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Articles pour le mot-clé ‘gamin’

Voyons voir, où en étais-je. Ah oui

J’ai plus faim. J’ai trop mangé. Du concombre, des tomates cerise, du comté, du parmesan, quatre tranches de pain de mie 6 céréales passées au grille-pain, et me voilà calé, gavé à en être malade. Ca va passer mais pour l’instant je me sens comme Bill Gates le matin où il s’est levé avec l’idée de faire Windows. Une bonne intention de prime abord que l’on regrette assez rapidement. Ou comme Polnareff en 2010. J’ai un gamin mais en fait non. Remplacez « gamin » par « creux » et vous approcherez plus de mon état actuel. En plus j’irai bien aux toilettes, mais ça risquerait de réveiller ma copine. Bref je me sens lourd dans tous les sens du terme. Pesant, plombé, lourdigue.

Morne quotidien !

Je regarde un film où les gentils empêchent une femme d’acoucher.

Avertissement!

Je vous préviens, je suis peut-être un con. On est tous le con d’un con. J’ai eu du mal à être d’accord avec ça, mais je vous garantis que je suis le con chez certaines gens de mon entourage. Je n’ai pas d’éléments maétiels à verser au dossier pour vous le prouver.

Je voulais pas vous le dire mais… j’attends un gamin.

(mauvais gag) pas moi hein ma copine

Et c’est l’an-goisse de la mort qui tue : comment va-t-on l’appeler devant ses congénères ? Il va répondre à quel nom quand on le présentera à notre concierge ?

Il y a quelques prénoms que de bons parents comme nous ne pourraient assumer. Vous, vous imaginez-vous avec le bébé dans les bras répondre à la question “comment il s’appelle ?” … Oups, je ne vais pas être méchant ce soir, ça se trouve il y en a ici qui s’appellent aussi… comme ça.

Là je me suis fait embarquer. Si je me tais, vous allez demander à vous faire rembourser parce que vous ne verrez pas en quoi mon mutisme de circonstance constitue une drôlerie susceptible de vous faire digérer votre cassoulet de ce midi par le biais de spasmes zygomatiquement stimulés. La retenue dont je fais preuve ne fait que dissimuler le trouble occasionnée par l’impasse dans laquelle je me suis fourré.

Et là est le dilemme. Si donc je me tais sur le prénom en question, vous regretterez d’avoir eu l’outrecuidance de vouloir rire de toutes vos dents ce soir avec moi. Et si je le dévoile, je fais rire un nombre de personnes ici présentes que j’estime à 33% d’entre vous dont un homme (les hommes sont moins faciles à divertir, surtout quand on est un homme), et je me fais autant d’ennemis mortels que de suspasdits patronymes.

Alors à partir de maintenant, attention, je demande votre plus grande attention pour ne pas avoir à montrer son imbécillité. Je reviens au prénom…

Bon alors je vais vous le dire. Mais comme je suis malin – et c’est pas moi qui le dis c’est ma concierge, encore elle – je vais déclencher une pyrotechnie sémantique avec des allusions historiques et cuturelles permettant d’écrémer les zozos qui vont être à même de comprendre, d’être “aware”. (silence)

Qui a trouvé le prénom ? Levez la main. On ne souffle pas. C’est pas fameux, allez, concentration, comme disait je sais plus quel militaire. Bon c’est un peu mieux… mais pas suffisant. Bon ben, je félicite ceux qui ont la réponse ET qui ont compris pourquoi c’est la bonne réponse. Aware ! C’est pas comme si je disais Patrick dAware…

Bon, t’as pigé Jean-Claude ?

– Comment il s’appelle le bébé ?

– Jean-Claude (moi disant ça en train de bercer le bébé dans les bras de ces yeux de père comblé que je suis).

Non, pas possible, soyons sérieux, et encore une fois Jean-Claude, excuse-nous, he he, de te rappeler ce qu’inspire ton prénom, he he…

(bon, x , ça c’est fait)

Voilà, maintenant on passe à autre chose, désolé il faut avancer Jean-Claude. Mais ne t’inquiète pas, tu n’est pas tout seul, je t’ai trouvé des petits amis…

Comment qu’elle s’appelle au fait la femme à Jean-Claude ? Mais si, elle était avocat je crois, très éloquente à la barre…

Bon OK c’est un calembour… mais yen a combien qui ont suivi ? La Barre. Barre… Comment elle s’appelle la femme à Jean-Claude tous en coeur ? Raymonde !

Quel prénom honteux ! Oui j’ose ! C’est composé de Ray qui rappelle Man Ray, man, homme, bof pas très bandant. Puis vient monde, certes qui évoque l’aventure mais qui rappelle tout de suite le mot “immonde”… La prochaine fois que tu roules une pelle, ami spectateur, vérifie sur ses papiers d’identité.

Je suis pas très malin. Je suis sur le point de me faire crucifier. Raymonde est cinquième au top du nombre de naissances par prénom de 1900 à 2000 en France métropolitaine. Ca veut dire, enfin ça voudrait dire qu’il y a au moins un ennemi juré dans cette salle, statistiquement… Et ben non. Les Raymondes ne se sont jamais remises de l’invention du stylo à capuchon, ou peut-être pour une autre raison qui n’aurait aucune relation, les Raymondes sont toutes mortes dans d’atroces souffrances, et se sont éteintes seules, sales, pauvres, connes, malades, lentement, trop lentement bien sûr. Il doit en rester dans des bocaux avec du formol. On en garde quelques unes séchées pour faire peur aux gamins. Le chiffre d’affaires des produits dérivés sur Raymonde est d’ailleurs en plein boom.

Alors que pour les Jean-Claude ? Est-ce qu’on peut sérieusement parler de ça ? Jean-Claude il fait du vélo de tapette le dimanche matin, il est au club de tuning, il congèle son pain. On en connaît tous, ils envahissent le monde. Et les Raymondes ne sont plus là pour nous protéger, pour se reproduire avec des Jean-Claude et mettre un terme au genre évolutif, à cette branche de l’évolution. C’est un antidote anti-Jean-Claude.

Mais oh hé, je déconne là.Il y a des Jean-Claude bien : Jean-Claude Dus, Jean-Claude Dreyfus, Jean-Claude Tergal… Qui connaît Jean-Claude Tergal ? On lève la main ? Mouais… Raymond Calbuth ? Comme dirait Coluche, yen a deux qui suivent.

Et il y a eu des Raymondes bandantes, tout à fait. Et je vais vous dire, il DOIT il y en avoir au moins une, car l’exception confirmerait la règle une bonne fois pour toutes… Mais là comme ça j’ai pas d’idées, envoyez-moi par mail ce que vous savez sur des Raymondes bandantes, je veux en voir une !

Bon là, j’attends un enfant. C’est une fille, le l’appelle Raymonde pour partir à la conquête d’un monde vierge de ray ? Monde ? Ray ? Vierge ?!?

On est tous le con d’un con. Là je vous explique comment reconnaître un con. Moi, tout ce que je veux, c’est de partager avec vous le savoir que j’ai amassé pendant de longues années d’ennui sur les cons. Je rêve qu’on ait tous les mêmes cons. Les pointer du doigt et ils disparaissent ou s’adaptent. Bon, c’est idéalisé, quand on s’appelle Raymonde faut l’assumer merde!

Tous les mêmes cons !