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Articles pour le mot-clé ‘comique’

Le 30 des phrases qu’on rêve tous de dire une fois dans notre vie

http://www.topito.com/top-phrases-rever-dire

Par exemple :

– Garde, Emmenez-le!

Dans le genre (je commence trèèèèès soffft. Il est encore temps petit d’appuyer sur Ctrl F4) :

– Que personne ne sorte de cette pièce ! 

Ou :

– Qu’on le jette aux lions !

Mais ça reste très général ces exemples, et un peu académiques sinon franchement anciens.

Je mets d’ailleurs n’importe qui au défi de me trouver un film avec une de ces citations. Il faut sans doute remonter à très loin dans l’histoire du cinéma et ça n’intéresse que les rats des salles obscures.

Mais enfin c’est citation de film… on se dit qu’on l’a déjà entendue quelque part. Mais on se trompe. On n’a jamais vu une personnage dans un film dire ça. C’était plus probablement dans une parodie comique d’un genre cinématographique à la télé un soir. Personne n’a vu ce pauvre film des années 20 ou la femme fait « Moi je suis adepte du multi orgasme« .

En plus, le sens parfois caché dans ces citations ultracélèbres . Celui qui jubile à l’idée de jeter son rival aux lions ne doit pas posséder le même profil psychologique que Mère Theresa.

Par exemple, une rubrique culte de film de Western est :

– Eau de feu de visage pâle très bonne

Ou en plus littéraire :

-Allez petit, joue de l’harmonica à ton grand frère

– C’est un hold up, les main en l’air !

Il suffit de puiser dans les films de notre culture commune pour trouver des perles de phrase qu’on aimerait bien dire une fois dans notre vie.

On a donc dans cet autre genre peut -être un peu moins raffiné :

Ouais ben moi aussi je l’ai baisée

Ou dans un puissant sous-genre pas si loin :

– Je sais pas quel âge elle a, mais elle aime la bite 

Pas facile à « placer » dans une discussion banale de tous les jours. Il faut probablement guetter avec ardeur une journée meilleure, un peu plus hors du commun, où l’on pourrait ne serait-ce qu’espérer de pouvoir la sortir après l’avoir rentrée.

Et donc je me disais que j’allais compléter encore cette liste avec « mes » références.

Il me suffit de donner un exemple pour tout de suite reconnaître le genre. Allez je me lance :

– Mon laser est en panne

– T’as de beaux yeux tu sais

– Le pilote a fait un malaise, on a besoin de vous au cockpit

– Les zombies ont réussi à rentrer dans la maison

– Mais alors Salomon, vous êtes juif ?

Une fois de plus, la tâche est trop facile car il est précisé que cela doit être une phrase que l’on rêve de dire. Je ne vais donc pas rêver d’être dans un avion qui a perdu un réacteur bien évidemment.

– The Ring is mine

Mhhhh…

– J’en laisse un bout dehors

Pareil…

– Stefan Brückner, ich komm aus Lübeck

Juste pour rappeler que je connais, apprécie, plébiscite le film More.

 

 

 

 

 

 

10^-8 point

On a un nouveau ministre des finances qui apparemment ne parle très bien anglais du tout :

(c »est tronqué ! Remboursé ! Dans ce que j’ai vu, la porte se referme et tout le monde crie d’un ménage d’horreur et d’indignation ! Alors, fais ce effort de garder cela en tête avant de lire la suite)

(EDIT : voilà une vidéo plus complète, mais on ne voit pas la porte qui ajoute au comique !)

Je n’ai jamais été aussi amusé par l’UMP à cause de l’un de ses éléments.

Et je ne m’y trompe pas puisque le fait divers en question a été baptisé par les médias « La Bonne Blague de Baroin ».

Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais ce micro-évènement est déjà gravé dans l’histoire politique de France au rayon « Bonne Blague », une blague qui est bonne, bonne. Il a comblé son bon petit vide politique, le temps d’une journée de moins à tirer à gouverner la France d’une manière que je ne qualifierais pas pour des raisons qui ne me regardent pas.

J’applaudis à deux mains cette répartie à froid et par surprise comme un missile air-sol façon mawashi gueri dans la gueule. Il ne répond bien sûr pas à la question de la journaliste, mais en plus lui envoie dans sa face un Scud à tête chercheuse programmé sur son cul.

Et les éclats de rire piégés sont liberés de manière soutenue.

Il n’attend aucune réplique de l’adversaire mise hors d’état de nuire. Il quitte le pupitre officiel précipitamment la salle et ouvre la porte de sortie. C’est alors que la rieuse à éclats meute de journalistes sur sa faim se mettent à meuglent dans un chaos de mots : « restez, j’ai une question, vous ne pouvez pas partir, vous nous devez le compte-rendu du conseil des ministres ». Ben si, d’ailleurs la porte se reclaque déjà dans la stupeur générale. Encore une fois, quelle fameuse et géniale effronterie Monsieur Baroin.

Mais un conseil si je me le permettais, si c’était à refaire, ne séchez pas les cours d’anglais, ça aurait servi le sens politique. Et un peu de nerf que diable, maintenant que DSK est out.