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Articles pour le mot-clé ‘habitude’

Il s’en bouscule dans ma tête

Comme d’habitude, je pars dans tous les sens et je ne m’en plains pas !

Tu peux citer les 5 membres de la famille quEdika dessine sans cesse dans ses 33 volumes (bon pas dans tous hein) ?

Ces questions permettent de faire quelque liant entre des paragraphes qui sans lui appaîtraient encore plus brouillons et destrcturés. C’est une ruse d’écrivain, je l’ai peut-être inventée dans cette forme, mais bon. Ce n’est pas là l’essentiel, mais bien les idées elles-mêmes.

Donc d’après un écrivain en vogue, la carte apporte parfois plus que le territoire. C’est pour moi une évidence comme enfoncer une porte ouverte. Il est évident que par exemple l’histoire est plus intéressante que les vies de la multitude infinie de seconds rôles qui la constituent. Le résumé illustré vaut souvent mieux que l’oeuvre, ou encore la vie d’un peintre a souvent plus de valeur que les peintures de son oeuvre. L’art fait se superposer l’art et son démiurge. Du religieux, il est actuellement au plus proche du pécheur. ET c’est mieux comme ça pour le moment. J’ignore comment sera dépassé l’art contemporain puisqu’il a tué l’art en ayant vraisemblablement exploré toutes les niches, toutes les voies en friche en moins d’un siècle. Il se dilue encore aujourd’hui jusqu’à rendre chacun de nous un artiste potentiel qui a des idées à exprimer. L’âge d’or de la découverte et des baptêmes est révolu. Nul n’inventera un nouvel art qui ne soit un chemin déjà emprunté. Cette prise de conscience est intolérable, et bien qu’elle tienne bien la route je ne peux l’accepter contre toute logique. L’humanité parachève la découverte de son microcosme. Internet catalyse notre savoir, fait bouillonner nos idées en les métisse à l’envie. Mais notre monde n’est pas le monde l’état de la science, par son incomplétude, Comme dit Brigitte Bardot, on sait si peu de choses…

Je reste persuadé qu’il existe près de nous des continents vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Je vais une nouvelle fois reprendre mon exemple récurrent de la mer. Pour faire court, la musique de la radio, c’est la surface de l’eau et une couche de profondeur variant de zéro (je ne cite personne), à quelques metres (je ne citerais que moi si j’étais convaincu d’être le seul en l’espèce, et je citerais encore moins une radio prétendant atteindre cette altitude négative puisque je n’écoute pas la radio).

Je constate par ces lignes en me relisant que la musique m’obsède car elle constitue une porte de sorte potentielle, probablement la seule (voir article du 30 septembre). Mon salut viendra de ces observations que j’effectuerais dans les abysses océaniques.

Mais une plongée se prépare méticuleusement. La pression est à la limite du soutenable, la respiration difficile, l’on en revient strictement jamais indemne..

T’as vu le film ou Hitler est un homo tantouse avec des boucles d’oreille qui joue du blues au piano ?

Crois-tu qu’il existe des gens dont le métier à plein temps est de jouer un monstre dans des films ?

Bon je crois que c’est tout pour ce soir. J’ai froid et j’ai mille choses à faire demain : commander ma copaxone, écrire un article sur les régimes, acheter des piles rechargeables pour la Wii, acheter de quoi anger pendant le train, poster ma lettre pour créer ma boîte, supprimer et recréer une partition sur le PC de la titi, relancer GGP, ranger l’appart, et bien sûr prendre une douche, aller à la Poste récupérer deux colis, relancer mon banquier pour qu’il ferme mon putain de compte qui me coûte 8 euros par mois, relancer Bouddha pour qu’il ait la gentillesse de me prêter les clés de son parking pour JP (important!), finir mon outil de gestion d’URL pour le black hat, acheter la licence WPRobot pour Amazon, répondre à Susanna, descendre les bouteilles, ranger la cuisine, préparer les jeux pour mercredi, et j’en oublie ! Là bien sûr, je décris la journée idéale sur le point de vue administratif et organisationnel. Si j’en fais la moitié, ce sera pas si mal.

CONFUSION TOTALE – STOP – ARRIVEE IMMINENTE

Mais où ?

Je l’ai retrouvée. Enfin. Et je le regrette amèrement déjà.
Notre rencontre était très improbable, moi de la banlieue, elle de Saint Germain des Prés. Aujourd’hui je retrouve trace d’elle et la distance s’est encore accentuée. Je suis un oisif et elle présente le journal télé !
J’espère que ce que je ressens n’est pas de la jalousie car j’aimerais ne jamais connaître cette amertume.

Bon, je lui ai écrit aujourd’hui. Si cela se passe comme je l’imagine, elle ignorera mon message et elle continuera de me manquer comme d’habitude. Et si elle me répond ce serait le plus beau jour de ma vie.

Love me doooooo

Je pense encore et encore à Eppy. Il faut vraiment que je lui écrive une bafouille qu’elle ne comprendra pas, comme d’habitude. Lala n’a qu’à bien se tenir ! Le risque direct n’étant pas si omniprésent, j’espère passer à travers les mailles du filet et réussir à devenir Goscinny à la place de Goscinny. De là-bas, je construis un paquet de vaisseaux à une fréquence assez basse et forte, et je pars à l’assaut.

Je ne comprends pas l’amour. Parfois je ne peux même pas le décrire succinctement. Je m’égare dans des impasses sombres lieu de débauche de bandits et de bonnes sœurs. L’amour viendra pour tous mais il ne faut pas se retourner !

La mer, pas celle des autres, la mienne, celle qui réplique les méandres vains, les plus douloureuses. Plonger, refaire surface, mais pour combien de temps ? Ca ne peut pas durer bien longtemps, pourtant preuve est faite qu’il y a de quoi faire. Et ce portable qui n’a pas sonné hier soir, qui ne sonnera peut-être jamais. Treize ans d’errance heureuse et malheureuse, et Lem revient de son plein gré, fraîche comme l’aube encaféinée, avec sa rivière habituelle, celle que j’affectionne tant. De son plein gré. L’air se raréfie, tachycardie d’usage, haut le cœur, bas les pattes, elle en répond déjà plus.

Je devrais au moins essayer de comprendre les différences entre la mer et l’océan.