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Articles pour le mot-clé ‘homme’

Ah les hommes…

Peut-on être amis ?

Entre homme et femme ? Mais bien sûr que oui, c’est un erreur crasse de penser le contraire.

Mais bien sûr !

Qu’elle est mielleuse et réactionnaire cette histoire de Dune. Désolé pour mes peu nombreux lecteurs de vous bassiner encore une fois avec Frank Herbert, mais vouloir faire croire qu’en l’an 10 290 il y aura toujours des nobles que l’on suivra jusqu’au trépas sans oser remettre en doute l’ordre donné, c’est vraiment remettre peu de choes en question sur le vingtième siècle. L’auteur prend là le contrepied de la démocratie élective en imaginant un futur lointain féodal et impérialo-monarchiste.Bof bof bof, moi ça ne me fait pas rêver, et les Fremen de moins en mois…

Encore une scène ridicule. Les vaisseaux des Sardaukar commencent leur pillonnement méthodique des montagne d’Arakis, alors qu’Alia court se mettre à l’abri dans une grotte providentielle. Au moment où elle se croit presque enfin protégée, une roquette air-sol s’inscrute dans la falaise et explose un peu mais en fait pas du tout. Quelle arme redoutable qui sert à tuer les humains si ils sont directement touchés par celle-ci car à trois mètres ça ne fait presque aucun dommage…

Tiens et je m’aperçois subitement que l’acteur qui joue l’empereur Shaddam IV n’est autre que Walter dans Fringe, le vieux profeseur génial un peu autiste. Et je me demande si il connaît mieux Dune que moi, ah ah ah !

Allez, on termine avec le combat final. Faire semblant de se battre, ma pauvre dame. Que c’est risible.

Mais merde, “Fremen”, ça vient quand même de “free man”, l’homme libre, l’homme libéré. Je me surprends à ne pas aimer l’idée d’homme libre, en tout cas ceux-là… Et l’idée même de légende, ce n’est que des trucs pour nous faire croire à quelque chose de programmé, décrit, bref le destin. Les Fremen entretiennent la légende du Mahdi, le sauveur qui viendrait de l’extérieur, zim boum Paul débarque et devient leur chef.
Bref, si l’on cherche à tout prix le pouvoir, il faut dispercer à l’envie l’idée que telle situation à son avantage est possible et réaliste. La promesse du bonheur en est une. Les messages des religions en sont autant d’autres. Bref on te fait imprimer que l’on peut être convaicu de rejoindre une cause, que telle prophétie se fasse, lorsque se pose la question de passer à l’acte et de soutenir jusqu’au bout le guide providentiel. On viole ta conscience à te faire dire ce qu’on veut entendre de toi dans notre société. Les message secrets et révélateurs, les sens cachés moralisateurs sont tout simplement partout. Tout le monde joue de la guitare avec le manche à gauche, les filles sont des princesses, le travail c’est important, protège tes enfants, respecte l’ordre et la loi, sois gentil, consomme bien, reste manipulable.

Est-ce que tu acceptes de donner sans contrepartie du temps tous les jours à recevoir et ingérer de la publicité ? Une partie importante et régulière de notre temps de vie consiste à regarder de la réclame pour tous ces articles bien sûr si indispensables.

.Je vais sur mon blog poster une prise de conscience inédite tous les jours. J’en suis capable même sans faire mon stock préalable ! Une rubrique avec ces billets, une pour cette CIDJ, la
Consience Inédite Du Jour.

Michael Jackson chantant “It does’nt matter if you’re black or white”, et dansant avec des blacks habillés en africains archétypaux clairement plus des danseurs pro d’Hollywood que de bushmen. Mais quel message voulait-il bigre faire passer ? Une idée sur la couleur de peau ? Qu’il était devenu blanc et respectable ? Mais c’est ma foi cette légende qu’il a véhiculé. Mon petit blacky, tu peux devenir blanc, c’est possible, le merveilleux Michael a lui réussi. Nous les gringos, il n’y qu’un moyen de changer de couleur dans l’autre sens, ce sont les plages encombrés et des heures de grillages recto verso, pour dire de son corps qu’il a tout fait pour être celui d’un Noir. C’est bien entendu une approche de séduction qui plaît aux danseuses ethniques, et curieusement aussi aux ultrablancs. Tout cela pour dire que je m’amuse bien à parler de ce sujet de non-prédilection chez moi. Je me fous comme de mon Atari 1040STF de la couleur de peau. Et elle me permet parfois il est vrai de trouver une raison explicative provenant de ces origines variées, bigarrées ou non. Le plus souvent, c’est simplement une distance franche qui n’a rien de calculé, comme si je n’attendais pas grand chose de la relation, et que, de tout façon, les efforts à déployer pour s’expliquer en duo sur tout étaient infinis. Oui il m’est arrivé de lâcher l’éponge et de considérer cet autochtone de ce pays lointain comme un individu sans doute moins évolué sur le plan de la complexion et de l’élaboration intellectuelle. Personne n’oserait me reprocher cela, n’est-ce pas. Pourtant ce jugement péremptoire ne se fonde en moi qu’en rabaissant mon estime de la bête sauvage qui se dresse devant moi, médusée, et qui n’a même pas d’iPhone. Mais la chose qui me met en boîte invarablement, c’est quand je découvre un nouveau pan de sa personnalité improbable, un univers caché et insoupçonné qui me captive subitement avec surprise. Cet étranger n’est autre que ma partenaire dans ma vie et à l’écran. J’ADORE me tromper.

Tiens, j’avais envie d’écrire quelques lignes sur la musique et ça m’est passé. Je n’y perçois plus la même importance, la dualité entre elle et moi. Je ressens la tristesse telle la déception du pilote d’essai de la fusée qui ne décolle pas.

Je préfère médire sur les agriculteurs. Travailler la terre pour produire de la nourriture pour les hommes est une noble tâche quoi que je puisse dire après cette phrase ! Je pensais simplement à ces petites cultures de subsistance. On s’y casse le dos à bêcher pour en retour se nourrir des fruits du travail abattu, et le tout dans un cycle se reproduisant jusqu’à la mort. C’est un bien curieux métier, dirait l’autre. Même jugement pour les orpailleurs et autres chasseurs gastronomes en toque.

J’avais de bien stupides considérations astronomiques, mais je ne résiste pas à l’envie de les coucher sur le papier, en sachant à l’avance le peu d’importance qu’elles représentent. Disons qu’il s’agit d’un interlude à but divertissant…

Suis-je le seul à souvent penser que mon organisme a été bridé par un scientifique extra-terrestre ? L’idée semble toute droite tirée d’une histoire à complots. Concédons que le corps humain est une machine épatante, malgré tout il s’use et finit par ne plus pouvoir être réparé. Puis la machine s’éteint car elle est vieille. Admettons alors que le corps n’est pas loin de se réparer infiniment à ne plus marquer les ans, et qu’il n’est pas fou de pouvoir envisager qu’il est des corps encore plus évolués que les nôtres capables de se maintenir en excellent état de marche pour l’éternité. Si l’homme est doté de conscience, alors il peut, il doit s’approcher sans cesse de ce prochain objectif.

Je réfléchissais à la complexité des organismes qui peuplent notre univers du plus petit – une particule élémentaire – , au plus grand – un ensemble de galaxies ? L’homme a acquis la conscience, est-il l’organisme le plus petit doté de cette faculté ? Le plus grand ? Le seul ? Les apparences portent à le croire bien sûr naturellement car nous avons supplanté la nature. Notre anthropocentrisme latent nous interdit de nous englober à notre tour dans une complexité supérieure. Et je ne jette mon globe à personne ! On peut donner à la vie une définition basée sur la reproduction. La bactérie se reproduit car les molécules qui constituent son corps ne permettent pas une durée de vie infinie. Magré les moyens de lutte contre le vieillissement que la vie s’est ingénué à parfaire depuis des millions d’années d’évolutions et de spéciation, aucune espèce vivante n’a réussi à vaincre la mort par la régénération perpetuelle et sans fin des organes lésés ou en fin de “vie”. J’ose follement espérer que nous sommes les plus aptes à atteindre cet objectif de vie éternelle et que nous en serons les premiers sur notre planète. Ce nouveau bon en avant est dans la logique de notre développement et permettra à mes prochains de s’affranchir une bonne fois pour toutes de ce que l’on appelle l’état de nature.
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Après tout, il subsiste moultes croyances dans nos sociétés; du bienfait et de l’efficacité des rituels sacrificiels vaudou, à la vie en entreprise brute non raffinée.

As-tu déjà visité un Phalanstère ?

Et ben voilà, je l’ai trouvé mon vernis scientifique : Charles Fourier ! Je m’en vais vous conter sa théorie des quatre pommes qui symbolisent à mon sens les quatre étapes importantes de l’émancipation de l’humanité.

Il y a la première pomme, celle que Adam à reçu de Eve, du péché originel
Il y a la deuxième pomme, celle de Parîs à Aphrodite, qui provoqua la guerre de Troie pour reconquérir Hélène
Il y a la troisième pomme, celle de Newton.

Tu connais Newton, dis ?

Et il y a enfin la quatrième pomme, la sienne, celle de la perception de l’imposture de la publicité, les méfaits induits pas les intermédiaires quels qu’ils soient, la féodalité mercantile, … Bref, la prise de conscience quant à ce qui nous unit tous. La pomme tombe toujours et n’a pas encore touché le sol…

Tanamar?

Tu savais qu’il n’y avait pas de tarama de luxe car le tarama cher est le même que le premier prix ?

Est-ce que tut trouves normal que l’on élève des faisans dans d’énormes filets, qu’on les libère dans la forêt une quinzaine de jours avant l’ouverture de la chasse, et pan ! Ils se font shooter par des hommes qui ont payé une journée de chasse et pouvoir ramener deux faisans à la maison chacun (sur les 60 qui seront mortellement touchés). Les rescapés ne passeront de toute façon pas l’année. Ils ne mangent que les granules de l’éleveur et restent la proie des prédateurs naturels. Enfin naturels, je n’en suis plus sûr, mais en tout cas moi ça me fait gerber.

T’es fan de Anvil ?

J’ai enfin compris pourquoi je ne voudrais pas réaliser un film hollywoodien, ou même “simplement” un film français. Le cinéma est quasi certainement une collection des défauts de l’homme en général, ou de personnages humanisés. Et la notion même de “happy end” constitue des leçons pour exorciser, ostraciser ces penchants. Je pense qu’elle est complètement indépendante du bien et du mal qui, quoi qu’on dise, sont deux valeurs flottantes qui évoluent, murissent et se forgent avec l’histoire (pour faire dans le pompeux).

J’ai donc enfin trouvé pourquoi j’adore les films drôles, futiles et absurdes, si possible les trois à la fois. Le rire n’est pas lié au happy end et s’échappe des standards de narration. Il n’en a que faire. Il est partout et n’a pas de limite. Et c’est ce que j’ai bien compris ! Les films étiquetés “comiques” sont en effet bien structurés par une trame narrative, mais elle est aussi utile à mettre en évidence nos faiblesses et nos “points à améliorer” que dans un porno. Un film drôlatique ne trompe personne, l’on sait tous que c’est une fiction et pas la vraie vie. Ou si c’est un reportage sur des faits réel ou une biographie, le montage et cette trame prennent le rôle normatif de nous dicter ce qui est bien et ce qui ne l’est pas ou moins.

Et puis j’ai cette satanée manie de prendre les brouillons pour des oeuvres achevées. J’ai bien du mal réviser, fignoler ce que j’écris car je considère que mon état de pensée présent est reflété par les mots que j’écris. Je pourrais me contredire un jour, mais cela n’a pas d’importance car cela me permet d’améliorer ma compréhension. Ceux qui considèrent avoir la parole juste et qu’elle est gravée dans le marbre n’emportent pas mon estime. Et je ne pense pas qu’à la politique et les professionnels gouvernentaux.

Pour faire bouger cette fâcheuse tendance, je vais me forcer à ne pas dater un billet et à l’éditer par relectures et retouches successives.

Non, ce n’est pas ce soir que je vais changer ma vie…

Tu connais Billy Bremner ? Stanley Baldwin ? Gravity Kills ?

Idées : dans un film, le vieux sage se lève, et en quittant les hommes, se retourne en prononçant un mot magnanime et juste, puis s’en va, grand, puis trébuchant de dos soudainement alors que tous le regardent partir, recherchant l’équilibre originel. il doit faire montre de toute son agilité pour rétablir et sa posture et son allure grave, solennelle, virile.

Ces valeureux hommes sont pris du doute entre rester de marbre ou éclater de rire.

Pour plus tard : je passe du sexuel au drôle comme tout le monde, et je passe du drôle au sexe. Et ça, c’est mal compris dans mon entourage proche et lointain on dirait !

Est-ce que tu peux passer du drôle au sexuel ?

Je vais me faire tatouer l’épaule gauche avec un écusson Harley Davidson.

Je viens de me rappeler d’un gag d’Alain Chabat, un faux sitcom avec des rires enregistrés, mais mal insérés et qui sonnent faux et grossiers, exactement le contraire de ce à quoi ils prétendaient servir. L’on entend plus le rire truqué que le gag qui, de toute manière, n’aurait jamais pu faire mouche par surcouches de grossiereté. Ca c’est Alain Chabat. TIens je vais lui écrire pour lui demander. Il faudra avant que je m’assure de l’exactitude de mes affirmations ! Je crois maintenant que c’était une parodie de la Roue de la Fortune avec Gérard Lanvin. Je dois avoir la cassette, je vais la retrouver et lui envoyer à la Sophie Calle et son lit.

Si j’écris un jour une fiction, je jure sur la tombe de Bernard Ménez qu’elle sera une version romancée d’histoires et intrigues émanant de ma personnalité. Je serai dans chaque oeuvre que je le veuille ou non. Cette déclaration est irrévocable ni encore moins incontestable. Enfin, je ferais ce que je pourrais, sinon je passe direct à autre chose..

Tu connais Loren Lin ?

Je regardais un clip des années 80 avec une danseuse au look tellement marqué de l’époque, et de manière si évidente, que lorsque le clip est sorti, nombre de gens l’ont trouvée depuis le premier jour ringarde et nase, ce qui a eu pour effet protecteur de sauver la planète d’un succès bidon de la même ampleur.

Jeunesse UMP

Jeunesse UMP :  » La droite, la soupe populaire, c’est pour certains seulement. La gauche, c’est la soupe populaire pour tout le monde.  »

Euh j’ai bien entendu cela ?

Parlant de Chirac, un ancien de ses ministres :  » C’est un homme d’une extrême délicatesse. C’est… un chinois. «