Ayanamei Rey
Ah qu’il est difficile de faire comprendre la passion des dessins animés japonais au néophyte… Mais je vais quand même essayer, d’autant que je suis pas passionné par les mangas.
Prenons par exemple n’importe quel dessin animé japonais. Quel que soit la trame développé, l’histoire intégrale et complète n’est pas appréhendable dans les épisodes. Pour faire bref, la réussite de ce dessin japonais se mesure à ce qu’il ne montre pas de l’histoire. Si ce qu’il ne montre pas met en exergue une actrice de l’histoire, elle en devient d’autant plus évocatrice.
Ayaname Rey, elle rend fous les garçons. Elle est décrite comme mystérieuse au possible. On ne capte que queques traces de bribes sur elle au cours de toute la série. N’importe qui en connaissance de cause, tuerait près et mère pour la rencontrer et lui faire subir les derniers outrages avec le désir fou de réussir à lui procurer du plaisir… Même la simple possession d’une poupée à son effigie doit faire arriver à faire mouiller une camionneuse nippophile.
Plus généralement, comment les scénaristes ont-ils résisté à l’irrépressible envie de rentrer plus dans le personnage et de forcer le trait du brouillon ? Sont pervers ces poponais.