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Articles pour le mot-clé ‘livre’

Meublons

Et je ne parle pas de celle que t’as bourrée au père Lachaise pour cela.

Ou vais-je ? Dans quelle étage j’erre ? J’ai peut-être perdu mon chemin en route et je ne sais plus le retrouver. A trop revenir en arrière pour étudier mes dernières traces de pas, je me suis égaré. J’ignore comment cela pu avoir lieu mais c’est ainsi. Et toc 61 mots…

Tu sais, toi, comment on fait pour avoir l’idée de faire le film Predator ? Le génie d’imaginer que dans la nature, il y a un monstre qui nous attend pour nous tuer… C’est le bon en avant !

Arnold, sérieux, t’es vraiment un acteur de chiotte !

Ils sont vraiment incroyables chez Amazon. Je leur ai acheté un sound system, une imprimante laser qui ne marchaient pas, je leur renvoie le produit cassé bon pour les ordures, ils me le remplacent à leur frais et payent aussi les frais de renvoi dépensés par mes soins. Bref, ça m’est arrivé deux fois, et chaque fois le jour où je faisais le renvoi, j’avais le même jour un mail dans ma boîte d’Amazon me signifiant que mon produit de remplacement étatit déjà parti. Ah la confiance, quand elle est établie, on peut de se faire payer pleins de livres et DVD en deux exemplaires, un pour soi et l’autre pour les amis. Mais n’empêche, ils sont si gentils à se rendre inhumains, trop parfaits, trop désintéressés. Quand j’achète sur Amazon, je fais un don.

Je ne comprends vraiment pas comment Amazon a réussi à être perçu comme ça. J’ai l’impression que si j’arnaque Amazon, ça passera dans les pertes et profits d’une sorte de mutuelle, et qu’il est donc nomal parfois d’en profiter, ça fait partie du système.

Donc pour préciser mon raisonnement, comment ont-ils fait pour inculquer cette idée auprès des internautes, à savoir que ces derniers voient Amazon comme un état providence ? C’est vrai, au début,’on communiquait sur les prévisions du marché du livre sur le net. Il y a dix-quinze ans, Amazon a promis à dix ans que le marché serait énorme, et la boutique a dépassé depuis longtemps le seul marché du livre. Et c’est l’énorme confiance entre les consommateurs et ce marchand qui construit cette image christique, cette icône. Je n’imagine presque pas acheter un livre ailleurs. Il y a un bémol, j’habite à côté d’une belle boutique de BD… mais je ne les vole pas, eux !

Trouvé sur Wikipédia, sur la page Homo Erectus :

“ Les capacités cognitives de l’être humain lui permettent d’avoir conscience de lui-même. Comme quelques espèces animales, il réussit systématiquement le test du miroir. “

C’est pour ça qu’on dit d’untel qu’il ne devrait pas supporter de se regarder dans une glace, c’est parce qu’il ne s’y reconnaît pas !

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Ouarf ouarf ouarf !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens

Je prends le risque que soient un jour publiés et spoilés par des gens open-open source ces écrits, dans une situation similaire à l’actuel cas avec notre prix Goncourt. Une comparaison en vaut une autre.

Celle-là sur la même page :

“ Bien que le placenta soit en théorie comestible, la placentophagie n’est pas avérée chez les humains “

Rassurez-moi, c’est de l’humour à froid ou je rêve ?

J’avais une considération hautement philosophique sur l’origine de l’homme. Il y aurait eu dans l’histoire de notre espèce des hybridations successives, des réhybridations, avec nos cousins proches d’une autre espèce. C’est prouvé scientifiquement. Donc, il a existé une époque où il y avait des couples appartenant chacun à des espèces animales différentes, et que donc lors du choix du conjoint pour se reproduire mais pas que, l’on pouvait préférer la jeune singette du coin à la blanche calcaire des voisins. Moi, je vous le dis, cette époque c’était un truc à ne pas louper. Malheureusement pour les singettes, ça n’a pas duré, et la police des moeurs a vite remis notre histoire sur les rails qui nous ont conduit jusqu’à aujourd’hui et son onctueuse vie politique que nous envient nos voisins… Mais aujourd’hui heureusement il y a la bioéthique !

Tous les soirs de la semaine, j’écris. Je m’étale sur le canapé en position mi-couchée, mi-assise. J’allume la télé, puis une heure plus tard je mets le films et j’allume ma machine. C’est alors que foules d’idées et réflexions m’envahissent aussi bien sur le film que je regarde que celui de l’avant-veille, ou de l’âge de Charlie Schlingo.

Tu sais comment il est mort Charlie Schlingo ?

Mais je reste après tout dans les limites de mon univers accessible, et je ne suis plus certain parfois de pouvoir avancer. Je réfléchis à ceci et en conclus que c’est peu intéressant, et je passe à un autre fait quelconque. Cela enrichis mes connaissances, mais cela ne produit rien. Pour le moment, l’écriture apaise ma soif de je ne sais quoi. 16 posts en 29 jours, j’ai la flemme de me lancer dans un calcul d’apothicaire sur la quantité de mots produite sur cette période. Mais je ferais la prochaine fois !

C’est dommage que l’émission “ Les grands ratés du XXème siècle “ sur la chaîne Histoire ne soit pas si connue et populaire que cela. Le concept pourrait s’étendre facilement à l’actualité.

Tu sais comment ils disent Rotary Club les québecois* ? Tu savais que c’était interdit aux femmes jusque dans les années 80 ? Même au Rotary, on n’est plus à l’abri de sa gonzesse…

T’es synesthète toi ?

(*) : le Club Rotary !

Si vous le faites, on le fait

C’est drôle, je sors toujours ces titres d’on ne sait où. Ils n’ont ni queue ni tête, ni même rapport entre eux. A moins que ? Bon, voilà, ça me définit bien. J’ai une pensée obscure, indomptée, presque sauvage. Elle cavale et se divise en se fragmentant. Si j’avais un objectif, un point fixe qui subordonnerait tout ce bordel, j’aurais déjà sorti plusieurs albums et écrit une dizaine de livres. Mais au lieu de cela, je me bats continuellement contre moi-même à tâcher sans succès de me structurer davantage. Je m’éparpille trop et souvent cela me détourne de l’essentiel.

Je sens que demain je vais faire un super petit film pour mon site. Si tout le monde est d’accord pour ne pas distribuer les cartes pendant 10 minutes, ça risque de donner. Réponse ici même la semaine prochaine.

Purée, dans les reportages, ils floutent jusqu’à la musique de la boîte de nuit. Je viens d’en avoir la preuve, car la musique en question, c’était Smell like teen Spirit, et là j’ai reconnu les transformations faites.

Tiens je vais développer un outil de gestion de la croissance de la population. Partant de par exemple un million d’habitants sur terre, le tout avec moultes paramètres comme l’âge du décès, l’âge des reproductions éventuelles, le nombre d’enfants, le sexe. Je lance la machine sur mille ans et je regarde combien cela donne. J’avais déjà fait un calcul, je choisis plutôt deux mille ans an, car à cette vitesse démographique, on n’aura plus un mètre carré chacun pour vivre sur terre. Avant l’an 4000, il y aura de grands changements ! Mais mes lecteurs le savent déjà.

Bon bon bon, ça avance on dirait, sisi. J’ai pris conscience que ces posts sont temporaires et qu’il viendra un temps où ils ne seront plus que des souvenirs. Plus rien à y ajouter, je serai passé à du neuf. Il me tarde, évidemment !

OK

Et que sont devenus tous ces gens si prometteurs ?

“ Les pistes du big banque fiscal “… Quelle belle formulation journalistique.

C’est drôle, je constate que je n’aime plus le poker. Je suis passé de passionné à blasé.

Tu sais dans quel pays on fait des tests de grossesse avec une grenouille vivante ?

Le Pandathlon ? C’est quoi ? Facile, une épreuve sportive d’endurance à dos de panda…

Un People se défend d’être violent et essaye de s’en sortir en disant que c‘étaient des menaces verbales et pas physiques. Moi qui ne suis pour le coup pas violent du tout – un vrai mollusque -, je me défendrais bien mieux en demandant de me faire venir ceux et celles qui me trouvent violent. Bon courage, il ne pourrait y en avoir qu’une, bon je lui ai mis une grosse claque, mais je l’avais en bon chevalier prévenu de l’imminence d’un départ de SCUD, avertissement qu’elle n’a pas compris. Toujours est-il que ce geste qui ne me ressemble pas du tout a été félicité par les foules conquises qui atteignaient le troisième shakra de l’orgasme cosmique au rythme de cette phrase psalmodiée ad nauseam :

– Emi-ly Sa-lope !

On va dire que c’est l’exception qui confirme la règle. Je crois qu’on ne m’a jamais montré moins de respect. C’était en juillet 95 et je ne peux dire ni que j’y pense tous les jours, ni que cela me fait sourire. Cette fille a encore peur de moi. Sur cette planète, une créature me craint comme le monstre du placard. C’est très mignon non ?

Alors je vais me forcer à réfléchir à ce qu’elle aurait pu devenir. Je la vois à la maison à maugréer tout en nourrissant sa troisième déjection placentaire de ces yeux verts qui restent ce qu’ils sont : de véritables pièges à mecs miniaturisés. Elle écoute une soupe sirupeuse sur Fun et se force à ne pas penser à moi sinon elle ne dormira pas ce soir. Son copain lui a fait un coquard à Leclerc un jour, sinon le reste du temps il est chauffeur routier. Un beau 38 tonnes fait parfois de l’ombre dans ce jardin d’Eden de nid d’amour. Sa beauté phallique roule les mécaniques.

Bon ce paragraphe passé démontre que n’importe quel souvenir un peu honteux peut divertir le lecteur critique.

Je pourrais parler de mon kimono ? Allez…

Ma mère m’avait inscrit au karaté, cours deux fois par semaine, je crois pas donné question budget. Ma mère avait trouvé un bout de tissu blanc dans sa réserve et m’a cousu un kimono “maison”. Il n’était pas très épais, limite transparent. Je l’ai quand même gardé trois ans de suite et il ne s’est pas déchiré, comme quoi… C’est juste que j’avais un peu honte d’avoir un kimono vraiment différent et clairement confectionné à partir de pas grand chose…

Quand j’étais petit, je voulais plus tard être menuisier le matin car j’aimais bien le bois et les outils de l’établi, et magicien l’après-midi pour avoir la joie de reproduire tous ces tours de prestidigitation que je ne comprenais pas. Je peux qualifier mes premières ambitions d’un peu rudes.

Bon voilà, je ne cherche pas l’absolution qui me laverait pléonasmiquement de mes péchés.

530 semble être le chiffre de la soirée, à savoir le nombre de mots de ce post. Plus jeune au lycée j’arrivais à rattacher l’action d’un roman aux numéros des pages. Il s’enfuit dans les bois ? Page 122. Il entre das la ferme ? Page 43. Dans les grands jours où je faisais le bon élève, je me forçais à lire la quote-part du jour pour finir le livre à temps. Et je terminais invariablement à vingt pages en en ayant sauté une sur deux. Je saisissais le sens de l’histoire en attrapant çà et là des verbes, des noms afin de reconstruire avec plus ou moins de succès le fil du livre. Parfois je m’essayais à tester la qualité de l’encre en appuyant le doigt sur le texte et en essayant de l’emmener avec mon index. Si l’encre bavait, le bouquin perdait évidemment de la valeur pour moi. Ainsi mon premier roman que l’on m’a imposé en sixième, je ne le citerais pas tellement l’imprimeur s’est foutu de la gueule de Pierre Loti. Un vrai torchon qui tache. Si je devais le (re?)lire, il faudrait que j’en achète un autre.

Dans le Dictionnaire de Desproges, il fait un paragraphe sur chaque arrondissement de paris, en partant par le 1er, et en sautant le 16ème. J’en ai quelques uns, des 16ème arrondissements, des diables et souvenirs vécus que je n’affronte ni ne mets en exergue. Je peux en jeter au moins un en pature qui, je crois, n’est pas le plus sulfureux. Pour aller au fait, je me ronge les ongles et j’adore tirer la peau dans le creux de l’ongle, tirer jusqu’à ce qu’elle déchire et que le morceau se désolidarise en même temps qu’une goutte de sang venant sceller le triomphe. J’ai gagné sur mon corps une partie de lui, à la loyale, parfois avec des outils comme un cutter ou un couteau de cuisine. A la guerre comme à la guerre. Et si ça s’infecte, pas de soucis, j’ai toujours un tube de bactériomicine ou d’auréomicine pour me faire passer la douleur. Puis la peau repousse, ne redoutant aucun danger, et alimente mon festin prochain. Et ainsi de suite. Que l’on ne me dise pas que je ne suis pas écolo, alors que je vais jusqu’à recycler des parties de mon propre corps par pure plaisir, et sans que cela ne nuise à personne (tant que je m’adonne à ma pratique tout seul dans l’ombre).

Est-ce que j’ai déjà parlé d’Isabelle Hupert ?

jojoal@hotmail.com, c’est moi. Le compte n’existe plus et a été recréé, mais les pages avec cette adresse mail, c’est moi…

The Go! Team – Keys to the city

Tiens, j’ai découvert un groupe. C’est la première fois depuis un bail. J’ai entendu une musique que je comprenais presque. En quelques instants, j’ai reconnu la touche japonisante dans les arrangements enregistrés, celle de la guitariste butch. Et la chanteuse, elle n’arrête pas d’improviser, d’inventer la chanson en lui trouvant un sens vocal, une tonalité, puis de passer à autre chose, comme ça, facilement. Bref ce groupe m’intrigue beaucoup. 3 femmes, 3 hommes, des origines variées, voilà de quoi faire original.

Je me rends compte que je n’ai pas encore choisi entre la musique et l’écriture. La frustration de la page blanche est bien plus pesante lorsque je compose. Et je semble écrire autant que je le désire sans en souffrir. Quel confort ! Pourtant je reste convaincu que l’écriture est un art mineur comparé à la musique, et que ma contribution ne trouve pas sa place. j’ai bien plus de maîtres littéraires que musicaux. Cette tendance à moins de liberté contrebalance ce sentiment d’impunité que je ressens parfois à la fin d’un paragraphe. Le fait est que dans mon cas les deux arts se ressemblent sur la forme, étant tous deux dopés à l’improvisation et à l’humeur du moment.

Bien, moi qui pensais ne pas être très inspiré ce soir, on arrive à plier les 1000 mots de l’objectif que je m’étais fixé sans trop y attacher d’importance.

Tu savais qu’il y avait un Jerry Springer Show à la française ? Maintenant je n’ai plus aucun doute si cela me taraudait parfois, ce sont des acteurs sur le plateau. Mais purée, le plus fort quand même, c’est le public… Ils ont des têtes ces gens qui acceptent de perdre leur temps dans un studio à 30 degrés qu’on ne peut oublier ou ignorer. Celui ou celle qui laisse pénétrer une personne donnée dans la sainte paroisse du studio, c’est un artiste contemporain. Choisir des individus en fonction non seulement d’une apparence, mais de gestes et comportements purement bestiaux frôle l’eugénisme de bon aloi.

Fin de l’été, le froid revient

Fin de l’été, le froid revient, le soleil se barre, le royaume glacé et sombre est de retour.

J’ai envie depuis longtemps d’écrire un livre, une histoire, un roman, un simple petit texte, bref, et je me demande souvent comment travaillent les écrivains dont c’est le métier. La question qui me taraude est celle de la prise de note et de l’ébauche préalable d’un brouillon. Dois-je me procurer par exemple un cahier vierge de 100 pages, et anoter les pages multiples de 10, puis ensuite rédiger les pages intermédiaires ? Mhhhh…

Souvent lorsque j’écris, je ne me fais que forcer de coucher sur la page une pensée, une suite de raisonnements que j’ai souvent eu et qui m’est très familière car je l’ai déjà eue. Tout ce que je fais, c’est prendre le temps de figer textuellement le concept comme méritant le droit de passer à la postérité.

Est-ce que tu as à la maison une femme objet ?

Tu sais danser la finger dance ?

Alcool, fumette, tabac… Ca fait partie de quelle famille au fait ? La famille de l’aide à l’acceptation ?

Tu connais le champuionnat du monde de cassage de vélos ?

T’as changé de sexe ?

Est-ce que tu connais quelqu’un qui a changé deux fois de sexe ?