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Archives pour mai, 2011

Bon début

Je travaille pas mal ces jours-ci sur plusieurs projets, dont l’un semble très prometteur. Comme par exemple celui qui est profond doit sortir masqué. Désolé si la phrase doit être relue pour espérer pouvoir être appréhendée par un génie de passage. Me concernant, je la lis, puis je la parcours une seconde fois et je comprends, suivant mon raisonnement dans une sorte de récurrence.

Pour simplifier les choses, je dirais que je souhaite garder l’idée pour moi sine die. Mais j’ai d’autres projets qui bouillent !

Peut-on être amis ?

Entre homme et femme ? Mais bien sûr que oui, c’est un erreur crasse de penser le contraire.

Ca y est !

Je vais devoir me coller un jour où l’autre au billet qui parle des « albums » que j’ai eu le plaisir de boucler…

…et même de co-mmer-cia-li-ser.

Quatre albums, onze morceaux, vingt ventes :

  • Album 1 : HUMAN (2002 CD1)

HUMAN – Part 1

HUMAN – Part 2

HUMAN – Part 3

Le manifeste. Que du piano. La pochette est compliquée… Un petit homme et le temps qui passe sans s’arrêter.

  • Album blume : ARVO DENIOZ IS BLUE (2002, CD2)

Arvo Denioz is blue – Part 1

Arvo Denioz is blue – Part 2

Arvo Denioz is blue – Part 3

Pas le plus abouti des quatre. Mais récemment, je me suis surpris à le redécouvrir encore et encore.

  • Le troué :  SLODONE! (2002, CD24)


SLODONE! – Part 1

SLODONE! – Part 2

SLODONE! – Part 3

Pareil. Pourtant tout n’est pas sorti jusqu’à ce 24.

  • Le dernier : Let me X (2002, CD 26)

Let me X – Part 1

Let me X – Part 3

Ca restera peut-être mon préféré.


Bon j’ai la flemme de faire de belles photos de studio. C’est juste pour illustrer et donner de la valeur à ces rares exemplaires…
Tu connais Adrian Cronauer ? Ce gougnafier, non seulement républicain, a milité pour l’élection ET la réélection de Bush fiston…

Enfin un artiste, un vrai

Il s’est levé, d’un pas assuré a quitté le public, et en passant à demandé au présentateur de télé où étaient les toilettes. La scène se passe bien sûr en direct sur un plateau de télévision.

Le charme discret de la bourgeoisie

Par où commencer, par où finir. Voyons voir. J’ai été confronté avec mon fils et sa génitrice à la puissance moralisatrice de la bourgeoise d’une zone refuge du sud-ouest de la France, je veux parler de cette réserve protégée qu’on appelle le Bordelais.

Les détails de cette expérience exceptionnelle et hors du commun finalement importent peu. Ce qui est à mon sens important, c’est que cette espèce animale, aux nobles aspirations à défaut d’être précisément bourgeoises, ne troquera pour rien au monde sa sacro-sainte place numérotée de son ticket de train pour une autre place, fut-elle plus confortable. Et si en plus elle peut me rappeler presque à la cantonade que mon billet ne me permet pas de jouir de ces deux places surnuméraires pour y placer mon bébé au calme qui ne s’est pas amendé du prix du billet qui sied à sa condition de gamin de deux mis, elle n’hésitera pas une seconde, le tout avec un sourire faux, la bouche en fleur, qui donne du crédit à la punition sexuelle, DSK n’en aurait fait qu’une bouchée, désolé, je n’ai pu m’empêcher de coller à l’actu.

Et c’est par cette grossière erreur qu’on reconnaît à coup sûr la bourgeoise bordelaise, et je me répète exprès : tu ne pourras jamais négocier sa place même si tu étais le Christ. Le cul vissé sur le saint Siège, elle se laisse emporter vers la céleste capitale où son bordelais de mari bourgeois l’attend déjà.

Mais je me trompe peut-être après tout. Le fait de prendre le train à Bordeaux ne veut pas dire grande chose. Mais le polo Ralph Lauren en dit long non ?

As-tu vu Le Charme Discret De La Bourgeoisie de Buñuel ? Aucun rapport, quoique…

Quoitesque que cette « musique »

Question déjà abordée et réglée !

https://andremozzi.fr/archives/287

Ou plus généralement tous les posts avec le mot « musique » :

https://andremozzi.fr/?s=musique

Pour être parfaitement complet, oui c’est de moi, oui on ne peut pas l’entendre ailleurs, oui c’est introuvable, oui et oui.

70’s marketing

Je m’amusais à penser à mes souvenirs d’enfant, d’en choisir arbitrairement un, et de découvrir des détails oubliés, comme si notre conscience était incompréhensiblement réapparu pour nous gratifier d’un cadeau bonus. Quand j’avais dans les 7 ans, on jouait à la « marchande » avec mes deux soeurs. On avait chacun son stand dans sa chambre, et on jouait à aller acheter chez les autres et faire nos courses.

Mes soeurs vendaient des fruits et légumes, peut-être une poupée.

Moi dans une grande boîte, j’avais des centaines de pièces de 20 centimes, et dans une autre rien. Et pour chaque achat dans ma boutique, si tu me donnes une pièce de 10, je te donne une pièce de 20. Clair que ça donnait envie à mes soeurs de venir faire du shopping chez moi et de profiter l’aubaine, quel abruti ce ptit frère. En plus à mon stand TOUT avait un prix étiqueté dessus. Même les trucs pourris avaient une valeur associée. Rien n’était gratuit ou gracieux. Ici, chez moi, c’était le royaume du fric, de l’arnaque, du jeu d’argent, du loufoque et du déroutant, bref des trucs pas très au goût de mes soeurs. En tout cas on en rigolait quand elles venaient à ma boutique pour découvrir l’agencement et l’origine forcément foireuse de mes nouveau produits. Je vendais mes mouchoirs en papier usagés par mes soins, tous les stylos que je pouvais piquer à ma mère, et selon les arrivages un trognon de pomme ou un coton-tige (usagé).

Je devais me douter qu’elles n’achèteraient pas ces articles issu de la poubelle de la salle de bain (et donc remontés dans mes mains d’un étage jusqu’à ma chambre dans l’optique de la revente). Mais c’est aussi pour faire grossir le nombre d’articles disponibles et en mettre plein la vue une petite seconde avant qu’elles ne s’aperçoivent de pauvreté réelle de mon offre. Et que ce n’était donc pas pour acheter qu’elle venaient, mais pour rire de mes « trouvailles ».

Si c’est pas une valeur de base du marketing ça…

Et je parlerais de l’homme qui dort en orbite plus tard… ou pas.

Et pourquoi pas

Hier je passais en revue les sujets que j’abordais et ceux que je n’abordais pas. Je m’aperçois que ce que j’écris est très anonyme. Et moi qui me croyais liberé du système, voilà que je découvre avec effroi que mon filtre sur qui je suis vraiment me gâchait la vue. Bof.

Bon, je suis en région parisienne.

Est-ce que tu as déjà serré la main ou fait la bise à un ou une millionnaire ? Rah moi quand j’y pense, j’étais à un millimètre de Anne Sinclair et je n’ai pas réussi à transformer. La nature était trop belle comme dirait Bigard. Mais j’arrive quand même à me regarder dans une glace, j’ai épinglé Patrick Le Lay, sournoisement, en usant de milles ruses,  il n’en a jamais rien su. Il n’y a strictement aucun espoir qu’il se souvienne de cette poignée de main dans un ascenseur de la grande tour. Tiens, PLL, si t’es le génie que tu prétends, donne-moi des détails…

Excellente soirée Thema sur Arte ce soir, avis.