Et enfin la suite de votre émission préférée….

Une idée m’est venue en regardant un documentaire sur des paysans de l’ouest de la Mongolie. Ils ramassaient les crottes de Yak en été pour pouvoir les brûler et se chauffer en hiver. Bref ces gens étaient très attachés à leur terre. Une shaman entre en contact avec les dieux et les esprits et prédit que le jeune deviendra gynéco. Elle raconte qu’elle vient d’entrer en contact avec un de ses « ancêtres ». Celui-ci pleure et elle ne sait pas pourquoi. Et elle pleure aussi. Voilà ce que c’est la terre.Bref! Je me demandais quelle était ma terre et si j’en avais une. Ai-je un endroit en tête que je pourrais qualifier de « ma terre », que ce soit au niveau micro ou macroscopique ? La chambre à coucher de mon enfance ? L’humanité ? Bien sûr que non suis-je tenté de répondre. Je dois bien admettre que c’est vrai et que rien n’y changera.

Je n’ai pas de terre par la simple force de la pensée. Poutant je n’ai pas l’impression de me mentir ou d’être insincère. A partir de là, comment me battre pour elle ? Comment m’en faire pour l’écologie puisqu’il ne s’agit que de mon zoo, ma prison ? J’ai compris que je ne pourais jamais m’émouvoir de la pollution ou des désastres écologiques provoqués par les hommes. Mhhhh…

Cela est bien sûr provoqué par mon envie de m’échapper de cette biosphère car je n’en fais pas partie. Et c’est ce qui me fait dire que le contact extraterrestre que notre avenir nous prévoit n’est pas pour demain ! Je pense qu’il faudra au minimum les deux tiers de la population qui pense comme moi sur ce sujet, pour que les aliens aient éventuellement à débattre sur la question « faut-il les contacter officiellement ? ».

(je rêve ou mon film était en VF et est passé d’un coup en VO sous-titré ? Là c’est revenu en VF, je ne suis donc pas fou. J’ai essayé de chopper e nvidéo la preuve, mais j’ai pas réussi. Quand c’est repassé en VO alors que j’arrêtais la vidéo qui était trop longue 🙁 )

J’adore les blagues, et si je n’en avais pas je dirais que j’ai de l’humour… Pour moi donc, c’est la plus grosse blague possible. Alors comment accepter de monter dans un avion sans avoir un peu peur ? Un tout petit peu ? Je dois constamment faire confiance… Et pourtant je n’en ai pas l’impression. Il doit y avoir un mécanisme dans mon esprit que je n’ai pas identifié.

En tout cas, d’ici ou non, je ne me sens pas chez moi. Mes congénères ne m’insupportent pas hormis le fait qu’ils aiment leur terre… Mais comment les convaincre de la laisser tomber ? Je n’en sais rien à première vue. Je propose de leur montrer d’autres terres comme on ouvre la cage de l’oiseau. Et une méthode simple pour moi, c’est la musique. Simple car elle me parle et je resterai honnête. Bon, j’avance mais il reste des zones d’ombre…

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