Archives

Articles pour le mot-clé ‘lib’

Je suis pas un gros buffon

 » Le style est l’homme même. « 

Le ptit Buffon n’était certes pas une tête de la classe, mais il pouvait te damer la tête en cinq syllabes.

La figure de style, définition :

Une figure de style, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.

Euphémisme pour dire que le copain qui te parle toujours avec des mots louches et des tournures à la limite du ridicule, qui te met dans des situations humiliantes, sans que tu puisse te figurer avec certitude si oui ou non il se moque de ta gueule sur ce coup parce qu’il est plus brillant, bref ce gars-là, lui, il a du style, il est style.

J’en connais beaucoup qui en manquent, mais le monde oppose proies et prédateurs. Il y a dans le second camp ceux qui utilisent leur intelligence au quotidien pour prendre du recul, et dans le premier ceux (et celles) qui l’utilisent pour tenter de percer l’intelligence des autres.

Alors évidemment, j’en viens à tenter de puiser, dans mon propre style d’écriture, des explications sur ma propre personne, sur mon moi.

Comme par exemple j’adore placer sur une chaise un coussin péteur et attendre que la personne s’assoie, avec cette façon d’atteindre si facilement la jouissance, rien qu’au bruit que font des fesses libérant une bouffée de gaz provenant de la propre fermentation butyrique  dans mon système digestif, ça pourrait laisser imaginer que j’ai une tendance à faire dans la scatologie, idiotie, puisque le copain en question, qui a ce que j’appellerais tout de même un trouble, et bien ce trouble de l’oreiller farceur, le copain il rêverait de remplir la bouche d’une blonde aryenne bien connue de son urée, et qu’elle s’en gargarise. Et puis, cette histoire, ce n’est même pas vrai. Je m’en dédis d’autant qu’il est abonné à mon flux RSS, et qu’il perd une heure par jour à tenter de suivre mes élucubrations (rappelle-toi, lecteur, des proies, et des prédateurs).

Mes recherches introspectives ne m’ont donc rien apporté, si ce n’est moins d’espoir de comprendre, tout simplement.

 

Tanamar?

Tu savais qu’il n’y avait pas de tarama de luxe car le tarama cher est le même que le premier prix ?

Est-ce que tut trouves normal que l’on élève des faisans dans d’énormes filets, qu’on les libère dans la forêt une quinzaine de jours avant l’ouverture de la chasse, et pan ! Ils se font shooter par des hommes qui ont payé une journée de chasse et pouvoir ramener deux faisans à la maison chacun (sur les 60 qui seront mortellement touchés). Les rescapés ne passeront de toute façon pas l’année. Ils ne mangent que les granules de l’éleveur et restent la proie des prédateurs naturels. Enfin naturels, je n’en suis plus sûr, mais en tout cas moi ça me fait gerber.

Aujourd’hui, j’ai fait quelque chose que j’attends de toutes mes forces depuis 19 ans. Depuis le 2 avril 1991 exactement : j’ai renoué avec une vieille connaissance. J’espère qu’elle me répondra.
Depuis que j’ai démultiplié mes connaissances à son sujet hier, le temps s’est accéléré et il s’est passé quelque chose en moi. Je suis très incapable de le définir. Peut-être n’est-ce que le retour en surface de sentiments que j’avais imaginé avoir ce jour-là.

Je me sens quand même un peu libéré de cette emprise. je pense sans cesse à la phrase qui dit qu’il ne faut jamais rencontrer son modèle, son dieu.

La part de rêve est qui sait plus enrichissante que la réalité. En tout cas dans le cas présent !