Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde

Spectateur du monde, pas spectateur de mon monde. Acerbe sans le savoir. D’ailleurs être méchant de manière méritée, ça ne s’invente pas, c’est dans le sang. La méchanceté justifée ne s’apprend pas. Ce talent se transmet, mais se cultive peu. Elle coule dans mes veines en natif.

Ce n’est peut-être pas si vrai. Autant dans mon éducation l’on ne m’a pas appris à plaire (ou que même cela pouvait prétendre à un enseignement), mais je sais aimer. Alors pourquoi pas détester ? Plus que cela encore, je me pense pas éprouver de la haine à m’adonner à la méchanceté « nature ». Ce n’est pas un antinomie du sentiment amoureux. Je fais mon méchant à la fois sans état d’âme ni haine particulière. Je me félicite que ces foules abruties existent encore car sinon je n’aurais plus rien à dire. La plupart des joueurs de poker critiquent sans fin pourquoi untel joue mal et a eu de la chance. Il en reste bien peu qui pensent qu’au contraire ces joueurs redoutés car médiocres font que ce jeu d’argent reste profitable… Je fais partie de ce second groupe, et je ne suis jamais énervé ou haineux quand je perds contre un piètre joueur. Le « donk » au poker comme dans la vie est une nécessaire à notre raison d’être même. La prochaine fois je le raserai en douceur car il joue trop mal, je le sais mais lui-même l’ignore, ou tout au moins ne serait pas d’accord.

Parlant de l’écriture automatique :  » On rejoint alors un univers plus vaste que l’on n’aurait jamais osé imaginer, une parenthèse hors du temps.  »

Ca ressemble pas mal à la plongée en eaux troubles…

T’es un pote de Jacques Fruminet ?

Sacré Fruminet !

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