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Articles pour le mot-clé ‘œuvre’

C’est quoi ce bordel ?

Franck ou André ? Ah ah ah ! La réponse est peut-être là, évidente comme le nez au milieu de la figure, mais tu n’es pas, cher lecteur, équipé pour la trouver. Moi non plus du reste sans doute.

Coquine, Stasi, K Bis, Dogue. CAC, Garrett,Nagi, Assez, col, ame. Bref la défense. Mais aussi l’aise.

Je me trouve assez fier de la mise à jour de ma page Facebook. Elle est étudiée avec soin et recèle des pépites qui ne demandent qu’à être trouvées. Bon OK ça ne fait rire que moi.

Ce soir j’ai vu la plus pure erreur humaine au cinéma. Je ne vais pas m’apesantir sur le film en lui-même et me concentrer rapidement sur les concepts développés par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles. Mais que c’est niais. J’ai perdu deux heures de ma vie pour rien. Je n’y ai trouvé aucun concept caché, prosélyte ou autre message de l’auteur exploitable pour en soutirer ne serait-ce qu’une bonne idée. Je crois honnêtement avoir fait le tour de la question dans tous les sens pour être en droit de revendiquer la destruction des négatifs du film pour que sa trace disparaisse à jamais. Cela ferait augmenter la rentabilité au travail. Toutes ces heures de temps cerveau dans une société qui est occupé au traitement d’informations inutiles et polluantes.

Une politique d’éradication chirurgicale de toute soit-disante oeuvre sans intérêt pour la société des hommes et des femmes, aurait tout son sens avec l’explosion des médias depuis dix ans. J’en serais bien sûr le patron avec beaucoup de pouvoir. Je crois que je pourrais faire éradiquer quelques albums de Bénabar sans trop de dommage sur terre.Allez tout Bénabar, sa vie, son oeuvre, pchit, disparu et le monde sera pareil voire même plus performant après cette ablation bénéfique. D’un claquement de doigt, je débarrasse l’humanité des influences sans intérêt qui ne pèsent en rien le fonctionnement de nos sociétés. On peut rêver. Mais j’en connais un qui doit avoir un putain de pouvoir car il essaye depuis pas mal de temps d’éradiquer la nudité. Ca doit être un pervers.

Attention, j’ai pris Bénabar mais ce n’est pas nominatif, j’aurais pu mettre à la place n’importe quel groupe ou chanteur comme par exemple Pavarotti, André Rieu, Phil Collins, Dire Straits, Elsa, Carla Bruni, Bernard Ménez… Ah, je vous avais dit que j’avais beaucoup de pouvoir. Chacun a sa wishlist et elle très intéressante ! Moi je ne comprends rien dans certains genres musicaux. Le classique, le jazz, le rock. Ca ne me fait ni chaud ni froid. Et c’est ce qui me fait dire que j’ai de la musique une conception bien à moi. Ca commence avec un océan. La surface, c’est la musique qu’on entend à la radio, et quand on plonge la richesse est infiniment plus grande. Pour ma part, je snorkle car j’ai peur des bouteilles pour plonger plus profond. Heureusement j’ai une bonne expérience de l’apnée. Actuellement, je trouve que j’ai fait assez de surplace avec ces paysages sonores de ce que je faisais et qui n’a reçu aucun écho que le sien. Je tourne définitivement la page pour le bien de mes prochains. Mais je m’avance un peu, car cela signifierait que je doive remplacer en tout hâte les plages sonores actuellement diffusées sur cette page. Et que par conséquence je m’y mette demain. Je vais au moins y consacrer une heure ou deux, ça me calmera j’espère. Oui, je ne vais pas continuer sur une évidente et balisée voie de garage. Mais ai-je vraiment le choix ? <Ma construction menta ene pourra jamais écouter du Bénabar pour se détendre avec une bière après le boulot dans le métro. Encore une fois, Bénabar, si tu me lis, sache que, oui bon c’est juste pour dire. Depuis des années j’utilise abusivement ce mot dans ma tête pour classifier la musique qui me touche et tout le reste. Et je laisse le lecteur deviner ou je place Benabar.

Tiens j’ai une idée artistique donc forcément débile. Je vais faire une intallation dans une salle informatique avec des ordinateurs qui n’affichent que cette page. Puis on étudie le nombre de billets lus par personne. Cette page peut être vue sous l’angle du piège à recruter une certaine sensibilité, comme le jeu pour trouver les deux millions de fidèles qui le suivront jusqu’à la terre promise.

Evidemment que cette page a pour but de rencontrer du monde comme on dit. Des individus qui partagent peu ou proue mes idées pour aller plus loin ensemble, ou rigoler seulement si on n’y arrive pas. Je crois que ça me plairait de rencontrer du « monde ». Mais pas Bénabar par pitié.

Connais-tu l’oeuvre artistique Genital Panic reproduite par Marina Abramovic ?

http://www.worldscinema.com/2010/07/marina-abramovich-aktionshose-genital.html

Le jour ou les burqas seront comme ça…

Ne laisse jamais tomber le triangle

On aimerait tous être Fremen. Je regardais juste un remake de Dune de 2000 et je me disais que les réalisateurs n’ont vraiment rien compris à l’oeuvre. Vraiment, quelle idée de dépeindre Jessica, la mère de Paul, Bene Geserit de son état, en petite trouillarde pleurnicharde. Ils ont fumé, c’est pas possible de faire une telle coquille ! La fille elle s’écrase dans le désert à cause d’une tempête avec des vents de 800 kilomètres heure, elle s’endort sur le sable, et se réveille après sans un seul grain de sable sur elle… Et maintenant elle gerbe ! Mais jusqu’où cela ira-t-il ? Mon coeur en défaille…  Maintenant elle fait tomber son fils d’une dune.
Mais bon, être Fremen, c’est aussi faire bouillir les cadavres et recupérer l’eau de la bidoche, le tout en psalmodiant des mots abscons. Non, je déteserais être Fremen.
Ce que je retiens, c’est qu’il y a moyen de commercialiser des bouteilles d’eau minérale contenant l’eau du cadavre de untel people. Plus généralement, pourquoi n’y a-t-il pas un commerce des parties de corps des célébrités ? Je payerais cher pour acquérir le scal de Rita Hayworth. Ces stars ne sont  vraiment pas philantropes. Qu’est-ce qui loes empêchait de mettre une close spécifique dans le testament pour commercialiser ses mains momifiés ou sa tête caramélisée, le tout pour recueillir des fonds pour contribuer à l’équilibre des richesses dans le monde.

Et puis, plus généralement, l’histoire de Dune ne tient pas un instant. Qu’est-ce qui empêchait les Fremen de payer la Guilde pour de l’eau douce ? Le Fremen, pour enfin clore le sujet, c’est le concon de l’histoire.

Je pensais à une jolie définition de l’art moderne. Bunuel et Dali avec le Chien Andaloux ont atteint le paroxysme artistique. Ils ont revendiqué un résultat sans queue ni tête dont les interprétations que l’on en fait sont forcément la mauvaise explication du pourquoi du comment du film.

Mince je passe mes soirées à regarder des histoires humaines dans les films et séries. Je regarde hypnotisé des gens prétendre qu’ils sont quelqu’un d’autre dans un univers imaginaire développé dans un roman.

TIens, j’ai une idée pour une société équitable, développée, riche. L’élevage politique. On engraisse un bébé en lui inculquant le respect des lois et l’amour de son prochain. A la puberté, on lui donne plein pouvoir pour un mandat non renouvelable.Et l’on ne peut remettre en question ses décisions.

Je traitais des concons tout à l’heure. C’est un peu le fonctionnement du moteur de recherche de Google. Plus le site a de liens HTML vers lui, plus il est pertinent. Une pauvre page faisant un lien vers la première, elle-même n’ayant pas un seul lien pointant vers elle, elle ne compte pratiquement pas. Mais si il y a mille pages insignifantes du même genre, ça compte beaucoup sur le poids de la page ! Googoo est donc nomminé au César d’honneur du concon.

Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post

Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.

Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.

Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.

Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !

Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.

Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.

Quelle honte quand même…

DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !

Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.

Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.

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Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.

Classement

Je me demandais ce soir si le classement de mes écrits jour par jour était significatif, ou si au contraire cela empiétait sur la compréhension de l’”oeuvre”. Cette catégorisation par date me permet de nourrir l’illusion d’une structure rassurante, alors qu’il ne s’agit que de textes improvisés qui n’ont pas de rapports apparents les uns avec les autres. Bref je vais peut-être réviser cette mesure de publication très prochainement.

Et voilà que je me lance dans la petite procrastination. Je remets à plus tard le premier jour où je me remettrais à la musique. Il faudrait idéalement que j’arrive à installer la suite de logiciels en journée, afin d’avoir un outil de travail disponible et correctement paramétré, prêt à être pris en main en cas de besoin. Je suis plus proche en parlant comme cela de l’univers du bricolage que de la composition de musique contemporaine…

Tu savais que le baron de Charlus était germanophile ?

Je suis fasciné par nos civilisations et leurs systèmes de valeur. Je tâche sans cesse de saisir les blocages dans la têtes de mes semblables. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne suis impresionné par personne. J’ai une capacité de dingue à pouvoir m’extraire du cadre de la composition et m’en échapper. Conscient de ce que je suis, rien ne peut me toucher.

Et si j’emmerdais Niko pour qu’il soit le parrain de mon prochain enfant ? Ce serait juste vengeance pour m’avoir laissé.

Fouquetisation ? Des questions ?

Il s’en bouscule dans ma tête

Comme d’habitude, je pars dans tous les sens et je ne m’en plains pas !

Tu peux citer les 5 membres de la famille quEdika dessine sans cesse dans ses 33 volumes (bon pas dans tous hein) ?

Ces questions permettent de faire quelque liant entre des paragraphes qui sans lui appaîtraient encore plus brouillons et destrcturés. C’est une ruse d’écrivain, je l’ai peut-être inventée dans cette forme, mais bon. Ce n’est pas là l’essentiel, mais bien les idées elles-mêmes.

Donc d’après un écrivain en vogue, la carte apporte parfois plus que le territoire. C’est pour moi une évidence comme enfoncer une porte ouverte. Il est évident que par exemple l’histoire est plus intéressante que les vies de la multitude infinie de seconds rôles qui la constituent. Le résumé illustré vaut souvent mieux que l’oeuvre, ou encore la vie d’un peintre a souvent plus de valeur que les peintures de son oeuvre. L’art fait se superposer l’art et son démiurge. Du religieux, il est actuellement au plus proche du pécheur. ET c’est mieux comme ça pour le moment. J’ignore comment sera dépassé l’art contemporain puisqu’il a tué l’art en ayant vraisemblablement exploré toutes les niches, toutes les voies en friche en moins d’un siècle. Il se dilue encore aujourd’hui jusqu’à rendre chacun de nous un artiste potentiel qui a des idées à exprimer. L’âge d’or de la découverte et des baptêmes est révolu. Nul n’inventera un nouvel art qui ne soit un chemin déjà emprunté. Cette prise de conscience est intolérable, et bien qu’elle tienne bien la route je ne peux l’accepter contre toute logique. L’humanité parachève la découverte de son microcosme. Internet catalyse notre savoir, fait bouillonner nos idées en les métisse à l’envie. Mais notre monde n’est pas le monde l’état de la science, par son incomplétude, Comme dit Brigitte Bardot, on sait si peu de choses…

Je reste persuadé qu’il existe près de nous des continents vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Je vais une nouvelle fois reprendre mon exemple récurrent de la mer. Pour faire court, la musique de la radio, c’est la surface de l’eau et une couche de profondeur variant de zéro (je ne cite personne), à quelques metres (je ne citerais que moi si j’étais convaincu d’être le seul en l’espèce, et je citerais encore moins une radio prétendant atteindre cette altitude négative puisque je n’écoute pas la radio).

Je constate par ces lignes en me relisant que la musique m’obsède car elle constitue une porte de sorte potentielle, probablement la seule (voir article du 30 septembre). Mon salut viendra de ces observations que j’effectuerais dans les abysses océaniques.

Mais une plongée se prépare méticuleusement. La pression est à la limite du soutenable, la respiration difficile, l’on en revient strictement jamais indemne..

T’as vu le film ou Hitler est un homo tantouse avec des boucles d’oreille qui joue du blues au piano ?

Crois-tu qu’il existe des gens dont le métier à plein temps est de jouer un monstre dans des films ?

Bon je crois que c’est tout pour ce soir. J’ai froid et j’ai mille choses à faire demain : commander ma copaxone, écrire un article sur les régimes, acheter des piles rechargeables pour la Wii, acheter de quoi anger pendant le train, poster ma lettre pour créer ma boîte, supprimer et recréer une partition sur le PC de la titi, relancer GGP, ranger l’appart, et bien sûr prendre une douche, aller à la Poste récupérer deux colis, relancer mon banquier pour qu’il ferme mon putain de compte qui me coûte 8 euros par mois, relancer Bouddha pour qu’il ait la gentillesse de me prêter les clés de son parking pour JP (important!), finir mon outil de gestion d’URL pour le black hat, acheter la licence WPRobot pour Amazon, répondre à Susanna, descendre les bouteilles, ranger la cuisine, préparer les jeux pour mercredi, et j’en oublie ! Là bien sûr, je décris la journée idéale sur le point de vue administratif et organisationnel. Si j’en fais la moitié, ce sera pas si mal.

T’es fan de Anvil ?

J’ai enfin compris pourquoi je ne voudrais pas réaliser un film hollywoodien, ou même “simplement” un film français. Le cinéma est quasi certainement une collection des défauts de l’homme en général, ou de personnages humanisés. Et la notion même de “happy end” constitue des leçons pour exorciser, ostraciser ces penchants. Je pense qu’elle est complètement indépendante du bien et du mal qui, quoi qu’on dise, sont deux valeurs flottantes qui évoluent, murissent et se forgent avec l’histoire (pour faire dans le pompeux).

J’ai donc enfin trouvé pourquoi j’adore les films drôles, futiles et absurdes, si possible les trois à la fois. Le rire n’est pas lié au happy end et s’échappe des standards de narration. Il n’en a que faire. Il est partout et n’a pas de limite. Et c’est ce que j’ai bien compris ! Les films étiquetés “comiques” sont en effet bien structurés par une trame narrative, mais elle est aussi utile à mettre en évidence nos faiblesses et nos “points à améliorer” que dans un porno. Un film drôlatique ne trompe personne, l’on sait tous que c’est une fiction et pas la vraie vie. Ou si c’est un reportage sur des faits réel ou une biographie, le montage et cette trame prennent le rôle normatif de nous dicter ce qui est bien et ce qui ne l’est pas ou moins.

Et puis j’ai cette satanée manie de prendre les brouillons pour des oeuvres achevées. J’ai bien du mal réviser, fignoler ce que j’écris car je considère que mon état de pensée présent est reflété par les mots que j’écris. Je pourrais me contredire un jour, mais cela n’a pas d’importance car cela me permet d’améliorer ma compréhension. Ceux qui considèrent avoir la parole juste et qu’elle est gravée dans le marbre n’emportent pas mon estime. Et je ne pense pas qu’à la politique et les professionnels gouvernentaux.

Pour faire bouger cette fâcheuse tendance, je vais me forcer à ne pas dater un billet et à l’éditer par relectures et retouches successives.

Non, ce n’est pas ce soir que je vais changer ma vie…

Tu connais Billy Bremner ? Stanley Baldwin ? Gravity Kills ?

Idées : dans un film, le vieux sage se lève, et en quittant les hommes, se retourne en prononçant un mot magnanime et juste, puis s’en va, grand, puis trébuchant de dos soudainement alors que tous le regardent partir, recherchant l’équilibre originel. il doit faire montre de toute son agilité pour rétablir et sa posture et son allure grave, solennelle, virile.

Ces valeureux hommes sont pris du doute entre rester de marbre ou éclater de rire.

Pour plus tard : je passe du sexuel au drôle comme tout le monde, et je passe du drôle au sexe. Et ça, c’est mal compris dans mon entourage proche et lointain on dirait !

Est-ce que tu peux passer du drôle au sexuel ?

Je vais me faire tatouer l’épaule gauche avec un écusson Harley Davidson.

Je viens de me rappeler d’un gag d’Alain Chabat, un faux sitcom avec des rires enregistrés, mais mal insérés et qui sonnent faux et grossiers, exactement le contraire de ce à quoi ils prétendaient servir. L’on entend plus le rire truqué que le gag qui, de toute manière, n’aurait jamais pu faire mouche par surcouches de grossiereté. Ca c’est Alain Chabat. TIens je vais lui écrire pour lui demander. Il faudra avant que je m’assure de l’exactitude de mes affirmations ! Je crois maintenant que c’était une parodie de la Roue de la Fortune avec Gérard Lanvin. Je dois avoir la cassette, je vais la retrouver et lui envoyer à la Sophie Calle et son lit.

Si j’écris un jour une fiction, je jure sur la tombe de Bernard Ménez qu’elle sera une version romancée d’histoires et intrigues émanant de ma personnalité. Je serai dans chaque oeuvre que je le veuille ou non. Cette déclaration est irrévocable ni encore moins incontestable. Enfin, je ferais ce que je pourrais, sinon je passe direct à autre chose..

Tu connais Loren Lin ?

Je regardais un clip des années 80 avec une danseuse au look tellement marqué de l’époque, et de manière si évidente, que lorsque le clip est sorti, nombre de gens l’ont trouvée depuis le premier jour ringarde et nase, ce qui a eu pour effet protecteur de sauver la planète d’un succès bidon de la même ampleur.

Allez, on repart doucement

Allez, on repart doucement. Comme dirait Polnareff, j’ai tant de choses à dire…

L’histoire du monde telle que nous la connaissons, est-ce vraiment l’histoire ? De plus en plus bien sûr le nombre de sources d’information augmente. C’est grâce à elles que l’on écrit l’histoire, elle est donc de plus en plus riche. Il semblerait à premier abord que l’intégralité des faits soit cataloguée, documentée. Or il n’en est rien. Que j’aille aux toilettes maintenant ou dans cinq minutes, personne ne le saura jamais à part moi (pour mémoire me concernant, je n’y suis pas allé du tout). Certains artistes se « contentent » de documenter un fait obscur ou considéré comme inintéressant (inutile plus exactement). Mais la grande majorité de ceux-ci préfèrent au contraire inventer l’histoire en faisant de leur vie et/ou de leurs oeuvres un outil permettant de l’écrire. Me concernant, je semble me placer au dessus de l’histoire et de tenir le rôle d’un observateur global. Et c’est cette globalité qui probablement m’emprisonne. Je sens qu’elle empoisonne à mon insu la moindre pensée qui traverse mon esprit. Elle me permettrait de rire au nez d’un assassin qui veut me tuer. L’angle de vue que je possède me permet d’avoir recours systématiquement à la vue aérienne intégrale de l’événement. J’ignore en réalité si cela m’est bénéfique ou pas.

A l’heure actuelle, je n’ai toujours même pas essayé de me relire. J’hésite beaucoup à le faire car je crains que cela n’impacte pas sur ce que j’écris. Et j’ai bien raison d’être inquiet ! Cela serait inévitable et enliserait mes idées au point de les alourdir ad nauseam. Si je veux écris une « histoire », je devrais assurément adopter une nouvelle méthode d’écrire ET de relecture.

Je pensais encore à l’ordre naturel, la loi de la nature. On dit que l’homme détruit son environnement par exemple en défrichant un carré de forêt amazonienne. L’état de nature est surtout pour moi l’évolution de la nature sans l’homme, régie par les hasards et autre improbabilités. On cherche à préserver la nature pour une raison qui m’échape. La majorité de mes semblables croit encore faire partie de ce tout que l’on appele la nature. Cela constitue une tragique méprise bien dommageable pour notre évolution. L’homme commence à découvrir qu’il lui sera possible très bientôt de pouvoir effectuer des changements sur sa propre espèce.

J’en arrive à cette réflexion qui est le symbole même du nombrilisme. J’ai du mal à intégrer les événements nouveaux dans mon inspiration. Le concept neuf me glace et m’empêche de m’envoler (ou de plonger). Ceci acquis, je dois apprendre à surmonter ces changements et à les intégrer dans mes écrits. C’est ce que j’ai commencé à peine à faire avec ces lignes.

Quanf j’était étudiant, deux ingénieurs (donc plus agés) m’ont dit de bien profiter de la prépa scientifique que j’allais rejoindre, car cela était le sommet intellectuel de mes études. Cela faisait baisser l’intérêt déjà entamé que j’avais pour les écoles d’ingénieur. Et dire que je l’ai cru si longtemps. Non mais c’est complètement dingue d’être convaincu de cela. On réfléchit le temps de quelques années dans sa vie, et après on bosse comme un calu le reste.

Le contexte de la création, et son histoire sont-ils importants dans une oeuvre ? Cette question résonne à mes oreilles comme un sujet du bac. Comment l’artiste en est venu à peindre tel tableau. Mais justement, c’est ce qui est de plus important à savoir. Connaître telle anecdote sur un artiste donne un pouvoir immense. C’est toujours bon à prendre de faire son éducation à un passionné. Cela flatte l’égo et la vanité.

SI Ruquier il prend pas de la coke, je veux bien arrêter à vie le Omaha Hi Lo.

Tu sais qui a dit « Je compte sans dépenser » ?

Je dois m’acheter une blouse blanche. Je la mets, cela signifie que j’ai changé de peau et que je suis maintenant celui qui compose, qui crée.