enrichir les dossiers centraux. Blême bureaucratie! Mais comment pourrais-je me moquer ? Il faudra un jour que je couche Tililand sur le papier pour prouver une bonne fois pour toutes ma pure bonne foi dans l’affaire.

Trois mots qui à tour de rôle sont le plus éloigné possible du sens du mot précédent.

Exemple : la Schtroumptfette, Bernard Ménez, et l’humour.

Tiens j’avais envie d’aller voir une copine qui joue dans une pièce. En plus elle est jolie. Je vais sur son site web puisqu’elle fait du web design, et je parcours avec hardeur sur mon écran l’étendue de ses innombrables talents, du moins dans le souvenir troublé que je tâche depuis d’entretenir religieusement..

Euh, finalement je ne vais pas y aller. Ca ne peut être que l’âge qui me fait avoir tel raisonnement. Je vias donc d’abord parler de l’histoire à ma conjointe, toujours elle, et c’est elle qui décidera (c’est du tout cuit).

C’est elle qui va bien rigoler quand je vais lui raconter.

C’est drôle, je me sens de force à conquérir la planète. Cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé chez moi. Une partie de moi se bat pour être le premier. Et je me bats à mon tour contre cette partie. Et ce soir, les forces sont incertaines des deux parts. Il se formente un insidueux et incompréhensible courant turbulent qui se perd dans l’infiniment petit.

Si l’on tentait de comprendre une part de ma mélancolie, l’on dirait que je n’aime pas ce que je suis. Je déteste avoir hérité d’un corps humain. La gestion des rapports parent enfant est prometteuse ! Il va falloir de mon côté que j’approfondisse la réflexion sur ce point pour ne pas être à court d’arguments si l’on allait à me faire un reproche sur une inflexion à intention éducative douteuse ou mal comprise. Si je veux que mes enfants jouent d’instruments de musique, comment concilier cette louable intention avec mes conceptions propres de la musique ? Je ne sais pas de doute façon si je pourrais pardonner à mon enfant d’être devenu le nouveau Mozart…

Tu es déjà allé dans le LHC ?

Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post

Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.

Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.

Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.

Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !

Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.

Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.

Quelle honte quand même…

DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !

Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.

Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.

.

Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.

Meublons

Et je ne parle pas de celle que t’as bourrée au père Lachaise pour cela.

Ou vais-je ? Dans quelle étage j’erre ? J’ai peut-être perdu mon chemin en route et je ne sais plus le retrouver. A trop revenir en arrière pour étudier mes dernières traces de pas, je me suis égaré. J’ignore comment cela pu avoir lieu mais c’est ainsi. Et toc 61 mots…

Tu sais, toi, comment on fait pour avoir l’idée de faire le film Predator ? Le génie d’imaginer que dans la nature, il y a un monstre qui nous attend pour nous tuer… C’est le bon en avant !

Arnold, sérieux, t’es vraiment un acteur de chiotte !

Ils sont vraiment incroyables chez Amazon. Je leur ai acheté un sound system, une imprimante laser qui ne marchaient pas, je leur renvoie le produit cassé bon pour les ordures, ils me le remplacent à leur frais et payent aussi les frais de renvoi dépensés par mes soins. Bref, ça m’est arrivé deux fois, et chaque fois le jour où je faisais le renvoi, j’avais le même jour un mail dans ma boîte d’Amazon me signifiant que mon produit de remplacement étatit déjà parti. Ah la confiance, quand elle est établie, on peut de se faire payer pleins de livres et DVD en deux exemplaires, un pour soi et l’autre pour les amis. Mais n’empêche, ils sont si gentils à se rendre inhumains, trop parfaits, trop désintéressés. Quand j’achète sur Amazon, je fais un don.

Je ne comprends vraiment pas comment Amazon a réussi à être perçu comme ça. J’ai l’impression que si j’arnaque Amazon, ça passera dans les pertes et profits d’une sorte de mutuelle, et qu’il est donc nomal parfois d’en profiter, ça fait partie du système.

Donc pour préciser mon raisonnement, comment ont-ils fait pour inculquer cette idée auprès des internautes, à savoir que ces derniers voient Amazon comme un état providence ? C’est vrai, au début,’on communiquait sur les prévisions du marché du livre sur le net. Il y a dix-quinze ans, Amazon a promis à dix ans que le marché serait énorme, et la boutique a dépassé depuis longtemps le seul marché du livre. Et c’est l’énorme confiance entre les consommateurs et ce marchand qui construit cette image christique, cette icône. Je n’imagine presque pas acheter un livre ailleurs. Il y a un bémol, j’habite à côté d’une belle boutique de BD… mais je ne les vole pas, eux !

Trouvé sur Wikipédia, sur la page Homo Erectus :

“ Les capacités cognitives de l’être humain lui permettent d’avoir conscience de lui-même. Comme quelques espèces animales, il réussit systématiquement le test du miroir. “

C’est pour ça qu’on dit d’untel qu’il ne devrait pas supporter de se regarder dans une glace, c’est parce qu’il ne s’y reconnaît pas !

.

Ouarf ouarf ouarf !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens

Je prends le risque que soient un jour publiés et spoilés par des gens open-open source ces écrits, dans une situation similaire à l’actuel cas avec notre prix Goncourt. Une comparaison en vaut une autre.

Celle-là sur la même page :

“ Bien que le placenta soit en théorie comestible, la placentophagie n’est pas avérée chez les humains “

Rassurez-moi, c’est de l’humour à froid ou je rêve ?

J’avais une considération hautement philosophique sur l’origine de l’homme. Il y aurait eu dans l’histoire de notre espèce des hybridations successives, des réhybridations, avec nos cousins proches d’une autre espèce. C’est prouvé scientifiquement. Donc, il a existé une époque où il y avait des couples appartenant chacun à des espèces animales différentes, et que donc lors du choix du conjoint pour se reproduire mais pas que, l’on pouvait préférer la jeune singette du coin à la blanche calcaire des voisins. Moi, je vous le dis, cette époque c’était un truc à ne pas louper. Malheureusement pour les singettes, ça n’a pas duré, et la police des moeurs a vite remis notre histoire sur les rails qui nous ont conduit jusqu’à aujourd’hui et son onctueuse vie politique que nous envient nos voisins… Mais aujourd’hui heureusement il y a la bioéthique !

Tous les soirs de la semaine, j’écris. Je m’étale sur le canapé en position mi-couchée, mi-assise. J’allume la télé, puis une heure plus tard je mets le films et j’allume ma machine. C’est alors que foules d’idées et réflexions m’envahissent aussi bien sur le film que je regarde que celui de l’avant-veille, ou de l’âge de Charlie Schlingo.

Tu sais comment il est mort Charlie Schlingo ?

Mais je reste après tout dans les limites de mon univers accessible, et je ne suis plus certain parfois de pouvoir avancer. Je réfléchis à ceci et en conclus que c’est peu intéressant, et je passe à un autre fait quelconque. Cela enrichis mes connaissances, mais cela ne produit rien. Pour le moment, l’écriture apaise ma soif de je ne sais quoi. 16 posts en 29 jours, j’ai la flemme de me lancer dans un calcul d’apothicaire sur la quantité de mots produite sur cette période. Mais je ferais la prochaine fois !

C’est dommage que l’émission “ Les grands ratés du XXème siècle “ sur la chaîne Histoire ne soit pas si connue et populaire que cela. Le concept pourrait s’étendre facilement à l’actualité.

Tu sais comment ils disent Rotary Club les québecois* ? Tu savais que c’était interdit aux femmes jusque dans les années 80 ? Même au Rotary, on n’est plus à l’abri de sa gonzesse…

T’es synesthète toi ?

(*) : le Club Rotary !

Ta mère à la direction de l’EPAD

Bon, je m’en vais de ce pas terminer mon interview… Voilà.

Je repensais à mon glauque passé de jeu de rôliste. J’ai maintenant une définition de ces jeux. Ce sont des procédés techniques pour mettre en place son propre esprit dans une configuration géographique et autre différente. Les règles d’un jeu de rôle décrit autant que possible l’univers de la personne projetée pour lui donner vie, et permet aux participants de développer un univers mental porté par l’imagination, canalisé au travers de son personnage. Bon bref je trouve un peu déplacé pour le moins le débat sur l’intérêt de cette activité. Mais il est vrai qu’elle prend beaucoup de temps et ne rapporte de l’argent qu’aux éditeurs.

Idée n°326357. Cacher un objet, et répondre par oui ou par non aux questions des visiteurs jusqu’à ce que l’objet soit découvert. Mais pas le droit de poser de question sur la localisation physique de celui-ci ainsi que toute question concernant mes “données personnelles”, entendons les détails sur les endroits que je fréquente et mon identité. Par contre, le participant peut poser par exemple des questions sur la météo qu’il faisait quand je l’ai caché, si ça m’a pris du temps pour y aller de chez moi (je répondrais par oui ou non, mais je ne répondrais pas aux questions qui d’après moi sont une conséquence directe de celle-ci).

On peut faire ça avec une personnalité, ce serait plus simple mais aussi bien plus nul. Il n’y aurait rien à gagner !

Si vous le faites, on le fait

C’est drôle, je sors toujours ces titres d’on ne sait où. Ils n’ont ni queue ni tête, ni même rapport entre eux. A moins que ? Bon, voilà, ça me définit bien. J’ai une pensée obscure, indomptée, presque sauvage. Elle cavale et se divise en se fragmentant. Si j’avais un objectif, un point fixe qui subordonnerait tout ce bordel, j’aurais déjà sorti plusieurs albums et écrit une dizaine de livres. Mais au lieu de cela, je me bats continuellement contre moi-même à tâcher sans succès de me structurer davantage. Je m’éparpille trop et souvent cela me détourne de l’essentiel.

Je sens que demain je vais faire un super petit film pour mon site. Si tout le monde est d’accord pour ne pas distribuer les cartes pendant 10 minutes, ça risque de donner. Réponse ici même la semaine prochaine.

Purée, dans les reportages, ils floutent jusqu’à la musique de la boîte de nuit. Je viens d’en avoir la preuve, car la musique en question, c’était Smell like teen Spirit, et là j’ai reconnu les transformations faites.

Tiens je vais développer un outil de gestion de la croissance de la population. Partant de par exemple un million d’habitants sur terre, le tout avec moultes paramètres comme l’âge du décès, l’âge des reproductions éventuelles, le nombre d’enfants, le sexe. Je lance la machine sur mille ans et je regarde combien cela donne. J’avais déjà fait un calcul, je choisis plutôt deux mille ans an, car à cette vitesse démographique, on n’aura plus un mètre carré chacun pour vivre sur terre. Avant l’an 4000, il y aura de grands changements ! Mais mes lecteurs le savent déjà.

Bon bon bon, ça avance on dirait, sisi. J’ai pris conscience que ces posts sont temporaires et qu’il viendra un temps où ils ne seront plus que des souvenirs. Plus rien à y ajouter, je serai passé à du neuf. Il me tarde, évidemment !

101123

Dans les documentaires sur les endroits du bouts du monde, on traite TOUJOURS des gardiens des traditions et JAMAIS de ceux qui les contestent. Résultat, nous, français coincés devant notre plasma, on a l’impression que le monde qui nous entoure est religieux et respectueux des traditions à l’extrême. Et pour dire plus, on pense que la vie de ces gens lointains se résume à cela. Comme dis je ne sais plus qui, c’est du grand n’importe quoi… Me concernant, la consternation qui m’emplit à chaque crépitement de mon écran m’énerve plus qu’il ne m’intrigue et m’intéresse.

Alors vaut-il mieux découvrir un nouveau film plutôt qu’un énième documentaire sur le pélerinage des tibétains ? L’homme est fasciné par les relations sociales. Il se projette dans l’histoire que l’écran lui conte, et émet des jugements sur le comportement qu’il aurait dans telle ou telle situation. Plus le film s’alambique et traite de sujets inexplorés, plus l’homme apprécie et plus son bon plaisir est satisfait. Au bout d’une génération, tous les filons sont exploités jusqu’à la corde, et cela recommence avec la prochaine, les jeunes qui ignorent paisiblement le passé pour mieux s’approprier le présent qui leur est vendu comme plus intéressant et plus… moderne. L’humanité n’est donc pas prête d’après moi à sortir de cette boucle. Je dois quand même admettre que ce système itératif et répétitif possède de sacrés avantages, à savoir qu’il assène les vérités à assimiler et qu’il enrichit notre savoir par couches successives. Et il n’est pas étonnant pour certains de s’insurger de la lenteur des autres à comprendre ce qui leur paraît évident. Nous sommes loin d’être égaux sur l’échelle de la finesse d’âme…

T’as déjà gravi le mont Kailash ?

J’en ai vraiment assez de ce format d’écriture. Si j’arrive à restructurer (bon ok structurer) ma pensée et me focaliser sur un objectif clairement défini, je devrais pouvoir arrêter de remplir ces billets.

Tiens, je dois me fabriquer une fausse interview de Franck Deltour, mon alter ego au nom sorti de mon imaginaire le plus cru. Le même prénom mais avec un “c”, un nom qui n’a pas trop de rapport question zone ethnogéographique, pas très ressemblant, mais à la limite pourquoi pas. Sans doute une Ingmar Elisterov aurait été plus approprié. Mais Franck Deltour, c’est pour moi le comble du mauvais goût. Un prénom allemand avec un nom hispanisant. De quoi rappeler les moments sombres de notre histoire durant le XXème siècle…

Est-ce que tu crois que “ménage à trois”, ça parle de toi et de tes deux mains ?

Souvent, je me concentre inconsciemment sur mon cerveau pour le guérir de ma maladie. Je me dis, qu’après tout, mon corps est mon interface et que je dois être en mesure de pouvoir lui intimer des ordres pour améliorer son fonctionnement ou rétablir une fonctions défectueuse. J’ai eu extrêmement de chance de pouvoir coucher sur l’écran cette pensée.

Idée numéro 12343 : faire un site référencé sur “j’ai besoin d’aide” avec ces billets présentés comme énigme à résoudre pour m’aider à m’en sortir. J’expose par mes textes le fruit de mes réflexions. Qu’est-ce que ça veut bien dire ? Ai-je vraiment besoin que l’on me l’explique ? Je n’en suis pas certain, cela dit, j’aimerais bien qu’on me donne quelques ficelles.

Je disais que je ne souffrais plus ce format d’écriture tout à l’heure. Mais quelle prétention de ma part d’avoir pu estimer que j’en avais fait le tour. Je ne fais que commencer à archiver mes réflexions. Et je peux très bien décréter qu’il m’est possible d’avoir un projet d’écriture à côté.

Je regarde une série Z, ilo y a un combat de chars. Quand un char explose, ce sont des plans de chars en plastique avec des soldats de plombs grossièrement animés. Le char explose donc avec farces de pyrotechnies, puis on revient sur les deux héros qui s’attendent à recevoir le char sur la tête, sauf qu’il reçoivent une énorme pile Duracel à la place. Mais c’est quoi l’adresse du dealer du scénariste ?

Je suis quand même fondamentalement pacifiste. Si j’avais entre les mains le tueur de mon enfant par exemple, je ne me dirais pas que ça me ferait du bien de lui faire du mal. Si j’en venais à devoir fomenter une vengeance, je n’en resterai jamais qu’aux menaces. Et les menaces sont le dernier recours du pacifiste. Il n’imagine même pas qu’il puisse y avoir une forme d’action dissuasive ou exhutoire sur le plan physique, car il croit en l’homme et que tout échange de mandales est contre-productif.

Dans les “credits” du film :

Ecrit par xxx xxx (il est mort)

Et la question que je me pose : est-ce que le fait de bien préciser que l’auteur de l’oeuvre en question est décédé des suites de sa propre connerie offre une valeur supplémentaire au film ?

Et encore un :

The Louvre has banned all rock concerts, and limits cultural activities to exhibitions of paintings and scultures and stuff.

The American Association of History Teachers recommends these books to children who wish to learn more about France :

(s’ensuit les deux premiers noms de bouquins que je ne cite pas tellement ils ne méritent pas, bref, vient donc ole troisième)

“Kings and Other Dead Guys Who Whore Sissy Clothes “

Ce film n’a qu’une pauvre note de 2,9 sur 10 sur Internet Movie Database. Alors de deux choses l’une comme aurait pu dire Phantomato of the Opera, soit les votants n’ont vraiment rien compris à ce film, soit cher lecteur, oui toi, tu ferais mieux d’aller mettre un royal 10 sur 10 sur IMDB à ce chef d’oeuvre méconu qu’est Killer Tomatoes Eat France.

Une dame de 69 ans est restée enfermée dans la salle de bain de son appartement au deuxième étage. Comment est-ce possible ? Cette vieille s’en est sortie sans créer d’inondation avec le robinet du lavabo et attendre les pompiers.

Je crois que je n’arrive pas vraiment à écrire (sorry pour ces posts) car je m’ennuie quand je dois décrire ce qui n’est pas le coeur du sujet. Je vais noircir une page sur la signification du mouvement Krautrock pour un lapon, et après, pas un mot sur des sujets plus importants de ma vie quotidienne. J’arrive finalement en n’arrivant pas à écrire à trouver un équilibre sous la limite du supportable.

Et toujours ce problème avec la limite des 1000 mots…

“ J’aimerais qu’on valide la densité de vert dans la pelouse . ”

Ouarf ouarf ouarf

Que je suis vieux, je me souviens d’une publicité pour une machine à écrire électronique…

J’hallucine, à Abidjan il y a encore des filles qui tapent à la machine et qui ne passeraient sur PC pour rien au monde (enfin peut-être que si, question de prix). Mais tout compte fait, comme c’est trois à cinq fois moins cher à la main, la tradition qui n’en est pas une persiste et permet de recycler ces millions de machines à écrire crachées de nos usines pendant le siècle dernier. Tout bien considéré pour finir, je ne cracherais pas sur un exemplaire à la maison… J’ai l’impression d’être dans un tunnel à écrire sur mon PC,n et que celui-ci guide mon inspiration. Une vieille machine semblerait altérer l’écriture, la bonifier, et surtout la sublimer. Que c’est bon de convertir le nombre de pages noircies en peu de temps en masse physique d’inspiration, comme si celle-ci se matérialisait au son des marteaux qui impriment le papier…

Prudhommes…

J’ai lu une question d’un prof de fitness qui demande si on peut se faire licencier à cause d’érections incontrôlées pendant qu’il donne ses leçons. Après la faute lourde, la faute dure ?

Tu connais Leonid Gaidai ?

Je regarde un fillm sur la vie de Vermeer, et je me dis que n’importe quel homme célèbre faisant partie de notre histoire, rigolerait franchement à voir un film sur sa vie. Et je ne parle même pas du théatre pour ne pas mourir d’étouffement. C’est arrivé un biopic du vivant de personne, je pense à Tina sur la vie de Tina Turner. A la question “ ça vous a paru vrai ? “, elle a surement répondu “ Oui, c’est un très bon film !”. Ouarf, ça a dû l’énerver pas mal ou la faire hurler de rire à se pisser dessus !

Je me surprends à mater la Jeune Fille à la Perle, et me demandait si, dans la réalité, je pourrais rencontrer une fille comme ça, si ça existe dans la nature… J’ai bien du mal à le croire ! C’est ce qui fascine les critiques d’art, car en s’entichant de cette beauté que le commun des mortels qualifie pour le moins de très moche, il trouvent une définition de la beauté très différente, et qui fait bien rire l’écrasante majorité aux goûts communs. Quand on aime quelqu’un, on ne fait pas de film sur lui. Résumer ainsi sa vie par le prisme d’une personne qui l’a connu, c’est je pense bien misérable.

Mais qu’est-ce qu’il est lent ce film “ La jeune fille à la perle “ ! Une vraie plaie ouverte au genre ! L’action va à un à l’heure, tout est surjoué, les décors peaufinés sales pour faire plus vrais, des plans de coupe interminables explorent des panoramas inspçonnés. Le dézoom de la fin m’aura achevé.

Est-ce que tu connais quelqu’un qui t’a sauvé la vie ?

J’aimerais bien voir un documentaire où je vois un homme se défendre en témoignant à la cour de justice. Se défendre et mentir, comme on le découvrirait par la suite, plusieurs années après même. L’officiel se défend et il ment. Cela montre toute l’agilité dont doivent faire preuve nos politiques. Enfin doivent…

J’ai une bonne idée pour gagner un peu de sous. Je vais monter un journal dans un local. Je vais publier un numéro qui titrera qu’on s’est fait cambrioler et que 20 PC ont été dérobés. Là, assurances, dépôt de bilan, ni vue ni connue l’arnaque à l’assurance ! Mais ce n’est peut-être pas une bonne idée, Il faut être le premier pour que ça marche. Là, on est déjà lassés…

Qu’est-ce que je pense du Pape qui lâche du lest sur les capotes ? Je ne pense qu’il ne lui reste plus qu’à marier les homos et tu seras fréquentable mon pote.

Tu sais qui a dit “ Malheur à Moi, je suis nuance. “ ?

Je me demande souvent si je ferais un bon journaliste. Dire du mal d’un politique, lui chercher les poux, c’est faire montre d’une méconnaissance crasse du fonctionnement de notre société. Le politique en face, il est dans la même société, c’est un collègue éloigné. Et il est très puissant dans la société, il est aux commandes. Crois-tu misérable scribouilleux que tu fais le poids avec ton torchon à la con qui sert aux Raymondes pour se torcher l’anus ?

Qui a dit :

– Écoutez, je pense que messieurs Chirac et monsieur [de] Villepin n’étaient peut-être pas en poste au moment de l’affaire de Karachi

Et pourquoi ? Lui je l’aime déjà.

Tu connais buildingwhat.org ? La contestation émerge, jusqu’où ira-t-elle ?

Assez donné pour aujourd’hui. Je vais me coucher et réfléchir à ma semaine. Je vais m’évertuer à prendre dans mon temps pour sortir et respirer un peu. L’autre jour j’avais listé les missions du lendemain, et je crois les avoir toutes pliées facilement et sans effort. Mais demain est le premier jour d’une nouvelle semaine, je vais travailler comme tous les jours sans avoir le temps de manger ni penser à d’autres préoccupations. Mais au moins je ne ressens aucun poids. Me voilà affranchi de la servitude depuis trois ans. J’ai réussi !

Classement

Je me demandais ce soir si le classement de mes écrits jour par jour était significatif, ou si au contraire cela empiétait sur la compréhension de l’”oeuvre”. Cette catégorisation par date me permet de nourrir l’illusion d’une structure rassurante, alors qu’il ne s’agit que de textes improvisés qui n’ont pas de rapports apparents les uns avec les autres. Bref je vais peut-être réviser cette mesure de publication très prochainement.

Et voilà que je me lance dans la petite procrastination. Je remets à plus tard le premier jour où je me remettrais à la musique. Il faudrait idéalement que j’arrive à installer la suite de logiciels en journée, afin d’avoir un outil de travail disponible et correctement paramétré, prêt à être pris en main en cas de besoin. Je suis plus proche en parlant comme cela de l’univers du bricolage que de la composition de musique contemporaine…

Tu savais que le baron de Charlus était germanophile ?

Je suis fasciné par nos civilisations et leurs systèmes de valeur. Je tâche sans cesse de saisir les blocages dans la têtes de mes semblables. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne suis impresionné par personne. J’ai une capacité de dingue à pouvoir m’extraire du cadre de la composition et m’en échapper. Conscient de ce que je suis, rien ne peut me toucher.

Et si j’emmerdais Niko pour qu’il soit le parrain de mon prochain enfant ? Ce serait juste vengeance pour m’avoir laissé.

Fouquetisation ? Des questions ?

OK

Et que sont devenus tous ces gens si prometteurs ?

“ Les pistes du big banque fiscal “… Quelle belle formulation journalistique.

C’est drôle, je constate que je n’aime plus le poker. Je suis passé de passionné à blasé.

Tu sais dans quel pays on fait des tests de grossesse avec une grenouille vivante ?

Le Pandathlon ? C’est quoi ? Facile, une épreuve sportive d’endurance à dos de panda…

Un People se défend d’être violent et essaye de s’en sortir en disant que c‘étaient des menaces verbales et pas physiques. Moi qui ne suis pour le coup pas violent du tout – un vrai mollusque -, je me défendrais bien mieux en demandant de me faire venir ceux et celles qui me trouvent violent. Bon courage, il ne pourrait y en avoir qu’une, bon je lui ai mis une grosse claque, mais je l’avais en bon chevalier prévenu de l’imminence d’un départ de SCUD, avertissement qu’elle n’a pas compris. Toujours est-il que ce geste qui ne me ressemble pas du tout a été félicité par les foules conquises qui atteignaient le troisième shakra de l’orgasme cosmique au rythme de cette phrase psalmodiée ad nauseam :

– Emi-ly Sa-lope !

On va dire que c’est l’exception qui confirme la règle. Je crois qu’on ne m’a jamais montré moins de respect. C’était en juillet 95 et je ne peux dire ni que j’y pense tous les jours, ni que cela me fait sourire. Cette fille a encore peur de moi. Sur cette planète, une créature me craint comme le monstre du placard. C’est très mignon non ?

Alors je vais me forcer à réfléchir à ce qu’elle aurait pu devenir. Je la vois à la maison à maugréer tout en nourrissant sa troisième déjection placentaire de ces yeux verts qui restent ce qu’ils sont : de véritables pièges à mecs miniaturisés. Elle écoute une soupe sirupeuse sur Fun et se force à ne pas penser à moi sinon elle ne dormira pas ce soir. Son copain lui a fait un coquard à Leclerc un jour, sinon le reste du temps il est chauffeur routier. Un beau 38 tonnes fait parfois de l’ombre dans ce jardin d’Eden de nid d’amour. Sa beauté phallique roule les mécaniques.

Bon ce paragraphe passé démontre que n’importe quel souvenir un peu honteux peut divertir le lecteur critique.

Je pourrais parler de mon kimono ? Allez…

Ma mère m’avait inscrit au karaté, cours deux fois par semaine, je crois pas donné question budget. Ma mère avait trouvé un bout de tissu blanc dans sa réserve et m’a cousu un kimono “maison”. Il n’était pas très épais, limite transparent. Je l’ai quand même gardé trois ans de suite et il ne s’est pas déchiré, comme quoi… C’est juste que j’avais un peu honte d’avoir un kimono vraiment différent et clairement confectionné à partir de pas grand chose…

Quand j’étais petit, je voulais plus tard être menuisier le matin car j’aimais bien le bois et les outils de l’établi, et magicien l’après-midi pour avoir la joie de reproduire tous ces tours de prestidigitation que je ne comprenais pas. Je peux qualifier mes premières ambitions d’un peu rudes.

Bon voilà, je ne cherche pas l’absolution qui me laverait pléonasmiquement de mes péchés.

530 semble être le chiffre de la soirée, à savoir le nombre de mots de ce post. Plus jeune au lycée j’arrivais à rattacher l’action d’un roman aux numéros des pages. Il s’enfuit dans les bois ? Page 122. Il entre das la ferme ? Page 43. Dans les grands jours où je faisais le bon élève, je me forçais à lire la quote-part du jour pour finir le livre à temps. Et je terminais invariablement à vingt pages en en ayant sauté une sur deux. Je saisissais le sens de l’histoire en attrapant çà et là des verbes, des noms afin de reconstruire avec plus ou moins de succès le fil du livre. Parfois je m’essayais à tester la qualité de l’encre en appuyant le doigt sur le texte et en essayant de l’emmener avec mon index. Si l’encre bavait, le bouquin perdait évidemment de la valeur pour moi. Ainsi mon premier roman que l’on m’a imposé en sixième, je ne le citerais pas tellement l’imprimeur s’est foutu de la gueule de Pierre Loti. Un vrai torchon qui tache. Si je devais le (re?)lire, il faudrait que j’en achète un autre.

Dans le Dictionnaire de Desproges, il fait un paragraphe sur chaque arrondissement de paris, en partant par le 1er, et en sautant le 16ème. J’en ai quelques uns, des 16ème arrondissements, des diables et souvenirs vécus que je n’affronte ni ne mets en exergue. Je peux en jeter au moins un en pature qui, je crois, n’est pas le plus sulfureux. Pour aller au fait, je me ronge les ongles et j’adore tirer la peau dans le creux de l’ongle, tirer jusqu’à ce qu’elle déchire et que le morceau se désolidarise en même temps qu’une goutte de sang venant sceller le triomphe. J’ai gagné sur mon corps une partie de lui, à la loyale, parfois avec des outils comme un cutter ou un couteau de cuisine. A la guerre comme à la guerre. Et si ça s’infecte, pas de soucis, j’ai toujours un tube de bactériomicine ou d’auréomicine pour me faire passer la douleur. Puis la peau repousse, ne redoutant aucun danger, et alimente mon festin prochain. Et ainsi de suite. Que l’on ne me dise pas que je ne suis pas écolo, alors que je vais jusqu’à recycler des parties de mon propre corps par pure plaisir, et sans que cela ne nuise à personne (tant que je m’adonne à ma pratique tout seul dans l’ombre).

Est-ce que j’ai déjà parlé d’Isabelle Hupert ?

jojoal@hotmail.com, c’est moi. Le compte n’existe plus et a été recréé, mais les pages avec cette adresse mail, c’est moi…

The Go! Team – Keys to the city

Tiens, j’ai découvert un groupe. C’est la première fois depuis un bail. J’ai entendu une musique que je comprenais presque. En quelques instants, j’ai reconnu la touche japonisante dans les arrangements enregistrés, celle de la guitariste butch. Et la chanteuse, elle n’arrête pas d’improviser, d’inventer la chanson en lui trouvant un sens vocal, une tonalité, puis de passer à autre chose, comme ça, facilement. Bref ce groupe m’intrigue beaucoup. 3 femmes, 3 hommes, des origines variées, voilà de quoi faire original.

Je me rends compte que je n’ai pas encore choisi entre la musique et l’écriture. La frustration de la page blanche est bien plus pesante lorsque je compose. Et je semble écrire autant que je le désire sans en souffrir. Quel confort ! Pourtant je reste convaincu que l’écriture est un art mineur comparé à la musique, et que ma contribution ne trouve pas sa place. j’ai bien plus de maîtres littéraires que musicaux. Cette tendance à moins de liberté contrebalance ce sentiment d’impunité que je ressens parfois à la fin d’un paragraphe. Le fait est que dans mon cas les deux arts se ressemblent sur la forme, étant tous deux dopés à l’improvisation et à l’humeur du moment.

Bien, moi qui pensais ne pas être très inspiré ce soir, on arrive à plier les 1000 mots de l’objectif que je m’étais fixé sans trop y attacher d’importance.

Tu savais qu’il y avait un Jerry Springer Show à la française ? Maintenant je n’ai plus aucun doute si cela me taraudait parfois, ce sont des acteurs sur le plateau. Mais purée, le plus fort quand même, c’est le public… Ils ont des têtes ces gens qui acceptent de perdre leur temps dans un studio à 30 degrés qu’on ne peut oublier ou ignorer. Celui ou celle qui laisse pénétrer une personne donnée dans la sainte paroisse du studio, c’est un artiste contemporain. Choisir des individus en fonction non seulement d’une apparence, mais de gestes et comportements purement bestiaux frôle l’eugénisme de bon aloi.

Il s’en bouscule dans ma tête

Comme d’habitude, je pars dans tous les sens et je ne m’en plains pas !

Tu peux citer les 5 membres de la famille quEdika dessine sans cesse dans ses 33 volumes (bon pas dans tous hein) ?

Ces questions permettent de faire quelque liant entre des paragraphes qui sans lui appaîtraient encore plus brouillons et destrcturés. C’est une ruse d’écrivain, je l’ai peut-être inventée dans cette forme, mais bon. Ce n’est pas là l’essentiel, mais bien les idées elles-mêmes.

Donc d’après un écrivain en vogue, la carte apporte parfois plus que le territoire. C’est pour moi une évidence comme enfoncer une porte ouverte. Il est évident que par exemple l’histoire est plus intéressante que les vies de la multitude infinie de seconds rôles qui la constituent. Le résumé illustré vaut souvent mieux que l’oeuvre, ou encore la vie d’un peintre a souvent plus de valeur que les peintures de son oeuvre. L’art fait se superposer l’art et son démiurge. Du religieux, il est actuellement au plus proche du pécheur. ET c’est mieux comme ça pour le moment. J’ignore comment sera dépassé l’art contemporain puisqu’il a tué l’art en ayant vraisemblablement exploré toutes les niches, toutes les voies en friche en moins d’un siècle. Il se dilue encore aujourd’hui jusqu’à rendre chacun de nous un artiste potentiel qui a des idées à exprimer. L’âge d’or de la découverte et des baptêmes est révolu. Nul n’inventera un nouvel art qui ne soit un chemin déjà emprunté. Cette prise de conscience est intolérable, et bien qu’elle tienne bien la route je ne peux l’accepter contre toute logique. L’humanité parachève la découverte de son microcosme. Internet catalyse notre savoir, fait bouillonner nos idées en les métisse à l’envie. Mais notre monde n’est pas le monde l’état de la science, par son incomplétude, Comme dit Brigitte Bardot, on sait si peu de choses…

Je reste persuadé qu’il existe près de nous des continents vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Je vais une nouvelle fois reprendre mon exemple récurrent de la mer. Pour faire court, la musique de la radio, c’est la surface de l’eau et une couche de profondeur variant de zéro (je ne cite personne), à quelques metres (je ne citerais que moi si j’étais convaincu d’être le seul en l’espèce, et je citerais encore moins une radio prétendant atteindre cette altitude négative puisque je n’écoute pas la radio).

Je constate par ces lignes en me relisant que la musique m’obsède car elle constitue une porte de sorte potentielle, probablement la seule (voir article du 30 septembre). Mon salut viendra de ces observations que j’effectuerais dans les abysses océaniques.

Mais une plongée se prépare méticuleusement. La pression est à la limite du soutenable, la respiration difficile, l’on en revient strictement jamais indemne..

T’as vu le film ou Hitler est un homo tantouse avec des boucles d’oreille qui joue du blues au piano ?

Crois-tu qu’il existe des gens dont le métier à plein temps est de jouer un monstre dans des films ?

Bon je crois que c’est tout pour ce soir. J’ai froid et j’ai mille choses à faire demain : commander ma copaxone, écrire un article sur les régimes, acheter des piles rechargeables pour la Wii, acheter de quoi anger pendant le train, poster ma lettre pour créer ma boîte, supprimer et recréer une partition sur le PC de la titi, relancer GGP, ranger l’appart, et bien sûr prendre une douche, aller à la Poste récupérer deux colis, relancer mon banquier pour qu’il ferme mon putain de compte qui me coûte 8 euros par mois, relancer Bouddha pour qu’il ait la gentillesse de me prêter les clés de son parking pour JP (important!), finir mon outil de gestion d’URL pour le black hat, acheter la licence WPRobot pour Amazon, répondre à Susanna, descendre les bouteilles, ranger la cuisine, préparer les jeux pour mercredi, et j’en oublie ! Là bien sûr, je décris la journée idéale sur le point de vue administratif et organisationnel. Si j’en fais la moitié, ce sera pas si mal.

La bonne explication, et si c’était la lune ?

Idée business n°2738 : la resturation de la piste audio des vieux films : traitement intelligent des voix.

Et dire que j’ai tué de nombreuses années Jean-Luc Bideau.

Les gens de la bonne société à l’opéra, ils parlent quand ils chantent et se taisent quand ils dansent.

Idées n°2739 : de l’écriture en trois dimensions. Chaque caractère serait en 3D, en formes étranges, complexe comme le monde. Ou une oeuvre si longue qu’elle contient plusieurs autres ouvrages.

Quand j’ai vu le ballon gonfler, je me suis réjoui bientôt de partir pour Pluton. C’est loin Pluton, c’est aussi loin que la plus lointaine des planètes, et encore rétrogradée de son rang de planète, Pluton c’est un transneptunien, ça fige bien les esprits je trouve. Un copain parlait d’un pote, il disait qu’il était parti sur Pluton pour récupérer son ex. Non seulement il a franchi des consédérables distances dans le vide glacial galactique, mais en plus . Il est allé sur Pluton. Et apparemment, il en est revenu ! McGiver à côté c’est une banane. Il est des personnes, des cascadeurs qui doivent avoir une vie fasinante…

Je repensais à mon pseudo sketch sur les Raymondes. Et je m’imaginais le faire devant une foule jusqu’au jour où dans la salle il y aura une vraie Raymonde. Je lui parlerais et lui demanderais de me répondre oui ou non à la question que j’allais lui poser, ceci pour gagner le droit pour la première Raymonde qui donne la bonne réponse à cette question d’être toute proche de mon coeur. La question, je l’aurai préparée sur une carte de visite que je tendrais à la candidate et attendrais sa réponse religiseusement. Et ce jour arrivera, et dans ma vie apparaîtra une première Raymonde qui, j’espère nous donnera des enfants, toutes des filles, toutes des Raymondes (forcément). Je finirais entouré de Raymondes à m’en étouffer, une qui me masse les pieds, une qui me rase la barbe. Elles auraient envahi complètement mon espace. Et c’est là que je souffrirais en silence de voir mes pires craintes se matérialiser : J’ai repeuplé le monde d’une espèce inutile. J’ai surtout plus simplement provoqué mes pires cauchemards. Jamais je n’aurais dû provoquer les Raymondes. Là, ce n’est pas de l’intelligence collective, c’est de l’intelligence cumulative, du poids. Si on met toutes les Raymondes au même endroit, ça en impose. Non bref, j’ai tout simplement besoin d’une Raymonde dans la vie.

J’ai peut-être besoin d’écrire pour m’évader de ma prison. Je n’arrive pas à m’y faire même si la logique m’y mène.

Ceux qui savent où ils vont, ça me faire très peur. Si ils savent où ils vont, cela veut dire qu’ils n’ont rien compris !

J’ai l’impression de classifier l’image que je me représente d’un pays par les premières images que j’en ai eu, à la télé, dans les magazines ou dans mon entourage.

T’as survécu à une vague de 35 mètres de haut ? Et à des vagues qui courent plus vite qu’un homme ?

.Tu savais que l’antivirus Kasperksy il tuait pas les virus, mais il les empêche de voir ce que fait l’utilisateur ?

Ma mère aurait pu être Grace Slick des Jefferson Airplane…

Je me demande si toutes les nouvelles idées que je développe si naturellement chaque fois que je me mets derrière mon clavier sont vraiment novatrices, ou si je les ai déjà formulées dans ma tête, et que je me contente de les figer par les mots. Je suis convaincu que certaines d’entre elles m’ont taraudé des centaines de fois dans mon subconscient. Elles me hantent à ce point que j’y réfléchis jusqu’à l’obsession, jusqu’au vomissement.

Toujours est-il que l’apparente facilité avec laquelle je couche ces idées ne doit pas cacher le fait qu’il m’arrive comme tout le monde de sécher façon angoisse de la feuille blanche. Mais cela est peur douloureux car je n’ai jusqu’à présent jamais cherché à écrire à tout prix. Je suis donc dépendant de mon inspiration qui vient quand elle vient et que je ne dompte pas.

Je viens de saisir une théorie sur la musique. Il y a beaucoup de musiciens qui composent pour faire passer un message , message qui utilise le média musique pour se transmettre et se propager. Ils ne font pas cela pour l’amour de la musique, mais grâce à une volonté de vouloir asseoir des idées.

Paris est une ville magnifique qui a su triompher du casse-tête urbaniste. Les putes parisiennes fond trois heures de train par jour pour aller tapiner à Amiens.

Dans un interrogatoire de police, le suspect nie tout en bloque. L’inspecteur lui montre un photo, et lui dis “et lui, tu le connais ?” ? Le suspect répond non, l’inspecteur lui montre d’autres photos en lui posant la même question chaque fois. A un moment, le flic lui dis “Non mais attend là, t’arrêtes les conneries, tu la connais cette personne, regarde encore”, “Non, non je ne la connais pas”, “C’est ta photo que je te montre, alors tu vas arrêter maintenant de me raconter des conneries. “

Le flic a confondu la suspecte avec cette grossière astuce qu’on aurait honte de mettre dans un manuel sur la garde à vue.

Pourra-t-on un jour fabriquer un robot fourmi à échelle 1 ? Faire mieux que des millions d’années d’évolution ?

T’es fan de Anvil ?

J’ai enfin compris pourquoi je ne voudrais pas réaliser un film hollywoodien, ou même “simplement” un film français. Le cinéma est quasi certainement une collection des défauts de l’homme en général, ou de personnages humanisés. Et la notion même de “happy end” constitue des leçons pour exorciser, ostraciser ces penchants. Je pense qu’elle est complètement indépendante du bien et du mal qui, quoi qu’on dise, sont deux valeurs flottantes qui évoluent, murissent et se forgent avec l’histoire (pour faire dans le pompeux).

J’ai donc enfin trouvé pourquoi j’adore les films drôles, futiles et absurdes, si possible les trois à la fois. Le rire n’est pas lié au happy end et s’échappe des standards de narration. Il n’en a que faire. Il est partout et n’a pas de limite. Et c’est ce que j’ai bien compris ! Les films étiquetés “comiques” sont en effet bien structurés par une trame narrative, mais elle est aussi utile à mettre en évidence nos faiblesses et nos “points à améliorer” que dans un porno. Un film drôlatique ne trompe personne, l’on sait tous que c’est une fiction et pas la vraie vie. Ou si c’est un reportage sur des faits réel ou une biographie, le montage et cette trame prennent le rôle normatif de nous dicter ce qui est bien et ce qui ne l’est pas ou moins.

Et puis j’ai cette satanée manie de prendre les brouillons pour des oeuvres achevées. J’ai bien du mal réviser, fignoler ce que j’écris car je considère que mon état de pensée présent est reflété par les mots que j’écris. Je pourrais me contredire un jour, mais cela n’a pas d’importance car cela me permet d’améliorer ma compréhension. Ceux qui considèrent avoir la parole juste et qu’elle est gravée dans le marbre n’emportent pas mon estime. Et je ne pense pas qu’à la politique et les professionnels gouvernentaux.

Pour faire bouger cette fâcheuse tendance, je vais me forcer à ne pas dater un billet et à l’éditer par relectures et retouches successives.

Non, ce n’est pas ce soir que je vais changer ma vie…

Tu connais Billy Bremner ? Stanley Baldwin ? Gravity Kills ?

Idées : dans un film, le vieux sage se lève, et en quittant les hommes, se retourne en prononçant un mot magnanime et juste, puis s’en va, grand, puis trébuchant de dos soudainement alors que tous le regardent partir, recherchant l’équilibre originel. il doit faire montre de toute son agilité pour rétablir et sa posture et son allure grave, solennelle, virile.

Ces valeureux hommes sont pris du doute entre rester de marbre ou éclater de rire.

Pour plus tard : je passe du sexuel au drôle comme tout le monde, et je passe du drôle au sexe. Et ça, c’est mal compris dans mon entourage proche et lointain on dirait !

Est-ce que tu peux passer du drôle au sexuel ?

Je vais me faire tatouer l’épaule gauche avec un écusson Harley Davidson.

Je viens de me rappeler d’un gag d’Alain Chabat, un faux sitcom avec des rires enregistrés, mais mal insérés et qui sonnent faux et grossiers, exactement le contraire de ce à quoi ils prétendaient servir. L’on entend plus le rire truqué que le gag qui, de toute manière, n’aurait jamais pu faire mouche par surcouches de grossiereté. Ca c’est Alain Chabat. TIens je vais lui écrire pour lui demander. Il faudra avant que je m’assure de l’exactitude de mes affirmations ! Je crois maintenant que c’était une parodie de la Roue de la Fortune avec Gérard Lanvin. Je dois avoir la cassette, je vais la retrouver et lui envoyer à la Sophie Calle et son lit.

Si j’écris un jour une fiction, je jure sur la tombe de Bernard Ménez qu’elle sera une version romancée d’histoires et intrigues émanant de ma personnalité. Je serai dans chaque oeuvre que je le veuille ou non. Cette déclaration est irrévocable ni encore moins incontestable. Enfin, je ferais ce que je pourrais, sinon je passe direct à autre chose..

Tu connais Loren Lin ?

Je regardais un clip des années 80 avec une danseuse au look tellement marqué de l’époque, et de manière si évidente, que lorsque le clip est sorti, nombre de gens l’ont trouvée depuis le premier jour ringarde et nase, ce qui a eu pour effet protecteur de sauver la planète d’un succès bidon de la même ampleur.

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
.
Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

Mais quel gougnafié. Et il risque d’être notre président en 2017…

Copé aimerait que les plages d’infos à la télé soient nettoyées de toute émission humoristique, cela afin que les informations ne soient pas transformées.

Mais quel gougnafié. Il risque d’être notre président en 2017..

L’information, ce n’est pas un concept qui tombe comme ça. L’information elle se crée par l’écriture, et se restitue à partir de cela. Il rêve d’une émission d’information, que tout le monde bien sûr serait obligé de regarder, monolitique, omniprésente. Une voix qu’il faut enregistrer sans réfléchir, sans se poser de question, puisque c’est l’Information avec un grand “i”. Elle émane de résultats quantifiables qui réduisent le hasard jusqu’à l’infiniment petit. Bref copé est assez peu ouvert d’esprit pour imaginer qu’il puisse y avoir plusieurs informations contradictoire et que cela est tant mieux.

Sérieusement, qui pourrait soutenir qu’il faudra que l’information soit normalisée ISO 9001 ?

C’est à partir de cette réflexion que j’ai cherché en vain une nouvelle façon de définir le clivage gauche-droite. Cette idée, je n’en ai pas encore trouvé les fondements, mais il est clair qu’en creusant davantage l’on pourrait en savoir plus. Voyons, la volonté de filtrer l’information (filtrer dans le sens de nettoyer, pas censurer). c’est déjà car on pense que l’information existe en tant que telle et qu’elle est unique. Or le vieillissement de l’information dépend surtout de sa source : journaliste, télé, radio (je n’ajoute pas Internet car on peut être publié sans connaître quelqu’un comme on dit). Or cette source est importante à mes yeux, et beaucoup moins pour Copé. Il préfère analyser sur les faits et rien d’autre comme les sources de ces faits. Il veut briller par ses analyses de l’information, alors qu’à mes yeux il n’a qu’une vision approximative des informations possibles.

Avertissement!

Je vous préviens, je suis peut-être un con. On est tous le con d’un con. J’ai eu du mal à être d’accord avec ça, mais je vous garantis que je suis le con chez certaines gens de mon entourage. Je n’ai pas d’éléments maétiels à verser au dossier pour vous le prouver.

Je voulais pas vous le dire mais… j’attends un gamin.

(mauvais gag) pas moi hein ma copine

Et c’est l’an-goisse de la mort qui tue : comment va-t-on l’appeler devant ses congénères ? Il va répondre à quel nom quand on le présentera à notre concierge ?

Il y a quelques prénoms que de bons parents comme nous ne pourraient assumer. Vous, vous imaginez-vous avec le bébé dans les bras répondre à la question “comment il s’appelle ?” … Oups, je ne vais pas être méchant ce soir, ça se trouve il y en a ici qui s’appellent aussi… comme ça.

Là je me suis fait embarquer. Si je me tais, vous allez demander à vous faire rembourser parce que vous ne verrez pas en quoi mon mutisme de circonstance constitue une drôlerie susceptible de vous faire digérer votre cassoulet de ce midi par le biais de spasmes zygomatiquement stimulés. La retenue dont je fais preuve ne fait que dissimuler le trouble occasionnée par l’impasse dans laquelle je me suis fourré.

Et là est le dilemme. Si donc je me tais sur le prénom en question, vous regretterez d’avoir eu l’outrecuidance de vouloir rire de toutes vos dents ce soir avec moi. Et si je le dévoile, je fais rire un nombre de personnes ici présentes que j’estime à 33% d’entre vous dont un homme (les hommes sont moins faciles à divertir, surtout quand on est un homme), et je me fais autant d’ennemis mortels que de suspasdits patronymes.

Alors à partir de maintenant, attention, je demande votre plus grande attention pour ne pas avoir à montrer son imbécillité. Je reviens au prénom…

Bon alors je vais vous le dire. Mais comme je suis malin – et c’est pas moi qui le dis c’est ma concierge, encore elle – je vais déclencher une pyrotechnie sémantique avec des allusions historiques et cuturelles permettant d’écrémer les zozos qui vont être à même de comprendre, d’être “aware”. (silence)

Qui a trouvé le prénom ? Levez la main. On ne souffle pas. C’est pas fameux, allez, concentration, comme disait je sais plus quel militaire. Bon c’est un peu mieux… mais pas suffisant. Bon ben, je félicite ceux qui ont la réponse ET qui ont compris pourquoi c’est la bonne réponse. Aware ! C’est pas comme si je disais Patrick dAware…

Bon, t’as pigé Jean-Claude ?

– Comment il s’appelle le bébé ?

– Jean-Claude (moi disant ça en train de bercer le bébé dans les bras de ces yeux de père comblé que je suis).

Non, pas possible, soyons sérieux, et encore une fois Jean-Claude, excuse-nous, he he, de te rappeler ce qu’inspire ton prénom, he he…

(bon, x , ça c’est fait)

Voilà, maintenant on passe à autre chose, désolé il faut avancer Jean-Claude. Mais ne t’inquiète pas, tu n’est pas tout seul, je t’ai trouvé des petits amis…

Comment qu’elle s’appelle au fait la femme à Jean-Claude ? Mais si, elle était avocat je crois, très éloquente à la barre…

Bon OK c’est un calembour… mais yen a combien qui ont suivi ? La Barre. Barre… Comment elle s’appelle la femme à Jean-Claude tous en coeur ? Raymonde !

Quel prénom honteux ! Oui j’ose ! C’est composé de Ray qui rappelle Man Ray, man, homme, bof pas très bandant. Puis vient monde, certes qui évoque l’aventure mais qui rappelle tout de suite le mot “immonde”… La prochaine fois que tu roules une pelle, ami spectateur, vérifie sur ses papiers d’identité.

Je suis pas très malin. Je suis sur le point de me faire crucifier. Raymonde est cinquième au top du nombre de naissances par prénom de 1900 à 2000 en France métropolitaine. Ca veut dire, enfin ça voudrait dire qu’il y a au moins un ennemi juré dans cette salle, statistiquement… Et ben non. Les Raymondes ne se sont jamais remises de l’invention du stylo à capuchon, ou peut-être pour une autre raison qui n’aurait aucune relation, les Raymondes sont toutes mortes dans d’atroces souffrances, et se sont éteintes seules, sales, pauvres, connes, malades, lentement, trop lentement bien sûr. Il doit en rester dans des bocaux avec du formol. On en garde quelques unes séchées pour faire peur aux gamins. Le chiffre d’affaires des produits dérivés sur Raymonde est d’ailleurs en plein boom.

Alors que pour les Jean-Claude ? Est-ce qu’on peut sérieusement parler de ça ? Jean-Claude il fait du vélo de tapette le dimanche matin, il est au club de tuning, il congèle son pain. On en connaît tous, ils envahissent le monde. Et les Raymondes ne sont plus là pour nous protéger, pour se reproduire avec des Jean-Claude et mettre un terme au genre évolutif, à cette branche de l’évolution. C’est un antidote anti-Jean-Claude.

Mais oh hé, je déconne là.Il y a des Jean-Claude bien : Jean-Claude Dus, Jean-Claude Dreyfus, Jean-Claude Tergal… Qui connaît Jean-Claude Tergal ? On lève la main ? Mouais… Raymond Calbuth ? Comme dirait Coluche, yen a deux qui suivent.

Et il y a eu des Raymondes bandantes, tout à fait. Et je vais vous dire, il DOIT il y en avoir au moins une, car l’exception confirmerait la règle une bonne fois pour toutes… Mais là comme ça j’ai pas d’idées, envoyez-moi par mail ce que vous savez sur des Raymondes bandantes, je veux en voir une !

Bon là, j’attends un enfant. C’est une fille, le l’appelle Raymonde pour partir à la conquête d’un monde vierge de ray ? Monde ? Ray ? Vierge ?!?

On est tous le con d’un con. Là je vous explique comment reconnaître un con. Moi, tout ce que je veux, c’est de partager avec vous le savoir que j’ai amassé pendant de longues années d’ennui sur les cons. Je rêve qu’on ait tous les mêmes cons. Les pointer du doigt et ils disparaissent ou s’adaptent. Bon, c’est idéalisé, quand on s’appelle Raymonde faut l’assumer merde!

Tous les mêmes cons !

Plan de bataille du mois d’octobre

– Monter le site du manifeste musical (mmm)

* trouver CMS comunautaire (WP ? PHPbb ?)

– Faire de beaux site satellites (takfax, pokando, poksoul, paris-sport-online,jokango)

Rha je le sens mon noeud à la gorge ! Wouahou je l’ai vu ! La constriction au niveau du cou qui empêche de respirer, cette peur primordiale de quitter sa caverne chaude. Il m’apparaît clair que l’ordre que l’on fait imposer sur ma vie est au moins un de ces noeuds.

Voilà, c’est net, le blocage est identifié, ciblé. Mais hélas cela ne semble pas m’avancer pour autant ! IN FER NAL.

Porte de sortie bis ou ter

Je pensais à une idée de porte de sortie tellement évidente que j’ignore pourquoi j’y pense seulement maintenant, après plusieurs mois d’intenses réflexions nocturne au prix de litres de sueur. L’essence même de notre mortalité est concentrée en nos corps. C’est lui qui meurt et entraine notre mort qui est plutôt un arrêt forcé. Plus de machinerie pour nous garder vivant, plus de vie. Je pense qu’il serait plus simple de se passer du corps pour atteindre l’immortalité plutôt que d’essayer (en vain à mon sens) de le perfectionner à le rendre invulnérable aux maladies et à la déliquescence de l’âge.

Je réfléchis souvent à l’évolution de l’intelligence artificielle. Un jour une entité virtuelle naîtra et sera notre semblable, mais sera intégralement numérisée. Elle sera comme nous douée de conscience et saura faire la part entre le bien et le mal. Bien évidemment, elle n’aura pas de corps, mais pourra piloter des périphériques. Elle est une porte de sortie.

Pour l’atteindre, j’ai encore à l’esprit ma lubie informatique. Une fois nos cerveaux digitalisés, l’humanité pourra résoudre des problèmes qui nous résistent actuellement grâce à cette mise en commun. Notre civilisation connaîitra alors un schisme pacifique. Chaque adulte possèdera un alter ego qui l(aidera à avancer. Bon, j’ai perdu le fil de cette idée, ou plutôt je la trouve bien moins intéressante maintenant que je m’y suis intéressé de près…

Je me demande si je ne fais pas en avance la crise de la quarantaine. Humour !

Tu as déjà vu le film  » The Fountain  » ?

Aronofsky semble partager des concepts avec moi…

Tu sais marcher sur les mains ?

600 milliards de tocards

Combien de fois ai-je préféré allez essayer de trouver le sommeil plutôt que de prendre une feuille et la remplir ? Me sentant un peu vieillir (tout au moins sur le calendrier et dans mes souvenirs toujours plus riches et plus nombreux), cette sensation de renoncement paresseux m’insupporte davantage chaque jour. Je sens monter en moi de la frustration, non pas celle de la page blanche, mais de l’absence de page. Je pense être revenu de loin et de ne plus manquer de papier. Je le sens, comme une croyance païenne.

Je viens de comprendre deux facettes de ma musique.

Il m’est arrivé de composer des morceaux qui consistaient en des blings et des schblings d’un même timbre sonore prétendant provenir d’un instrument à la forme d’onde déformée, ou d’un gloubophone. La première facette, c’est ce concept, à savoir offrir une vue globale d’une compétence musicale qui n’existe que dans ma tête. On entend pendant une heure les mêmes ronronnements monotones et discordants, et l’on se dit que l’on ne peut pas comprendre car le musicien n’est pas d’ici. Les extraterrestres semblent se cacher dans des lieux bien iconoclastes. Voilà la seconde. Elle est bien moins importante et je l’ai détaillée un peu pour faire du remplisage et pouvoir me coucher ce soir avec la satisfaction du travail baclé accompli…

Cette musique monotone et dissonante a constitué une étape impoprtante dans mon cheminement. Je pense m’être complètement dégagé du concept dinstrument de musique. Je ne veux plus ne serait-ce qu’inventer un instrument pour le maîtriser. Je préfère la force vive de la musique libre et sauvage. J’aime le côté sauvage de la musique, celle qui vit traquée par d’innombrables prédateurs. Elle se dérobe quand on croit l’avoir saisi, dès lors que l’on veut mettre la main dessus. Insaisissable, on ne peut que la ressentir et pas l’imaginer.

Tu savais que si les hommes étaient répartis sur toute la surface disponible, chacun aurait un « jardin » de 250m² en 2900 quand on sera 600 milliards ?

Tu savais qu’en 2500 on sera 1000 fois plus sur terre au vu de la cadence infernale actuelle ? Et qu’en l’an 4000 on passera sous les 1m² par personne ?

En 30 ans, cette surface sera divisée par trois. J’en déduis froidement que dans les 2000 ans à venir il y aura un changement sec. Soit il va falloir à généraliser le collé serré, soit il faut sonner la fin de la récré. Quand on se rappelle que les grandes pyramides ont 4500 ans, et que depuis la population augmente exponentiellement, l’on constate facilement que l’humanité telle que nous la connaissons est entrée dans la dernière partie de son histoire. La conquête spatiale apparaîtra progressivement dans les vingts siècles à venir à constituer un vecteur de survie impératif. Si je laissais ma fibre individualiste réfléchir et s’exprimer, je dirais que je vis la meilleure époque où il est encore la norme de consommer dispensieusement en considérant le développement global de l’humanité et la famine comme des questions d’expert. La déresponsabilité collective édicte ses résultats édifiants de bêtises. Chacun vit sa vie. Actuellement la moyenne d’âge des hommes est de 66 ans. Si l’homme était notre histoire, il aurait aujourd’hui la cinquantaine, il aurait surpassé le blues de la quarantaine, il serait attiré par les filles plus jeunes que lui lui d’au moins 15 ans, et il se préparerait à être un jour grand père…

La croissance de la démographie est loin d’être uniforme. L’Inde dépassera la Chine et passera en première place dans 25 ans. L’Europe sera moins peuplée. J’ai la flemme de préciser cet argument mais il est évident. L’on peut s’attendre à coups sûrs à des famines massives que l’homme ne pourra tolérer comme l’équivalent d’un remède à une situation inexorablement écrite. Comme je doute que la richesse ne s’équirepartisse un jour et que cette anisotropie dans cette accélération démographique, qui est en passant inversement proportionnel au taux d »alphabétisation des femmes, est bien partie pour durer encore un bon moment (vous avez compris quelque chose ?).

Version simpliste et préhensible : la démographie galopante freinera quand la condition de la femme sera considérée au plan global. La lutte pour l’égalité homme-femme devra devenir un enjeu monidal si l’on veut enrayer le processus de sardinage industriel.

Mais bon on a encore six siècles pour apprendre à vivre sur 1000m²… Les pervers narcissiques, les machos, les phalocrates ont encore 20 générations pour se vider les couilles… Il semble clair que ce ne sont pas sur ces individus qu’il faut espérer soutien et assistance…

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.

Allez, on repart doucement

Allez, on repart doucement. Comme dirait Polnareff, j’ai tant de choses à dire…

L’histoire du monde telle que nous la connaissons, est-ce vraiment l’histoire ? De plus en plus bien sûr le nombre de sources d’information augmente. C’est grâce à elles que l’on écrit l’histoire, elle est donc de plus en plus riche. Il semblerait à premier abord que l’intégralité des faits soit cataloguée, documentée. Or il n’en est rien. Que j’aille aux toilettes maintenant ou dans cinq minutes, personne ne le saura jamais à part moi (pour mémoire me concernant, je n’y suis pas allé du tout). Certains artistes se « contentent » de documenter un fait obscur ou considéré comme inintéressant (inutile plus exactement). Mais la grande majorité de ceux-ci préfèrent au contraire inventer l’histoire en faisant de leur vie et/ou de leurs oeuvres un outil permettant de l’écrire. Me concernant, je semble me placer au dessus de l’histoire et de tenir le rôle d’un observateur global. Et c’est cette globalité qui probablement m’emprisonne. Je sens qu’elle empoisonne à mon insu la moindre pensée qui traverse mon esprit. Elle me permettrait de rire au nez d’un assassin qui veut me tuer. L’angle de vue que je possède me permet d’avoir recours systématiquement à la vue aérienne intégrale de l’événement. J’ignore en réalité si cela m’est bénéfique ou pas.

A l’heure actuelle, je n’ai toujours même pas essayé de me relire. J’hésite beaucoup à le faire car je crains que cela n’impacte pas sur ce que j’écris. Et j’ai bien raison d’être inquiet ! Cela serait inévitable et enliserait mes idées au point de les alourdir ad nauseam. Si je veux écris une « histoire », je devrais assurément adopter une nouvelle méthode d’écrire ET de relecture.

Je pensais encore à l’ordre naturel, la loi de la nature. On dit que l’homme détruit son environnement par exemple en défrichant un carré de forêt amazonienne. L’état de nature est surtout pour moi l’évolution de la nature sans l’homme, régie par les hasards et autre improbabilités. On cherche à préserver la nature pour une raison qui m’échape. La majorité de mes semblables croit encore faire partie de ce tout que l’on appele la nature. Cela constitue une tragique méprise bien dommageable pour notre évolution. L’homme commence à découvrir qu’il lui sera possible très bientôt de pouvoir effectuer des changements sur sa propre espèce.

J’en arrive à cette réflexion qui est le symbole même du nombrilisme. J’ai du mal à intégrer les événements nouveaux dans mon inspiration. Le concept neuf me glace et m’empêche de m’envoler (ou de plonger). Ceci acquis, je dois apprendre à surmonter ces changements et à les intégrer dans mes écrits. C’est ce que j’ai commencé à peine à faire avec ces lignes.

Quanf j’était étudiant, deux ingénieurs (donc plus agés) m’ont dit de bien profiter de la prépa scientifique que j’allais rejoindre, car cela était le sommet intellectuel de mes études. Cela faisait baisser l’intérêt déjà entamé que j’avais pour les écoles d’ingénieur. Et dire que je l’ai cru si longtemps. Non mais c’est complètement dingue d’être convaincu de cela. On réfléchit le temps de quelques années dans sa vie, et après on bosse comme un calu le reste.

Le contexte de la création, et son histoire sont-ils importants dans une oeuvre ? Cette question résonne à mes oreilles comme un sujet du bac. Comment l’artiste en est venu à peindre tel tableau. Mais justement, c’est ce qui est de plus important à savoir. Connaître telle anecdote sur un artiste donne un pouvoir immense. C’est toujours bon à prendre de faire son éducation à un passionné. Cela flatte l’égo et la vanité.

SI Ruquier il prend pas de la coke, je veux bien arrêter à vie le Omaha Hi Lo.

Tu sais qui a dit « Je compte sans dépenser » ?

Je dois m’acheter une blouse blanche. Je la mets, cela signifie que j’ai changé de peau et que je suis maintenant celui qui compose, qui crée.

Andrinvente est de retour

Andrinvente est de retour, mais pour combien de temps ? Quand repartira-t-il au royaume des tonjes ? Saura-t-il faire fi de toute cette entropie pesante et bien pensante ? Il est vrai que l’enclos est petit, bien trop petit. Et c’est peut-être mieux comme ça pour tout le monde,sauf pour moi !

Allez allez, on continue. On profite que le robinet soit ouvert pour faire le plein. On remplit ses poumons à fond et on se ramollit. Et tant pis si ça fait mal, si tu vas y rester. On est tous des génies, c’est simplement qu’il y en a peu qui arrivent à l’extérioriser. Je ne sais pas où est parti mon petit génie. Il a disparu et ne répond pas quand je l’appelle.

Je repense aux étapes que j’ai décrites, celles pour aller voir de l’autre côté de la colline. Je n’en avais pas trouvé de bloquante pour moi. Pourtant, je ne vois pas au-delà de la colline. Je crois que je dois me concentrer sur les questions liées à la manière de faire parler son petit génie. Ca ne doit pas être sorcier

Marre d’être un artiste loué à la noix

Ton père a-t-il déjà serré la main de Le Pen père ?

Un argument d’une pub pour un colorisant pour les cheveux gris :  » Le resultat est impécable, in-dé-tec-table « . Apparemment le critère le plus important c’est que le procédé soit le plus possible indécelable…

Jean-Marc Morandini, c’est un animateur télé, mais c(‘est aussi le nem de sa propre émission, qu’il doit sand oute produire lui-même… Je me verrais mal présenter une émission qui s’appelle comme moi, comme si je voulais faire entrer les téléspectateurs dans mon intimité et accessoirement aussi me les mettre dans la poches. Non je ne pourrais pas, même avec le point d’exclamation.

T’as déjà mangé du Boursin ?

Je sais ce que je suis.

Fin de l’été, le froid revient

Fin de l’été, le froid revient, le soleil se barre, le royaume glacé et sombre est de retour.

J’ai envie depuis longtemps d’écrire un livre, une histoire, un roman, un simple petit texte, bref, et je me demande souvent comment travaillent les écrivains dont c’est le métier. La question qui me taraude est celle de la prise de note et de l’ébauche préalable d’un brouillon. Dois-je me procurer par exemple un cahier vierge de 100 pages, et anoter les pages multiples de 10, puis ensuite rédiger les pages intermédiaires ? Mhhhh…

Souvent lorsque j’écris, je ne me fais que forcer de coucher sur la page une pensée, une suite de raisonnements que j’ai souvent eu et qui m’est très familière car je l’ai déjà eue. Tout ce que je fais, c’est prendre le temps de figer textuellement le concept comme méritant le droit de passer à la postérité.

Est-ce que tu as à la maison une femme objet ?

Tu sais danser la finger dance ?

Alcool, fumette, tabac… Ca fait partie de quelle famille au fait ? La famille de l’aide à l’acceptation ?

Tu connais le champuionnat du monde de cassage de vélos ?

T’as changé de sexe ?

Est-ce que tu connais quelqu’un qui a changé deux fois de sexe ?

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri. Et je disais que je devais retourner aux sources, à mes sources, c’est-à-dire remonter patiemment le temps pour trouver le plus ancien souvenir que j’ai du son et/ou de la musique. Je me rapelle la voix de ma mère qui me parle comme à un bébé, les voitures qui passent devant la maison la nuit. Les canons à Alicante. Je cherche je cherche. Le piano, plus exactement moi qui en joue. Tout le reste est juste du bruit. Aujourd’hui, justement, je conçois le bruit différemment. Je trouve souvent une beauté à ce que l’on nomme communément le « bruit », alors que celui-ci était dans mon enfance la voix de ma famille, la télé, la radio… Je me demande si cette réflexion est intéresante ou stupide. Toujours est-il que la perception de la musique a changé en moi, et évolue toujours.

Et si je mettais à une session humour ? Inventer des personnages, leur faire dire des horreurs, ça ne doit pas être sorcier !

Il y a des questions auxquelles on ne veut pas répondre. Ces sont des tabous. On a en a tous, et je crois que l’on est pas mal défini en fonction de ses tabous. Et que l’on ne me dise pas qu’il y a des gens sans tabous. Nous en avons tous.

Suite à une question (pourquoi Hitler est un tabou ?), je suis arrivé a ces résultats. Et bien car il nous définit un peu. On ne peut pas se moquer d’Adolf, on n’y arrive pas. Ce type a gommé sa vie privée pour être identifié davantage à son personnage. Quel homme peut se targuer d’avoir réussi à associer à un concept un geste, un logo, UNE LANGUE, un type de moustache, et l’armée Idéale de dévouement ?

La titi, si tu lis ça, sache que je l’avais déjà prévu.

Tu connais la titi ?

La paix la paix, oui c’est bien, on a compris que c’était le plus important, mais assez tardivement quand même. Les armes atomiques ont ouvert de nouvelles perspecctives… Mais rappelons-nous qu’il y a seulement 70 ans, on était en guerre contre des pays limitrophes de la France. Si aujourd’hui les roms avaient un pays, on serait en guerre contre eux !

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante de militaires ou du genre à faire une chorégraphie, avec deux blocs en losange d’envirion 30 personnes chacune qui s’entrelasse en avant, en arrtière et en avance rapide. Il est amusant de penser au travail incroyable nécessaire à faire se synchroniser des êtres humains tels des robots. L’on trouve beau aussi donc les choses qui mettent en avant la capacité de robotisation d’une personne dans un cas particulier : chorégraphie, sport, musique. On trouve en cette vidéo une beauté peut-être en fin de compte plus sur le conceptuel que les moyens mis en oeuvre pour sa réalisation.

Et cela me remet sur les rails de la musique. Pourquoi l’apprécie-t-on ou non ? Il faut bien avouer que l’on est tous sensible à la performance technique d’une chanson. La musique aux instruments cherche à découvrir des horizons inviolés, mais à quel prix ! C’est pour moi un système de surenchère stérile. Et la répétivité, c’est rassurant, il paraît que ça mime le battement du coeur, bof bof bof..

Je pensaois à la porte de sortie dont j’ai déjà parlé. Elle s’apparente à la réussite. Le fait de devenir célèbre et recherché donne le pouvoir de quitter ce monde, ou tout du moins se sentir simplement en contrôle de son environnement.

T’as déjà dépassé les 20 000 heures de jeu en ligne ?

Je suis vraiment un petit joueur, moi j’ai au compteur 833 heures de minitel sur 3615 Akela. Il faudra que je parle de ce sujet un jour. 834 heures, c’est près de 35 jours. J’ai passé 35 jours de mon existence à discuter avec des inconnus sur un pauvre minitel. On parle souvent d’esclavage moderne, on est pile dedans ici.

Je pense aussi aux théories sur le trou noir. Elles ne m’ont jamais convaincue, bien que je ne puisse conceptualiser une altrernative. Je me dis toujours que l’on sait si peu de chose en physique des particules puisque l’on se pose encore tant de questions.

Maintenant, je vois un pe plus clair. Lorsque la densité attend une valeur limite se forme un jonction avec une dimension supplémentaire, comme une tache. Cette dimension ne se manifeste que lorsque cette densité est dépassée. La masse serait remplacée par une inertie de celle-ci, sous forme d’un échange. La théorie dominante du trou noir est sauvée. Et cela m’insprie d’autres idées en partant de cette pseudo-théorie. Si cette dimension est attirée par la matière, comment à l’inverse se présenter sous le plus beau jour pour et être attirant ? Comment lui prendre de la masse ? J’ai bien du mal à me le figurer.

Et ces idées d’espace infini, je n’y crois pas, et je parle bien de croyance car je ne peux le prouver. Je crois donc que nos trois dimensions sont finis, et que ce serait également le cas de toute autre dimension. Cela n »expliquerait en rien le pourquoi de nos univers (ou de l’univers ?), mais j’estime ce point de vue philophiquement acceptable.

Je pense sinon à l’importance de connaître l’existence ou non d’une vie extraterrestre. J’ai longtemps cru que c’était la question tout en haut de la pyramides de nos interrogations. Mais je suis certain que, dès lors que nous aurions la réponse, Il se dévoilerait d’autres questions qu’il nous est impossible d’imaginer. Et cette prétendue question de la plus haute importance se rabaisse à une simple étape. Cette rétrogadation est d’autant plus agaçante que l’on n’a strictement aucune idée de l’essence de la ou les étapes suivantes.

Je me rends bien compte que mes idées paraissent méchament passer du coq à l’âne sans lien logique apparent. C’est que j’essaye de toutes mes forces à concrétiser cette porte de sortie. J’ignore encore hélas ne serait-ce que de la forme qu’elle aura (aurait ?).

FInalement, le manifeste que je cherche éperdument à rédiger, le voilà : c’est tout ce texte, tous ces billets durement arrachés, soignemement enregistrés et archivés.

T’as déjà fantasmé sur une photo de Kermit Roosevelt ?

Tu peux citer une comédie musical où dans une chanson il y a le mot « masturbation » ?

Idée d’un scénario. Les gars chez eux viennent d’installer sur leur iPad une appli qui dessine l »avenir proche du possesseur de l’iPad. Ils lancent l’appli et voient un monstre, ça les fait rire bien sûr. Puis le dessin s’affine et ils s’aperçivent que le décors derrière le monstre, c’est celui du salon où ils se trouvent. Et là ils prennent conscience de la chose, et, évidemment, derrière leur iPad apparaît en vrai le monstre menaçant… Bof bof bof…

On repart à la pêche

On repart à la pêche. Je réfléchissais à ce que les instruments de musique inspiraient en moi. Pour moi, ce sont des catalyseurs de musique. On en emploi un pour explorer la dimension offerte par celui-ci. Mais cela n’est qu’une partie infime de la musique.

Je ne fréquente plus mes parents.

Yo j’aime les vieilles.

Ce soir n’est pas le bon moment pour écrire. Je pense trop à Laetitia.

Tu connais John Murdock ?

Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde

Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde. Acerbe sans le savoir. D’ailleurs être méchant de manière méritée, ça ne s’invente pas, c’est dans le sang. La méchanceté justifée ne s’apprend pas. Ce talent se transmet, mais se cultive peu. Elle coule dans mes veines en natif.

Ce n’est peut-être pas si vrai. Autant dans mon éducation l’on ne m’a pas appris à plaire (ou que même cela pouvait prétendre à un enseignement), mais je sais aimer. Alors pourquoi pas détester ? Plus que cela encore, je me pense pas éprouver de la haine à m’adonner à la méchanceté « nature ». Ce n’est pas un antinomie du sentiment amoureux. Je fais mon méchant à la fois sans état d’âme ni haine particulière. Je me félicite que ces foules abruties existent encore car sinon je n’aurais plus rien à dire. La plupart des joueurs de poker critiquent sans fin pourquoi untel joue mal et a eu de la chance. Il en reste bien peu qui pensent qu’au contraire ces joueurs redoutés car médiocres font que ce jeu d’argent reste profitable… Je fais partie de ce second groupe, et je ne suis jamais énervé ou haineux quand je perds contre un piètre joueur. Le « donk » au poker comme dans la vie est une nécessaire à notre raison d’être même. La prochaine fois je le raserai en douceur car il joue trop mal, je le sais mais lui-même l’ignore, ou tout au moins ne serait pas d’accord.

Parlant de l’écriture automatique :  » On rejoint alors un univers plus vaste que l’on n’aurait jamais osé imaginer, une parenthèse hors du temps.  »

Ca ressemble pas mal à la plongée en eaux troubles…

T’es un pote de Jacques Fruminet ?

Sacré Fruminet !

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours

Revenons au manifeste qui me taraude depuis des jours. Comment fédérer les fins esprits que je me suis en tête de traquer sans en être le chef ? Gasp…

J’avais une idée aujourd’hui. Mais comme mon ex elle est partie…

Il fat que je cesse de médire sur la puissance de notre cerveau. Il arrive assez à faire stresser déjà comme ça non ?

La déclartation optimiste est là, mais où donc ? Elle se crée et réfléchit à son alter ego. Ce n’est pas un secret question stratégie. Ca fait du bien !

Je m’intéresse finalement à notre capacité à inventer des histoires. Je suis touché par l’improvisation vécue. Par les suites aléatoires de mots qui sont dits par des personnes comme moi. Rasoir, atome, fruit, mépris, la, terre, mule,jeu,rouge,vert,blanc (oups), tenet, saillant, Euride, Schwepps, février, flop, capot, Bernard Ménez, UMP, , !!!, bougnat, bruche, corde. Hitler a tué son style de moustache, il a tellement marqué son temps qu’on a encore peur aujourd’hui de porter la moustache comme lui. Si c’est pas du pouvoir ça…

Pourquoi ne peut-on pas parler d’Hitler quand on est pas histoirien ? Qu’est-ce qui fait que l’on ne eut pas aborder neutrement le destin d’un homme ou d’une femme à l’histoire exceptionnelle ? Car je suis désolé, tous les tyrans ont une histoire exceptionnelle en comparaison à l’humain moyen. RIen que cela, cela ne se dit pas parmis mes semblables.

On me fera pas croire que s’intéresser à la vie d’une personne décédée ou non et d’écrire des bouquins et des bouquins dessus, cela puisse être finalement vraiment intéressant et utile. Les chercheurs en histoire ne font que fabriquer des histoires à partir d’informations diverses. Une fois validée, cette histoire s’incorpore à un corps plus grand, celui de noitre histoire. Mais sur le plan de la vérité, qu’est-ce que notre histoire ? Ce n’est qu’une interprétation, aussi il me paraît malaisé de prétendre chercher la vérité dans l’histoire. Partant de ce principe, je préfère penser qu’il est plus reposant intellectuellement de confondre la vérité et l’histoire. Cela facilite le raisonnement, les différences entre les deux ne sont peut-être que de la finesse d’esprit, la taille de cette maille pour comprendre et compulser les informations perçues.

Je suis mon corps, pourtant je tombe malade. Je devrais pouvoir me réparer tout seul, pourtant je ne le fais pas car je n’en suis pas capable. On subit son corps ! On n’en est l’esclave. Et si la porte de sortie c’était de quitter cette enveloppe ?

Nous sommes donc sur l’échelle de l’évolution (si tant est qu »elle existe!) comme une espèce. Une espèce. Ca veut dire qu’on va encore peut-être évoluer dans les prochains millions d’années, bref, on est pas stables. Une autre vie intelligente a probablement dépassé ce débat un peu archaique, convenons-en, pour avoir évolué hors de la nature pour perfectionner non pas sa descendance, mais soi-même ! Je parle là d’une évolution telle que l’espèce puisse se défaire de cette notion de nature.

J’aimerais beaucoup entendre des voix, ça me laisserait dire qu’il y a quelqu’un qui veut me parler. Mais je pense que je serais avant tout terrorisé.

Je ne pourrais jamsi me dire que je suis bien par exemple à marcher pied nu car je ne fais qu’un avec la terre. Je n’ai pas de connexion entre moi et la nature. Je n’arrive pas à m’y intégrer.

J’ai très peur de me mettre à réfléchir à certains sujets. Je me l’interdis et me force à penser à autre chose. La folie m’attire mais je reste sans problème maître de moi. Ca s’appelle de la droiteur d’esprit comme on dit…

J’éprouve des difficultés des choses que je me force à retenir pour plus tard et dont je perds la trace invariablement dès quelques heures passées.

J’ai une très grande clairvoyance. Je vais tâcher de la dompter et de me dire ce que j’ai à savoir. Tu peux changer ? Alors change ! C’est un bon défi pour prouver ma valeur sur les suites aléatoires de mots. Excellent. Tiens j’ai envie de partir, juste là, maintenant. Claquer la

porte et voilà. Heureseuement, la raison est là.

L’argent. Encore un défi, comment sortir de son cadre et trouver un moyen simple d’avoir de l’argent, et au moins vivre décemment et ensemble. L’argent semble bien cadenassé et les faiblesses dans le réseau sont indécelables à mes yeux. Mais si… ?

MANIFESTE POUR DIRE QUE JE N’AI PAS BESOIN DE VOUS !

Mais non, mais non, ne partez pas en courant…

Ce qui est trop souvent vendu comme art n’est que la surface de l’art. Le public se complaît dans cette superficialité. Je la retrouve chaque fois que j’écoute la musique à la radio.

Plus précisément, la recherche musicale n’existe pas dans la grande majorité des « artistes » actuels. Le genre musical depuis toujours semble s’étayer et s’élargir à l’infini, alors qu’il se rétrécit au contraire encore et encore. L’on tente depuis si longtemps de restreindre la musique que la pratique n’est jamais remise en question.

Passons en revue les composantes de cette étrange matière qui a tant de puissance et d’influence sur la musique.

* écriture de la musique

C’est l’erreur qui a tout fait basculer. Le premier homme qui a griffonné une croche avait déjà été perverti. La musique doit rester sauvage, inconditionnée, fugace, insaisissable. Tenter de la matter par de froides partitions devrait être déclaré d’inutilité publique. Ca ne sert à rien. On répète la succession d’accords qui doit reproduire la chanson pour se l’approprier, la faire sienne. Mais vous allez lui foutre la paix oui ? Ma conception de la musique ressemble finalement à un amour de la nature inversé ou intérieur.

Franchement, quel plaisir y a-t-il à jouer mille fois le même morceau ? C’est de l’asservicement. Et le coup de la technique qui ouvre de nouvelles voies? Je dis oui bien sûr mais qui parle de pistes ? Voyons, on n’est pas Chamonix, un peu de sérieux.

* la structure de la musique

poum-tchak-poumpoum-tchak

intro-couplet-refrain-point-refrain-solo-couplet-refrain-couplet

attack-decay-sustain-release

solo-duo-trio-quatuor-quintet

bling-blang-boum

pause, demi-pause, soupir, demi-soupir

Bon je crois que j’ai été suffisamment clair.

* la répétition

La répétition éfrênée de littanie aggressives ne font pas forcément ce qu’on appelle de la musique. Le sampling a tout précipité. J’espère que cet « instrument » sera vitre oublié… Ila donné tout ce qu’il pouvait donner, et force la musique à se plier à ses contraintes de répétitions aussi pauvres que macablres. Le sampler est le tueur d’imagination.

* la voix

La voix humaine dans la musique, c’est un moyen fort comode pour convertir une idée musicale en son. C’est pour moi de la facilité et du manque de sérieux de prétendre vouloir naviguer et plonger tout en chantant.

On m »objecte régulièrement dans mon entourage que les paroles prononcées par cette voix ou une autre sont touchantes et à leur tour « poétiques ». Je n’arrive pas à accepter de mettre les paroles dans la musique. Je ne peux pas crier des poêmes dans mes chansons. C’est effectivement très déclaratif de ma part pour une fois je crois, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

* l’instruments de musique

Mêmes remarques que pour la voix, mêmes observations. Quel instrument pour aller explorer la musique ? Encore une question que je refuse de me poser.

Bon, ce n’était qu’un brouillon. Il va falloir que je me lance dans l’argumentaire commercial en thèse antithèse synthèse foutaise malaise.

Partons plutôt sur un contexte objectif.

CONTEXTE : je ne vais pas dire un truc du genre :  » Les gens écoutent de la mauvaise musique. » Déjà ils en écoutent. Soyons moins ambitieux et disons que les gens manquent d’imagination dans leurs goûts et d’ouverture vers la nouveauté discontinue avec les courants existants. C’est comme si la musique devait forcément se rattacher à une famille.

OBJECTIF : faire découvrir de nouvelles sensations pour les esgourdes. Bien sûr, les oreilles n’ont rien à dire de la musique. Disons donc pour mes congénères.

Mais fais-je de la musique avant tout pour les autres ou pour moi ? Bien sûr pour moi d’abord, et j’aimerais beaucoup rencontrer des personnes qui comprennent ma musique. Je me sentirais bien moins seul si je n’en connaissais ne serait-ce qu’une… Ce qui donnerait :

Contexte : un océan s’offre à moi

Objectif : je plonge !!

Il faut retenir le plongeon, c’est une métaphore en béton armé.

Idée SF. Des enfants jouent à reproduire notre histoire. Le gamin fabrique une terre clonée en l’an 200 avant JC (200 millions de personnes) dans les exactes mêmes configurations. il en accélère follement le dévoloppement et compare la situation actuelle sur sa terre et la nôtre pour voir si on est vraiment au top de la pyramide… Evidemment ce jeu est encore plus fou et excitant si l’on change les conditions initales, ou même les conditions tout court qui évoluraient avec le temps de développement selon des critères préétablis.

Vous les cams

Vous les cams… invivables. Mouais, pas vraiment invivables, simplement futiles ? La journée de la came, arbre à cams…

Problême ou pas, je pars dans tous les sens. Cela m’empêche peut-être (notez le peut-être) d’avancer.

Et là, tout ce que j’arrive à faire, c’est rester assis à me morfondre dans un process de sape introceptionnel, alors qu’il y a un univers à découvrir autour de moi.Je n’arrfive même pas à exploiter cela pour en faire quelque chose. Me voilà boqué sur la case départ depuis 37 ans maintenant, et la clé de contact s’est cassé dans la serrure. Le seul moyen, c’est de désosser le tableau de bord et faire comme dans les films de petits voyous. Les fils se sont déjà rejoint plusieurs fois, mais la voiture démarre puis cale immanquablement. J’en arrive à en déduire aujourd’hui qu’il est possible qu’elle ne redémarre plus jamais, et cela est insupportable, je ne l’accepterais jamais.

Mais alors que faire ? J’ai plusieurs possibilités sur le papier ou en tête, mais je n’arrive plus à avancer dessus. Je reste bloqué comme un benet devant un Rubik’s Cube. J’attends stupidement un déclic extérieur qui me ferait redémarrer pour aller voir ce qui se cache derrière la colline qui est devant moi depuis trop longtemps. Je veux maintenant aller de l’avant, quitte à laisser mon véhicule sur le borde de la route et continuer à pied.

Donc pour continuer dans l’imagerie, j’identifie les phase suivantes :

1 je lâche le volant

2 j’actionne l’ouverture de la portière

3 j’ouvre la portière

4 je pose le pied gauche au sol

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

8 je me tourne vers l’avant et je marche

9 je marche jusqu’en haut de la colline

10 ** ***** ******** ** ***

Bon et maintenant l’analyse.;;

1 je lâche le volant

Ca pourrait bien signifier « je quitte mon boulot », mais je ne travaile plus depuis 3 ans. Je n’ai pas travaillé 5 ans sur les 12 dernières années… Je pense que je suis bon pour passer cette étape. Bien sûr on pourrait opposer à la méthodologie de commencer par cette étape. Quand on vient de casser la clé dans le contact, c’est que l’on n’a que la main gauche sur le volant. Plutôt que de s’acharner sur le tableau de bord, pourquoi ne pas appeler directement mon service d’assistance ? Ca pourraît illustrer ma fâcheuse tendance à tout vouloir tout seul sans demander à mon entourage. Je considère depuis longtemps le contact de mes semblables comme un risque d’être corrompu, infecté par des idées collectives peu réfutables. Si je nais dans une famille communiste, je le serais certainenement, ou au contraire jer passerais du côte obscur de la droite, en voulant dire  » je ne suis pas comme mes parents « . Mais comme ma famille n’est pas communiste et que ça s’est bien passé pendant mon enfance, cette étape définie comme première me convient, et pas simplement parce que je l’ai passée !

2 j’actionne l’ouverture de la portière

Comprendre quitter son lieu de vie. J’ai démanagé plusieurs fois, j’ai voyagé dans 15 pays pendant un an, mais il s’agit d’autre chose. Actionner la portière, c’est comme sauter en parachute, c’est quitter un milieu confortabe pour l’aventure, les sensations, les rencontres… Et c’est aussi avoir l’appréhension de la température extérieure, du taux d’humidité, du bruit, des odeurs. Bon finalement je l’ai fait aussi. J’ai quand même pris la décision de plaquer mon travail pour partir un an !

3 j’ouvre la portière

Etape très importante ! Au moment de pousser sur la portière, la tension est telle qu’un refus d’obstacle n’est pas rare même chez les humains aguerris. L’ouvrir, c’est comme quitter la chrysalide. On a entendu dire que c’était plus joli ailleurs mais c’est à peu près tout ce que l’on peut glaner comme ragot.

N’étant ni cocconophile ni de la famille des insectes, je passe avec succès l’examen.

4 je pose le pied gauche au sol

Bah une fois que l’on se rend compte que l’air n’est pas si froid et que le vent est inexistant, on se sent presque autant chez soit dedans que dehords. Le lieu est inconnu mais n’éprouve aucune sensation anxiogène ou que sais-je. Je suis peut-être arrêté sur le bord d’une highway américaine dans le désert Il n’y a rien de remarquable à 360° hormis bien sûr cette route rectiligne. Je ne sais pas combien de temps j’ai roulé, mais je crois me rappeler que j’ai pris la route il y a longtemps et qu’il va bientôt faire nuit.

Tout cela me traverse l »esprrit quand je pose mon pied et je m’apprête à m’extirper de cette habitacle résolument trop petit pour m’y cloîtrer davantage.

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

Je ne pensais pas que cela était si facile, et me voilà presque sorti d’affaire. J’ai juste un petit souci qui flotte quand je comprends que je ne pourrais pas fermer la voiture à clé. Mais il n’y a rien à voler dedans, la boîte à gant n’est garnie de la notice du véhicule..

J’ai changé d’horizon en scrutant machinalement le paysage à gauche. Toujours rien qui n’accroche mon attention. Raison de plus donc de continuer.

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

A moins d’avoir un trouble moteur grave ou une crise d’épilepsie subite, cette étape n’est qu’une formalité. Ca fait du bien en plus de déplier les jambes qui ne servaient qu’à appuyer sur les pédales. Enfin seulement le pied droit, je vous rappelle qu’on est aux USA et que c’est une automatique…

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

Ca devient de plus en plus facile !

8 je me tourne vers l’avant et je marche

Je reprends. C’est alors que je prends conscience de la distance à parcourir. Elle ne me fait pas peur, mais je compte mentalement les pas qui restent à faire pour arriver au sommet. Je me demande si je dois marcher à droite ou à gauche de la route. Bon je reste à gauche.

9 je marche jusqu’en haut de la colline

Bis repetita, pas de difficulté particulière.

10 ** ***** ******** ** ***

*** ****** ** **** ** *** ** ******** ********. ***** ** ****** ** ***** ***, ** ***** * ***** ** ** **** ** *** *****.

Le bilan : je ne sais pas où ça coince. Je suis bien avancé.

J’ai une sensibilité particulière, pas unique mais assez rare j’imagine !

Les stimulis sensuels que je perçois trompent mon jugement, mon intégrités. Ces informations attaquent et corrompent mon être. Tel paysage est dit beau car il rappelle tel trait du jardin d’Eden.

T’as déjà été touché par un paysage ?

Pour moi, un paysage et la perception que nous en avons est perturbé par cette recherche de l’originel. Il y a plus de sacré en chacun qu’on le croit.

Sachant cela, je ne vois que des clichés pris de notre perspective et rien de plus. Voir une église et être touché par son histoire, très peu pour moi. Et même un lieu sensé être chargé d' »émotions » dans mon vécu ne me touche jamais. Et j’ai essayé encore et encore un temps pour tâcher de comprendre. Mais j’ai rapidement bifurqué en me disant que c’était « cool » d’être différent. Puis j’ai fini par me faire convaincre que j’étais un garçon intelligent, et me voilà aujourd’hui avec tous mes doutes, que bien sûr je n’avais pas avant. Sans-ceux-ci, je prenais allègrement le chemin de la colline. Là je suis miséreux dans mes inquiétudes, mais je reste confiant car je sais qu’elles sont relativement peu importantes. Relativiser me sauvera !

En ce moment je regarde d’un oeil une émission sur des familles qui décident de construire une maison. J’entends des phrases qui n’ont absolument aucun sens évident pour moi. « Ah oui, en foncé c’est très beau, le parquet foncé ressort bien avec les sous-pentes claires ».

Je pense que je ne pourrais jamais dire cette phrase en la pensant comme la « dame » à la télé. Comme je n’aime pas remettre en question mes choix, je ne pourrais cautionner un avis ou un autre sur cette question. Je regarde ce chantier du couple qui fait construire sa maison bio, je ressens de l’horreur faire bouillir mes tempes quand le gars se montre fier des travaux de la terrasse car ça commence à avoir de la gueule (encore une fois, la sienne). Il a choisi cette terrasse, c’est l’ultime terrasse finale. Je ne pourrais jamais car je n’y tiens pas. Je me berne tout au moins à croire que je maîtrise même cela. Une telle ficelle en publicité ne me fera jamais sortir le larfeuille tellement elle est visible.

Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Tout repose sur la théorie des choix. Une fois fait, comment vieillit le choix ? J’ai par exemple décidé de laisser complètement tomber la maîtrise d’un instrument de musique. Enfin plutôt enterrer… Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais éprouvé l’envie de jouer d’un instrument. Il y avait un piano quand j’étais môme, mais personne n’en jouait. On était hantés par par la légende urbaine, à savoir que mon père avait un temps un saxophone et une guitare électrique (tous deux gagné à la kilbe, comprenne qui pourra), mais qu’il les aurait donnés à Emmaüs, me privant à jamais de l’opportunité de m’y mettre. Heureusement, la musique m’a passionné le jour ou j’ai entendu des contes pour enfants sur mon mange-disque. Je m’y suis mis bien plus tard, finalement comme ce môme que je n’était plus.

Il devrait m’arriver de douter de ce choix, au moins un peu. Mais non, jamais je n’ai remis en question ce dogme fondateur. Je n’ai juste pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, ou au contraire qui sait si je fus bordé de nouilles d’avoir avancé en terrain vierge sans les rencontrer. Toujours est-il que maintenant j’en suis encore à me convaincre que je suis davantage disposé à composer seul qu’avec d’autres personnes qui s’avèreraient musiciens. Mais il doit être envisageable de trouver un nid d’individus comme moi et de rejoindre ou fonder une école d’oiseaux comme moi, à l’image des surréalistes ou toute autre communauté d’artistes comme Berlin Ouest, Cologne, Canterbury…

Je prends donc la décision de me mettre à la recherche de mes prochains pour pouvoir me passer de raconter ma vie pathétique par écrit. J’ai toujours considéré que le fait de se centrer sur soi pour prendre le temps d’analyser les données et réfléchir (phénomène de « bouclage » comme on dit dans le jargon des nantis antidépressorisés) constituait une perte de temps à partir du moment où les choix sont faits, qu’on les assume et que cela ne génère aucun dommage dans son entourage ou ailleurs.

Je repense au 10, et ce qui pourrait me bloquer parfois, c’est tout simplement l’achèvement de quelque chose qui, une fois accompli, n’a plus rien à dire. Il devient un paysage insipide et

insignifiant de plus. Je le sais car je l’ai vécu plusieurs fois.

Bref je préfèrerais peut-être un jour organiser des visites guidées au mont 10. Mais pas tout de suite !

Mais en attendant, je vais me mettre en chasse, dénicher les bons emails, les blogs prometteurs, les plages sonores ambigües, les sonorités folles, les bruits qui sont plus que cela, les esprits de mon temps opposé à notre temps, forcément, les rythmes bancals, les accords casse-gueule, les sifflements de douleur, le sons des portes qui ne claquent pas. Pour ce faire, je vais construire un piège à talents qui prendra la forme d’un site web où j’expliquerais au mieux possible mon « courant musical » pour convaincre ceux à la même sensibilité de prendre contact. Je vais créer une nouvelle secte ultraselect de défricheurs sonores. Ce ne sera pas du tout militarisé comme Magma, mais, tout compte fait, notre objectif sera le même.

Et enfin la suite de votre émission préférée….

Une idée m’est venue en regardant un documentaire sur des paysans de l’ouest de la Mongolie. Ils ramassaient les crottes de Yak en été pour pouvoir les brûler et se chauffer en hiver. Bref ces gens étaient très attachés à leur terre. Une shaman entre en contact avec les dieux et les esprits et prédit que le jeune deviendra gynéco. Elle raconte qu’elle vient d’entrer en contact avec un de ses « ancêtres ». Celui-ci pleure et elle ne sait pas pourquoi. Et elle pleure aussi. Voilà ce que c’est la terre.Bref! Je me demandais quelle était ma terre et si j’en avais une. Ai-je un endroit en tête que je pourrais qualifier de « ma terre », que ce soit au niveau micro ou macroscopique ? La chambre à coucher de mon enfance ? L’humanité ? Bien sûr que non suis-je tenté de répondre. Je dois bien admettre que c’est vrai et que rien n’y changera.

Je n’ai pas de terre par la simple force de la pensée. Poutant je n’ai pas l’impression de me mentir ou d’être insincère. A partir de là, comment me battre pour elle ? Comment m’en faire pour l’écologie puisqu’il ne s’agit que de mon zoo, ma prison ? J’ai compris que je ne pourais jamais m’émouvoir de la pollution ou des désastres écologiques provoqués par les hommes. Mhhhh…

Cela est bien sûr provoqué par mon envie de m’échapper de cette biosphère car je n’en fais pas partie. Et c’est ce qui me fait dire que le contact extraterrestre que notre avenir nous prévoit n’est pas pour demain ! Je pense qu’il faudra au minimum les deux tiers de la population qui pense comme moi sur ce sujet, pour que les aliens aient éventuellement à débattre sur la question « faut-il les contacter officiellement ? ».

(je rêve ou mon film était en VF et est passé d’un coup en VO sous-titré ? Là c’est revenu en VF, je ne suis donc pas fou. J’ai essayé de chopper e nvidéo la preuve, mais j’ai pas réussi. Quand c’est repassé en VO alors que j’arrêtais la vidéo qui était trop longue 🙁 )

J’adore les blagues, et si je n’en avais pas je dirais que j’ai de l’humour… Pour moi donc, c’est la plus grosse blague possible. Alors comment accepter de monter dans un avion sans avoir un peu peur ? Un tout petit peu ? Je dois constamment faire confiance… Et pourtant je n’en ai pas l’impression. Il doit y avoir un mécanisme dans mon esprit que je n’ai pas identifié.

En tout cas, d’ici ou non, je ne me sens pas chez moi. Mes congénères ne m’insupportent pas hormis le fait qu’ils aiment leur terre… Mais comment les convaincre de la laisser tomber ? Je n’en sais rien à première vue. Je propose de leur montrer d’autres terres comme on ouvre la cage de l’oiseau. Et une méthode simple pour moi, c’est la musique. Simple car elle me parle et je resterai honnête. Bon, j’avance mais il reste des zones d’ombre…

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…

Bilan après une semaine

Ma vie tourne autour d’elle depuis le 2 avril 91. J’apprends son prénom, et me voilà parti pour vingt ans à me demander qui c’était et à regretter de ne pas avoir fait sa connaissance. Et voilà qu’en lançant un appel sur un site d’anciens du lycée l’une me répond tout simplement :

2/04/2010 09:34:46 Bonjour André,
Je me souviens d’autant mieux de Liz que c’est une amie d’enfance à moi, je la connaissais depuis le CE1, nous étions ensemble en cours élémentaire, et nous sommes retrouvées à Duval. Elle s’appelait Liz Beaulieu, et je la vois toujours. Je déjeune même avec elle ce midi, je lui parlerai donc de ton message.Elle est sur facebook, à son nom de jeune fille ou de femme mariée, je ne sais plus… Au risque de te décevoir ;), elle est en effet mariée, elle a deux enfants, et elle est journaliste. Son nom est désormais Dumont.
Voilà pour l’essentiel, le reste, elle te l’apprendra elle-même si elle le souhaite.
Bonne continuation à toi, Claire

Facile ! J’aurais dû y penser avant. Mais… j’y ai déjà pensé et plus que cela même ! J’ai écrit deux fois au lycée, j’ai inondé le web d’appels à recherche. Je n’ai sans doute pas fait le maximum, mais on ne peut pas dire que je suis resté » inactif toutes ces années.Et voilà qu’en un instant je tombe sur une de ses amies d’enfance qui me lâche enfin le morceau !!
On est le 13 avril et je me rends compte qu’elle m’a répondu exactement 19 ans JOUR POUR JOUR après celui de la « rencontre ». J’avais écrit à Claire le 31/3… Bref.
Pour compléter la chronologie récente, j’ai découvert la réponse de Claire le 7/4. S’en est suivi plusieurs jours de littérale euphorie. J’étais sur un nuage à la simple idée que le fait de la revoir était de l’ordre du possible et que cela ne dépendait que d’elle.
Et comme elle ne me répond toujours pas, je me dis que je vais m’en tenir là. J’ai élaboré plusieurs plans d’approche mais j’ignore si je vais y donner suite. Déjà, les mails à elle et à Claire ont été suffisamment vagues pour noyer le poisson : pas question de parler d’amoureux transis, des heures passées à penser à elle, des rares jours sans son souvenir. Elle a du reste tellement vécu dans ma tête qu’il n’est même plus question d’amour ou de passion.

Donc les stratégies d’approche envisagées sont :

– rencontrer Claire
– rencontrer les deux à la fois
– la relancer

Le premier choix me paraît le plus simple bien que le plus éloigné de l’objectif, à savoir un face à face avec elle pour faire connaissance et faire fi des 19 ans. Je suis certain qu’elle m’a presque oublié depuis ce temps et que l’idée de me revoir ne la tente pas plus que cela, mais qui sait ? Elle se dit peut-être que ça l’amuserait un peu. Mais si elle est coincée, elle ne donnera pas suite. Pour l’instant je ne tire aucune conclusion et j’attends patiemment. Mais le simple fait que Claire me livre une telle foule de détail dans sa réponse me laisser penser qu’il serait facile de la rencontrer car, pour le coup, elle, elle est au moyen curieuse !

Donc qui est Liz finalement ?

Je découvre qu’elle est journaliste à la télé depuis 97. Des détails que je n’aurais pas pu inventer tellement cela semble incroyable :

– de 99 à 2001, j’ai bossé pour la maison mère de cette chaîne. En 2000 les locaux de la chaîne sont venus s’intégrer aux locaux de la maison mère. On a déjeuné au même restaurant d’entreprise pendant un an
– à cette époque, j’habitais exactement en face de l’entrée des locaux de la chaîne. J’y suis resté jusqu’en 2003, et tous les jours, elle venait bosser à moins de 100 mètres de chez moi !
– en épluchant ses amis sur un réseau social très connu, je constate que deux de ses amies sont elles-mêmes amies avec deux de mes amis qui ne se connaissent pas (vous avez suivi ?). J’ai évidemment fait chauffer la boîte gmail quand je m’en suis aperçu !

Bon voilà, je ne sais pas trop ce que ça va donner tout ça. Je sais par contre qu’on ne peut pas revenir 19 ans en arrière. Et ce n’est finalement pas l’essentiel. En médecine, on pourrait faire l’analogie avec une ablation d’un organe qui ne sert plus à rien. Mais qui est assez savant pour prétendre qu’il ne servira jamais plus ? Maintenant que je l’ai un peu retrouvée, que je peux lui mettre un nom, un métier, quid du mystère qui m’a animé tout ce temps ? Vais-je devoir en trouver un autre ou m’en passer ? A me relire je constate que je sais déjà que je ne la rencontrerais jamais et que je devrais simplement intégrer ces nouvelles informations, sans tout compte fait résoudre quoi que ce soit.

Mais je continue à révérer ce fol espoir fripé.

Liz,
Encore
Une
Fois
Ton nom

Liz.

Aujourd’hui, j’ai fait quelque chose que j’attends de toutes mes forces depuis 19 ans. Depuis le 2 avril 1991 exactement : j’ai renoué avec une vieille connaissance. J’espère qu’elle me répondra.
Depuis que j’ai démultiplié mes connaissances à son sujet hier, le temps s’est accéléré et il s’est passé quelque chose en moi. Je suis très incapable de le définir. Peut-être n’est-ce que le retour en surface de sentiments que j’avais imaginé avoir ce jour-là.

Je me sens quand même un peu libéré de cette emprise. je pense sans cesse à la phrase qui dit qu’il ne faut jamais rencontrer son modèle, son dieu.

La part de rêve est qui sait plus enrichissante que la réalité. En tout cas dans le cas présent !

CONFUSION TOTALE – STOP – ARRIVEE IMMINENTE

Mais où ?

Je l’ai retrouvée. Enfin. Et je le regrette amèrement déjà.
Notre rencontre était très improbable, moi de la banlieue, elle de Saint Germain des Prés. Aujourd’hui je retrouve trace d’elle et la distance s’est encore accentuée. Je suis un oisif et elle présente le journal télé !
J’espère que ce que je ressens n’est pas de la jalousie car j’aimerais ne jamais connaître cette amertume.

Bon, je lui ai écrit aujourd’hui. Si cela se passe comme je l’imagine, elle ignorera mon message et elle continuera de me manquer comme d’habitude. Et si elle me répond ce serait le plus beau jour de ma vie.

Pour en venir aux faits

On peut se targuer de connaître les dialogues d’un film par coeur. On peut prétendre jouer tous les rôles s’il le fallait. On peut dire à qui le veut que l’on est meilleur acteur que Keanu Reeves. On peut donner le change en imitant Johnny au Stade de France meuglant une chanson prétendument d’amour. On peut se surprendre à aimer chanter faux exprès une chanson de Brigitte Bardot croyant s’approcher de sa vraie voix et sa façon si particulière de former les mot avec ces intonations qui donnent envie de la punir sexuellement. On peut avoir un méchant penchant à toujours vouloir se moquer des jeunes talents sous prétexte qu’ils sont trop verts et qu’ils n’ont rien compris à l’essence de l’Art car ils sont déjà pervertis par le système. On peut sourire de complaisance en écoutant un scientifique en blouse blanche à la télé qui tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique alors qu’on entend ronronner derrière lui la même climatisation que l’on a fait installer à grand frais chez soi il y a peu.

Mais on n’a pas le droit de faire ce que l’on veut chez soi…

Love me doooooo

Je pense encore et encore à Eppy. Il faut vraiment que je lui écrive une bafouille qu’elle ne comprendra pas, comme d’habitude. Lala n’a qu’à bien se tenir ! Le risque direct n’étant pas si omniprésent, j’espère passer à travers les mailles du filet et réussir à devenir Goscinny à la place de Goscinny. De là-bas, je construis un paquet de vaisseaux à une fréquence assez basse et forte, et je pars à l’assaut.

Je ne comprends pas l’amour. Parfois je ne peux même pas le décrire succinctement. Je m’égare dans des impasses sombres lieu de débauche de bandits et de bonnes sœurs. L’amour viendra pour tous mais il ne faut pas se retourner !

La mer, pas celle des autres, la mienne, celle qui réplique les méandres vains, les plus douloureuses. Plonger, refaire surface, mais pour combien de temps ? Ca ne peut pas durer bien longtemps, pourtant preuve est faite qu’il y a de quoi faire. Et ce portable qui n’a pas sonné hier soir, qui ne sonnera peut-être jamais. Treize ans d’errance heureuse et malheureuse, et Lem revient de son plein gré, fraîche comme l’aube encaféinée, avec sa rivière habituelle, celle que j’affectionne tant. De son plein gré. L’air se raréfie, tachycardie d’usage, haut le cœur, bas les pattes, elle en répond déjà plus.

Je devrais au moins essayer de comprendre les différences entre la mer et l’océan.

Que des planqués

Les fils de médecin je peux pas les blairer. Ils se trémoussent comme des étudiants sur le dancefloor et ont tous des chemises à carreau. Et le plus énervant c’est qu’ils ne payent pas quand ils vont voir un médecin car leurs parents sont aussi médecins. C’est comme ça, c’est dégueulasse. Les fils de putes eux ils payent quand ils vont aux putes et ça c’est pas normal.

Les pires c’est les filles de sage-femme, elles mettent des jupes qui ont mille ans. Elles poussent les femmes enceintes à boire de l’alcool pour faire un bébé au rhum. C’est que des pousse au vice.

Les filles carnivores je peux pas les encadrer. Tu te fais enturbanner par ces plantes voraces et ton portefeuille finit dans les grands magasins… et c’est même pas dit que tu la niques !

Le rêve de l’ascenseur

Je déménage des affaires à partir du rez de chaussée et je mets les cartons dans l’ascenseur. Il atteint le dixième étage si vite ! Au dernier étage, l’appartement biscornu avec puits de lumière, portes-fenêtres donnant sur le vide, vue très dégagée, pièces cachées, mobilier minimaliste et une odeur entêtante de neuf. Ce n’est pas vraiment mon appartement rêvé. Il donne surtout l’impression d’être très au-dessus de la ville, comme un poste d’observation ou de commande, l’ultime repaire des échappés urbains.

Je sais que je suis chez moi car je reconnais les lieux mais… est-ce que j’en suis si sûr ? Je sais que je rêve et je me persuade de connaître cet endroit.

Pour commencer, je dois dire que je n’ai rien contre les handicapés. Ce sont des gens presque comme les autres. Presque car… j’en ai aucun dans mon entourage. J’ai donc un avis superficiel sur la question, avis que j’ai forgé grâce à nos bons médias privés qui, eux aussi semblent handicapés tellement le traitement de l’information qu’ils produisent est… superficiel.

Allumez la télé vers 20 heures, appuyez sur la touche « 1 » n’importe quel jour de décembre et vous serez ébloui par la magnificence des traditions champêtres de la célébration de Noël. Les centons, les guirlandes faites main made in France, la succulente truffe française versus l’infâme et vulgaire truffe chinoise, le vin fin contrefait, les jouets cancérigènes pourtant estampillés « Norme CE », tout ça je l’ai appris grâce à TF1 et ses indéboulonnables sbires. C’est un lieu commun de dire que les hommes cessent de s’entretuer du 30 novembre au 1erjanvier, rien que pour qu’on puisse penser à autre chose, c’est-à-dire à rien.

Ah qu’il fait bon dans le monde quand il est l’heure de célébrer le divin enfant. Tous les ans ! A 20 heures !

Alors il m’est venu une idée. Pourquoi ne pas étendre ce fabuleux et prometteur concept aux onze autres mois de l’année ?