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Articles pour le mot-clé ‘amour de la nature’

Pas…

… enthéogène.

Et un papillon de plus.

Il faut avoir au moins une fois avoir essayé la prise de substances enthéogènes.

C’est drôle, il y a des espèces d’iinsectes par exemple qui sont interdépendantes. L’une ne peut pas vivre sans l’autre. Mais pour nous peut-être c’est le même raisonnenemt.  On est aussi interdépendants. L’ultime outrage voudrait que l’on ait enfin réussi à quitter cette dépendance. Alors, on ne serait entouré que de vestiges folkoriques qui ne servent à rien : ces petites bestioles un peu concon, bref, la nature dans ce qu’elle a de plus fruste.

Alors à la vision d’un insecte, je n’ai de cesse de me dire que nous, humains, on a gagné sur eux parce qu’on a inventé la télé, et que surtout on décide de leur vie ou de leur mort, bref à l’envie on peut en tuer impunément.

Je suis convaincu qu’il y aura un jour un paradigme atteint. Lorsque l’on sera vraiment maître de son corps grâce à la technologie et la science, ne plus mourir, être en parfaite condition physyique pour toujours. L’évolution de notre forme de vie. L’humanité ne sera pour moi pas aboutie avantcela. On a gagné sur toutes les espèces en compétition puisque l’on prétend à la domination suprême. Je m’interroge sur la provenance de cette amour de la nature qui n’est non pas pour prendre de l’avant, mais pour au contraire revenir à l’origine. Malheureusement quand je lis les news du monde, je conclus qu’on a encore deux trois minutes minimum avant que cette prise de conscience fasse l’unanimité.

De toute façon, faire jouer des scènes de cinéma à des insectes qui eux, ne le savent pas, et ne pensent qu’à bouffer, c’est un peu se moquer j’ose espérer. Ils sont tout mignons avec leurs petites papattes velues.  On fait un décor de fourmilière, on déporte quelques fourmis qu’on réaclimate au plateau de tournage inspiré de spécialistes entomologues, et on les filme  en faisant croire au spectateur que c’est chez eux là. J’essaye de comprendre le sens de la démarche, j’en viens à penser que l’on a affaire là à un gang organisé de pervers à tendances fétichistes qui s’excitent sexuellement à l’image d’une mygale dans un grand terrarrium artificiel. On a réussi à tellement bien reproduire l’environnement naturel que la coccinelle elle en a niqué une autre. Ces documentaires sont des pornos faits par des gens pas très clairs dans leurs têtes. Sordide interdépendance…

Est-ce que tu crois que tu arriverais à faire apprendre à un insecte quelque chose ? J’ai pas dit une femme hein…

Et bon, la vie sur terre, on peut la considérer comme un système d’exploitation informatique. On peut faire tourner dessus tous les programmes, enfin les produire. Si l’on considère l’hypothèse extraterrestre acquise, il y aurait autant d’OS que d’expériences biologiques planétaires concluantes. Alors on nous a préparé une planète, bien nettoyée avec un astéroïde il y a 65 millions d’années. Et quand on aura bien évolué, on les rappellera pour le sav… Mais bon, on utilise pour rappel encore des avions pour se déplacer.

Mais c’est la période révolutionnelle. La Tunisie vien de gagner des jalons inattendus dans l’expression de la démocratie. L’Egypte, le Yemen, la Jordanie, la Lybie, Bahreïn, le Maroc, et maintenant… la Chine ?!? Fichtre, ils sont partout. Je me demande bien qui, au bout du compte, va sortir gagnant et qui va perdre. Les gouvernements ? Les peuples ? Nouvelle époque de détente ou de coup de vis ? L’actualité internationale des mois à venir va susciter mon intérêt prononcé, hélas tout en déplorant à l’avance la liste de morts qui va s’allonger dans sa pire bestialité de comptabilité d’abattoir.

Parfois je me demande pourquoi je cherche tant à recycler le fond de mes méandres intérieures. J’en tire bien sûr un grand plaisir et la satisfaction du temps pas trop perdu. Mais quel peut bien être l’intérêt de la réflexion comme un plaisir ? Pourquoi j’écris ? Et qu’est-ce que je fais dans ma salle de bain ?

Est-ce que tu connais Andy Kaufman ? Vraiment ? Ca rejoint ma question sur le catch, truqué ou pas.

MANIFESTE POUR DIRE QUE JE N’AI PAS BESOIN DE VOUS !

Mais non, mais non, ne partez pas en courant…

Ce qui est trop souvent vendu comme art n’est que la surface de l’art. Le public se complaît dans cette superficialité. Je la retrouve chaque fois que j’écoute la musique à la radio.

Plus précisément, la recherche musicale n’existe pas dans la grande majorité des « artistes » actuels. Le genre musical depuis toujours semble s’étayer et s’élargir à l’infini, alors qu’il se rétrécit au contraire encore et encore. L’on tente depuis si longtemps de restreindre la musique que la pratique n’est jamais remise en question.

Passons en revue les composantes de cette étrange matière qui a tant de puissance et d’influence sur la musique.

* écriture de la musique

C’est l’erreur qui a tout fait basculer. Le premier homme qui a griffonné une croche avait déjà été perverti. La musique doit rester sauvage, inconditionnée, fugace, insaisissable. Tenter de la matter par de froides partitions devrait être déclaré d’inutilité publique. Ca ne sert à rien. On répète la succession d’accords qui doit reproduire la chanson pour se l’approprier, la faire sienne. Mais vous allez lui foutre la paix oui ? Ma conception de la musique ressemble finalement à un amour de la nature inversé ou intérieur.

Franchement, quel plaisir y a-t-il à jouer mille fois le même morceau ? C’est de l’asservicement. Et le coup de la technique qui ouvre de nouvelles voies? Je dis oui bien sûr mais qui parle de pistes ? Voyons, on n’est pas Chamonix, un peu de sérieux.

* la structure de la musique

poum-tchak-poumpoum-tchak

intro-couplet-refrain-point-refrain-solo-couplet-refrain-couplet

attack-decay-sustain-release

solo-duo-trio-quatuor-quintet

bling-blang-boum

pause, demi-pause, soupir, demi-soupir

Bon je crois que j’ai été suffisamment clair.

* la répétition

La répétition éfrênée de littanie aggressives ne font pas forcément ce qu’on appelle de la musique. Le sampling a tout précipité. J’espère que cet « instrument » sera vitre oublié… Ila donné tout ce qu’il pouvait donner, et force la musique à se plier à ses contraintes de répétitions aussi pauvres que macablres. Le sampler est le tueur d’imagination.

* la voix

La voix humaine dans la musique, c’est un moyen fort comode pour convertir une idée musicale en son. C’est pour moi de la facilité et du manque de sérieux de prétendre vouloir naviguer et plonger tout en chantant.

On m »objecte régulièrement dans mon entourage que les paroles prononcées par cette voix ou une autre sont touchantes et à leur tour « poétiques ». Je n’arrive pas à accepter de mettre les paroles dans la musique. Je ne peux pas crier des poêmes dans mes chansons. C’est effectivement très déclaratif de ma part pour une fois je crois, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

* l’instruments de musique

Mêmes remarques que pour la voix, mêmes observations. Quel instrument pour aller explorer la musique ? Encore une question que je refuse de me poser.

Bon, ce n’était qu’un brouillon. Il va falloir que je me lance dans l’argumentaire commercial en thèse antithèse synthèse foutaise malaise.

Partons plutôt sur un contexte objectif.

CONTEXTE : je ne vais pas dire un truc du genre :  » Les gens écoutent de la mauvaise musique. » Déjà ils en écoutent. Soyons moins ambitieux et disons que les gens manquent d’imagination dans leurs goûts et d’ouverture vers la nouveauté discontinue avec les courants existants. C’est comme si la musique devait forcément se rattacher à une famille.

OBJECTIF : faire découvrir de nouvelles sensations pour les esgourdes. Bien sûr, les oreilles n’ont rien à dire de la musique. Disons donc pour mes congénères.

Mais fais-je de la musique avant tout pour les autres ou pour moi ? Bien sûr pour moi d’abord, et j’aimerais beaucoup rencontrer des personnes qui comprennent ma musique. Je me sentirais bien moins seul si je n’en connaissais ne serait-ce qu’une… Ce qui donnerait :

Contexte : un océan s’offre à moi

Objectif : je plonge !!

Il faut retenir le plongeon, c’est une métaphore en béton armé.

Idée SF. Des enfants jouent à reproduire notre histoire. Le gamin fabrique une terre clonée en l’an 200 avant JC (200 millions de personnes) dans les exactes mêmes configurations. il en accélère follement le dévoloppement et compare la situation actuelle sur sa terre et la nôtre pour voir si on est vraiment au top de la pyramide… Evidemment ce jeu est encore plus fou et excitant si l’on change les conditions initales, ou même les conditions tout court qui évoluraient avec le temps de développement selon des critères préétablis.