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Articles pour le mot-clé ‘goût’

Je suis prêt

Il est des jours où l’on plus un fait des sauts sur une échelle indéfinie. Un bon plus qu’un progrès. Un moment volé à l’éternité. C’est en résumé ma journée, aujourd’hui. J’ai gravis moultes marches infimes.

T’aimes la musique de Manchester ? Tu connais Tony Wilson ?

Est-ce que c’est vraiment la photo de Susanna ? Bon, j’admets le degré mineur de cette question, mais quand même.

Et je vais terminer sur le ridicule de Man vs Wild. Le gars est payé pour bouffer des scorpions et autres grenouilles. C’est le pire des métiers quand on a quelque prétention en goût. Je ne me dis que trop souvent que je préférerais mourir plutôt qu’être forcé de devoir épancher ma soif grâce à une providentielle panse de chameau mort. Et la pauvre grenouille dont on venait d’apprendre l’espèce exacte, qui se retrouve la tête dans l’estomac de Bear et le reste du corps dans sa main droite ? Et les pauvres gens qui se plaignent auprès de la chaîne Discovery que certaines scènes ont l’air trop planifié… et la même chaîne qui décide de rééditer des numéros déjà passés pour les « sauvagiser » davantage. Mais pour quoi faire nom d’un castor ? Et inutile de télécharger l’intégrale, il n’a pas encore mangé de ce sympathique mammifère.

Revue de presse

Je me demandais ce soir ce que pensaient de nous les chinois, comme ça, bêtement. Et puis je suis tombé sur cet article :

Over ten years ago, Microsoft gave Internet Explorer 6 to the world… and now they’re doing their damnedest to kill it off once and for good, having just launched a new website that is dedicated to tracking IE6’s dwindling market share and encouraging users to upgrade to a more modern browser.

For those of us who have railed against IE6’s ubiquity for years, it’s all a bit rich. Microsoft fought hard to make Internet Explorer 6 — a notoriously insecure, buggy browser even at launch, and one with a frank and callous disregard for web standards — as predominant as it is.

That strategy was to Microsoft’s benefit back in the browser wars of the earlier part of last decade, but now, IE6’s dominance has proven to be a nightmare for Microsoft. Microsoft spends millions per year trying to address IE6 security vulnerabilities: the legacy browser, to this day, is responsible for a shocking amount of malware and exploits. What was once IE6’s greatest strength — total market dominance — is now its greatest curse, as Microsoft struggles to leave the browser behind.

Right now, IE6 is still the browser used by 12 percent of all users worldwide. In the US, that number’s under 3 percent, but in China, for example, IE6 runs on almost 35% of all machines.

Microsoft’s attempt to raise awareness and get people to upgrade is certainly welcome. Almost everyone wants to see IE6 die at this point. The problem is that a lot of users still using IE6 have no choice but to use it: a shocking number of intranet sites still won’t run on any other browser but IE6.

Also curious is the fact that Microsoft’s new site, IE6Countdown.com, is encouraging users to upgrade to Internet Explorer 8… a two year old browser with security vulnerabilities of its own. Internet Explorer 9 will soon be here, but it doesn’t support Windows XP… meaning that Microsoft is endorsing users to upgrade from one buggy, insecure, out-of-date browser to another buggy, insecure, out-of-date browser. Yeesh.

Read more at IE6Countdown

Ce qui m’a plu dans cet article c’est ce passage bien sûr :

Right now, IE6 is still the browser used by 12 percent of all users worldwide. In the US, that number’s under 3 percent, but in China, for example, IE6 runs on almost 35% of all machines.

Les chinois doivent nous maudire pour ce navigateur qui n’est qu’un misérable fossile chez nous. Pauvres chinois…

Est-ce que tu sais comment utiliser un chameau mort pour survivre dans le désert profond ?

Man versus wild, c’est lui le grand chef. Il se délecte à bouffer littéralement n’importe quoi au sens extrêmement large du terme. Un scorpion, crunch, un scrarabé, gloubs, une couille de chèvre chaude, miam. Bon la couille ça l’a fait gerber quand même, ce n’est qu’un homme. Et il va de mal en pis quand il gerbe sévère après avoir goûté un lambeau al dente de gras d’une carcasse de chameau encore chaude.Il est poête quand il cherche les mots pour décrire le goût d’un insecte peu ragoutant.

– Ca a le goût d’une crevette qui a trempé dans du fromage. Pendant mille ans.

Sérieux, c’est juste un pervers. Personne n’a besoin de savoir par prévention comment trouver de l’eau quand on est dans le désert avec un dromadaire mort? Facile, tu lui fends la panse et tu essores ce qu’il y a dedans.

Il suffisait de le savoir.

Tiens, j’ai redécouvert un morceau de la playlist de la page. Je crois que je ne l’avais jamais écouté depuis que je l’ai enregistré, euh, en 2001. Et depuis je n’ai plus rien fait. Ca fait drôle quand j’y pense, mais c’est comme ça probablement sans trop de regret. Je vais de ce pas scanner mes albums et mettre ma muisque à disposition de manière plus visible.


On a tous ses grands moments de joie et de tristesse

Moi je me rappelle du plus beau jour de ma vie comme si c’était hier avec grande émotion. C’était le 29 avril 2008. Je m’en rappelle c’était un mardi. Ce jour-là, Phil Collins a annoncé à la terre médusée (et à moi soulagé) qu’il mettait fin à sa carrière musicale. Il était temps d’arrêter les conneries ! Il n’y a pas eu de manifestations géantes avant cette date rythmé au son des « Phil,dégage! », mais laissez-moi cette image, elle me calme et me permet d’atteindre le sommeil plus sereinement.

Il est parti comme l’éjaculateur retardé, trop tard. Il n’aurait jamais dû quitter la batterie ! Bon, c’est une affaire de goût. En tout cas le 29 avril 2008 je devais être à Hong Kong pour ma tournée de printemps, et la foule asiatique se ruait dehors pour exhulter comme moi. Quelle libération, quel grand moment… Nous étions tous libérés à jamais de ses sordides mélodies faciles.

Et puis il y a mon jour le plus sombre, celui qui commence sous le sceau du déni de la vie. Le jour qui se démarque de la monotonie des autres par une couleur moins prometteuse pour le moins, d’une couleur obscure à l’endroit de la singularité centrale. C’était, je m’en souviens encore très bien, l’année dernière, le 20 avril 2010.

A cette date, il a annoncé qu’il allait sortir un nouvel album.

J’ai alors perdu le peu de confiance que je portais en le genre humain. Pourquoi l’homme gâche-il sitôt distribué ces moments d’allégresse, ce sentiment d’appartenir tous à la même famille mondiale ? Il avait mis un terme à sa « carrière » à cause de « problèmes d’audition ». Il aurait dû simplement en rester là, mais il n’a pas su entendre ce que la Nature elle-même lui dictait. Voilà qu’un ORL, par pur appât du gain, lui a prescrit un sonotone.

Je hais les ORL.