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Porte de sortie bis ou ter

Je pensais à une idée de porte de sortie tellement évidente que j’ignore pourquoi j’y pense seulement maintenant, après plusieurs mois d’intenses réflexions nocturne au prix de litres de sueur. L’essence même de notre mortalité est concentrée en nos corps. C’est lui qui meurt et entraine notre mort qui est plutôt un arrêt forcé. Plus de machinerie pour nous garder vivant, plus de vie. Je pense qu’il serait plus simple de se passer du corps pour atteindre l’immortalité plutôt que d’essayer (en vain à mon sens) de le perfectionner à le rendre invulnérable aux maladies et à la déliquescence de l’âge.

Je réfléchis souvent à l’évolution de l’intelligence artificielle. Un jour une entité virtuelle naîtra et sera notre semblable, mais sera intégralement numérisée. Elle sera comme nous douée de conscience et saura faire la part entre le bien et le mal. Bien évidemment, elle n’aura pas de corps, mais pourra piloter des périphériques. Elle est une porte de sortie.

Pour l’atteindre, j’ai encore à l’esprit ma lubie informatique. Une fois nos cerveaux digitalisés, l’humanité pourra résoudre des problèmes qui nous résistent actuellement grâce à cette mise en commun. Notre civilisation connaîitra alors un schisme pacifique. Chaque adulte possèdera un alter ego qui l(aidera à avancer. Bon, j’ai perdu le fil de cette idée, ou plutôt je la trouve bien moins intéressante maintenant que je m’y suis intéressé de près…

Je me demande si je ne fais pas en avance la crise de la quarantaine. Humour !

Tu as déjà vu le film  » The Fountain  » ?

Aronofsky semble partager des concepts avec moi…

Tu sais marcher sur les mains ?

Pour en venir aux faits

On peut se targuer de connaître les dialogues d’un film par coeur. On peut prétendre jouer tous les rôles s’il le fallait. On peut dire à qui le veut que l’on est meilleur acteur que Keanu Reeves. On peut donner le change en imitant Johnny au Stade de France meuglant une chanson prétendument d’amour. On peut se surprendre à aimer chanter faux exprès une chanson de Brigitte Bardot croyant s’approcher de sa vraie voix et sa façon si particulière de former les mot avec ces intonations qui donnent envie de la punir sexuellement. On peut avoir un méchant penchant à toujours vouloir se moquer des jeunes talents sous prétexte qu’ils sont trop verts et qu’ils n’ont rien compris à l’essence de l’Art car ils sont déjà pervertis par le système. On peut sourire de complaisance en écoutant un scientifique en blouse blanche à la télé qui tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique alors qu’on entend ronronner derrière lui la même climatisation que l’on a fait installer à grand frais chez soi il y a peu.

Mais on n’a pas le droit de faire ce que l’on veut chez soi…