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Articles pour le mot-clé ‘ridicule’

Je suis pas un gros buffon

 » Le style est l’homme même. « 

Le ptit Buffon n’était certes pas une tête de la classe, mais il pouvait te damer la tête en cinq syllabes.

La figure de style, définition :

Une figure de style, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.

Euphémisme pour dire que le copain qui te parle toujours avec des mots louches et des tournures à la limite du ridicule, qui te met dans des situations humiliantes, sans que tu puisse te figurer avec certitude si oui ou non il se moque de ta gueule sur ce coup parce qu’il est plus brillant, bref ce gars-là, lui, il a du style, il est style.

J’en connais beaucoup qui en manquent, mais le monde oppose proies et prédateurs. Il y a dans le second camp ceux qui utilisent leur intelligence au quotidien pour prendre du recul, et dans le premier ceux (et celles) qui l’utilisent pour tenter de percer l’intelligence des autres.

Alors évidemment, j’en viens à tenter de puiser, dans mon propre style d’écriture, des explications sur ma propre personne, sur mon moi.

Comme par exemple j’adore placer sur une chaise un coussin péteur et attendre que la personne s’assoie, avec cette façon d’atteindre si facilement la jouissance, rien qu’au bruit que font des fesses libérant une bouffée de gaz provenant de la propre fermentation butyrique  dans mon système digestif, ça pourrait laisser imaginer que j’ai une tendance à faire dans la scatologie, idiotie, puisque le copain en question, qui a ce que j’appellerais tout de même un trouble, et bien ce trouble de l’oreiller farceur, le copain il rêverait de remplir la bouche d’une blonde aryenne bien connue de son urée, et qu’elle s’en gargarise. Et puis, cette histoire, ce n’est même pas vrai. Je m’en dédis d’autant qu’il est abonné à mon flux RSS, et qu’il perd une heure par jour à tenter de suivre mes élucubrations (rappelle-toi, lecteur, des proies, et des prédateurs).

Mes recherches introspectives ne m’ont donc rien apporté, si ce n’est moins d’espoir de comprendre, tout simplement.

 

Mais bien sûr !

Qu’elle est mielleuse et réactionnaire cette histoire de Dune. Désolé pour mes peu nombreux lecteurs de vous bassiner encore une fois avec Frank Herbert, mais vouloir faire croire qu’en l’an 10 290 il y aura toujours des nobles que l’on suivra jusqu’au trépas sans oser remettre en doute l’ordre donné, c’est vraiment remettre peu de choes en question sur le vingtième siècle. L’auteur prend là le contrepied de la démocratie élective en imaginant un futur lointain féodal et impérialo-monarchiste.Bof bof bof, moi ça ne me fait pas rêver, et les Fremen de moins en mois…

Encore une scène ridicule. Les vaisseaux des Sardaukar commencent leur pillonnement méthodique des montagne d’Arakis, alors qu’Alia court se mettre à l’abri dans une grotte providentielle. Au moment où elle se croit presque enfin protégée, une roquette air-sol s’inscrute dans la falaise et explose un peu mais en fait pas du tout. Quelle arme redoutable qui sert à tuer les humains si ils sont directement touchés par celle-ci car à trois mètres ça ne fait presque aucun dommage…

Tiens et je m’aperçois subitement que l’acteur qui joue l’empereur Shaddam IV n’est autre que Walter dans Fringe, le vieux profeseur génial un peu autiste. Et je me demande si il connaît mieux Dune que moi, ah ah ah !

Allez, on termine avec le combat final. Faire semblant de se battre, ma pauvre dame. Que c’est risible.

Mais merde, “Fremen”, ça vient quand même de “free man”, l’homme libre, l’homme libéré. Je me surprends à ne pas aimer l’idée d’homme libre, en tout cas ceux-là… Et l’idée même de légende, ce n’est que des trucs pour nous faire croire à quelque chose de programmé, décrit, bref le destin. Les Fremen entretiennent la légende du Mahdi, le sauveur qui viendrait de l’extérieur, zim boum Paul débarque et devient leur chef.
Bref, si l’on cherche à tout prix le pouvoir, il faut dispercer à l’envie l’idée que telle situation à son avantage est possible et réaliste. La promesse du bonheur en est une. Les messages des religions en sont autant d’autres. Bref on te fait imprimer que l’on peut être convaicu de rejoindre une cause, que telle prophétie se fasse, lorsque se pose la question de passer à l’acte et de soutenir jusqu’au bout le guide providentiel. On viole ta conscience à te faire dire ce qu’on veut entendre de toi dans notre société. Les message secrets et révélateurs, les sens cachés moralisateurs sont tout simplement partout. Tout le monde joue de la guitare avec le manche à gauche, les filles sont des princesses, le travail c’est important, protège tes enfants, respecte l’ordre et la loi, sois gentil, consomme bien, reste manipulable.

Est-ce que tu acceptes de donner sans contrepartie du temps tous les jours à recevoir et ingérer de la publicité ? Une partie importante et régulière de notre temps de vie consiste à regarder de la réclame pour tous ces articles bien sûr si indispensables.

.Je vais sur mon blog poster une prise de conscience inédite tous les jours. J’en suis capable même sans faire mon stock préalable ! Une rubrique avec ces billets, une pour cette CIDJ, la
Consience Inédite Du Jour.

Michael Jackson chantant “It does’nt matter if you’re black or white”, et dansant avec des blacks habillés en africains archétypaux clairement plus des danseurs pro d’Hollywood que de bushmen. Mais quel message voulait-il bigre faire passer ? Une idée sur la couleur de peau ? Qu’il était devenu blanc et respectable ? Mais c’est ma foi cette légende qu’il a véhiculé. Mon petit blacky, tu peux devenir blanc, c’est possible, le merveilleux Michael a lui réussi. Nous les gringos, il n’y qu’un moyen de changer de couleur dans l’autre sens, ce sont les plages encombrés et des heures de grillages recto verso, pour dire de son corps qu’il a tout fait pour être celui d’un Noir. C’est bien entendu une approche de séduction qui plaît aux danseuses ethniques, et curieusement aussi aux ultrablancs. Tout cela pour dire que je m’amuse bien à parler de ce sujet de non-prédilection chez moi. Je me fous comme de mon Atari 1040STF de la couleur de peau. Et elle me permet parfois il est vrai de trouver une raison explicative provenant de ces origines variées, bigarrées ou non. Le plus souvent, c’est simplement une distance franche qui n’a rien de calculé, comme si je n’attendais pas grand chose de la relation, et que, de tout façon, les efforts à déployer pour s’expliquer en duo sur tout étaient infinis. Oui il m’est arrivé de lâcher l’éponge et de considérer cet autochtone de ce pays lointain comme un individu sans doute moins évolué sur le plan de la complexion et de l’élaboration intellectuelle. Personne n’oserait me reprocher cela, n’est-ce pas. Pourtant ce jugement péremptoire ne se fonde en moi qu’en rabaissant mon estime de la bête sauvage qui se dresse devant moi, médusée, et qui n’a même pas d’iPhone. Mais la chose qui me met en boîte invarablement, c’est quand je découvre un nouveau pan de sa personnalité improbable, un univers caché et insoupçonné qui me captive subitement avec surprise. Cet étranger n’est autre que ma partenaire dans ma vie et à l’écran. J’ADORE me tromper.

Tiens, j’avais envie d’écrire quelques lignes sur la musique et ça m’est passé. Je n’y perçois plus la même importance, la dualité entre elle et moi. Je ressens la tristesse telle la déception du pilote d’essai de la fusée qui ne décolle pas.

Je préfère médire sur les agriculteurs. Travailler la terre pour produire de la nourriture pour les hommes est une noble tâche quoi que je puisse dire après cette phrase ! Je pensais simplement à ces petites cultures de subsistance. On s’y casse le dos à bêcher pour en retour se nourrir des fruits du travail abattu, et le tout dans un cycle se reproduisant jusqu’à la mort. C’est un bien curieux métier, dirait l’autre. Même jugement pour les orpailleurs et autres chasseurs gastronomes en toque.

J’avais de bien stupides considérations astronomiques, mais je ne résiste pas à l’envie de les coucher sur le papier, en sachant à l’avance le peu d’importance qu’elles représentent. Disons qu’il s’agit d’un interlude à but divertissant…

Suis-je le seul à souvent penser que mon organisme a été bridé par un scientifique extra-terrestre ? L’idée semble toute droite tirée d’une histoire à complots. Concédons que le corps humain est une machine épatante, malgré tout il s’use et finit par ne plus pouvoir être réparé. Puis la machine s’éteint car elle est vieille. Admettons alors que le corps n’est pas loin de se réparer infiniment à ne plus marquer les ans, et qu’il n’est pas fou de pouvoir envisager qu’il est des corps encore plus évolués que les nôtres capables de se maintenir en excellent état de marche pour l’éternité. Si l’homme est doté de conscience, alors il peut, il doit s’approcher sans cesse de ce prochain objectif.

Je réfléchissais à la complexité des organismes qui peuplent notre univers du plus petit – une particule élémentaire – , au plus grand – un ensemble de galaxies ? L’homme a acquis la conscience, est-il l’organisme le plus petit doté de cette faculté ? Le plus grand ? Le seul ? Les apparences portent à le croire bien sûr naturellement car nous avons supplanté la nature. Notre anthropocentrisme latent nous interdit de nous englober à notre tour dans une complexité supérieure. Et je ne jette mon globe à personne ! On peut donner à la vie une définition basée sur la reproduction. La bactérie se reproduit car les molécules qui constituent son corps ne permettent pas une durée de vie infinie. Magré les moyens de lutte contre le vieillissement que la vie s’est ingénué à parfaire depuis des millions d’années d’évolutions et de spéciation, aucune espèce vivante n’a réussi à vaincre la mort par la régénération perpetuelle et sans fin des organes lésés ou en fin de “vie”. J’ose follement espérer que nous sommes les plus aptes à atteindre cet objectif de vie éternelle et que nous en serons les premiers sur notre planète. Ce nouveau bon en avant est dans la logique de notre développement et permettra à mes prochains de s’affranchir une bonne fois pour toutes de ce que l’on appelle l’état de nature.
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Après tout, il subsiste moultes croyances dans nos sociétés; du bienfait et de l’efficacité des rituels sacrificiels vaudou, à la vie en entreprise brute non raffinée.

As-tu déjà visité un Phalanstère ?

Et ben voilà, je l’ai trouvé mon vernis scientifique : Charles Fourier ! Je m’en vais vous conter sa théorie des quatre pommes qui symbolisent à mon sens les quatre étapes importantes de l’émancipation de l’humanité.

Il y a la première pomme, celle que Adam à reçu de Eve, du péché originel
Il y a la deuxième pomme, celle de Parîs à Aphrodite, qui provoqua la guerre de Troie pour reconquérir Hélène
Il y a la troisième pomme, celle de Newton.

Tu connais Newton, dis ?

Et il y a enfin la quatrième pomme, la sienne, celle de la perception de l’imposture de la publicité, les méfaits induits pas les intermédiaires quels qu’ils soient, la féodalité mercantile, … Bref, la prise de conscience quant à ce qui nous unit tous. La pomme tombe toujours et n’a pas encore touché le sol…

La porte de sortie

Je cherche une porte de sortie, la porte de sortie. Comment dire. J’ai la conviction qu’elle existe. Et le plus frustrant, c’est que je sais où elle se trouve !

Enfin, quand je dis que je sais où elle se trouve, c’est un tantinet mentir quand même, c’est presque malhonnête de l’écrire comme ça. Et pourtant, pourtant… Il suffit de savoir de quelle sortie il s’agit pour confirmer mes dires.

A travers cette fiction à l’échelle humaine (forcément !), je vais tâcher d’expliquer les tenants et aboutissements des conclusions que j’ai atteintes. J’espère que mes mots auront un écho et qu’ils sauront convaincre ou faire bien rire. Je n’ai qu’une conviction longuement forgée et travaillée à partager.

J’essaye dans la vie de toujours avoir un recul constant et vigilant. Ce recul est tellement énorme que j’en suis naturellement venu à en prendre le plus possible. J’ai imaginé que la scène que je pèse était analysée et soupesée par un acteur le plus extérieur possible. Le extérieur possible, c’est-à-dire non seulement un personne impartiale, mais aussi une personne qui n’en est pas tant qu’à faire. Un créature pas humaine, dotée d’une conscience en plus des autres qualités citées. Je m’imagine ce que pourrait dire cette créature qui observe. Pourquoi ? Car je me dis que pour ne pas être ridicule, il faut pouvoir rebondir sur ce qu’elle pourrait me dire. Bref, un moyen de ne jamais être ridicule en se dotant d’armes de contre offensive.

Mais ça, c’est ce que je pensais pour commencer. Ca a changé car la créature m’intriguais et sa nature non animale m’hypnotisais. Et, de fil en aiguille, progressivement, j’en suis venu à comprendre lentement que cette créature était liée aux apparitions sur notre planète d’aliens et autre soucoupes volantes. Notre observateur, c’est un extra-terrestre. Il nous observe de la manière que nous étudions les chimpanzés. Ce que nous faisons le fascine car cela s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de son espèce. Il s’infiltre très discrètement chez nous et nous étudie. Il le fait car il est curieux comme nous et qu’il souhaite transmettre des informations récoltées sur nos modes de vie. C’est un collecteur d’informations. C’est sa tâche, son travail, son de voir. Les aliens semblent pas mal nous ressembler !

Si il nous ressemble, il raisonne comme nous. Il utilise des services commerciaux. Ils ont de l’argent, des bureaux, des hangards. Il est connecté à Internet !!

Cette créature fait des recherches dans Google, cette créature a aussi une adresse IP lié à une localité, une maison avec un dispositif relai. Par cette interface, ils infilrtent nos savoir en les récoltant à la manière d’un champ de blé. Ils nous pillent nos vies et nos croyances, nos arts et nos rêves. Et ça pourrait même les faire rire…

La porte de sortie, au début ? Trouver la porte de sortie… Je vais devoir expliquer. La vie, et la mort. La naissances, le trépas… Trouver la porte de sortie, c’est ne plus mourir. C’est avoir réussi à sortir de son microcosme, et de passer du contact à la symbiose.

Voilà pour la petite explication (euphémisme malingre). Alors où trouver la porte de sortie ? Sur Internet bien sûr ! Google est certainement de taille. En réfléchissant, on doit pouvoir trouver des armes pour trouver des preuves, voir des traces. La célebrité peut-être ? Si je sors de l’ordinaire, je deviens un centre d’intérêt et pourrais donner lieu à une thèse si je fais ci et pourquoi j’ai pas fait ça.

Et si je les flatais ? Et si je leur disais que j’aimerais les rencontrer pour en parler ? Et passer dans vos émissions ? Mais voilà, c’est tout l’intérêt de ces lignes. Je vais être lu et ça viendra doucement. Donc voilà, je suis prêt. Hé, vous les aliens ! J’vous parle ! Y paraît que c’est bien décoré chez vous ? Non sérieux, dites-moi où est la porte de sortie ? Je vous laisse mon adresse ? Mon tel c’est le 06 xx xx xx xx. Call anytime, at worst leave a message…

Est-ce que ce message sera reçu ? Mais bien suuuuuur ! Je vais avoir des abrutis qui vont me jouer des tours ! Je vais être la cible de mes congénères. On va se foutre de ma gueule comme un malpropre. Mais ya une chance docteur hein ? Ils vont rappeler ?

J’espère bien. Ca va leur plaire que je les dézingue. Ils vont craaaaquer. Bien suuuuuuuur. Contrôle. Azerty. Je sais quils sont gentils et qu’ils sont suceptibles…