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Articles pour le mot-clé ‘ussi’

Et pourquoi pas

Hier je passais en revue les sujets que j’abordais et ceux que je n’abordais pas. Je m’aperçois que ce que j’écris est très anonyme. Et moi qui me croyais liberé du système, voilà que je découvre avec effroi que mon filtre sur qui je suis vraiment me gâchait la vue. Bof.

Bon, je suis en région parisienne.

Est-ce que tu as déjà serré la main ou fait la bise à un ou une millionnaire ? Rah moi quand j’y pense, j’étais à un millimètre de Anne Sinclair et je n’ai pas réussi à transformer. La nature était trop belle comme dirait Bigard. Mais j’arrive quand même à me regarder dans une glace, j’ai épinglé Patrick Le Lay, sournoisement, en usant de milles ruses,  il n’en a jamais rien su. Il n’y a strictement aucun espoir qu’il se souvienne de cette poignée de main dans un ascenseur de la grande tour. Tiens, PLL, si t’es le génie que tu prétends, donne-moi des détails…

Excellente soirée Thema sur Arte ce soir, avis.

Meublons

Et je ne parle pas de celle que t’as bourrée au père Lachaise pour cela.

Ou vais-je ? Dans quelle étage j’erre ? J’ai peut-être perdu mon chemin en route et je ne sais plus le retrouver. A trop revenir en arrière pour étudier mes dernières traces de pas, je me suis égaré. J’ignore comment cela pu avoir lieu mais c’est ainsi. Et toc 61 mots…

Tu sais, toi, comment on fait pour avoir l’idée de faire le film Predator ? Le génie d’imaginer que dans la nature, il y a un monstre qui nous attend pour nous tuer… C’est le bon en avant !

Arnold, sérieux, t’es vraiment un acteur de chiotte !

Ils sont vraiment incroyables chez Amazon. Je leur ai acheté un sound system, une imprimante laser qui ne marchaient pas, je leur renvoie le produit cassé bon pour les ordures, ils me le remplacent à leur frais et payent aussi les frais de renvoi dépensés par mes soins. Bref, ça m’est arrivé deux fois, et chaque fois le jour où je faisais le renvoi, j’avais le même jour un mail dans ma boîte d’Amazon me signifiant que mon produit de remplacement étatit déjà parti. Ah la confiance, quand elle est établie, on peut de se faire payer pleins de livres et DVD en deux exemplaires, un pour soi et l’autre pour les amis. Mais n’empêche, ils sont si gentils à se rendre inhumains, trop parfaits, trop désintéressés. Quand j’achète sur Amazon, je fais un don.

Je ne comprends vraiment pas comment Amazon a réussi à être perçu comme ça. J’ai l’impression que si j’arnaque Amazon, ça passera dans les pertes et profits d’une sorte de mutuelle, et qu’il est donc nomal parfois d’en profiter, ça fait partie du système.

Donc pour préciser mon raisonnement, comment ont-ils fait pour inculquer cette idée auprès des internautes, à savoir que ces derniers voient Amazon comme un état providence ? C’est vrai, au début,’on communiquait sur les prévisions du marché du livre sur le net. Il y a dix-quinze ans, Amazon a promis à dix ans que le marché serait énorme, et la boutique a dépassé depuis longtemps le seul marché du livre. Et c’est l’énorme confiance entre les consommateurs et ce marchand qui construit cette image christique, cette icône. Je n’imagine presque pas acheter un livre ailleurs. Il y a un bémol, j’habite à côté d’une belle boutique de BD… mais je ne les vole pas, eux !

Trouvé sur Wikipédia, sur la page Homo Erectus :

“ Les capacités cognitives de l’être humain lui permettent d’avoir conscience de lui-même. Comme quelques espèces animales, il réussit systématiquement le test du miroir. “

C’est pour ça qu’on dit d’untel qu’il ne devrait pas supporter de se regarder dans une glace, c’est parce qu’il ne s’y reconnaît pas !

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Ouarf ouarf ouarf !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens

Je prends le risque que soient un jour publiés et spoilés par des gens open-open source ces écrits, dans une situation similaire à l’actuel cas avec notre prix Goncourt. Une comparaison en vaut une autre.

Celle-là sur la même page :

“ Bien que le placenta soit en théorie comestible, la placentophagie n’est pas avérée chez les humains “

Rassurez-moi, c’est de l’humour à froid ou je rêve ?

J’avais une considération hautement philosophique sur l’origine de l’homme. Il y aurait eu dans l’histoire de notre espèce des hybridations successives, des réhybridations, avec nos cousins proches d’une autre espèce. C’est prouvé scientifiquement. Donc, il a existé une époque où il y avait des couples appartenant chacun à des espèces animales différentes, et que donc lors du choix du conjoint pour se reproduire mais pas que, l’on pouvait préférer la jeune singette du coin à la blanche calcaire des voisins. Moi, je vous le dis, cette époque c’était un truc à ne pas louper. Malheureusement pour les singettes, ça n’a pas duré, et la police des moeurs a vite remis notre histoire sur les rails qui nous ont conduit jusqu’à aujourd’hui et son onctueuse vie politique que nous envient nos voisins… Mais aujourd’hui heureusement il y a la bioéthique !

Tous les soirs de la semaine, j’écris. Je m’étale sur le canapé en position mi-couchée, mi-assise. J’allume la télé, puis une heure plus tard je mets le films et j’allume ma machine. C’est alors que foules d’idées et réflexions m’envahissent aussi bien sur le film que je regarde que celui de l’avant-veille, ou de l’âge de Charlie Schlingo.

Tu sais comment il est mort Charlie Schlingo ?

Mais je reste après tout dans les limites de mon univers accessible, et je ne suis plus certain parfois de pouvoir avancer. Je réfléchis à ceci et en conclus que c’est peu intéressant, et je passe à un autre fait quelconque. Cela enrichis mes connaissances, mais cela ne produit rien. Pour le moment, l’écriture apaise ma soif de je ne sais quoi. 16 posts en 29 jours, j’ai la flemme de me lancer dans un calcul d’apothicaire sur la quantité de mots produite sur cette période. Mais je ferais la prochaine fois !

C’est dommage que l’émission “ Les grands ratés du XXème siècle “ sur la chaîne Histoire ne soit pas si connue et populaire que cela. Le concept pourrait s’étendre facilement à l’actualité.

Tu sais comment ils disent Rotary Club les québecois* ? Tu savais que c’était interdit aux femmes jusque dans les années 80 ? Même au Rotary, on n’est plus à l’abri de sa gonzesse…

T’es synesthète toi ?

(*) : le Club Rotary !

Des pros

Tu savais que deux actrices pornos qui vont tourner une scène lesbienne ensemble demain, et bien elles couchent ce soir ensemble pour répéter leurs rôles ?

Un jour j’ai réussi à atteindre un recul tel une avancée technologique. J’analyse les relations entre les gens bien plus finement, mais hélas le sujet a perdu un peu de son intérêt, nanti de ce nouveau savoir. Lorsque je me figure ce que serait un imbécile, je pense à ce saut évolutif que j’ai accompli et me dis que cette population n’est pas loin de le connaître.

Je me rends bien compte que ce que j’écris là montre une complexité que je n’arrive pas à réfréner. C’est peut-être relié à la puissance de calcul disponible, mais parfois j’en doute. Il est bien sûr rassurant et encourageant pour l’égo de reconnaître à peu près honnêtement que l’on en est pourvu. J’ai bien du mal à remonter à la source de ma confiance en moi. Elle semble indéfectible. Cela ne peut en être autrement. Alors, à partir de là, cette complexité apparente, elle ne me gène pas du cout au contraire. Je ne vais quand même pas me plaindre de cette richesse de tortures…

Mais il ne s’agit que d’une croyance comme une autre, quoique fortement structurante.

C’est drôle, je viens de m’apercevoir que la vidéo, quand je la pratique, j’exploite des réseaux communs dans ma recherche de l’inspiration « artistique ».

T’as organisé un dîner suprise avec ta copine en lui offrant le couvert à la cérémonie des Hots d’Or d’un coût de 1250 euros ?

Je ne vais rien découvrir. Je ne vais rien inventer. Je ne vais rien faire connaître. Je ne serai qu’une fiche d’état civil et quelques autres données administrative. Seul un travail acharné permettrait de récolter d’autres informations sur moi. Même Laetitia ignore la moitié de ce qui me passe par la tête. J’ai toujours eu besoin de me refermer sur moi-même et réfléchir. Bon c’est banal ça, mais je crois que cela constitue ce qui bloque ma créativité de démiurge, à l’art, bref à l’inspiration. Et c’est bien celle-ci que je traque en me disant que le génie artistique est l’unique de nos traits à se démarquer de notre société et de nos comportements préenregistrés et joués comme des programme de manière prévisible sans faille. Et c’est cela je pense l’âme de l’artiste : pouvoir transcender son être machiniste et trouver une porte de sortie métaphorique. J’étais d’accord pour dire que Duchamp avait tué l’art moderne car je ne pouvais concevoir la simple existence de branches artistiques inexplorées. Je suis hélas conscient que mes considérations échapent à beaucoup de présumés artistes. Je n’ai rien découvert, mais je sais qu’il reste tant à explorer. J’en ai la plus profonde des convictions. Le problème se situe au niveau de l’interface entre le moi et le non-moi. Je dois exprimer cette certitude et la partager.

T’as un pyjama ?

T’as deux pyjamas ?

Je prends conscience que je ne parle pas de mon entourage, jamais, ou tout du moins pas encore. Personne ne semble être en mesure de m’aider d’une manière ou d’une autre à aller voir au-delà de la colline. Je suis mon seul guide et personne ne m’impressionne. Je n’ai ni modèle, ni idéal.